S’il y a bien une période difficile dans la vie d’une personne bipolaire, c’est surtout lorsqu’elle traverse une phase dépressive . La vie devient alors inutile et très compliquée pour le patient, mais elle l’est tout autant difficile pour la personne proche, l’entourage familial, etc etc … Généralement, les proches se sentent désemparés, impuissants au bout de seulement quelques jours de dépression bipolaire . La personne souffrant du syndrome de bipolarité qui est dans un état dépressif sévère s’isole très rapidement, elle se replie sur elle-même, et il devient alors très difficile de la cerner pour son entourage . Voir cette personne souffrir peut se révéler être une véritable torture pour les aidants … Cela peut d’ailleurs se propager psychiquement sur le moral même du proche; voir une personne qu’il aime et ne pas savoir comment l’aider à aller mieux, la voir sombrer malgré un traitement, peut se traduire en un sentiment d’incapabilité de soutenir cette personne tant appréciée .

Tristesse, mélancolie, désespoir, sont des exemples de sentiments que peut ressentir l’entourage du bipolaire dépressif, il n’est d’ailleurs pas rare de voir des proches sombrer dans les addictions néfastes comme l’alcool, qui est d’ailleurs une grave addiction chez la personne bipolaire, ou même tomber à leur tour en dépression … Contrairement à la manie ou l’hypomanie, il ne suffit pas d’avoir de la volonté ou du courage pour sortir de la phase dépressive, la dépression bipolaire n’est ni souhaitée, ni appréciée par le malade ! De l’aide, de l’aide et encore de l’aide …

 

HELP DEPRESSION ! Quand la personne bipolaire est en phase dépressive, ne sous-estimez jamais ses appels au suicide … Retweeter cette phrase

Les 10 recommandations pour bien réagir avec une personne bipolaire en phase dépressive

Alors, comment aider une personne bipolaire en pleine phase de dépression ? Voici une petite liste d’une dizaine de recommandations pour bien se comporter en compagnie d’un patient dépressif et bipolaire … Le conseiller, être là pour lui, l’accompagner dans sa reconquête de la phase normale malgré ce sentiment terrible d’incompatibilité avec la vie …

 

Confrontation

Les colères et les violences n’arrangent rien, avant de vous emporter contre le bipolaire, réfléchissez ! Il est inutile d’accentuer l’état émotionnel dans lequel il se trouve en le dévalorisant, en lui criant dessus, etc etc … En plein stade dépressif, le bipolaire a vraiment besoin de calme et d’une parfaite entente avec les personnes dans le lieu où il se trouve . Contrôler vos émotions et vos nerfs en sa présence, même si parfois cela peut être difficile, pensez toujours que ça ne fera qu’aggraver sa maladie, mais aussi votre relation .

 

Suicide

Il faut absolument rester en alerte par rapport à tout comportement qui ferait penser à un risque suicidaire, une future tentative de suicide . Cela peut par exemple se remarquer par la présence de coupures, mutilations sur les bras ou les jambes . Si vous pensez qu’il songe au suicide, n’hésitez surtout pas une seule seconde à en parler à son médecin ou à prévenir les services d’urgence en cas de doute sur la mise en danger de sa vie par des actes ou mêmes des paroles et autres idées noires proclamées à répétition . Mieux vaut prévenir que guérir, le suicide est fréquent chez les personnes en dépression bipolaire, ne sous-estimez jamais ce risque !

 

Aide

Il faut apprendre à soutenir le bipolaire, savoir l’aider, être là pour compenser ses faiblesses lorsqu’il est en phase dépressive … Ne pas le brusquer, ni l’affoler, il faut toujours lui montrer que plusieurs choix sont possibles pour chacune des actions entreprises, s’il a choisi malencontreusement la mauvaise option, inutile de le décourager encore plus en lui reprochant ses fautes, cela risquerait juste d’augmenter sa mauvaise estime de lui et son manque de confiance . Tout est dans l’empathie, les mots et l’explication, pour dire qu’il existait une autre action, pour que la prochaine fois, il pensera peut-être à faire le bon choix … Vous ne pouvez pas l’obliger à faire le bon choix, mais vous pouvez l’encourager !

