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Une vie détruite ...

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 Anonyme
Inscription: Il y a 54 ans
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Début du sujet  

Hey,

Aujourd'hui, nouveau témoignage bouleversant d'une personne bipolaire qui nous raconte sa vie de bipo ... Adressez-lui vos messages ici si vous le souhaitez ...

 

Bonne journée,


   
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Uncas
(@alkin3)
New Member
Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 2
 

Bonjour,

J'ai été super ému car je ai noue une forte amitié (âme jumelle). 

Elle dit ne pas être bipolaire. Elle ne veut plus aller en hp. Elle en a peur mais ses voix la torture. Ses changement d'humeur aussi.

Je ne sais plus quoi faire. Quand elle pique des colères incontrôlables elle peut me prendre à la gorge..Je lui dis que si elle veut qu'elle le fasse. Alors elle s'arrête. Mais elle dit être contrôlée par une entité. 

Je ne veux pas croire à l'idée qu'elle soit bipo. Mais quand je la vois se disputer avec les voix dans sa tête et la voir hyper motivé pour tout et après plus rien comme un ballon qui se dégonfle je suis triste. Je trouve cela injuste car elle est merveilleuse.  Elle me demande de l'aide de rester av3c elle. Et puis elle veut prendre ses diat1nces ... C'est sans cesse. Elle est obsédée par un ex copain et à du mal à voir la réalité de l'illusion. Ses voix la manipule et captive son attention au point où elle ne mange plus ne sors plus et se lave moins. Procrastine s'isole et est persuadée que tout va bien.

Je l'aime et je veux l'aider. Je lui ai promis de ne jamais l'abandonne. Ça me fend le coeur de devoir être séparé car une voix la persuade qu'il le faut. Mais que puis je faire... Comment faire

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Maria, brigitte and Priscilla reacted
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Uncas
(@alkin3)
New Member
Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 2
 

Je suis ému vraiment car j'ai noue une amitié avec un femme ... qui te ressemble joy. Et j'ai peur très peur de la perdre. 


   
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Renaud
(@reno79)
New Member
Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 2
 

Bonjour,

 

J'aimerais aussi vous faire part de mon témoignage après avoir lu le bouleversant sur lequel nous sommes amenés à nous identifier , mais tellement.. Ce temps perdu, cette vie gâchée, cette stigmatisation..les connivences qui nous enferrent, l'égrégore qui se joue de nous, comme des pions les plus vulgaires...et pourtant nous discernons, nous sommes conscients, mais trop vulnérables pour le prouver dignement. 

 

LE TEMOIGNAGE D’UN MEDECIN MALADE

 

C’est ouvertement que je voudrais livrer ici une histoire, la mienne, la trajectoire d’un jeune médecin, affectée par la maladie psychiatrique et par les problèmes de stigmatisation rencontrés au sein de sa corporation.

Au commencement, tout mon mal s’est fait dans le milieu familial qui m’a vu naître et grandir. Il était très pathologique, étriqué et conflictuel, mes parents étaient capables ni de s’entendre, ni de se séparer, ni de se faire des amis. J’ai donc dû me confronter, et en le comprenant alors que partiellement, à l’Ignorance et à la Bêtise. Je n’avais de plus, acquis aucune éducation sentimentale. La personnalité délirante de ma mère et les traits obsessionnels bornés de mon père, autoritaire, moralisateur et donc culpabilisant, ont entravé mon développement personnel, qui s’est maintenu très longtemps à un stade immature, avec une forte inhibition sociale. Rencontrant également des problèmes de discipline à l’école, je n’ai pas pu mettre pleinement à profit mes capacités intellectuelles pourtant bien présentes, héritées indubitablement de l’ascendance maternelle, mais demeurées inexploitées en raison de l’incompétence de mes géniteurs. J’affirme ainsi sans détour, que la présence et l’éducation que j’ai subies de mes parents ont entamé en grande partie mon potentiel, au regard de l’état dans lequel je me trouve aujourd’hui à 37 ans, mais surtout, étant donné que je réussis actuellement à le transmettre intact, à ma fille de 9 ans. Si je devais m’en tenir aux explications médicales, réductrices et qui se résument souvent avec ironie par l’aphorisme de « la pomme tombée pas loin de l’arbre », je devrais dire, par soucis de convention et de clarté, que ma mère m’a transmis sa maladie grave et hautement héréditaire, « arbre cachant le reste de la forêt », et je devrais laisser mon intuition médicale me dire qu’un déterminisme janséniste aura raison de moi et m’emportera. Et c’est ce préjugé simpliste communément admis qui a mené aux crasses erreurs de méthode et d’analyse, subies tout au long de ma prise en charge psychiatrique, mettant tout pêle-mêle sur le compte d’une affection génétique.

