Quelle est la cause du trouble bipolaire ? Non, quelles sont les causes des troubles bipolaires ? Cela est plus juste car il n’y a pas qu’une seule cause qui déclenche le trouble maniaco-dépressif, mais plusieurs facteurs qui sont responsables de cette maladie … Un trouble souvent comparé à des montagnes russes à cause de son effet sur l’humeur et le mental du patient qui en souffre . Le trouble bipolaire n’est d’ailleurs en aucun cas une volonté du malade d’être dans cet état émotionnel et confusionnel où règne l’instabilité . Avec le temps, l’extrême intensité des changements d’humeur, qui font passer le bipolaire d’un état dépressif ( phase basse ou down ) à un état euphorique ( phase haute ou up ), peut se révéler être un véritable handicap pour tous les aspects de la vie quotidienne du patient bipolaire .

 

Quels sont les éléments qui peuvent causer un trouble bipolaire ?

Avoir des hauts et des bas est normal pour tout le monde, mais les bipolaires ont ce type de période x1000 !!! Ils leur est alors impossible de pouvoir se contrôler, autant au niveau du comportement qu’au niveau de l’humeur … Ces stades maniaques ou dépressifs les affectent partout : Maison, travail et sorties . Les relations sociales sont d’ailleurs très compliquées avec/pour une personne bipolaire . Avec un premier diagnostic entre 17 et 25 ans, sachant qu’il est souvent faussé, les quelques 3 à 5% (minimum) de la population touchée mènent un combat acharné entre traitement lourd ( et à vie ) et vie sociale & professionnelle afin de survivre à cette maladie … La bipolarité, c’est environ 3 000 de personnes qui se suicident chaque année en France …

En ce qui concerne les causes du trouble bipolaire, il n’y en a pas encore vraiment de certifiées à 100 % . Les études sont encore peu nombreuses et la maladie varie tellement d’un patient à l’autre qu’il est difficile de connaître et comparer des éléments déclencheurs de troubles bipolaires . Plusieurs facteurs ressortent fréquemment, comme la chimie au niveau des neurotransmetteurs; dopamine et sérotonine, un trouble durant l’enfance, un traumatisme crânien, etc etc …

Afin de limiter la souffrance des personnes bipolaires, il devient urgent de trouver davantage de façon de gérer et traiter la bipolarité …Retweeter cette phrase

Nous avons tout de même pu répertorier 7 éléments qui peuvent déclencher / développer la condition de la venue d’un trouble bipolaire; surtout si une personne est déjà sujette à un trouble psychique . En écartant certains de ces facteurs, vous pouvez minimiser la venue des troubles bipolaires .

 

Le trouble bipolaire serait héréditaire

Plusieurs études montrent bien que les troubles bipolaires ont de fortes chances d’être héréditaires . La transmission de la bipolarité n’est pas encore officielle à 100%, mais avoir un père ou un mère bipolaire augmenterait de + 50% le risque de contracter la maladie … Certains chercheurs vont encore plus loin dans cette cause d’un trouble bipolaire puisqu’ils affirment que de simples antécédents de dépression peuvent aussi générer ( plus tard ) un trouble bipolaire chez les enfants ( ils pourraient d’ailleurs développer d’autres troubles psychiques connexes à la bipolarité, en remplacement ou complément ) . L’hérédité de la maniaco-dépression est une des causes les plus confirmées par les chercheurs . Cette cause de la bipolarité héréditaire est aussi valable pour les jumeaux ( entre eux ) . Attention, il n’existe pas officiellement de gènes bipolaires, c’est uniquement le développement héréditaire d’un trouble ( Le comportement, retranscrit de génération en génération, non-affectif d’un parent par exemple ) .

 

Un déséquilibre au niveau des hormones

Le déséquilibre au niveau des hormones peut fonctionner comme un facteur déclencheur du trouble bipolaire; il peut être déterminé comme une cause sous-jacente . C’est pourquoi il est primordial de vérifier d’avoir un bon équilibre hormonal . Le déséquilibre hormonal peut être détecté par l’apparition de :

  • Sautes d’humeur
  • Fatigue
  • Dépression
  • Syndrome prémenstruel
  • Gain de poids
  • Insomnie

Gardez toujours en tête que vous devez maintenir vos hormones en équilibre afin d’éviter ces inconvénients . Cela passe par une nourriture saine, du sport, une bonne hydratation et du repos .

