Les troubles bipolaires font subir aux patients des périodes maniaques ou dépressives . C’est d’ailleurs en grande partie les cycles, fréquences et intensités de chaque période qui aideront votre psychiatre à déterminer le type du trouble bipolaire dont vous souffrez ( 1 à 5 ) . En règle générale, nous parlons surtout des 2 premiers types de bipolarité : TB 1 et TB 2 .
Le type 1 est dépisté lorsque le patient subit au minimum 1 épisode maniaque et 1 épisode dépressif sévère .
Le type 2 est détecté quand le malade connaît au moins 1 épisode dépressif majeur d’une durée minimum de 15 jours suivi d’un épisode hypomaniaque ( l’hypomanie est le stade moins intense de la manie ) d’une durée d’environ 1 semaine .
Bien évidemment, il existe certaines exceptions car un type de trouble bipolaire se dépiste après un long travail avec son psy, c’est d’ailleurs une des raisons pour laquelle beaucoup de bipolaires n’ont pas connaissance de leur type de bipolarité …

 

Définition de la phase maniaque ( la manie ) d’un bipolaire

La phase maniaque, appelée manie, est le symptôme associé au trouble bipolaire de type 1 ( TB 1 ) . Voici quelques exemples d’humeurs que vous pouvez détecter chez une personne bipolaire en pleine manie :

  • Son humeur est extrêmement euphorique ( une grande excitation )
  • Son humeur est extrêmement active ( hyperactivité )
  • Son humeur est très irritable ( irritabilité )

D’après la bible des psychiatres, le DSM-5 actuellement, la période de manie doit durer minimum 7 jours, sauf en cas d’hospitalisation; ce qui est logique, car à ce moment-là, vous devez être traité favorablement vers un rétablissement jusqu’au stade normal .
Le comportement d’une personne bipolaire dans un état maniaque est totalement différent d’une personne normale . Bien évidemment, on trouve toujours des personnes qui sont très énergiques ( speed ) naturellement, des « excités de naissance » comme on peut l’entendre familièrement, mais la personne qui souffre de maniaco-dépression et qui est en phase maniaque agit anormalement à certains moments par le biais d’une humeur très irritable ou une hyperactivité soudaine … Son comportement n’est pas toujours le même ! Une personne maniaque peut également souffrir de ces symptômes, variables d’un patient à l’autre :

  • Il peut être très facilement distrait par ce qui l’entoure
  • Il peut avoir un ego surdimensionné, c’est lui le meilleur !
  • Il peut parler très rapidement, fort, rire souvent et avoir des milliers de pensées
  • Il peut tenir des propos invraisemblables et avoir également des projets grandioses
  • Il peut rester éveillé très longtemps sans jamais avoir besoin de beaucoup de repos ( moins de 3h de sommeil par nuit )
  • Il peut avoir un comportement très dangereux ( à risque ) comme dépenser plus qu’il n’a financièrement, avoir une sexualité débordante ( hypersexualité ), etc etc …

La manie fait perdre toute vision de la réalité au maniaco-dépressif, il ne ressent pas directement la peur, il peut entrer dans un spectre psychotique . C’est pour cela qu’un épisode maniaque ne doit jamais être pris à la légère, si la période de manie est trop intense et met sa vie en danger ou celle de son entourage, alors il est nécessaire d’envisager une hospitalisation afin d’éviter tout risque de dommages aggravés …
Il faut également noter que, familièrement, on dit qu’une personne maniaque c’est une personne qui fait le ménage avec une obsession ! Il ne faut donc pas confondre ces 2 expressions distinctes, même si on peut faire certains rapprochements sur certaines situations …

 

Que faire lorsqu’on traverse une phase maniaque ?

Les phases maniaques et leurs symptômes varient d’une personne à l’autre . Certains bipolaires sauront reconnaitre qu’ils vont traverser un épisode de manie, alors que d’autres resteront dans le déni ! Voici quelques conseils pour faire face lorsqu’on se retrouve en période maniaque …

 

Prenez contact avec votre psychiatre

S’il y a bien une chose à faire en premier, c’est de prendre contact le plus tôt possible avec son spécialiste ( psychiatre, médecin, référent ) . Si une personne de votre entourage connaît bien votre maladie, elle peut alors vous apporter son soutien et son aide pour bien vous orienter pendant cette période .