 

Culpabilité

Évitez d’entretenir toute culpabilité de la personne bipolaire . N’oubliez pas que ce n’est pas elle qui veut être en dépression, la bipolarité veut que le patient traverse cette phase quoi qu’il en soit . Bienveillance et souplesse doivent faire partie de vos réactions envers le bipolaire afin qu’il minimise son envie de culpabiliser pour tout ce qui lui arrive . Le sentiment dé culpabilité est un symptôme fréquent du trouble bipolaire .

 

Recul

Aider un bipolaire c’est bien, mais il faut également savoir prendre de la distance parfois afin d’avoir du recul sur soi-même . Le bipolaire qui est en dépression peut vous troubler, vous épuiser à la longue, car sa situation peut également vous miner le moral si vous êtes constamment en sa compagnie . Il faut pouvoir se ressourcer « à l’extérieur » de temps en temps afin d’avoir les idées claires pour pouvoir mieux l’aider au quotidien . Pensez aux autres c’est bien, mais il faut également penser à soi, déstresser et se ressourcer est important . Comme on vous conseille aussi de passer du temps avec le bipolaire, on vous recommande de planifier un moment ensemble et un moment seul, zen & relax !

 

Echange

Ne le laissez jamais seul, s’isoler du reste de sa famille … Faites des activités avec lui ( elle ), essayez de passer des bons moments en sa compagnie afin de lui changer les idées . Il ne faut surtout pas qu’il s’isole socialement, il faut beaucoup lui parler et le faire parler . Pour une personne bipolaire, avoir une personne de confiance sur qui il peut compter est très important, c’est bon pour son moral . Il sait qu’il a du soutien, qu’une personne peut lui donner de l’amour, etc etc …

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Menace

Ayez toujours en tête que plus vous mettez la personne bipolaire face à ses erreurs, plus elle ira mal … Intimidation, chantage ou même menace ne vont absolument pas avec l’état d’esprit du bipolaire ! Quand le bipolaire va mal, c’est fréquent que même lui ne sait pas vraiment pourquoi, il ne connaît pas à 100% la cause, alors si vous le brusquer en lui disant d’aller mieux tout de suite, ça n’arrangera rien . Lui aussi voudrait bien sortit de cette putain de dépression ! Mais ce n’est pas aussi facile que cela … Les traitements et le suivi psychiatrique sont là pour l’y aider, ne flanquez pas tout en l’air !

 

Assiduité

Son traitement bipolaire doit devenir l’une de vos premières préoccupations . Il faut absolument lui faire comprendre que si son psy lui a donné tel médicament, ce n’est pas pour rien ! L’assiduité dans la prise de son traitement quotidien est primordiale pour un retour à la stabilité . S’il se plaint d’effets indésirables ou secondaires, renseignez-vous avec lui sur les raisons d’un tel désagrément . Attention, ne l’accablez pas du matin au soir avec son traitement, cela doit être instinctif, un simple rappel avec des détails sur l’importance de bien prendre son traitement doivent suffire .

 

Information

Montrez-lui que vous vous intéressez à la maladie bipolaire et ses symptômes; SA maladie . Lisez des articles sur le traitement, regardez des témoignages de personnes bipolaires, participez à des thérapies de groupe, etc etc … Il faut que le bipolaire s’aperçoive que vous êtes avec lui dans son combat, mais pour cela, il faut également que vous compreniez cette pathologie ! À quoi sert ce médicament ? – Quelle est la date de la journée mondiale des troubles bipolaires ? – Étonnez-le en le devançant s’il vous demande conseil au sujet de sa maniaco-dépression . Tout cela passe par de l’information et de la motivation afin de bien vouloir comprendre les malades souffrant du trouble bipolaire .

 

Activité

Avoir une bonne hygiène de vie est important pour un maniaco-dépressif quel que soit son état ( dépressif ou maniaque ) et cela passe obligatoirement par la pratique d’activité physique régulière . Ça lui changera encore une fois les idées si vous lui proposez d’aller courir un peu ensemble ou d’aller à la salle de sport avec lui; en plus il verra du monde, c’est donc 200% bénéfique !!!