 

Un mauvais fonctionnement des neurotransmetteurs

Selon plusieurs études, les troubles bipolaires, ainsi que d’autres troubles connexes, seraient très liés aux neurotransmetteurs et à leurs dysfonctionnements . On ne connaît pas encore suffisamment comment ses liens interagissent ensembles et comment il peut se créer un déséquilibre cérébral, mais vous pouvez toujours éviter cela en ménageant votre cerveau par 8h de sommeil par jour ( les cycles du sommeil sont des facteurs déclencheurs de crises bipolaires ) et en le faisant travailler avec des jeux comme les mots croisés ou le sudoku !

 

Le stress et la bipolarité

Tous comme les sautes d’humeur, tout le monde a déjà ressenti du stress dans sa vie; c’est naturel ! Toutefois, pour la personne qui peut être sujette à la bipolarité, les fortes périodes de stress, d’angoisse ou d’anxiété peuvent favoriser l’apparition d’une phase de manie ou de dépression . Les différents types de thérapies douces contre le stress peuvent aider à minimiser cet afflux de réactions néfastes : Le yoga et la méditation par exemple . Si vous êtes souvent stressé, vous devez prendre cela très au sérieux et prendre des précautions avant que cela ne devienne plus grave avec le temps . Contactez votre médecin et parlez-en avec lui, il pourra vous prescrire un médicament de prévention contre le stress chronique .

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Un traumatisme psychique ou crânien

Les traumatismes peuvent être des déclencheurs de troubles bipolaires . Qu’il ne soit pas encore réellement diagnostiqué ou même inexistant, un trauma peut développer ce type de trouble psychique . Il est très difficile de prévenir un évènement traumatique, vous pouvez en subir à n’importe quel moment, mais si vous subissez un traumatisme crânien par exemple, vous pouvez faire en sorte de limiter les conséquences ( même si c’est plus complexe que cela, bien sûr ! ) en prenant les mesures nécessaires pour vous soigner immédiatement afin de limiter les possibles dégâts psychiques à venir … Les évènements liés aux traumatismes psychiques originaux sont tout de même plus simples à guérir avec l’aide d’un bon thérapeute . Si la guérison n’est pas toujours observée, le suivi est toutefois important pour bien comprendre les effets de son traumatisme et pouvoir garder le contrôle des choses .

 

La surconsommation de drogues

Dans le terme propre, l’abus des drogues n’est pas une cause première de la bipolarité . Mais si une personne est sujette au trouble bipolaire, la surconsommation de drogues, sous toutes ses formes ( médicament, alcool, illégale : cannabis, ecstasy … ), peut être un élément déclencheur d’une crise de manie . Tout comme la prise prolongée de certains antidépresseurs à haute dose, l’excès des drogues est à éviter; même en faible quantité .

Selon certains instituts américains sur les troubles mentaux, près de 60% des personnes bipolaires sont confrontées à la consommation excessive de drogues dures et près de 50% sont confrontées à des problèmes liés à l’alcool …

La raison de cette surconsommation d’une drogue chez le bipolaire est souvent liée à l’arrêt du traitement médicamenteux prescrit par le psychiatre référent . Cette consommation permet de soulager la douleur quand le patient souffre ( dépression bien souvent ) . Son ressenti est alors plus libre, puisqu’il n’est pas contraint à respecter un planning strict de prise de médicaments .

 

Un mauvais régime alimentaire

La nourriture en elle-même ne provoque pas un trouble bipolaire, mais c’est plutôt les aliments qui sont riches en sucres et matières grasses qui peuvent aggraver un trouble déjà présent mais non-dépisté ( ou dépisté ! ) … On sait tous que notre équilibre alimentaire passe par un régime, modéré ou strict, et selon plusieurs recherches, il existe des aliments pouvant amplifier un trouble bipolaire existant . Peut-être qu’un jour il existera un « régime spécial bipolaire » et certifié par des médecins, mais pour l’instant, nous pouvons uniquement vous lister quelques aliments à proscrire ( le plus possible ) de votre régime alimentaire quotidien :

  • Le soda
  • La caféine
  • Le sucre raffiné ( canne )
  • Le gras
  • L’alcool
  • Les aliments transformés ( industriels )
  • Les édulcorants artificiels ( aspartame )

Il existe toutefois des aliments qui amélioreraient la santé mentale des personnes maniaco-dépressives . Ce régime alimentaire régulerait l’humeur du patient . Voici quelques aliments bénéfiques pour le bipolaire :

  • Les légumes ( gousses )
  • Les graines ( lin )
  • L’eau
  • Les fruits
  • Les noisettes
  • Les aliments naturels
  • Les oméga-3

Beaucoup de personnes souffrant de troubles bipolaires ont des problèmes intestinaux, le syndrome de l’intestin irritable est un des symptômes fréquemment lié à la bipolarité . Certains médecins conseillent, aux personnes fragiles du côlon, de tenir un journal alimentaire en y indiquant leurs repas afin de pouvoir analyser quels aliments sont déclencheurs d’un symptôme néfaste, qui pourrait aussi être lié aux troubles bipolaires . Il faut aussi prendre en considération que certains médicaments peuvent provoquer des mauvaises réactions avec certains aliments … À ce moment-là, parlez-en à votre médecin .

