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Mon mari est bipolaire, nous avons 3 enfants en bas âge, je suis épuisée et perdue...

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Devrig
(@petitesource)
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Début du sujet  

Bonjour, 

Je viens écrire ce message en espérant qu'il m'aidera et que vous pourrez peut-être m'aider à y voir plus clair. 

Mon mari a été diagnostiqué bipolaire cet été lors d'une hospitalisation d'un mois en hôpital psychiatrique. 

Nous avons 3 enfants, un aîné de 5 ans et des jumeaux de 3 ans. Pour des raisons que je ne détaillerais pas ici, ils ne sont pas scolarisés. Je suis en train de créer une entreprise et je m'occupe d'eux durant la journée. Mon mari est en arrêt longue maladie depuis sa sortie de l'hôpital en août dernier. 

Je suis épuisée physiquement et surtout moralement. Je pense que son trouble est apparu ou s'est accentué lors de ma première grossesse. Mais cette grossesse coïncidait avec un déménagement aux Antilles pour trois ans donc je n'ai pas réalisé l'ampleur de la situation. Je ne l'ai réalisé que lors de ma 2ème grossesse, qui fut assez compliqué car il s'agissait de jumeaux et que nous avons du de nouveau déménager. 

Depuis je m'occupe de tout. Des enfants, de la maison, des comptes, de lui et je suis à bout. 

Il est extrêmement négatif, je dois être constamment vigilante car il met les enfants en danger en oubliant à de nombreuses reprises de remettre la sécurité sur nos fenêtre situées à l'étage quand il ouvre les volets, en laissant traîner des couteaux de cuisine aiguisé...

On se dispute souvent à ce sujet même si je sais que cela ne sert strictement à rien car même si il est très malheureux de mettre nos enfants en danger ça ne l'empêche pas de recommencer le lendemain. 

Je ne sais que faire. D'un côté j'aimerais l'aider mais comment? 

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D'un autre côté je réalise très bien que je lui accorde beaucoup plus de temps et d'énergie que je n'en accorde à mes enfants qui grandissent au milieu des disputes et me voient souvent pleurer. 

Et en ce qui me concerne, quelle vie?... Je veille sur eux 4 en permanence mais et moi dans tout ça. Est-ce une vie de faire tout pour les autres sans que jamais personne ne s'inquiète pour nous même. Il y a peu j'ai du aller aux urgences toute seule, j'avais inflammation et de grosses douleurs. Je lui ai demandé de m'accompagner. Il m'a répondu "ah il faut que j'annule mon rdv alors". Et il a continué à faire ce qu'il faisait, n'a pas annulé son rdv (qui je précise n'était pas important et pouvait être facilement reporté) et ne s'est pas préoccupé de moi qui suis partie aux urgences seule 4h plus tard. Une fois que j'étais là-bas il était triste de son comportement mais ça ne l'a pas empêcher une semaine plus tard après une grosse chute de ma part de réagir avec la même indifférence puis d'en être de nouveau malheureux. 

Je suis désolée, mon discours doit être un peu décousu mais je suis épuisée physiquement et nerveusement. 

J'ai du mal à faire le deuil de celui qu'il était au début de notre relation d'autant plus qu'il réapparaît de temps en temps pour laisser ensuite place à quelqu'un de négatif, inactif parfois très dur avec moi dans ses propos.

Ma raison me dit de partir et de protéger mes enfants de ce climat malsain dans lequel ils grandissent mais mon cœur me dit de rester avec lui pour l'aider.

J'espère que certaines personnes pourront m'éclairer avec le recul que je n'ai pas sur ma situation. 

Je vous souhaite une bonne soirée. 

Devrig


   
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Nath
 Nath
(@nath8)
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Bonjour Devrig, 

Je comprends ton désarroi.

Tu ne nous dis pas si ton mari est suivi par un psychiatre depuis son hospitalisation et s'il suit un traitement ?

Et toi, as tu trouvé du réconfort autour de toi ? C'est primordial pour réussir à surmonter les épreuves liées à la maladie.

Tes enfants ne sont pas scolarisés, mais n'y a t il personne pour pouvoir te les garder parfois et te permettre de souffler ?

Tu ne pourras pas aider ton mari si tu ne vas pas bien.


   
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Devrig
(@petitesource)
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Début du sujet  

Bonsoir, 

Je te remercie beaucoup de m'avoir lu et répondu.

