Les comportements dangereux sont un symptôme fréquent du syndrome de bipolarité . D’ailleurs, on parle d’impulsivité en phase up, mais ce type d’actions imprudentes ne fait pas uniquement partie de la phase maniaque du trouble bipolaire … Cela peut aussi être dû à de la fatigue ou à un tempérament caractériel fort entre autres . Avec un peu de recul sur soi, on peut arriver à prévenir un comportement impulsif et ainsi limiter les conséquences de cet acte négatif . Petit aperçu de ce qu’est l’impulsivité via la bipolarité …

 

Bipolaire et comportement impulsif

Qu’est qu’un comportement impulsif ? Un comportement impulsif chez le bipolaire peut se définir par des centaines de situations différentes comme :

  • Vous vous disputez avec votre chéri(e), puis vous décidez instinctivement d’aller finir votre nuit dans un bar avec un gars que vous ne connaissiez même pas il y a 1H !!!
  • Votre employeur vient de vous faire une critique détaillée et valable, mais vous la ressentez plus comme « critique » que « valable », vous allez donc immédiatement le critiquer méchamment auprès de vos collègues de travail …

Voilà à quoi peut correspondre un comportement impulsif …

Il faut bien se dire que tout le monde a, à un moment, des comportements sous l’effet de l’impulsion . Chaque personne a déjà réagi impulsivement suite à une envie, sans même réfléchir, ou s’est déjà laissé aller à une certaine forme d’excentricité … L’humain est une personne qui a des tendances impulsives .
Attention, l’impulsivité n’est pas toujours une chose mauvaise, un patron aime parfois que ses employés agissent avec de l’audace pour arriver à réaliser certains objectifs . Mais il est vrai qu’en règle générale, ce type de comportement entraine bien plus de complications que d’avantages . L’impulsivité peut même se révéler être dangereuse, surtout pour une personne bipolaire en phase up : maniaque ou hypomaniaque .

En fait, l’impulsivité et une humeur euphorique vont ensembles . Si l’on y réfléchit un peu, la manie ou l’hypomanie peuvent être diagnostiquées par ce type de symptôme qui est l’impulsivité … Il a été démontré que les personnes souffrant de troubles bipolaires ont un contrôle beaucoup plus faible sur leurs impulsions qu’une personne sans troubles .
Être impulsif, c’est laisser ses émotions prendre le dessus sur un raisonnement logique . Réagir impulsivement, c’est ne pas penser à l’avenir, c’est réagir par envie .

Les conséquences d’une forte personnalité impulsive peuvent être désastreuses, comme par exemple :

  • Une perte de son travail
  • Une très mauvaise santé générale
  • Une vie sociale brisée
  • Des gros problèmes financiers
  • Des soucis juridiques
  • etc etc …

On retrouve bien là beaucoup de points communs directement liés avec la bipolarité, comme les dépenses financières excessives en phase up …
Ce symptôme peut être encore plus grave car il peut aussi affecter l’entourage proche du patient . Au cours d’une discussion, le bipolaire qui est impulsif peut être impatient et interrompre à tout moment son interlocuteur, toujours sous l’effet de l’impulsivité … On sait également que le maniaco-dépressif peut avoir des crises de colère en phase maniaque, et c’est encore une fois un lien existant avec le faible contrôle que le patient a sur ses impulsions …

Des chercheurs ont récemment comparé la branche du cerveau qui organise et analyse avec une automobile . En effet, cette partie du cerveau de la personne bipolaire aurait une adhérence plus réduite sur le circuit émotionnel, comme pourrait l’être des freins usés ne pouvant pas arrêter une voiture, qui roule très vite, à temps …
La récompense semble être un point fort contre l’impulsivité car elle va donner une sensation d’avoir plus de force pour réaliser encore plus de choses, et calmer ainsi le comportement dangereux avec un renouveau d’attention . Mais cela a un prix, celui de l’hyperactivité, de la dépendance à toujours avoir une récompense ainsi que de la sur-excitation; pas très bon en période haute . À modérer donc …

 