 

Listez les médicaments qui vous aident

Certains psychiatres spécialistes en troubles bipolaires prescrivent des médicaments qui se nomment « antipsychotiques » ( comme le Zyprexa ou le Seroquel ) car ils traitent les épisodes maniaques graves beaucoup plus rapidement que les stabilisateurs d’humeur comme le Lithium ou le Depakote . Néanmoins, en ce qui concerne le traitement des stades maniaques sur le long terme en terme de prévention et de stabilisation, les thymorégulateurs obtiennent généralement de meilleurs résultats . Si on vous a déjà prescrit ce type de médicaments auparavant, que vous avez bien réussi à comprendre leurs fonctionnements et avez bien réagi, vous pouvez les lister afin d’en informer le personnel de santé qui vous suit et/ou suivra dans le futur afin d’être utilisé si nécessaire .

 

Évitez les facteurs favorisant une phase maniaque

Antidépresseurs, drogues ou alcool sont nocifs à la santé du bipolaire . C’est pourquoi il est important d’avoir une bonne hygiène de vie et d’éviter certains facteurs favorisant la venue d’une phase maniaque ou accentuant l’intensité . Ces éléments dits « déclencheurs de manie » peuvent également réduire votre capacité à sortir d’une période maniaque . Évitez ces substances vous aidera à maintenir un bon équilibre au niveau de votre humeur et réduira considérablement la durée d’une crise de manie .

 

Maintenez un niveau de vie sain

Quand on souffre du syndrome de bipolarité, il est primordial d’avoir une vie réglée comme un planning quotidien de travail . On appelle cela l’hygiène de vie et cela comprend d’avoir :

Annonce
  • Une alimentation équilibrée et saine ( pas de café, de sucre, etc etc … )
  • Un sommeil régulier et fixe
  • Une activité physique régulière
  • etc etc …

Cette bonne hygiène de vie vous évitera d’avoir des sautes d’humeur, d’être impulsif et réduira également l’intensité des crises maniaques …

 

Surveillez régulièrement vos finances

On l’a dit plus haut, les dépenses financières excessives sont un des symptômes du bipolaire en phase maniaque . Pour ne pas « craquer » lors de ce type d’épisode de manie, plusieurs solutions existent :

  • Confier sa carte bleue à une personne proche et de confiance
  • Refuser toute carte bancaire de la part de sa banque
  • Ne pas retirer plus d’argent que nécessaire à son train de vie normal
  • Faire en sorte de ne pas rendre accessibles facilement vos moyens de paiement; utile lors de fortes crises

Ces méthodes peuvent paraître extrêmes ou futiles, mais elles sont très efficaces et vous feront peut-être prendre conscience de votre action néfaste lors de cet entre-temps ( recherche de paiement et passage à l’acte ) . Cela vous empêchera d’avoir de gros problèmes avec votre banque comme une interdiction bancaire …

 

Mettez en place des rappels

Si vous sentez une crise maniaque arriver, il peut être nécessaire de vous organiser pour écourter sa durée, minimiser ses effets et son intensité . Appelez votre psychiatre pour énumérer vos symptômes et ensuite créer des rappels avec votre ordinateur ou téléphone tel que des réveils ! Heures de sommeil ou de prise de médicaments peuvent faire partie de cette liste de rappels quotidiens . Il ne faut pas oublier qu’en phase maniaque, le bipolaire ne se sent pas « malade » et ne pensera donc pas à avoir un rythme de vie sain …

 

Que faire après un épisode de manie ?