Mon mari suit un traitement depuis son hospitalisation mais il a oublié plusieurs fois de le prendre dernièrement. Il a alors eu une grosse crise durant laquelle nous nous sommes disputé et il m'a quitté pour le regretter le lendemain. Il semble a présent avoir compris l'importance du fait de prendre son traitement régulièrement mais je crains que comme souvent, une fois que ça ira mieux il l'oubli de nouveau.

Un psychiatre le suit mais uniquement pour son traitement.

Il devait suivre une thérapie régulièrement avec une psychologue à sa sortie de l'hôpital mais depuis la mi-août il a du la voir 4 ou 5 fois.  Il oublie ses rendez-vous et tarde à rappeler pour en prendre un nouveau. 

Il ne veut plus aller voir la psychologue qu'il voyait et a pris rendez-vous avec un psychiatre pour une thérapie mais il n'aura rendez-vous qu'en janvier. 

Je confie de temps en temps mes enfants à ma mère et elle m'écoute et m'aide beaucoup mais est aussi assez inquiète pour moi. 

 


   
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Nath
 Nath
(@nath8)
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Bonjour !

Je ne vis pas avec mon ami bipolaire, mais je lui sers aussi de secrétaire 😉

Je note ses rdv sur mon agenda, je lui envoie un sms pour qu'il ne les oublie pas, je prends des rdv à sa place dans les périodes où il ne se sent pas à l'aise avec le téléphone.

Peut-être que tu devrais en faire autant ? 😉 Il ne s'agit pas d'infantiliser qui que ce soit, mais de faire en sorte que le mal-être soit traité en priorité.

Et tu devrais aller te confier à un professionnel, vraiment. Ta maman doit t'aider beaucoup, mais elle est sans doute novice en ce qui concerne la maladie.

Bon dimanche.


   
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Origami
(@origami)
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Bonjour 

On dirait que tu racontes mon histoire.

Mon mari a été diagnostiqué cet été et depuis il est hospitalisé. Nous avons aussi 3enfants de moins de 5 ans.

 

Pour lui, je pense qu'il n'y a rien à faire. A part te renseigner sur sa maladie et le comprendre (du moins essayer car nous ne pourrons jamais comprendre finalement).

Je sais que le miens est réticent à mon aide par exemple. 

C'est à lui d'avoir le déclic de consulter et prendre ses médoc régulièrement. Nous, quoi qu'on fera et quoi qu'on dira, si lui ne l'a pas décidé, ça n'avancera pas. 

Et de ton côté, aide toi... Lol oui toi... 

Je vais chez le psy toutes les semaines pour poser mes maux. 

Je vais aussi à des groupes de paroles à l'unafam. 

J'ai entamé une formation sur la bipolarité. 

Ça m'aide beaucoup car je comprend mieux. Mais surtout j'ai décidé de vivre pour moi et de ne plus attendre après lui. Tellement de déception depuis tant d'année. 

C'est à dire par exemple pour Noël je ne compte pas sur lui. Je ferais Noël avec mes loulou. S'il est là tant mieux s'il n'est pas là tant pis. 

Je regarde pour des vacances selon mon organisation à moi... S'il n'est pas là tant pis je pourrais alors me débrouiller seule. 

La clé c est de penser à soi, d'être bien, pour pouvoir aider l'autre. 

N'hésite pas si tu as besoin de discuter ça fait toujours du bien. 


   
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Devrig
(@petitesource)
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Début du sujet  

Bonsoir, avant qu'il ne soit diagnostiqué nous avions discuté et il allait voir un psychologue car il était conscient qu'il ressentait un mal-être. Je lui rappelais ses rendez-vous mais il a fini par ne plus y aller et me mentais. Il me disait qu'il allait voir son psy et il allait se promener dans un magasin de bricolage.

De plus, aujourd'hui je ne sais pas si j'aurais l'énergie de m'occuper de ça aussi. Je fatigue sérieusement de devoir tout gérer, et j'ai peur qu'il finisse de nouveau par me mentir. 


   
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Devrig
(@petitesource)
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Début du sujet  

Bonsoir, je ne connaissais pas l'unafam, je vais chercher de ce côté là, merci beaucoup!

Je pense que c'est une bonne chose de vivre pour soi, j'aimerais aussi ne plus attendre de lui qu'il fasse quelque chose mais je n'y arrive pas. 

Mais je pense vraiment que vous avez raison, je vais donc commencer par penser à moi, à être bien avant tout. 