L’impulsivité vue de l’intérieur du cerveau …

D’où provient l’impulsivité ? Quelles sont les causes de ce manque de contrôle sur soi ? Ces questions sont valables pour la majorité des comportements d’une personne, mais l’impulsivité enveloppe des interactions très complexes . Savoir comment la personne réagit aux récompenses éventuelles, comment elle évalue les dangers et à quel point elle peut passer au-delà des émotions avec une réflexion cohérente, c’est de l’inhibition .
Selon certains psychologues, cette volonté dépend également de l’alimentation, des croyances, de la fatigue et de l’environnement du patient …
Pour une personne souffrant de bipolarité, le contrôle des émotions oscille aussi avec les troubles de l’humeur .
Un professeur en psychiatrie ( américain ) a indiqué que chaque individu avait sa propre base défensive pour résister aux impulsions liées aux émotions .
Néanmoins, lors des phases maniaques, hypomaniaques ou dépressives, les sautes d’humeur proviennent d’une activité cérébrale visant à réduire la fonction inhibitrice et raisonnable afin d’opter pour des actes spontanés, voire même dangereux et mortels …

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Chez le bipolaire, l’impulsivité peut se retranscrire par des dépenses excessives d’argent ( jeu d’argent ), un comportement sexuel inapproprié ( on parle alors d’impulsivité sexuelle ) ou encore une consommation excessive de drogue par exemple …

Ce sont des actions où la personne va se sentir en extase car elle reçoit une forme de récompense extrême dans l’immédiat . Quand le bipolaire est en dépression, un comportement suicidaire peut être le résultat d’une impulsion …

Il faut savoir qu’il y a de nombreuses parties du cerveau qui interférent quand une personne fait un choix . Les noyaux accumbens ( neurones ) ont un rôle important dans le système de récompense . Cette constitution est importante pour bien comprendre comment nous réagissons aux stimuli attrayants tout en arbitrant le dosage de sérotonine et dopamine nécessaire .

Il a été confirmé en 2014, par des scientifiques britanniques, que les personnes maniaco-dépressives avaient une activité plus importante dans ce noyau accumbens que les personnes saines . Dans cette même étude, Ils ont pu démontrer qu’il y avait plusieurs types d’activités dans la zone appelée « cortex préfrontal ventromédian » quand les personnes évaluent le danger en rapport avec une récompense . Les personnes atteintes de troubles bipolaires avaient une importante activité neuronale concernant les paris risqués contrairement aux personnes saines qui, elles, avaient plus d’activités envers les paris sans grands dangers . Le cortex préfrontal ventromédian est aussi mêlé dans divers autres agissements comme la surconsommation de drogues, les dépenses exagérées, la suralimentation ou encore entre les répercussions futures et le plaisir instantané .
Pas très loin du cortex préfrontal ventromédian, on trouve le cortex préfrontal ventrolatéral qui est une zone essentielle pour une bonne analyse de l’impulsivité . Lorsqu’une personne bipolaire sait qu’une récompense extraordinaire est possible, comme gagner beaucoup d’argent, le fonctionnement ventrolatéral est bien plus actif que chez une personne sans troubles bipolaires . C’est durant l’épisode maniaque que le niveau d’excitation augmente ( dangereusement ) de façon spectaculaire, favorisant ainsi les pulsions émotionnelles et compliquant encore plus un possible contrôle pour les réguler ( les émotions ) . Cela résume à définir ces zones comme étant vulnérables en ce qui concerne des prises de décisions importantes, sous l’effet du stress parfois, et menant ensuite à des possibles situations critiques …

Les preuves ne manquent pas quand on parle de points communs entre bipolarité et impulsivité, il est d’ailleurs ( presque ) confirmé que le cortex préfrontal, qui représente tout de même plus de 10% de l’organe cérébral, communiquerait anormalement avec les parties du cerveau essentielles à la gestion des émotions, comme l’amygdale et le noyau accumbens . C’est ce qui rend plus facilement une personne impulsive, hors de contrôle …

 

Les types de personnes impulsives

En fait, on pourrait catégoriser les personnes impulsives en 2 types différents :