En fait mes premières décompensations anxieuses ont eu lieu au milieu de mes études de médecine. N’ayant donc acquis aucun savoir-être ni savoir-vivre, et confronté brutalement à la compréhension de leur complexité au travers mes nouvelles relations sociales, des angoisses très fortes sont apparues, en partie aussi, déclenchées par les émotions de ma première expérience amoureuse. J’ai commencé alors un suivi ambulatoire chez un psychiatre pour un trouble anxio-dépressif qui sera traité, et qui débouchera cinq ans plus tard à 27 ans, sur un épisode hypomane, menant au diagnostic de bipolarité de type 2, que j’accepterai. Dans l’intervalle, j’avais réussi avec succès à obtenir mon diplôme de médecin. Mais c’est dès l’entrée dans la vie professionnelle en tant qu’assistant à l’hôpital que les difficultés sont apparues, et je n'ai alors cessé de crapahuter, pour trébucher à trois reprises dans des arrêts de travail de longue durée. Au final, malgré six ans d’activité professionnelle, je n’ai en effet pas réussi à mener à bien, ni la formation de spécialiste que je souhaitais, ni celle de généraliste, ni une autre. Cela étant, force a été de constater que je n'ai jamais commis ou reproduit plus d'erreur que mes autres confrères. Au contraire, ma rigueur et ma conscience m’en ont toujours préservé.

C’est à ce stade que je dois mentionner que mon suivi psychiatrique de l’époque m’a été aussi déterminant, avec un premier médecin qui rétrospectivement était peu rigoureux, mais très sûr de lui. Peu habile pour agir correctement sur quelqu’un d’influençable comme je l’étais, malgré sa sympathie, il ne voulait trouver que ce qu’il cherchait, donc ne faisant qu’induire pour constater, il me pronostique ouvertement une aggravation vers la schizo-affectivité. Ceci a eu des conséquences dramatiques sur mon mental, mais aussi pour la suite, puisque ceci apparaîtra dès lors en entête dans mon dossier. En 2011, en plein burn out professionnel avec un grand manque de confiance en moi, en désespoir de cause, je prends tout seul la grave décision de m’annoncer à l’AI. Dès lors mes antécédents psychiatriques sont marqués de manière indélébile. En 2014, suite à une décision totalement irrégulière d’un médecin, je suis éjecté de mes mesures de réinsertion professionnelle, le recours de mon avocat est jugé irrecevable, et j’échoue à me réintégrer tout seul en médecine, en faisant un nouveau burn out en travaillant à l’hôpital. La rente AI à 100% m’est alors imposée, ce qui financièrement sera extrêmement pénalisant, m’empêchant tout projet, comme c’est le cas encore à l’heure actuelle. Et malgré une expertise médicale favorable chez un psychiatre de renom, une forte volonté de m’en sortir et mon état nettement amélioré par des expériences concrètes positives, ma réputation continue de me précéder et les manœuvres me concernant continuent d’être dilatoires. Je reste encore à l’heure actuelle, après bientôt trois ans d’inactivité sans aucune perspective. De plus il a fallu que je consulte moi-même la littérature médicale spécialisée pour trouver le traitement médicamenteux adéquat ! Des deux thérapeutes que j’ai eu par la suite, aucun ne semblait être au courant qu’on pouvait optimiser mon traitement sans neuroleptiques, et ce n’est qu’après être resté dix ans sagement à ma place de patient, que j’ai décidé d’être expert en trouvant le bon traitement…à leur belle indifférence ! Seulement, si j’ai pu m’en sortir au quotidien et aller de mieux en mieux malgré mes humeurs dépressives, c’est aussi grâce à ma conscience, ma spontanéité et à l’intimité que mes relations amoureuses m’ont permis d’exprimer. Mes deux relations amoureuses de longue durée ont été très intenses et sincères et j’ai pu obtenir en retour beaucoup de reconnaissance et de renfort. Et le fait que ma fille cumule actuellement de très nombreuses qualités et qu’elle me ressemble sur de nombreux points, tous positifs, me renforce sur mon potentiel et je vois en elle cette personne que j’aurais pu être.