Toute personne étant atteinte par le trouble bipolaire subit des épisodes de manie, même si elle sait gérer ce type de phase ! Avec le temps, vous aurez une plus grande connaissance des symptômes; ce qui vous aidera beaucoup .
Après un épisode de manie, vous entrerez dans un « stade de récupération », un moment important pour faire le point sur la période qui vient de passer . Vous allez pouvoir reprendre, tout doucement, le contrôle de votre vie . Parlez avec votre psychiatre de cet épisode et de ce que vous avez pu en apprendre, quels ont été les évènements déclencheurs de cette dernière phase maniaque par exemple . C’est aussi le moment pour remettre obligatoirement de l’ordre dans votre rythme de vie comme dormir suffisamment, manger sainement et faire une activité régulièrement ( cité plus haut en option ) . Analyser et arriver à comprendre vos phases de manie passées est très important pour encore mieux gérer les futures crises . C’est également ce que l’on pourrait appeler de la prévention …

 

La prévention des phases maniaques

Après une phase maniaque, de nombreux bipolaires arrivent à bien comprendre les éléments déclencheurs de leur manie . On peut retrouver certains facteurs commun à plusieurs patients comme :

  • Arrêter son traitement ou ne pas le prendre avec assiduité
  • Avoir des mauvaises relations sociales
  • Consommer excessivement des drogues et autres boissons alcoolisées
  • Ne pas aller aux consultations chez son psychiatre
  • Stopper toute activité physique
  • Rester éveillé plusieurs nuits et lutter contre la fatigue

Même si cela peut ne pas être intéressant, maintenir une certaine routine quotidienne peut vous aider dans la prévention de votre manie . N’oubliez pas de contacter immédiatement votre psy en cas de suspicion d’arrivée d’une phase maniaque .

 

Pour conclure cet article sur la phase maniaque chez le bipolaire, il est utile d’écrire un listing en cas de rechute . Sur ce papier, vous pouvez écrire les coordonnées d’une personne de confiance ( famille ), vos coordonnées, votre traitement actuel, les coordonnées de votre psychiatre, les facteurs déclencheurs de vos précédentes crises de manie, etc etc ( tout ce qui se rapporte à votre maladie ) … Vous pouvez aussi transmettre ce plan d’action à un membre de votre famille .

Si vous avez déjà vécu plusieurs crises maniaques, n’hésitez pas à nous raconter votre parcours sur notre forum des bipotes ou en commentaires …

 

Manie et bipolarité
La phase maniaque chez le bipolaire
Annonce
Annonce
Annonce
  • Quand on est bipolaire de type 2 la phase maniaque est délectation … mais on sait aussi que derrière nous attend la chute brutale !

    • La phase maniaque quand on est en profonde dépression est attendue comme une bénédiction. Reste à la gérer. Comme chantent les « Louise Attaque » qui semblent bien connaître le sujet : « faut pas se laisser gagner par l’illusion de croire que l’on est un homme important ».
      Mais la dépression : pouah et repouah !!!
      Bonne chance à toutes et à tous ! Que Dieu vous Protège !!!

      • Je suis d’accord avec toi je préfère faire une bouffée délirante aiguë que une dépression car déjà ça dure moins longtemps et comme tu dis c’est terrible pour l’avoir vécu : on ne voit pas le bout du tunnel

        • Non en fait je préfère ni l’un ni l’autre les deux sont difficiles…. Je ne souhaite ça a personnes mais souvent je me demande pourquoi moi ?

        • Bonjour,
          Je suis dans une phase de dépression depuis quelques temps.
          Je ne m’en sorts pas toute seule. Je recherche une solution.
          Je pense devoir tout laissé tomber et aller voir mon médecin pour une hospitalisation et remettre mon traitement à plat.
          Je voudrais voir le bout du tunnel moi aussi.

    • Oui j’ai aussi tendance à avoir des phases dépressives plutôt longues et plus fréquentes donc moi moi aussi quand je suis en manque ou hypo, je capote .. je ne veux plus en sortir…

  • C est clair que la phase de manie , on se sent intouchable maître du monde , peur de rien , tout puissant etc… Pour ma part , après plusieurs tentatives d analyses concernant ma unique bouffée délirante aiguë en 33 ans d existence , j en ai extrêmement peur de la rechute …A l issue de cette bouffée, je navigue maintenant entre les diagnostics des Psy , Bipo type 1 et schizo affectif …La phase dépressive, dur dur , des idées noires , j ai beau etre sportif , force et honneur , positif attitude etc… j ai cru que j allais plus faire partie de ce monde temps lol 1 semaine interminable. Toutes ses phases aussi difficile les une que les autres a gérer pour nous et notre entourage, a chaque jour suffit sa peine…

    • Bonjour
      Je te comprend très bien,moi aussi j’ai passé par la.Des semaines état maniaque,j’étais un vrais superman, sportive a 200% jusqua la rechute a impressionne,tout les illusionnes sont tombé.La bipolarité quoi!