 

Enfin, il ne faut pas tout voir en négatif, certaines personnes arrivent plutôt bien à minimiser la période de dépression qui survient juste après la phase maniaque .
Pour conclure, on le répète souvent lorsqu’on nous pose des questions sur LeBipolaire.com ou les réseaux sociaux : Ne prenez jamais la place du médecin, sachez être à l’écoute, soutenir au quotidien la personne souffrant de troubles bipolaires, mais vous ne devez à aucun moment remplacer l’avis médical de son médecin qui le suit, ou même de tout autre professionnel de santé mentale .

 

La bipolarité et la dépression
Comment réagir avec une personne dépressive ?
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  • bonjour , étant dépressif ou bi -polaire comme je n’ai -jamais été dianostigué , je n’en c’est -rien ??? mon pyschiatre que je vois , ne sais s plus que faire moi ; à envoyer des dossiers à deux villes en bretagne qui ont été refué ???? là en ce moment et depuis plusieurs mois je ne sort plus !!! j’en ai vraiment marre de la vie ; car j’ai deux filles et des petits -enfants mais j’ai honte de les voir dans un état comme cela !!! je me reconnait -plus !!! une femme très -bien comme j’étais -avant ??? veuve à 38 ans donc plus de conjoint ??? je suis arrivée au bout du rouleau !!! aider -moi s- v- p ???? merci à tous !!!

    • Bonjour,

      Je vous conseille de vous rapprocher d’une association qui pourra vous orienter vers la bonne structure . L’association Argos 2001 est la plus présente en France . Pour voir les coordonnées des différentes antennes, cliquez sur Association Argos 2001 . Il faudrait peut-être consulter un autre psychiatre si le vôtre ne sait plus comment gérer votre trouble . Vous avez aussi des centres médico psychologique ( CMP ) dans la plupart des villes, il pourront vous aider également . Courage,

  • Bonjour,
    J’ai 45 ans, et, j’ai toujours été confrontée à cette maladie…Mon père, bipolaire et alcoolique s’est suicidé lors de mes 20 ans. Mon frère, lui, est agé de 49 ans et a hérité de cette pathologie, il alterne les phases maniaques et dépressives avec des périodes d’alcoolisme chronique. Pourtant, c’est un gars bien, il vit seul mais a un boulot sérieux…On a tout tenté ma mère et moi : séjours antialcoolique et en hopital psy lors des crises.Là, il vient de sortir de l’hopital psy il y a 2 mois où il a séjourné là encore quelques mois… ça allait un peu mieux et il a rechuté! Je viens de déménager, je suis donc moins disponible pour lui…Et, je viens d’apprendre par ma mère qu’il a tenté de se suicider en voiture…La voiture est foutue, et, lui, n’a rien, ouf!Mais la prochaine fois? Que faire? J’ai moi meme ma vie, je suis mariée, j’ai 2 filles, j’habite à Paris et lui en Lorraine…Je ne sais plus quoi faire et quoi dire, ma mère, qui habite non loin de chez lui est effondrée, elle ne sait plus quoi faire…D’autant qu’elle vient d’apprendre que son compagnon est atteint d’un cancer des os, elle est donc partagée entre les deux avec ses propres soucis de santé déjà à elle à gérer, c’est lourd!!!Si vous pouvez m’aider et me donner des conseils, merci d’avance!

    • Bonjour,

      Malheureusement, les solutions ne sont pas nombreuses, vous ne dites pas s’il prend un traitement ? S’il en prends un, il peut y avoir un long moment avent de trouver le bon traitement médicamenteux; surtout qu’il y a là 2 troubles : bipolarité et alcoolisme . Il lui faut également beaucoup de soutien au quotidien, une bonne hygiène de vie, un suivi thérapeutique, etc etc … Sans cela, il va être compliqué d’avoir une stabilité pour lui . La solitude a l’air d’être un gros défaut pour lui je pense . S’il met sa vie en danger, l’hospitalisation est souvent la seule solution . La première chose à mettre en place est de connaître la cause de ses troubles ( l’hérédité n’est pas suffisante ).