  • La personne impulsive qui est « capricieuse » : Ce type de patient n’aime pas qu’on le dérange ( le bruit par exemple ) et ne comprend absolument pas pourquoi il n’obtient pas toutes les choses dont il a envie … On pourrait ainsi le définir comme « capricieux ou irritable » . Être contredit, il n’aime pas cela, alors même s’il ne s’écroule pas devant chaque problème, sur le long terme, il risque de s’épuiser physiquement et surtout psychologiquement . Au niveau socio-professionnel, cela peut être un désastre, car la personne impulsive qui n’accepte aucune frustration risque de mal vivre ces périodes d’insatisfactions … Parler avec calme et accepter de faire des concessions semble être impossible et, avec le temps, ce type de comportement impulsif peut lourdement le desservir socialement et professionnellement . C’est bien le drame de ce type de personne, elle s’auto-détruit sans même sans rendre compte, et tout cela à cause d’un tempérament trop fort, impulsif …
  • La personne impulsive qui « explose » : Ce type de patient garde tout pour lui, il essuie tous les revers possibles pendant des semaines entières, des mois et même des années parfois . Il accepte tout, il « encaisse », mais en réalité il « bouillonne de l’intérieur », jusqu’au jour où il explose !! C’est comme s’il avait une limite, et quand elle est franchie, c’est trop tard, même si la dernière chose est ridicule par rapport aux autres, c’est l’effet d’un « trop-plein » … C’est la raison pour laquelle on va définir cette personne comme étant impulsive, alors qu’elle-même peut critiquer ces personnes ! On dit qu’après avoir bouillonné intérieurement, elle explose extérieurement … Le sentiment de culpabilité peut même s’emparer d’elle après son impulsion . C’est un acte ponctuel qui ne cesse de tourner en rond, car après l’explosion, la personne est soulagée et c’est donc repartit pour ne plus rien dire jusqu’à la prochaine explosion, etc etc … Ce type de comportement impulsif est comme dans un cercle vicieux …

Une personne impulsive est comme une cocotte-minute : Elle bouillonne de l’intérieur pour exploser extérieurement …Retweeter cette phrase

Comme vu plus haut, une bonne santé mentale est importante pour bien contrôler ses émotions . Anxiété, fatigue, tristesse ou colère ne sont pas les bons sentiments à avoir pour éviter un comportement impulsif au quotidien …

 

L’impulsivité en situation, ça donne quoi ?

Avoir un comportement qui fait penser à l’impulsivité est généralement dût à une situation ou un évènement spécial qui se répète très souvent . Comment faire pour les reconnaître chez un proche ? Voici quelques situations qui sont souvent évocatrices d’impulsivité …

  • La violence physique : La personne prise de pulsions va souvent se battre violemment . Elle peut vouloir se défendre en disant qu’elle se bat uniquement quand c’est nécessaire ou alors qu’elle s’est battue car elle était saoule ou droguée, mais il ne faut pas la croire car la vraie raison est bien l’impulsivité . Ces violences à répétition sont généralement le signe d’une impossibilité à se contrôler … Certaines personnes peuvent aller très loin dans cette forme de violence sous impulsion, jusqu’au tribunal parfois; cela prouve alors que même les forces de l’ordre et les lois n’arrivent plus à faire entendre raison à la personne impulsive .
  • La violence verbale : Taper dans les murs, hurler pour un rien, insulter violemment des proches ou inconnus, avoir des crises de colère noires, etc etc … C’est ce qu’on appelle une forme « light » de la violence physique . Alors oui, tout le monde a déjà effectué ce type d’action, mais s’il est répété, cela doit être pris plus au sérieux car les conséquences dans le futur peuvent devenir bien plus graves que de simples mots .