 

D’autres causes sur les troubles bipolaires existent ( elles sont nombreuses), venez en parler sur notre forum des bipotes ( ou en commentaire ) !

 

Transmission de la bipolarité
Les causes du trouble bipolaire
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  • sympa comme article mais il faudrait dissocier les causes et les consequences….. genre cause: heredite traumatismes et problèmes autres…. consequences sex alcool drogue bouffe etc

    • Euh non, les addictions sont une cause du développement des troubles bipolaires, la malbouffe également .

      Exemple : Une personne étant en légère dépression peut se mettre à fumer du cannabis, cette consommation, quand elle sera excessive, pourra faire tourner le patient vers un virage maniaque … Un diagnostic de bipolarité pourra alors être dépisté … La personne dépressive n’était donc pas encore diagnostiquée bipolaire, juste peut-être dépressive ( patient dans le déni qui ne prend pas de traitement donc ) et cette consommation de drogue a développée les symptômes du trouble bipolaire ( manie ) …

      Et attention, on ne parle pas vraiment de causes pures et propres, mais d’éléments qui peuvent favoriser le développement du trouble bipolaire .

      Après, effectivement, quand on est bipolaire, on peut être addictif aux drogues, sex, etc etc … À ce moment-là, cela devient une conséquence de ce trouble, tout comme le trouble borderline ( patient ayant plus d’addictions ) . Et comme il est expliqué dans l’article, la majorité des patients prenant de la drogue, de l’alcool, etc etc … Il ne sont généralement pas sous traitement médicamenteux .

    • On va dire que l on sera plus tenter à consommer des drogues, avoir des comportements plus dérivant en période d’hypomanie, je vois bien que quand je suis en phase hypomaniaque, je ne dors quasi pas et pourrais avoir des comportements déviants, mais sex drug and rock and roll ne signifie pas être bipo ?? par contre je n aime pas le terme maladie, c est plus une personnalité bipolaire, mais avec les medocs on éteint cette personnalité et moi j ai du mal à bien prendre mon régulateur pour ça, le depamide me rend neutre et mon brin de folie me manque, je ne suis plus la même femme

  • comment dire … (pour ma part): je suis bipo type 2 sans avoir eu à consommer de drogues (alcool j’avoue quand même)(heredite surement y’a des antecedents) en parrallèle de ça j’ai une une amie qui consomme des drogues dites dures qui n’est pas pour autant diagnostiquee bipolaire et qui a des sautes d’humeur uniquement parce qu’elle n’a pas les substances qu’il lui faut en temps et en heure (c’est juste un etat de manque) ne pas confondre entre j’ai besoin d’une merde dans lequel j’ai mis le nez et dont j’ai maintenant besoin et legitimer ça en pretexteant une maladie dont tout le monde peut se servir en cas de faiblesse (je sais pas si vous connaissez la maladie de Lyme mais elle a aussi mille symptômes (dont la bipolarite) et peut aussi servir de pretexte)…. il faut juste dire que oui le bipo va chercher à se camer pour se calmer ne pas dire que tous les cames sont bipos svp il y’a une nuance

    • Il n’y a aucune généralité, à aucun moment il est écrit que quand on est addict à une drogue alors on deviendra obligatoirement bipolaire !!! Sinon tous les symptômes, ainsi que les causes possibles du développement d’un trouble bipolaire, seraient uniquement liés à cette maladie ?!! Non, et heureusement …

      Des symptômes = plusieurs types de maladies possibles . Le diagnostic serait trop facile sinon !