  • Je vs lis mais cela n à plus d importances. Mon fils est dècédé.avec le recul et en lisant .Je suis persuadé k il était bipolaire .sûrement léger. Mais bon les médecins m ont dit k il allait bien .Et maintenant ?

  • Bjr je suis diagnostiquée bipolaire depuis presque 20 ans j ai passée par les différentes phases de la bipolarité
    En ce moment je suis en phase d hypomanie limite manie et je pique de grosses colères voir presque des crises de nerfs j ai un traitement et voudrais savoir comment m y prendre pour essayer d enrayer ces crises de les prévenir pour empêcher de me faire du mal

  • J’ai aimé cette phase.
    Durant cette fameuse période haute, j’étais un sur-homme.
    Levé vers 6h00, de grosses journées de travail à un poste délicat, en Relation Clients (!) en Informatique et une charge de travail considérable… Shiva à plusieurs bras ou Manpower si vous préférez.
    Jusqu’à 17h00. Ensuite, entraînement sportif intense à partir de 18h30 jusqu’à environ 20h00. 4 fois par semaine.
    Puis, des soirées très amoureuses… Jusqu’à environ 1h00 du matin. Infatigable. Au delà du physique, exceptionnel, c’est l’amour mental qui me portait. J’étais enfin aimé tel que je suis, j’aimais donc de façon décuplée. En tous points. J’étais Superman.
    Puis, épuisé par ce régime, ce fût la descente. D’abord au travail où, surchargé, de multipliais les erreurs.
    Là, aurait dû être un signe d’alerte.

  • Bonjour Denis
    Je me retrouve dans ton récit,moi aussi dans phase maniaque,superman a tout faire! manager dans une agence voyage travaillé 12-15 heures par jour,des aventures tout le temps. Jusqua tombé de piédestal,la dépression tout était détruite.Voila la bipolarité!

    • Merci David !
      A force de parcourir ce site d’info. qui nous est dédié, et d’échanger, je comprends mieux que cette phase est typique d’une des périodes de cette sale maladie. Incompréhensible pour qui est touché, encore plus pour l’entourage…
      Partager les expériences, permet au moins de comprendre ce qui se passe en nous, surprenant, incontrôlable, voire effrayant.
      De là à admettre, il y a encore du chemin pour ma part.
      Humainement.

    • Je lis les commentaires au sujet des phases maniaques.j’en ai connu très peu et de faibles intensités.
      J ai connu plus de phases dépressives que de phases maniaques.
      Du coup, j’apprends ce qu’à été les phases maniaques.

      • Bonjour Marie,
        Les deux phases sont « dangereuses » selon moi.
        En phase haute, tout étais excessif, comme « dopé ». Au travail, j’étais partout, répondant à toutes sollicitations et, plus j’en avais, plus j’en faisais… Mon chef, qui se déchargeait volontiers se délectait de cette période où je me sentais diablement efficace, les problèmes traitées les uns après les autres. Avec efficacité. A cela s’ajoutaient des séances de sport à haute dose et, une vie amoureuse intense.
        Cela a duré des semaines. 5 heures de sommeil me suffisaient. J’étais « superman », sans fatigue. Puis, des tracas se sont ajoutés et, le sommeil en a été réduit à 3h00, puis 1h30.
        Et là, je me suis écroulé, ne parvenant plus à assurer. Au travail principalement.
        Et aussi intense était cette période maniaque, la période dépressive qui a suivi était… Une véritable implosion.
        On comprend dès lors, ce que certains appellent à raison, les montagnes russes.
        Après coup, je me dis que la phase haute peut être « dangereuse » car elle peut se traduire outre une activité intense, des comportements à risques. Dépenses inconsidérées, emportements, haute activité professionnelle facilitant les erreurs(différentes de fautes, commises intentionnellement)avec donc le risque « pro », hyperactivité sexuelle que l’autre ne comprend pas, irritabilité, excitabilité, Etc.
        Bref, pour résumer, un coup l’on est « trop haut », un coup l’on est « trop bas »…
        Humainement.