Beaucoup de personnes commencent par insulter puis finissent par donner des coups tout en mettant la faute sur les victimes ( violence verbale à physique, puis elles tentent de se justifier ) …

  • La fracture sociale : Au fil du temps, la personne impulsive voit ses relations sociales se briser, en grande partie à cause de son comportement impulsif et de ses résultats . La personne ne s’en rend pas vraiment compte, mais ressent une certaine forme de haine de la part de ses proches sans même se dire que c’est dût à ses réactions . Tout cela engendre encore plus de colère de sa part et peut la mener vers un isolement social total …
  • La récompense impulsive : Casser des objets auxquels elle tient fait partie du comportement impulsif sur le coup de la colère et de la rancoeur . C’est parfois des objets achetés sous l’impulsion, et pour se dédouaner de ce type d’achat compulsif, elle dira que c’est un achat « coup de coeur » …
  • La vengeance et la réaction disproportionnée : La personne impulsive peut réfléchir très longtemps à une vengeance complètement démesurée par rapport à la cause ( menace de mort par sms suite à une simple rupture amoureuse ! ) … Le stress peut être un élément déclencheur d’impulsivité, tout comme la colère ou la tristesse . C’est ce facteur émotionnel qui va engendrer des réactions excessives .
  • La colère noire : Dans un état colérique, la personne peut perdre totalement le contrôle sur la situation qui l’entoure pendant l’instant présent . Une personne impulsive a du mal à oublier ses crises de colère et peut chercher en permanence les causes, sans même les trouver parfois !
  • La crise suicidaire : La personne peut vouloir tenter de se suicider sous l’effet de l’impulsion et dans une période de stress intense, de mélancolie, de dépression, etc etc … Certaines tentatives de suicide sont réalisées pendant un comportement impulsif .

On retrouve encore une fois beaucoup de situations que connaît une personne bipolaire : Les achats impulsifs, les crises de colère, le suicide, l’isolement social, etc etc …
Il ne faut pas se mentir, dire à quelqu’un qu’il est impulsif n’est jamais une chose aisée, bien souvent, celui-ci vous dira que ce n’est pas vrai !! Il faut pourtant réussir à lui parler de son comportement et l’accompagner dans une démarche de thérapie avec un psychologue ou psychiatre avant que ses réactions ne deviennent irréversibles …

 

Comment savoir si on a un comportement impulsif ?

Vous devez maintenez être capable de savoir comment reconnaître une personne impulsive ( voir plus haut ), mais quand on parle de nous-même, cela devient plus difficile de détecter un tel comportement . On connaît le déni de bipolarité, mais il y aussi le déni d’impulsivité ! Souvent on arrive à se justifier d’un comportement inapproprié, on se dit que ce n’est pas grave, cela arrive à tout le monde, mais quand cela devient routinier, alors on ne parle plus de caractère mais bien de symptômes . Pour savoir si vous avez un comportement impulsif préoccupant, il faut arriver à vous poser quelques bonnes questions …

  • Est-ce que vous êtes injurieux(se), blessant facilement vos interlocuteurs ?
  • Est-ce que vous avez des regrets concernant vos paroles ou gestes ?
  • Est-ce que vos proches ont peur de vous ?
  • Est-ce que vous avez du mal à retenir vos émotions ?
  • Est-ce que vous pensez que les gens vous donnent raison à cause de votre comportement et non de vos paroles ?
  • Est-ce que vous vous battez souvent ?
  • Est-ce que vous menacez les gens facilement et fréquemment ?
  • Est-ce que vous avez l’impression que les gens sont très agressifs envers vous ?
  • Est-ce que vous sentez que vous êtes agressif sans même le vouloir ( verbal ou physique ) ?
  • Est-ce que vous brisez souvent des objets ?
  • Est-ce que vous avez l’impression d’être prêt à exploser à tout moment ?
  • Est-ce que vous marchez au coup de coeur ou vous réfléchissez avant de prendre une décision ?

 

Il ne faut pas oublier que l’impulsivité peut se contrôler grâce aux diverses thérapies et à la relaxation . Cet état d’hyperémotivité et de frustration peut avoir, avec le temps, des conséquences graves comme la dépression, l’isolement ainsi que les addictions … Chercher la cause de ces impulsions régulières pour mieux les canaliser est un travail à faire avec un psy .
Les thérapies comportementales et cognitives sont très bénéfiques pour ce type de symptômes afin de bien le comprendre pour pouvoir mieux le gérer; un peu comme la psychoéducation .
La relaxation est très bénéfique aussi pour évacuer ce trop-plein de stress et évacuer cet afflux d’émotion …

 