C'est dur, j'ai passé tellement de temps à essayer de faire en sorte qu'il aille mieux en cherchant différents spécialistes, différents traitements durant des années que du coup je ne sais plus m'occuper de moi. 

Je vous remercie pour vos conseils je me sens moins seule et un peu moins perdue.  


   
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Devrig
(@petitesource)
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Aujourd'hui j'ai enterré une amie d'enfance... J'ai su son décès dimanche. Depuis dimanche je suis triste, je parle peu. Mon mari n'a fait strictement aucun effort pour venir vers moi. Une amie devait venir me chercher vers 14h pour aller à l'enterrement. Mon mari est allé couché nos jumeaux pour la sieste à 13h comme d'habitude et comme d'habitude il est resté allongé avec eux. Je ne l'ai pas vu avant de partir. Je n'ai pas mangé avec eux ce midi parce que je n'étais vraiment pas bien. Je suis restée isolée dans le bureau. Il n'est pas venu me voir.

C'est ça vivre avec un mari bipolaire? Je vais devoir affronté chaque difficulté seule sans aucune marque de compassion de sa part? C'est vraiment dur aujourd'hui... Le traitement ou le suivi avec un psychologue arrangent les choses? 


   
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Nath
 Nath
(@nath8)
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Bonjour, 

Non, ce n'est pas ça, vivre avec un mari bipolaire. Malades ou pas, chacun a sa propre personnalité et est capable de consoler son conjoint quand ça ne va pas.

Mais quand tu te sens mal toi même, trouves tu la force d'aller réconforter quelqu'un qui n'est pas bien ? Et à ça, doit se rajouter la honte de ne pas savoir quoi te dire pour soulager ta peine. Parce qu'avec son hypersensibilité, il le ressent, ton chagrin.

Je ne cherche pas à prendre sa défense. Je me fie juste à mon expérience avec mon chéri.

Par contre, s'il refuse tout traitement et d'aller voir un psy, ça doit être très compliqué pour lui.

Il faut que tu te protèges. Que tu te construises une vie parallèle ou tu profites de la vie avec tes enfants pour qu'ils subissent le moins possible les humeurs de leur papa.

Je te souhaite beaucoup de courage et je suis désolée pour ton amie.


   
Maria reacted
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Origami
(@origami)
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Bonjour 

Moi je dirais oui... 

Ça a longtemps été ça avec mon mari. Un égoïste fini où que lui ne compte.

Il m'a quitté une semaine après le décès de mon papa... Je ne l'ai toujours pas avalé lol. 

Puis la il a eu un déclic. Il se soigne et fait des therapies ou il participe vraiment. (il en a déjà fait mais racontait ce qu'il voulait après tout).

Depuis quelque temps, il se remet en question mais surtout il se rend compte que nous aussi nous avons des soucis et des humeurs. 

 

Je dirais alors que tant que ton mari n'a pas ce fameux déclic, son attitude peut durer longtemps. 

Il souffre de part sa maladie OK... 

C'est peut être aussi tout simplement son caractère, mais si lui ne décide pas de se remettre en question et voir que peut être que lui souffre mais tout le monde souffre aussi... Ça n'ira jamais. 

Comme dit  Nath, fait toi une vie de ton côté. T'es amis à toi, ton boulot, tes enfants, une thérapie, tes loisirs et n'attend rien de lui dans le sens où ne projette pas ta vie uniquement sur lui.

Attention je ne dis pas de le laisser sur le côté se débrouiller mais il fait justement avoir notre vie à nous en parallèle pour souffler pour ne pas tout perdre si un jour votre couplé ne marche plus. 

 


   
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Origami
(@origami)
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Coucou Julie. 

Je pense sincèrement que cette maladie amplifié également les traits de caractère mais fait ressortir la personnalité et surtout les failles de la personne. 

Par exemple, mon  mari (bien que homme formidable pendant ses phases "normales") et un sacré connard pendant ses manies et ses dépressions.

Depuis quelque mois ou il se penche vraiment sur ses therapies, il est vraiment actif, je vois une différence et tout ce qu'il me raconte fait écho à ses crises. 

Ils nous quittent pendant ces phases, il se ferme complètement etc... Et il se rend compte maintenant grâce à sa dynamique pendant ses therapies que son enfance, l'abandon de sa mère et latitude de son père ont creusé un fossé chez lui et il reproduit le schéma qu'il a finalement appris pendant son enfance. 

La du coup il s'en ai aperçu, il bosse dessus etc. 