Quant à ma relation avec mes confrères, leur vision de moi reste d’une bienveillance toute professionnelle, et les discussions peuvent être agréables et intéressantes, tant que je ne fais pas part de mes prétentions. Subsiste en effet en arrière plan le postulat, c.-à-d. leur idée fixe et reçue, quant à la gravité de mon affection et de son pronostic, comme si ce dernier ne dépendait que de l’étiquette diagnostic et non pas de mes propres ressources, que je continue de déployer et de consolider par des expériences positives. Les quelques fois où leur doute m’a profité, par amitié, complaisance, conscience professionnelle ou que sais-je, ils sont demeurés velléitaires, n’osant pas se prononcer par écrit. Je reste stigmatisé, autant avec une arrogance tranquille par la plupart de mes confrères, que par l’esprit prévenu des profanes (et désormais de leurs enfants), avec qui les relations ne sont plus réciproques. Dois-je donc me faire à l’idée que je n’ai pas d’autre choix que d’accepter d’être l’instrument d’un « sens commun » dont en vérité je ne connaitrais pas les fins? Et que je dois apprendre, au mieux à être toléré, n’ayant rien de respectable ? Je suis maintenu dans le rôle d’un paria, et chacun demeurant ainsi, avec ses attributs et ses souvenirs de l’autre, à sa place dans son « lieu commun ».

Et comment évoquer l’injustice sans faire preuve du ressentiment? Sans passer pour vulgaire ou revendicateur? Mais rester patient face à l’incertitude et dans ma condition, selon les jours m’est insupportable. Warnfried Dettling (philosophe et sociologue allemand) formule clairement où cela mène nécessairement:« On ne peut en effet pas plus nuire aux gens et les exclure de manière plus durable qu’en les tenant éloignés pour une longue période du marché du travail. Puisqu’on créé une mentalité qui n’attend plus rien d’elle-même, confortée par un système d’assistance qui n’attend plus rien d’eux. Ceci détruit le sentiment que la personne en question peut avoir de sa propre valeur et de son efficacité ».Mon expérience m’a montré qu’il faut avoir la chance d'entrer en contact avec certains médecins de l'académie, plus objectifs, et capables de magnanimité, connaissant eux-mêmes très bien les déformations professionnelles de leurs confrères. Cependant les remises en question sont difficiles, et en attendant je vis toujours en marge en tant que rentier AI et bénévole à temps partiel, luttant contre la stigmatisation, l’oubli et l'accroissement du déficit des relations sociales.

 