      Donc oui le bipolaire sans traitement ( ou un mauvais ) peut vouloir se calmer en prenant des substances, et oui la surconsommation de substances chez une personne non-bipolaire ( avec un -autre- trouble ou non ) peut favoriser le développement de troubles bipolaires . Cela est au cas par cas . Il n’est à aucun moment dit que « toutes les cames » sont bipos …

      • ben precisez le car votre article laisse acces à generalite (un peu du genre celui qui faisait etat du fait que le trouble bipolaire etait une mode

        • ^^ Je crois que c’est déjà précisé avec le terme « peut être » comme pour la partie « drogue », je récite une partie :

          « Dans le terme propre, l’abus des drogues n’est pas une cause première de la bipolarité . Mais si une personne est sujette au trouble bipolaire, la surconsommation de drogues, sous toutes ses formes ( médicament, alcool, illégale : cannabis, ecstasy … ), peut être un élément déclencheur d’une crise de manie . Tout comme la prise prolongée de certains antidépresseurs à haute dose, l’excès des drogues est à éviter; même en faible quantité . »

  • Dans le traitement de la bipolarité, l’hygiène de vie est primordiale, voilà tout…repas sains, pas de drogues, sport, sommeil, etc…ensuite on y arrive et tout va bien mieux, ou on y arrive pas ou pas toujours, et perso je vois la différence.
    Les causes sont tellement multiples, on lit de tout d’ailleurs !! Mais le fait est qu’une fois le diagnostic posé, le manque de sommeil, les horaires décalés, les drogues, la sédentarité, tout ça est pas bon du tout !
    Perso j’ai pas stoppé mon tijoint du soir, mais je trouve beaucoup de bien-être et de calme dans mes tempêtes au contact avec la nature, et dans la méditation.

    • Bonjour je suis d’accord sur le fait qu’en étant bipolaire il faut une bonne hygiène de vie chose que j essaie de faire mais je n’y arrive pas tous les jours j’essaie pourtant mais j’ai mes crises ou je bois ou je me laisse tenter par les excès, ce que je regrette après bien-sûr.. Je suis encore à la question si je dois prendre mon régulateur d’humeur car mon conjoint pense que je me cache derrière la maladie il ne croit pas en ma bipolarité alors que ma famille me le confirme.. Je suis un peu perdue quand aux démarches a suivre.. Je compte reprendre mon traitement quand même et reprendre la relaxation qui me fait un bien fou quand j’en ai la foi ce qui arrive que par épisode..

  • Peut on qualifier de bipolaire quelqu’un qui présente certains des symptomes preciter, mais qui s’acharne sur un seul sujet, qui le rend d’ailleurs hyper excité, voir considerer comme ennemis tout ceux qui ne lui disent pas ce dont il a envie.on peut pas dire qu’il y est de phase depressive, mais toujours cette phase d’hypper excitation de colère avec toujours le même sujet, a savoir une etape de sa vie dont on peut dire qu’il en est prisonnier et il requiert l’attention de tout le monde. Apres quelque temps, celui ci redevient normal, pas de phase de tristesse. A noter que cette personne a une relation solide avec l’alcool depuis des annees et cela empire lors de ces périodes. Votre reponse est tres importante merci.

    • Bonjour,

      Cela ressemble avant tout à un caractère impulsif . Un événement traumatisant est peut être la cause de ses impulsions ainsi que de son addiction à l’alcool . Sans aucune phase de dépression marquée sur une période supérieure à 10 jours, on ne peut guère dire qu’il a un trouble bipolaire . Il faudrait que cette personne voit un psychologue .

  • Après j’irai dans le sens de Bruno. Peu importe vraiment l’origine, il faut en preliminaire accepter le diagnostic.
    Une fois accepté, on se stabilise uniquement avec
    1/3 c’est la prise régulière des médicaments et avoir bonnes relations avec psychiatre/docteur.
    1/3 C’est l’hygiène de vie, bien dormir, bien manger, pas d’alcool/drogue/sexe sans protection…, faire du sport, de la marche par ex.
    Reconnaître que la maladie nous prends beaucoup d’énergie donc ne pas la gâcher.
    1/3 C’est la volonté : pour positiver, pour construire sa vie, pour se battre sur chaque détail, pour trouver ses trucs qui aident. Savoir être humble devant la maladie, accepter que nous devons faire 2 fois plus d’effort, accepter ses limites.
    Et là, on commence à revivre.

    • Bonjour,
      Ce commentaire me parle, comme on dit parfois en psy (je ne suis pas psy).
      On a cherché pendant des années à me mettre dans une case… Quand la bipolarite a été « arrêtée » par la médecine, ça m’a chamboulee. Diagnostic grave, traitement lourd, etc etc…. Puis, j’ai accepté. Maintenant, ce diagnostic fait partie de ma vie, on cohabite plutôt bien.
      Pour l’hygiène de vie, encore des progrès à faire. Me coucher tôt, ça je ne connais pas… Après la découverte de ce site, me voilà devenue addict. Mais, c’est tellement bien d’être comprise. Dans ce domaine, il y a encore du boulot !
      Bonne journée !