 

Et effectivement, tous les bipolaires ne sont pas tous pareil, vous avez vos personnalités vos caractères et vos failles propres.

 


   
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Devrig
(@petitesource)
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Bonjour, 

Effectivement je peux comprendre que ce ne soit pas évident d'aider quelqu'un quand soi-même on va mal. Ça a été très dur pour moi mardi soir après l'enterrement de mon amie parce que je réalise que depuis des années je remue ciel et terre pour que mon mari aille mieux par contre quand je rencontre une difficulté c'est toujours seule que je dois y faire face. 

Du coup effectivement je me concentre sur les moments de bonheur que je vis avec mes enfants et j'essaie de prendre de la distance. J'y arrive de plus en plus mais ce n'est vraiment pas évident d'autant plus que la famille de mon mari (ses parents et sa sœur) refusent en bloc le diagnostic et pense que si mon mari va mal c'est à cause de moi. 

 


   
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Devrig
(@petitesource)
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Origami, je ressens la même chose pour mon mari, il reproduit également le schéma qu'il a vécu pendant son enfance. Et c'est également une personne vraiment formidable mais malheureusement également quelqu'un d'odieux lorsqu'il ne va pas bien. 

Je me pose toujours régulièrement la question de partir de la maison pour protéger mes enfants. D'une part parce qu'il est assez dur dans ses propos voire dans ses gestes. Et d'autre part parce qu'il ne fait pas attention à leur sécurité et les met en danger. 

 

 


   
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Origami
(@origami)
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Julie

Oui justement c'est ça que l'ont appelle caractère et personnalité. Tu as choisi en quelque sorte de faire le contraire de tes parents. Que tu sois bipo ou pas ça c'est TOI. 

J'ai eu aussi des coups dur etc petite. Mais pareil j'ai fais le choix de ne pas faire le même schéma. Min mari, inconsciemment je n'en doute pas, il a choisi de reproduire ce qu'il a vécu. La maintenant qu'il a capté le truc, il bosse dessus et malgré le fait qu'il soit hospitalisé, prend de nos nouvelles et m'épaule pour les soucis du quotidien (tu vois comme quoi tout arrive mdr)

La il est venu deux jours. Ça a été merveilleux. J'ai retrouvé celui que j'ai épousé. Cependant, c'est moi qui ai du lui expliquer hier, qu'il est malade OK, mais que il est lui avec son caractère. Que les gens noyant pas de pathologie ont aussi des moments de fatigue, des moment de déprime, des moments de joie et des projets fou. (tu vois les symptômes de la bipolarité) cedt juste que nous ça dure pas très longtemps et nous restons raisonnable sur les faits.

Et c'est ce que je dis à devrig, c'est que tant que son mari n'aura pas le déclic ou ne bossera pas ses démons, sa maladie etc ça ne changera pas. 

Tu as vu Julie, depuis cet été que je viens, et tout ce que j'ai raconté ici, min mari a fait un travail énorme. 


   
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Devrig
(@petitesource)
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Bonjour Julie, 

Je te remercie beaucoup de me demander comment je vais. J'en ai pleuré tellement c'est rare qu'on me le demande en ce moment. 

Et malheureusement ça ne va pas très bien. Mais bon, je vais faire ce qu'il faut pour que tout aille pour le mieux car comme vous le dites nos enfants méritent de grandir dans un climat le plus serein possible. 

Je comprends tout à fait qu'il soit plus facile pour la famille de mon mari de se dire que je suis la cause de son mal-être. Mais j'aurais aimé qu'on soit, sa famille et moi (je pensais d'ailleurs à tort que je faisais partie de cette famille) autour de lui pour l'aider et je pense d'ailleurs que c'est ce qui serait le mieux pour lui. 

Je vous remercie pour vos réponses, ça m'aide vraiment de pouvoir venir parler ici et de vous lire. 


   
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Celine
(@phylline)
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Coucou Julie! Comme toi je ne me retrouve pas dans ce qui est decrit. Et fait le minimum quand ca ne va pas, ca reste propre chez moi meme si je fais pas derriere les meubles lol les repas, devoirs, etc ,et si je me sens pas a aller a un rdv je demande a mon cheri de m accompagner. Je suis plutot plus affectueuse, gros calin avec ma fille et tendresse avec mon cheri et je ne mens pas. Alors je c pas soi je ne suis pas bipolaire en fait soit il y a la personnalité propre qui joue aussi!