      • Oui, il a pris divers traitements mais comme à chaque fois, quand il replonge dans l’alcool il suspend tout traitement.Là, entre autres, il était traité au baclofène et ça lui réussissait pas mal…Le soutien au quotidien il l’a de notre part ma mère et moi mais on commence par devenir usées! C’est un éternel recommencement dans la rechute et à chaque fois c’est pire!!! Depuis sa sortie de l’hopital psy, il y a environ 2 mois, il n’a pas repris le travail…Il est en arret maladie jusqu’au 6 octobre et je doute qu’il puisse reprendre…Il boit du matin au soir, ne mange plus et ne sort plus. Il ne veut plus qu’on l’aide…Cela va mal finir…J’ai bien peur qu’il finisse par perdre son emploi…On pensait le ré-hospitaliser de nouveau mais le psy qui le suit nous l’a déconseillé pour le moment…Que faire? Attendre que ça finisse mal? Puisqu’il ne veut plus de notre aide ni entendre parler d’hospitalisation…Il dit qu’il a tout essayé et que ça ne sert à rien, qu’il n’a plus la force ni l’envie…

  • J’ai envie de demander très naïvement pourquoi tant de souffrances non traitées ? Comment se fait-il que les médecins mettent autant de temps pour trouver le traitement approprié pour chaque personne ?

    • Eh bien malheureusement, beaucoup de traitements ont été testés en une vingtaine d’années avec des résultats plus ou moins probants et, malheureusement toujours suivis d’une rechute encore plus rude! Les médecins et spécialistes ne savent plus que penser et quoi faire pour aider mon frère…Rien ne marche sur lui à long terme pourtant je peux vous assurer qu’il en a essayé des traitements et des thérapies de toutes sortes…Ce qui explique à terme sa résignation et son ras-le-bol, et, notre désarroi le plus profond…Si on avait LA SOLUTION, nous l’aurions déjà appliquée!Mais nous sommes preneurs si quelqu’un a une solution…

      • N’oublie pas également que plus tu vieillis plus la maladie empire !! Voila pour ta gouverne et si tu veux en savoir un peut plus sur cette maladie ne va pas voir un psy mais plutôt une personne comme moi très bien placé pour ne pas mentir ou se cacher derrière des blas blas inutile

        • C’est curieux, j’ai comme l’impression que tu veux faire peur à tout le monde, ici ?
          Tu voudrais que tout le monde soit aussi malheureux que toi ? Mais dans quel but ?
          Personne ne peut affirmer que la maladie s’aggrave avec l’âge. J’ai discuté avec des gens bipolaires pour qui la maladie s est stabilisée à partir de la quarantaine.
          Mais moi je dirais que ça dépend de chacun, et s’il y a des dépendances (alcool, drogue, etc…) en plus.
          Maintenant que tu as pris de la distance avec ta compagne, pourquoi ne pas l’aider de loin ? Et prendre du temps pour toi avec tes enfants ? Mette de côté tout ça et profiter de la vie ?

      • Bonsoir Christelle! L’un des côtés problématique de cette pathologie est qu’elle demande tellement de patience que parfois, au fil des années et dès souffrance, on se résigne. Ton frère n’est malheureusement pas le seul dans ce cas. Je ne crois pas que la solution magique existe mais ce qui est sûr, c’est que perdre espoir ne peut pas faire de bien non plus. Il faut garder les tripes et s’accrocher parce qu’on se sait jamais si demain ne sera pas le « nouveau jour du reste de notre vie ». Ce n’est pas simple mais cette pensée est tellement réconfortante!

      • Bonjour Christelle,

        et si ton frère arrêtait un peu de prendre des médicaments pour voir ce que cela donne.. parce que là ça fait beaucoup ce qu’il a pris et peut-être que son cerveau est empoisonné, dysfonctionnel, lésé à force de faire la valse des molécules, donc il ne risque pas d’aller bien, à faire trop de mélange de molécules, ça abîme le cerveau.. donc un sevrage, peut-être en clinique, et essayer de la laisser sans traitement pendant un temps, le temps que ses neurotransmetteurs se remettent en place.. ça peut prendre du temps.. il faudra le soutenir mais ça vaut la peine d’essayer, de voir..