  • Bonjour,
    Je suis diagnostiquée bipolaire type 1 depuis 12 ans maintenant.
    J ai eu beaucoup de mal à accepter ma maladie donc en l espace de cette décennie j’ai fait 3 bouffées délirantes aigüe en période maniaque, périodes hypomaniaques, dépressives…
    C’est difficile pour moi mais également pour mon entourage qui est très à l écoute de moi
    J’ai la chance de les avoir…
    Une tentative de suicide en période maniaque….
    Actuellement, je suis en phase dépressive je ne travaille pas depuis 2 mois maintenant….
    La vérité c’est que c’est une maladie de merde mais tellement excitante à certains moments.

  • Pour en arriver a avouer cet état d’être ponctuel: c’est difficile. Et de plus le partager, alors la. Je suis en période de comtemplation et de rejet-guérison.

  • Je suis la maman d un bipolaire
    Je viens de vivre sa 5 ème crise maniaque avec lui
    Je vis à côté de chez lui et j ai la force de l accompagner à chaque fois
    Cette fois ci avec un balai à côté de moi un petit canif et sa boîte de médoc
    Son facteur déclenchant est le stress et trop d activités en même temps
    J ai eu droit à des insultes des jets de chaises des téléphones portables très chaises cassés
    Mais le plus important c est la peur
    Cette peur qu on éprouve à ce qu il se détruise lui même
    Ça étant juste une mère je suis déconcertée
    Dieu m a aidé à lui donné la vie dans un corps sain qu il détruit lui même et lui seul
    J ai réussi m enlever toute culpabilité
    J ai mis en avant le mot Amour d une mère .
    Toute ma famille qui était très grande nous a laissé
    Qui reste avec un bipolaire?
    J aimerai vous dire aussi que la phase que je préfère est la dépression
    On a enfin la paix durant 15 jours
    Certains sont suicidaire
    Pas mon fils , il a trop peur de Dieu
    J en ai connu qui sont morts pour rien , ils sont très vite oubliés

    Alors ce que j aimerai dire dans ce message à tous les bipolaires
    C est oui c est une maladie
    Elle est chronique
    Il faut savoir vivre avec comme un diabétique avec son diabète
    Comme un dialysé avec ses dialyses
    Comme un mec qui a le sida avec ses 90 comprimés par jour

    Vous avez une chance inouïe à côté d eux
    Alors à vous de gérer !

    Ni drogue ni Alcool pour vous
    C est prohibé pour les bipolaires
    Ça vous monte au cerveau direct

    Et prenez bien vos traitements
    Consultez un psychiatre
    Il y en a des bons
    Bonne chance
    Que la paix soit avec vous
    Pour ma part
    J ai un gros con à la Maison et j assume.

    • Je viens de lire votre commentaire et je suis outrée. Comment pouvez vous dire que votre fils est un con ? Personne ne choisit cette maladie, et aucun des bipolaires que je connaisse n’est fier de leurs crises (manie, hypo, mixte ou dépression)
      Le sucide n’est pas un choix délibéré. Dieu n’a rien à voir avec ça. Je pense que vous devriez vous renseigner ou au moins discuter avec un psy pour vous aider à vraiment comprendre la maladie.
      Chacun fait ce qu’il peut comme il peut. Mais sachez que la volonté aussi forte soit elle n’est pas toujours présente lors des crises.
      J’ai aussi de la peine que vous vous délectiez quand votre fils est en dépression. La dépression est vraiment un enfer à vivre.
      Ne prenez pas ces mots comme une insulte mais comme une invitation à ouvrir votre esprit.

      • Bonjour Lia, je trouve que votre message a en effet bcp de sens, êtes-vous, vous-même bipolaire?
        J’ai 33 ans, ce diagnostic m’a été posé il y a un an, en 20 min, suite à une crise dite d’hypomanie puis de dépression, je ne sais qu’en penser. Auriez-vous un peu de temps pour que nous puissions échanger par mail?