   
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nathalie
(@nathtempete)
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bjr à tous                                                                                                                                          je tenais d'abord à vous remerçier pour vos témoignages il m'ont énormément apporté d'apaisement malheureusement comme pour vous toutes mon histoire ressemble à la votre                                                                                                                        il y a environ deux mois mon compagnon m'a quittée pour vivre une meilleure vie qui lui correspond mieux .gros coup de massue pour moi après avoir traversé autant d'épreuves ensemble je n'y comprends plus rien ... et puis il m'envoie plusieurs messages un peu troublant mais bon nous avons un enfant ensemble je me dis qu' il recherche juste un bon contact pour que ce soit plus facile pour lui         il ne dis rien sur sa nouvelle vie ni ou il est hébergé . j'avoue je le crois parti pour une autre femme... un soir je craque je lui envoie un mail lui expliquant notre relation de mon point de vue et lui explique ce qu'il a pris pour de l'indifférence de ma part . la veille d'une rencontre avec son fils je reçois un texto de réponse à mon mail ou il m'explique qu'il est parti pour une meilleure vie mais que c'est merdique!!!! que j'ai assez supporté qu'il faut être réaliste mais que c'est un bon à rien qu'il veut mourrir plus vite même s'il tiens plus que tout à son fils.                         moi je tombe des nues attends le lendemain et découvre qu'il vit dans sa boutique n'a plus de quoi vivre au bout du rouleau et des envies de suicides tout ça en quelques jours à peine . naturellement je lui propose mon aide il fini par accepter on renoue un bon dialogue et la je commence à découvrir .. il me parle de ses envies de suicide des images qui lui passe dans la tête qu'il est voué à la destruction de ses démons je pense à une simple dépréssion cherche des infos pour lui apporter la bonne aide et puis de fil en indices il me parle de son hospitalisation a 20 ans pendant un an en hôpital psy des scarifications des ts  je commence à tilter lorsque qu'il me dit qu'il est comme sa mère manico dépressive . je cherches de ce côté; je tombe sur vos témoignages et la je comprends nos 13 ans de relation .                          on c'est aimés très vite comme un évidence j'ai su que c'était la personne avec qui je voulais partager ma vie à l'époque nous partions de rien lui avais tout perdu à la suite à la suite d'une mauvaise association se fait prendre sa boite et se retrouve sdf sans rien .moi  je fais un métier de passion qui ne rapporte pas beaucoup mais bon on est jeunes on a la volonté de s'en sortir.                                                                            il trouve un premier travail manuel pas dans sa partie le quitte mais bon ... on est pas malheureux on s'en sors quand même et puis 4 ans plus tard on a un enfant pas forcément prévu de suite mais bien accueilli il trouve un travail dans sa partie se stabilise je me dis c'est bon maintenant ça va aller et puis un an et on recommence re démission beaucoup d'alcool en 13 ans au moins 15 boulot différent moi j'en cumule deux pour assurer . et puis enfin il y a 3 ans il décide de vivre de sa passion ouvre sa boutique je suis me dis que enfin il va être heureux que le fait d'être son propre patron c'est tout ce qui lui manquait même si c'est un peu dur je peut tenir le temps que ça démarre et en fait ça été la descente par vague de l'alcool ;des dépenses excessives; ses sautes d'humeur; des périodes normales ... c'est maintenant que je commence à comprendre ces cycles répétitifs . aujourdhui il perds tout encore une fois son travail est hébergé provisoirement mais sans revenus cherches des petits boulots le point positif est qu'il a arrêté l'alcool et tiens depuis un mois il était proche de nous mais depuis qu'il a son hébergement me fuis clairement c'est l'ascenseur émotionnel une fois il m'embrasse regrettes et l'autre me rends responsable de sa situation je dirai . je ne sais même pas s 'il est  diagnostiqué il ma tout caché .il avait commencé a se soigner mais a arrêté par manque de moyens et puis il fuis aussi les médecins trop de mauvais souvenirs...        je lui souhaites de réussir c'est au fond quelqu'un de bien 

 


   
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Magali
(@mag73)
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Bonsoir

Mon compagnon est bipolaire

À cessé d'être suivi y a deux presque et si avant les crises étaient là elles étaient moindres.

Aujourd'hui je suis habitée par le malin d'après lui. Nous sommes plus ou moins ensemble, plus moins séparés...

Tout est ma faute je suis une grande malade !!!!