        Cordialement

    • Apprends que les clinique psy sont des JACKPOT pour eux et le trou de la CPAM !! Les psy savent que c’est pas guérissable alors ils vous dopes et une belle caresse dans le sens du poil pour vous dire à la semaine prochaine ! FOUTAISE

    • Re le bonjour Nath’! Tout simplement parce que si on voit cela avec du recul, la psychiatrie est jeune et a connu des débuts difficiles (Mr Freud a dû se battre pour se faire entendre et c’était fin 19ème début 20ème siècle je crois). Au début c’est pareil pour tout, on tâtonne avant de trouver. C’est pareil pour tout d’après moi.

      • Bonsoir karla 🙂

        Et c’est vrai qu’on ne sollicite jamais de dons en faveur de la recherche pour les maladies psychiques. Je suppose que ce n’est pas assez vendeur 🙁

        • C’est juste qu’il y a encore trop de préjugés et de tabous même si ça tend à se dissiper. Il y a vraiment beaucoup de personnes souffrant de troubles psychiques (rien que la dépression est la 2nde pathologie la plus handicapante au monde après les troubles cardio-vasculaires je crois). Hier soir j’ai parlé avec un monsieur, la cinquantaine. Il a tenu 9 mois à morfler tout seul avant d’accepter qu’il avait besoin d’aide. Parce que pour lui c’était impossible qu’il soit malade et personne autour de lui ne comprenait et a su le diriger vers un psychiatre. Et on n’inspire pas assez de « pitié » pour recevoir des dons comme tu l’entends. De la compassion, beaucoup mais la folie et ce qui dépasse l’entendement ont tendance à faire peur! Par exemple, si tu es à l’hôpital parce que tu t’es cassé une jambe ou parce que tu as accouché, tout le monde va venir te voir et être au petit soin. C’est vraiment pas pareil quand tu es interné en clinique ou hôpital psy crois-moi! Ce n’est pas une question de douleur, parce que on souffre aussi fortement psychiquement que physiquement, mais plutôt une question de légitimité j’ai l’impression. C’est légitime de souffrir physiquement mais quand on fait un burn-out ou une dépression, les gens ne vont pas savoir comment réagir donc la plupart préfèrera être dans le déni. Pour les troubles plus graves, c’est encore autre chose. Par exemple les troubles bipolaires, cas typique: la famille trouve que leur proche bipolaire est trop shooté et déprimé par les cachetons, que la psychiatrie ne l’aide pas et qu’après tout, « tout le monde est bipolaire à entendre les journaux » donc il doit avoir les ressources en lui pour s’en sortir. Beaucoup de patients, sous la pression de la famille, arrêtent leur traitement alors forcément au début ils se sentent plus en forme mais à coup sûr ils replongent et sévèrement. La schizophrénie, c’est encore stéréotypé. Le schizophrène est celui « qui entend des voix ». Alors que c’est tellement plus subtil et il y a tellement de déclinaisons différentes. Comment, avec toute cette incompréhension, veux-tu que la plupart des personnes veuille faire un don pour la recherche où les souffrants? Il faut y avoir été confronté de près ou avoir une grande sensibilité pour se défaire de tout ce qu’on raconte. Et arrêter d’avoir peur de ce qu’on ne comprend pas!

          • Moi, j’ai en tête un exemple tout bête.
            Ma grande fille, sans aucun problème jusque là, s’est vu déclencher du jour au lendemain, depuis quelques mois, des crises d’angoisse.
            Du coup, elle a démissionné, a quitté le sud et est revenu se faire une santé à la maison.
            Et bien, son père est incapable de trouver les mots pour la rassurer quand elle aborde, même à peine, son mal-être 🙁

            Heureusement…ou malheureusement… avec les dépressions de mon ami, j’étais prête à faire face et à la soutenir.

            Mais c’est vrai que souvent, on se trouve démuni face à une situation à laquelle on ne s’attend pas et à laquelle on n’est pas habitué.
            Et c’est pour ça qu’il faut absolument s’informer pour trouver la meilleure façon d’aider l’autre.

  • Malheureusement la bonne solution pour une personne ne sera pas forcément celle qui conviendra à une autre…
    C’est dommage que la majorité des gens qui témoignent sur ce genre de site soient ceux qui sont malheureux.
    Les témoignages de ceux qui s’en sortent feraient tellement de bien aux autres et permettraient de faire partager à tous comment ils font pour embellir leur vie.

