Avant de lire cet article, j’attire votre attention sur le fait que si votre enfant correspond à l’un de ces symptômes, cela ne signifie pas automatiquement qu’il sera diagnostiqué bipolaire. La première étape est l’évaluation par un psychiatre spécialiste de l’enfant ou de l’adolescent.

Voici sept symptômes qui pourraient justifier une visite chez un professionnel de la santé mentale.

#1 Episodes maniaques

Selon l’Académie Américaine de Psychiatrie de l’Enfant et de l’Adolescent (AACAP), certains signes indiquent que votre enfant éprouve de la manie: des valeurs irréalistes d’estime de soi, telles que le sentiment d’avoir des pouvoirs spéciaux de super-héros; l’augmentation de l’énergie et diminution du besoin de sommeil, ou être capable de dormir peu pendant des jours sans se sentir fatigué; penser et parler rapidement et répéter des comportements à risque élevé, tels que la promiscuité sexuelle, la conduite imprudente ou l’abus d’alcool et de drogues.

#2 Episodes dépressifs

L’AACAP décrit cet état anormal pour les enfants ou les adolescents comme ayant un faible niveau d’énergie, de la fatigue, une faible concentration et une diminution du plaisir dans les activités favorites; diminution de l’appétit ou changement majeur dans les habitudes alimentaires; les plaintes de maladies physiques, telles que les maux d’estomac et les maux de tête et les pensées de mort ou de suicide.

#3 Colère

Tous les enfants se mettent en colère périodiquement, mais pour les enfants et les adolescents atteints de trouble bipolaire, ils ont tendance à ressentir de la colère à un niveau très intense.Cela peut se manifester par de la violence, en attaquant éventuellement les autres ou en détruisant leurs jouets. Parce que les enfants victimes la colère bipolaire ne sont généralement pas en mesure de contrôler leurs crises, ces émotions se transforment en rage sévère qui peut durer des heures.

#4 Fluctuations aigües de l’humeur

Les enfants bipolaires sont plus susceptibles d’avoir un cycle rapide, allant et venant entre une humeur dépressive et une humeur maniaque sur une période courte ou également dans la même journée. Il est courant de voir un schéma de fortes fluctuations de l’humeur, l’énergie et les routines quotidiennes, qui conduisent à des difficultés de fonctionnement à l’école, avec des amis ou à la maison, explique Helena Verdeli, Ph.D., assistante prof. de psychologie clinique à l’Université de Columbia.

#5 Antécédents familiaux

« La plupart des enfants ont des antécédents familiaux de trouble de l’humeur ou de bipolarité », selon la pédo-psychologue Rosalie Greenberg. Les chances de développer un trouble bipolaire sont augmentées si les parents ou les frères et sœurs d’un enfant ont le trouble. Mais le rôle de la génétique n’est pas absolu et un enfant issu d’une famille ayant des antécédents de trouble bipolaire peut ne jamais en développer.

#6 Changements à l’école

Selon l’Alliance américaine de la maladie mentale, les symptômes chez les adolescents indiquent des problèmes scolaires. Ils peuvent connaître une baisse des notes, quitter leur équipe de sport ou une autre activité, être renvoyé de l’école pour violence ou consommation de drogue, se livrer à des comportements sexuels à risque ou parler de mort ou même de suicide. Discutez avec l’enseignant ou le conseiller d’orientation de votre enfant afin de déterminer s’il voit des comportements similaires entre l’école et la maison.

#7 Différences avec des maladies similaires

Les professionnels de la santé mentale peuvent avoir besoin de passer au crible le trouble bipolaire avec d’autres symptômes semblables de maladies. « Par exemple, si un enfant souffrant de TDA souffre d’insomnie, il sera fatigué le lendemain; un enfant bipolaire [qui ne dort pas] ne ressentira pas le besoin de dormir », explique Benjamin Goldstein, MD, Ph.D., psychiatre au Sunnybrook Research Institute de Toronto. L’hypersexualité est un autre marqueur bipolaire, car il s’agit d’un symptôme de manie mais non caractéristique du TDA.

Annonce
Annonce
Annonce
Annonce
  • J’ai été diagnostiqué bipolaire il y a maintenant 5 mois. C’est le dernier psychiatre qui m’a diagnostiqué. C’est le troisième psychiatre que je vois en 5 ans. C’est ce dernier dès la 2eme séance qui m’a informé que j’étais bipolaire. Par moment je me demande si c’est vrai. Qu’en pensez-vous

    • Il m’a fallu 1 an pour comprendre que j’étais bipolaire après le diagnostic… C’est une maladie épuisante, mais qui peut aussi faire parfois notre force…. Il vaut mieux éviter d’en parler car les « gens » se pensent tous médecin, ils nous collent u ne étiquette débile et nous prennent pour des tarés.. Au moindre problème, ils pensent que c’est de notre faute car nous sommes bipolaire, ce qui leur permet de ne pas assumer leur connerie, Et comme la connerie humaine n’a pas de limite et que nous sommes hyper sensible, ça peut vite devenir compliqué.Bon courage vraiment, et surtout apprenez à vous protéger.