        Merci beaucoup Alex

  • je suis bipolaire,dépressive et j ai fait une tentative de suicide après le décès d un être cher j ai 58 ans pas de alcool,ni drogue,ni tabac j ai cette maladie depuisur ma puberté et je l ignorais

  • je suis bipolaire marocain je suis agèe de 34ans j ai vécu 20 chut je suis stabliser pendant 6ans apres 8ans de chut maintnent je suis dans une etat maniaque sa dur 20jour au max la solution et de charger son emploi (sport travaille loisir music … ) pour ne pas laisser le temps de chuter. les causes de mes chutes est ne pas ouvrir la porte au gens proche qui veulent perturber ma vie stable .dans ce cas il ne faut pas parler sur la maladie .moi je pratique la natation qui m aide a depasse l etat depressif la music c est un point positif pour le bipolaire j ai apris de chanter et jouer bcp d instrument je suis mariè j ai une petit fille et j aimerai que ma fille me voi pas dans une etat maniaque je suis certain que dieu et toujour avec moi. ma religion ma aider bcp ainsi que ma petite famille .j ai tjr l espoire de guerir et de routrouver ma vie sain

  • Mon mari a été diagnostiqué bipolaire en septembre 2016 (nous nous étions maries en mars 2016). Il a été diagnostiqué au Cours d’une hospitalisation. Avant cette hospit’, des semaines de cauchemars. Vous parlez d’irritabilité, JE parlerais de violences. Elles ont été verbales, psychologiques et physiques. Quand le diagnostique est tombé , ça a presque été un soulagement pour moi parce qu’on mettait au nom à ses actes, une explication. Mais c’était sans compter sur le déni !!!! Accepter une maladie psychiatrique peut-être et vraiment JE NE crois pas qu’il ait accepté quoique ce soit. En tout cas, s’il l’a acceptée , il pense que c’est une maladie sans symptôme. Lui n’est pas comme tous les bipolaires. Le traitement est pris quand ça l’arrange, aucune hygiène de vie. Rien n’a changé depuis le diagnostique. Et LES phases « hautes » se sont succédées. Impossible de le freiner. Impossible de l’encourager à consulter son psychiatre. Il ment, manipule tout l’entourage, famille et amis. Nos comptes (et parmi eux MES comptes) sont vidés. Toute les économies ont été dépensées. Lui est au bord de la faillite et jamais il ne sera possible de revoir cet argent. Une phase « haute » débutée en hiver. Il m’a quittée 5 fois en 7 mois pour venir me supplier de revenir quelques jours plus tard. Aujourd’hui il n’est plus question de le laisser revenir. C’est une torture de vivre avec lui. JE NE suis pas une mère. MOI, j’ai le choix de partir.
    Oui, la phase dépressive fait beaucoup moins peur à l’entourage que la phase maniaque ou même hypomaniaque.
    Oui c’est une maladie de merde qui vous pourrit la vie, mais elle pourrit aussi la vie de votre entourage !!!! La nier, NE la fait pas disparaître !!!! Et la maladie n’excuse pas tout. JE suis d’accord. LES diabétiques vivent avec leur diabète. D’autres maladies imposent un traitement à vie, une modification de l’hygiène de vie. Il n’y a pas que la bipolarité. Oui le bon traitement est très difficile à trouver. Oui on ne vous propose qu’une stabilisation et PAS une guérison. Mais est ce que la stabilisation NE changerait pas complètement votre vie et celle de votre entourage???? Mon mari m’a laissée aneantie, démolie et complètement ruinée. J’ai été hospitalisée pour dépression et croyez moi il va falloir des années pour me reconstruire et reconstruire ma vie. Vous n’êtes pas seuls dans le bateau qui chavire ! Que l’entourage ait du mal à comprendre, c’est un faux problème. L’entourage n’a pas à tout subir. Après la montée que vous attendez vous craigniez la descente??? La montée finira par tout détruire sur son passage. C’est peut-être ça qu’il faut craindre