    • Mon cher Monsieur,
      Tout le monde ici compatit à votre chagrin, mais vous n’avez pas le droit de dénigrer ainsi tout ceux qui souffrent de cette terrible maladie et qui s’en passeraient bien.
      Vous devriez consulter au plus vite votre psychiatre au lieu de venir déverser votre colère ici.
      Souffrir, ce n’est pas nécessairement faire souffrir les autres.
      Puisque vous savez TOUT sur cette maladie, vous savez que la bipolarité rend hypersensible, et donc que vos écrits ne vont faire aucun bien à ceux qui essaient désespérément de s’en sortir.
      Mais je me doute que vous ne revenez pas ici pour rendre service à quelqu’un.
      Sincèrement, est-ce que vous vous sentez mieux après tous ces propos négatifs ? Je parierais que non.
      Faites vous aider, Monsieur. Vraiment. Votre blessure est profonde et ce n’est pas ici que vous trouverez du réconfort, avec de tels propos.

    • Bonsoir,
      Je ne suis pas inscrit mais je tenais à intervenir suite à ce commentaire, comme il m’arrive d’y faire parfois lecture sur le site, je viens de prendre connaissance de ces mots.

      Alors je ne sais pas ce que tu as vécu mais je peux te dire que je m’aime énormément, j’ai un ego naturel de la taille d’une cathédrale, j’ai été et je suis très aimé par mes parents,je suis brillant intellectuellement, surdoué (QI 142), sur-diplômé, sportif, mince, la trentaine bien charpentée, sans comorbidités aucune, j’ai une psychiatre très agréable avec un sourire magnifique qui n’a rien d’une vitrine commerciale, elle est simplement passionnée par son métier, et je crois qu’elle aime les gens, qu’elle est curieuse de l’humain, aussi évidemment ma dose de lithium journalière depuis 13 ans.. enfin mon existence à te lire me semble réellement bien plus harmonieuse, agréable et épanouissante que la tienne.. c’est triste pour toi.. tu dois beaucoup souffrir pour tenir de tels propos.. quel est ton problème exactement ? as tu eu des déboires avec une personne bipolaire ? as tu rencontré une mauvaise personne dans ta vie ? parce qu’il faut que tu saches que la maladie est une chose, la personne en est une autre et parfois certaines personnes gagnent le gros lot d’être à la fois idiotes, méchantes et bipolaire, le combo.. tu sais personne n’a jamais dit que bipolaire c’est un label de qualité humaine, non, c’est juste une maladie qui se greffe sur une personnalité, un caractère, un tempérament, un parcours, une histoire etc.. Ou alors peut-être l’es tu toi-même et que tu n’as pas su gérer ta barque, si c’est le cas, bien navré pour toi.. Il n’y a pas d’égalité de nature.
      Cela dit rien ne t’autorise néanmoins à te déverser de la sorte, et j’interviens en tant que bien portant maniaco-dépressif depuis mes 19 ans n’ayant subi aucune hospitalisation psychiatrique depuis un peu plus de 13 années maintenant..
      ici il y a beaucoup de personnes fragiles, encore instables, cherchant des issues à leur douleur et à leur vie, alors projeter sur elles et eux, des affects aussi nocifs et des représentations aussi négatives c’est très contre-productif et très destructeur, pour toi et pour les autres.. ça n’a aucun sens que celui de ta douleur éjectée de toi ainsi, et de manière aussi pathétique..

      je crois qu’à ce point ce n’est pas un psychiatre qu’il te faut, mais plutôt un très lointain voyage à l’étranger pour tout remettre à plat dans ta vie, et reprendre un peu la mesure de toi-même, des choses et des autres.. et aussi essaie de lire, de te détendre, de te cultiver, de t’évader de ta négativité..

      • Tu parles comme un livre et tu ne sais pas ce que j’ai vécu .
        Je te conseille de continuer ainsi et évite moi les voyages j’ai presque déjà fait le tour du monde .
        Et oui ! le masque tombe et ça n’a vraiment pas l’air de te plaire ….finalement mes dires te font gerber ? et bien fait à ton aise .