Sans traitement il ne trouveras jamais le bonheur ni la paix.

Et nous qui les aimons souffrons, nos enfants, nos amis.

C'est vicieux. On veut leur pardonner par amour et empathie mais comment faire sans se trahir....


   
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nathalie
(@nathtempete)
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Posté par: nathalie

bjr à tous                                                                                                                                          je tenais d'abord à vous remerçier pour vos témoignages il m'ont énormément apporté d'apaisement malheureusement comme pour vous toutes mon histoire ressemble à la votre                                                                                                                        il y a environ deux mois mon compagnon m'a quittée pour vivre une meilleure vie qui lui correspond mieux .gros coup de massue pour moi après avoir traversé autant d'épreuves ensemble je n'y comprends plus rien ... et puis il m'envoie plusieurs messages un peu troublant mais bon nous avons un enfant ensemble je me dis qu' il recherche juste un bon contact pour que ce soit plus facile pour lui         il ne dis rien sur sa nouvelle vie ni ou il est hébergé . j'avoue je le crois parti pour une autre femme... un soir je craque je lui envoie un mail lui expliquant notre relation de mon point de vue et lui explique ce qu'il a pris pour de l'indifférence de ma part . la veille d'une rencontre avec son fils je reçois un texto de réponse à mon mail ou il m'explique qu'il est parti pour une meilleure vie mais que c'est merdique!!!! que j'ai assez supporté qu'il faut être réaliste mais que c'est un bon à rien qu'il veut mourrir plus vite même s'il tiens plus que tout à son fils.                         moi je tombe des nues attends le lendemain et découvre qu'il vit dans sa boutique n'a plus de quoi vivre au bout du rouleau et des envies de suicides tout ça en quelques jours à peine . naturellement je lui propose mon aide il fini par accepter on renoue un bon dialogue et la je commence à découvrir .. il me parle de ses envies de suicide des images qui lui passe dans la tête qu'il est voué à la destruction de ses démons je pense à une simple dépréssion cherche des infos pour lui apporter la bonne aide et puis de fil en indices il me parle de son hospitalisation a 20 ans pendant un an en hôpital psy des scarifications des ts  je commence à tilter lorsque qu'il me dit qu'il est comme sa mère manico dépressive . je cherches de ce côté; je tombe sur vos témoignages et la je comprends nos 13 ans de relation .                          on c'est aimés très vite comme un évidence j'ai su que c'était la personne avec qui je voulais partager ma vie à l'époque nous partions de rien lui avais tout perdu à la suite à la suite d'une mauvaise association se fait prendre sa boite et se retrouve sdf sans rien .moi  je fais un métier de passion qui ne rapporte pas beaucoup mais bon on est jeunes on a la volonté de s'en sortir.                                                                            il trouve un premier travail manuel pas dans sa partie le quitte mais bon ... on est pas malheureux on s'en sors quand même et puis 4 ans plus tard on a un enfant pas forcément prévu de suite mais bien accueilli il trouve un travail dans sa partie se stabilise je me dis c'est bon maintenant ça va aller et puis un an et on recommence re démission beaucoup d'alcool en 13 ans au moins 15 boulot différent moi j'en cumule deux pour assurer . et puis enfin il y a 3 ans il décide de vivre de sa passion ouvre sa boutique je suis me dis que enfin il va être heureux que le fait d'être son propre patron c'est tout ce qui lui manquait même si c'est un peu dur je peut tenir le temps que ça démarre et en fait ça été la descente par vague de l'alcool ;des dépenses excessives; ses sautes d'humeur; des périodes normales ... c'est maintenant que je commence à comprendre ces cycles répétitifs . aujourdhui il perds tout encore une fois son travail est hébergé provisoirement mais sans revenus cherches des petits boulots le point positif est qu'il a arrêté l'alcool et tiens depuis un mois il était proche de nous mais depuis qu'il a son hébergement me fuis clairement c'est l'ascenseur émotionnel une fois il m'embrasse regrettes et l'autre me rends responsable de sa situation je dirai . je ne sais même pas s 'il est  diagnostiqué il ma tout caché .il avait commencé a se soigner mais a arrêté par manque de moyens et puis il fuis aussi les médecins trop de mauvais souvenirs...        je lui souhaites de réussir c'est au fond quelqu'un de bien 

 

bonjour isabelle 

j'ai retrouvé mon témoignage je suis nouvelle sur le forum je ne sais pas si tu peut le voir 

bon courage


   
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