Vous êtes impulsif et souhaitez en parler ? N’hésitez pas à venir sur notre forum des bipolaires pour parler de votre impulsivité avec d’autres membres

 

Troubles bipolaires et impulsivité
Bipolaire et impulsif …
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  • Je peux dire que je suis impulsive.
    J’essaye de ne pas l’être, de me controler.
    Je suis impulsive du genre explosive.souvent, je n’ose pas m’imposer,je suis faible, j’encaisse les critiques et puis, trop de pression, je n’arrive pas à faire face, je me mets en colère, sous l’effet de la colère, je le dis, je m’exprime, je dis ce sue je ressens, alors, que j’aurais dû le faire en Étant calme.
    L’impulsivité, la colère, je connais .j’essaye de faire des efforts pour améliorer tout ça, ce n’est peut-être pas le bon mot.

    • Quand je pète les plombs le ciel me tombe sur la tête et les retombées de la crise aussi….et là comme je ne me rappelle de rien….c est la descente aux enfers…culpabilité frustration….larmes…..un éternel recommencement infertile et destructeur…. Moi non plus je n avais plus grand monde autour de moi…j ai mon dernier fils et quand je vois ce qu il supporte je me dis qu il me fuira bientôt…. : (((

  • A cause cette etat, j’ai perdu mon emploi, je ne sors plus, j’ai plus de vie social, deja j’en avais pas beaucoup, j’ai perdu ma copine qui etait la seule personne qui me restait. Je suis en phase depressive, perte de poids importante, sommeil casiment nul ou trop. J’ai plus envie de rien si se n’est de disparaitre de cette pu*** de terre. Au moins je serais plus un poids pour personne.

    • Essayez de tenir bon, ne vous decouragez pas .
      Vous avez l’impression que rien ne va, vous n’arrivez pas à vous dire que les choses iront un peu mieux.
      Courage et accrochez vous .

  • La cause la plus simple de la bipolarité et le non accord avec soi-même entre ses dires, ses actes et souhaits.
    Souvent la personne souhaite réaliser une action ou un projet qui est contredit,
    elle ne reçoit pas forcement le soutient ou l’accord de ses proches et ressent une très grande frustration.
    Elle n’ose généralement pas dire non, elle accepte beaucoup de chose, et n’arrive pas a contrôler ses impulsion par la suite.
    C’est une personne qui est a la base en contraction avec elle même.
    La PEUR est une des causes 1ere. Il ou elle a peur de dire ou de faire, du coup plus tard dans le temps la personne a des saut d’humeur.

  • Ces crises me laissent toujours épuisée et malheureuse, je sais que je fais du mal aux autres mais aussi à moi . Le fait de prendre des coups sans arrêt est dur à vivre mais l’explosio Est souvent disproportionnée , en général je préfère partir faire un tour dans un endroit désert et hurler hurler ma souffrance. Ce qui me rassure un peu c’est que parfois j’arrive à m’excuser mais il est vrai que ma vie sociale c’est le grand désert et je suis toujours seule . C’est triste mais je m’habitue. Pour l’instant mon mari arrive à le vivre mais je suis terrifiée à l’idé qu’un jour il ne le supporte plus . Je me hais , je hais la maladie et ma vie est pesante je suis à bout et j’ai peur .

  • Bonjour
    A certaines, ou certains
    Ce n est pas une maladie c est juste un comportement
    Prendre conscience de ce comportement néfaste et y rémédier par toutes les techniques à notre porter
    La relaxation ou la méditation peuvent aider
    Ce qui a été pour moi et vous ?
    Amicalement

    • Une maladie neurobiologique où les capteurs du lobe préfrontal sont dysfonctionnel..ou surfonctionnel par rapport à la normale. C’est prouvé.. scientifiquement…on parle pas ici d’un trouble de personnalité…merci

  • Ne jamais dire que c’est juste « un comportement » !!!c’est une pathologie psychiatrique, et accepter ce fait, ce diagnostic permet ensuite d’accepter de se faire prendre en charge, et traiter par un psychiatre; mais si, il en existent de bienveillants !!

  • oui c’est bien une maladie
    le problème est que ces personnes sont dans le déni
    il existe des médicaments encore faut il les prendre en temps et heure