    • merci, merci et merci encore , enfin ça fait 2h que je lis des sujets sur ce problème, je pense avancer grâce à vous. je suis moi même bipolaire avc une super grosse crise maniac ,il y a peu de tps, ce qui a diagnostiqué cette bipolarité.. j’ai vraiment beaucoup de mal a me remettre des conséquenses de tout cela
      je pense pense que votre description du comportement à adopter est idéal, même si elle difficile de la réaliser, la nostalgie des moments vécues et gâchés à cause de ce problèmes sont assez conséquents à neutraliser surtout avant de dormir… Je pense que le mieux est de se dire qu’il y a pire dans la vie ( même si c’est c’est par pure égoïsme ) pour avancer, je me dégoute un peu d’écrire cela, je pense que mon manque d’humanité ressort, mais je prend note de vos conseils merci Marc

  • je suis bipolaire depuis de nombreuses années, mais cette pathologie n’a été révélée qu’après l’âge de 55 ans alors que les médecins auraient dû la percevoir bien avant ; mais un bipolaire sait cacher son handicap et tromper son monde; je ne suis pas addictif à la drogue ni à l’alcool, mais par contre j’ai des nuits de repos très courtes, je suis souvent stressé et je pense que ma maman avait la même pathologie; elle s’est suicidée alors qu’elle allait sur 47 ans; donc il y a peut être un facteur d’hérédité, je ne suis pas qualifié pour le dire.

  • Je suis en pleine crise en ce moment et je viens de decouvrir ce site
    C’est tellement bien explique vraiment je realise que je nai jamais discuter avec quelqu’un qui souffre de cette maladie tout un combat

  • Ai passé 40 jours à Titeca et ai réalisé seulement après 17 jours l’état dans lequel je me trouvais…la raison est revenue et ce fut pénible, très pénible de partager avec tous ces malades mon quotidien…insultes, insanités, le monde malboro-coca cola, les mégots ramassés et fumés par tous ce gens pour qui la dignité n’existe plus, j’étais révulsé, je pensais que c’était ça la guérison…du moins un début…
    je viens de rentrer, je dors mal, peu et je pique du nez jusqu’à 5 heures p.m., je manque cruellement d’intérêt pour tout, je me pose des centaines de questions : est-ce la bonne méthode pour traiter une crise de maniaque ?

  • Bonjour. Je suis bipolaire. On l’a diagnostique après une grosse dépression. Je ne bois pas ni me drogue. Je ne fais pas des achats compulsif. Je suis suivie et j’ai un régulateur. Mes moments de grosse déprime arrivent sans me rendre compte. Je souffre l’enfer. Mais vous ne parlez pas du dérèglement du cerveau. Lorsque on désire faire quelque chose on n’arrive pas. Sortir, aller voir une amie. Aller se doucher cela peux demander des heures pour passer à l’acte. Vous ne parlez pas de la souffrance et de l’envie de que cela finisse car c’est atroce parfois. On parle trop des déviation dues à la maladie mais pas aux causes. Alors les gens nous croient fous. Les médias donnent des fausses informations. Tout bipolaire serait un danger potentiel. On ne parle pas de l’hyper sensibilité du malade qui est blessé doublement par les mots et attitudes des gens . Voilà pourquoi ne pas parler de tout cela ? aussi !

    • Je me reconnais complètement dans cette description de l’envie et la claire conscience qu’on doit se bouger le cul… Préparer une liste de courses, aller prendre une douche, passe l’aspirateur mais l’incapacité totale de se mettre à l’action. La souffrance terrible et profonde de cet état de mal être… Au quotidien, cette bipolarité me pourrit véritablement la vie, au point d’avoir envie que tout s’arrête !

      • Moi aussi j’ai parfois ( et un peu en ce moment) envie que tout s’arrêtes-vous et ça me fait peur. Ma mére était selon moi une bipolaire même si elle n’a jamais accepté de le reconnaître et se faire traiter. Elle s’est suicidée en 2012 et c’est suite à ce traumatisme que mon diagnostique s’est révélé ( à l’âge de 50 ans ). Je suis en ce moment en période dépressive et de désespoir. Tout me semble une montagne! Eh oui, même prendre une douche. Je suis medicamentée d’antidepresseurs Et de régulateurs d’humeur mais les périodes de stress dans ma vie continues de me projeter dans la dépression. Je me sens incomprise par mon entourage, mon conjoint en particulier, de qui je sens la pression d’aller mieux pour lui rendre son quotidien plus facile. Ma façon de gérer tout cela est de me retirer de tout l’monde et de toutes activités. Ça me semble moins difficile de ne pas être sollicitée et donc de ne pas avoir à justifier mon humeur. Ça me fait du bien de lire les histoires de tous et chacun; je me sens moins seule.