      • J’ai 35 ans, j’ai des troubles depuis l’enfance, un patrimoine génétique assez lourd puis un vécu qui le fut tout autant.
        J’ai été diagnostiquée en dépression vers mes 23 ans, erreur de diagnostic total surtout vu le vécu et les comportements.
        J’ai ensuite lutté lutte lutte et cache le plus possible mes troubles. Au décès de mon père il y a 4 ans j’ai moi même consultée un psychiatre vu mes troubles effrayants, diagnostic maniaco dépression, j’ai très vite arrêté le traitement qui d’un je pense ne m’était pas adapté et même si je comprends désormais certains de ses conseils il ńa pas été assez clair avec moi sur mon « problème », ensuite j’ai lutté donc depuis 4 ans à la suite suite de ça étc me suis accrochée comme a une bouée percée à des personnes ou nottamment une (un) qui était tout l’oppose de moi, ne voulait pas de relation durable. Était assez dur avec moi soit disant pour me rendorcer, je ne juge mans mais je comprends enfin pourquoi j’en mourrais à petit feu étant une hypersensible. Il y a qqs mois j’ai été licenciée économiquement, pas grave s’est elle dit, elle va continuer ses études dans sa branche étc, puis le’ mal être déjà présent entre haut et bas s’est renforcé, associé à ça dès soucis en tout genre qui se sont greffés, jusqu’a Fin novembre à m’en tordre de partout et je passe les détails sordides et effrayants. J’ai réussi je ne sais comment à aller chez un docteur dans jn état de décrépitude et de peur totale (et j’en passe!!!) j’ai vraiment failli mourir même son ça m’était déjà arrivée de nombreuses fois mais jamais de la sorte. On m’a diagnostiquée en dépression majeure et anxiété sévère, alors certes l’anxiete s’est un peu calmée, l’anti dépresseur a agit assez rapidement mais le traitement m’a rongée et l’est molécules n’etaient Pas adaptées. J’ai fini fin décembre à l´hosto pour infection de la mâchoire dû au serrage de dent étc et à cause d´uj des médocs, et ce doc’ par dessus tout ça m’à un autre anti hypnotique « vous verrez vous allez dormir comme un bébé »
        2 h de sommeil ! Allelouia j’ai enfin vu ensuite mon vrai généraliste qu’on a réadapté tout ça, je ne dors pas mieux mais ressens une fatigue par moment. Et je vais très bientôt être vue dans’ un centre d’en recherche que j’insiste trouve moi même’ et que je conseillerais à tout le monde
        Fondation-fondamental qui alertent les spécialistes sur leur méconnaissance de la pathologie.
        Moi sincèrement je craque, à la fois j’avance par certains côtés et d’autres où j’ai envie d’en finir tellement mes effets peuvent être effrayants. Mais bon je suis quand même entourée d’en gens qui connaissent, comprennent et m’aident à avoir confiance en l’avenir. Mais j’en effet faire très attention à qui l’on parle ! les gens n’y connaissent vraiment rien d’en jugent‘ bien trop, et ça ça peut en temps de crise étre fatal.
        J’espere Que ce centre va m’aider, que moi même aussi, je conseillerais aussi à tous de voir en parallèle un « maître » Reiki, et l´art aussi va m’aider, je comprend désormais poursuoi j’ai rarement eu confiance en moi malgré mes qualités et beaucoup de bipolaires ont un côté artiste…
        Oui il est tard et je sais qu’avec mon traitement actuel je ne vais pas beaucoup dormir, ça me déplaît de laisser un commentaire pareil sur un’ site public mais bon ça me fait du bien sur le coup. Et j’avais envie de répondre à l´anonyme qui a mis un an à comprendre ce qu’il ou elle avait, moi le pire c’est que je m’en doutais..
        Bon courage à toutes et tous

        • Coucou, moi j’ai fais des séances de détachement des traumatismes et petit à petit mes troubles disparaissent, ce peut être une bonne piste, à tester.
          Bon courage

          • Merci. Je ne vois commentaire que maintenant,, je n’en Est pas été alertée et suis revenue ce soir’ sur cette page car je craque. Je vais tout tester mais pas évident car apparement je suis en mode cyclo rapide, je fais tout pour m’aider à côté dont de là photos étc, j’ai des connaissances qui connaissent bien ça, là « maladie » et les traitements « autre » mais mon gros souci est qu’il me faudrait un minimum de sécurité et là tout à pété dans ma vie, mais quand je dis tout c’est sincère, je le reteins pratiquement’ seule à gérer ça, à devoir redemenager d’ici un mois pour des’ raisons personnelles et piou compliqué. Vraiment dur à vivre… mais merci beaucoup pour ce message !

  • Rebonjour,
    Apparemment mon commentaire précédent n’a pas encore été validé, il était en attente de modération depuis le 20 je crois, où je suis revenue après mon long commentaire pendant une crise terrible un soir, s’il apparaît un de ces 4, ne m’en veuillez pas pour les fautes, il était court mais piou c’était dur !!! En tout cas encore merci à la personne qui m’a parlé de détachement de traumatisme car il t en a pas mal en effet. Là j’ai toujours des hauts à et s’en bas dû à l´insécurité, à la connerie humaine, oui oui elle existe bel et bien 😉 Mais je m’accroche un peu mieux, j’apprends à appréhender, à me protéger étc étc. Mais je languie quand même d’être enfin vue par ce centre même si comme je disais dans mon commentaire du 20 je sais que c’est la VIE avant tout qui va m’aider, un’bel entourage, et des médecines douces… encore merci, c’est vrai qu’il y a rien de mieux que de pouvoir être comprise sans être jugée. Merci