Cohabitent donc chez moi sous un même chapeau deux antagonismes: Celui du médecin, avec sa conscience, et fort d’un savoir thérapeutique et scientifique non négligeable pour avoir exercé et appris à analyser rigoureusement, mais aussi le dit « confrère » qui connait le préjugé soi-disant légitime, que sa corporation plutôt bigote, développe instinctivement contre la subjectivité du malade. De l’autre, celui du malade lui-même, ayant vécu durant de nombreuses années la vulnérabilité ouverte jusqu’à l’indignité, la souffrance morale​ et ​le désespoir face à​ l'indifférence, l’indolence, l’impuissance et l’exclusion à de nombreux niveaux. J’aimerais pour conclure dire que celui ou celle qui comme moi, n’a pas eu la chance de bénéficier d’une enfance heureuse dans un environnement équilibré et intelligent, sera une fois jeune adulte, confronté au choix de demeurer dans le désert ou de s’améliorer en le traversant. Ainsi les manques, acquis par défaut, de savoir-être et de savoir-vivre conduisent souvent à des troubles de la personnalité qui peuvent être très compromettant. De bonnes relations humaines sont en effet capitales pour évoluer en société. Le patient qui en est capable, doit comprendre alors le plus vite possible ses défauts, mais aussi comment éviter de rester une source d’ironie et ainsi apprendre à reconnaître qu’il a une dignité, un Moi social à préserver. Et en ce sens le médecin doit améliorer son savoir-faire thérapeutique et développer des dispositions à agir de façon appropriée, et ne pas se contenter simplement de constater. Il est donc indispensable pour nous, patients psychiatriques, de continuer d’avoir des attentes pour que s’harmonise la qualité des prestations, mais conscients des difficultés de notre requête, puisque de la civilisation nous sommes les victimes expiatoires toutes désignées.


   
Gaëlle and Priscilla reacted
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Gabrielle
(@gabrielle44)
Eminent Member
Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 23
 

Superbe témoignage. J'ai ressenti tes mots, ta souffrance.... souvent commune aux personnes bipolaires

J'ai choisi de m'améliorer en traversant le désert et j'y suis arrivée.

Merci Renaud

 

 

 


   
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maud.k
(@maux-k)
Active Member
Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 10
 

Bonjour Renaud, très très beau témoignage, je t' ai envoyé un petit message quand tu te disait angoisse, mais...la, je suis stupéfaite d' apprendre que cela peut exister avec des personnes qui ont eu le même parcours que toi pendant tes études...personne pour t' aider...pas même un ancien pour te donner la marche à suivre...je n' en reviens pas...tu veux dire que...même dans un autre pays tu ne pourrai pas exercer ? Toutes tes compétences, tout ton investissement pendant toutes ces années...pour rien ! Pour recevoir une une pension en compensation ...cela me semble impossible ! jeune comme tu es ? non Renaud, une solution existe qq part pour ton bien- être, c' est sur...J' ai cru comprendre que Rikki, était avocat ou dans le milieu, peut- être qu' il serait à même de t' aider dans une démarche positive...tu as toute la vie devant toi et il faut qu' elle soit la plus belle possible. Bats- toi Renaud, et ne te laisse pas submerger par des émotions négatives...je reste persuadée qu' il y a une étoile pour TOI. je pense fort à toi. belle journée Renaud. maud.k


   
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Renaud
(@reno79)
New Member
Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 2
 

Maud.k, 

Merci beaucoup pour ton retour. Je suis heureux si je vous inspire de la sympathie.

tu m'aides beaucoup. Mais c'est vrai que ça fait longtemps que je ne suis nourri d'espoirs et de gentillesses.. et qu'on me dit que je dois accepter ma condition de malade mental. Je suis surqualifié pour les compétences que je peux fournir et qui ne correspondent plus du tout au standard médical, d'après eux. Les assurances ne prennent pas en charge. Je suis une sorte de X-file à deux doigts de la poubelle. 


   
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Aurelienma
(@aurelienma)
Active Member
Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 5
 

Maud, le sujet est douloureux, sur le papier, je suis encore avocat....

Pendant deux ans je n'ai pratiquement rien pu faire et ma survie tient du miracle (ma femme bosse avec moi et on a reçu quelques aides familiales).

La réalité c'est que rétrospectivement je me rends compte que, bien avant d'être diagnostiqué, des troubles de la concentration, de l'humeur, de la capacité de travail en général, sont venus.

J'ai fait de très bonnes études, j'ai commencé dans de très bons cabinets à Paris puis en Province....

C'est parti assez vite en sucette mais de façon progressive....

Concrètement ma phase up a été énorme, bouffées délirantes et tout.... hp, la maladie m'a grillé vis-à-vis de mes plus gros clients, des magistrats, des confrères....

Le nombre de conneries que j'ai pu écrire ou mettre en ligne et diffuser, est énorme mais moins encore que l'intensité du délire contenu.

Des horreurs sont revenues à mes oreilles... Pour faire simple au boulot, je me résume désormais essentiellement à mon état de barjot.

J'ai conservé des bons clients, mais je dois avouer que bosser est désormais compliqué.

 


   
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maud.k
(@maux-k)
Active Member
Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 10
 

Bonsoir Rikki, ce témoignage et celui de Renaud...ouah !!! Bouleversant ! Quand on a un boulot avec de grosses responsabilités...c' est effrayant de tout perdre d' un coup...et cela est surtout injuste car ce n' est pas de votre faute...c' est cela le pire : double peine ! Renauld est seul...toi,  au moins, tu peux compter sur la fidèle présence de ta princesse pour veiller sur d' éventuels dérapages de ta part. mine de rien, elle est sensible à tes montées, tu es sauvé ! Ha !...heureusement  qu' elle est là ...la p' tite Dame !!! ....l' amour, c' est fort quand même et je pense qu' avec son aide, vous allez récupérer la situation...au bout de qq temps, les gens de ton entourage pro vont oublier tes frasques, et toi tu auras le temps de récupérer un peu la forme , après il y aura l' envie... Tout un programme Rikki... Je reste persuadée que tu vas y arriver...encore un peu de temps... Belle soirée à toi. maud.k


   
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maud.k
(@maux-k)
Active Member
Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 10
 

Re, Renaud, je viens te souhaiter un

une bonne nuit et de belles pensées pour t' endormir...tu n' a pas un petit interrupteur sur la tempe pour arrêter que cela tourne en boucle la- haut ??? fais moi un sourire,Renaud... je vais fermer mes yeux. maud.k


   
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David
(@alien)
Noble Member
Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 2099
 

Bonjour

Je viens  finir votre témoignage c'est tellement bouleversant un médecin avec une maladie tell comme la bipolarité.

bon courage pour la suite !!


   
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Francis
(@francis01)
New Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 1
 

Bonjour, j'ai perdu récemment une personne aux caractéristiques similaires. Elle se cache depuis avril. Je crois pouvoir lui porter assistance mais elle était dans le déni et je n'ai compris son trouble qu'après son départ. Elle m'a fait croire à une aventure. Il m'a fallu des mois pour découvrir la bipolarité. On me dit de me sauver d'elle mais je dois la retrouver et l'aider. 


   
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marie-lou
(@alice)
Estimable Member
Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 144
 

bonjour Renaud,

je viens de lire votre texte.que vos confrères vous "regardent de travers"n'est pas tellement étonnant.déjà ,ils sont passés en psychiatrie en tant qu'externe pour la plupart,à écouter des gens en crise,donc pas toujours capable de se raconter vaec une chronologie ou en déformant la réalité( pas de leur faute).je me souvient de la rangée d'externes appyués contre le mur qui avaient l'air de bien s'ennuyer.

ensuite,pourquoi iraient -ils se documenter si vous n'êtes pas un proche? pour eux il est possible aussi que vous ayez des troubles cognistics,ou trop subjectif.de toute façon,vous êtes des personnes comme les autres malgré votre serment.

faisaient partie de mes relations proches un généraliste,3 dentistes et une pharmacienne.jamais on ne m'a demandé pourquoi je pleurais.ils se demandaient si,au moins, mon mari (ex maintenant),avait une maitresse,le pauvre.et je n'ai jamais eu de nouvelles niun seul coup de fil depuis notre dernier (très lointain) week-end.

 

si vous pouvez exercer en libéral,pourquoi vous ne changez pas de règion?vous n'êtes pas interdit d'exercice.qu'est-ce que l'AI?

néanmoins,bon courage à vous.


   
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