        • Ce qui me faisait gerber c’était le lithium au début de mon traitement jusqu’à ce que la dose soit bien ajustée, et assez rapidement..
          ce site accueille des personnes parfois très fragiles alors tu es prié de cesser tes méchancetés, moi tu ne m’atteins pas, mais tu peux atteindre des personnes vulnérables ici à tes âneries.. et cela pourrait donner lieu à des choses très douloureuses pour elles..

          tu as l’air à 51 ans, d’un gamin de 18 ans totalement irresponsable qui vient de perdre sa première copine avec qui il a eu sa première fois… un rageux avec des boutons d’acné qui rue dans les brancards.. grandis un peu dans ta tête, tu es complètement immature dans tes réactions..
          je ne sais pas ce que tu as vécu, je ne sais pas non plus ce que ta femme a vécu, mais tu ne sais pas non plus ce que j’ai vécu, comme tu ne sais pas ce que vivent les personnes ici, ce qu’elles endurent, et ce qu’elles souffrent.. alors de la décence et de la pudeur de ta part ce ne serait pas de trop..
          et puisque tu as presque fait le tour du monde, il est temps que tu commences à faire le tour de toi-même, et le plus tôt sera le mieux parce qu’il y a du boulot… ton histoire est banale, c’est l’histoire d’un couple mal assorti, incompatible, et qui touche à sa fin c’est tout.. et libre à toi d’en faire autre chose, soit de réjouissant, soit de lugubre en pestant sur ta femme et sa maladie etc.. c’est pour toi que je dis ça, moi perso ton drame ça ne m’empêchera pas de dormir et ni de vivre tranquillement… et si j’interviens c’est pour mettre un peu de gentillesse, de nuance, de discernement pour les personnes malades ici qui n’ont pas besoin non seulement de propos comme les tiens mais encore moins de ton agressivité et de la violence verbale dans tes mots.. un peu plus et je pourrais plaindre ta femme et penser qu’elle sera bien mieux sans toi..

  • @titi

    Alors.. j’ai fini par lire l’ensemble de tes posts et commentaires et reconstituer la trame de ton histoire selon ta version évidemment, car accabler les absents sans avoir leur version ce serait vraiment trop aisé et d’un manque cruel de discernement..
    tu nous offre ta version des faits et en l’absence de celle de ta femme, je prends ton histoire avec des pincettes et beaucoup de prudence.. je n’ai moi-même aucune raison d’apporter du crédit à tes mots plus qu’il n’est nécessaire.. c’est à dire de te croire sur la foi de ton discours..
    mais si elle est effectivement comme tu la décris, alors laisse moi te dire que tu dois avoir toi-même un sacré souci mental pour être resté 10 ans avec elle.. mais oui, tu regarde la paille qu’elle a dans l’oeil, et toi tu as la poutre.. aussi te faire passer pour une victime c’est périmé car personne ne t’a forcé à rester avec elle tout ce temps… et encore moins à lui faire un enfant.. tu veux quoi ?! qu’on te file une médaille pour l’avoir supportée ?! cesse de geindre et prends tes responsabilités dans cette histoire… mais si tu veux absolument avoir la position de victime, alors je te dirai que tu n’es pas un homme mais un playmobil…
    ensuite qu’un psychiatre te dise de fuir ta femme, c’est à dire qu’il te donne un avis sur une personne qu’il ne connaît pas, qu’il ne suit pas médicalement, et juste sur la foi de ton discours, c’est vraiment limite, c’est ce psychiatre que tu devrais fuir…
    je crois que tu as un problème dans ta tête et bien antérieur à la rencontre avec ta femme.. et désormais ta femme et sa maladie te servent de paravent, d’alibi et de prétexte.. tu sais il n’y a jamais de hasard.. il n’y a qu’à te lire pour s’apercevoir que tu as un problème dans ton esprit et qui ne dépend absolument pas de ta femme..

    10 ans.. tu aurais pu partir quand tu voulais, et ne me parle pas d’amour et d’espoir, ne me baratine pas, à moi tu ne peux pas me la faire.. c’était quoi qui te retenait pendant 10 ans ? laisse moi deviner.. le sexe… oui je sais je comprends, sexuellement il y a des femmes qui sont douées pour nous rendre accro…

    En 2014 j’ai rencontré une femme similaire à la tienne, sauf qu’elle est atteinte d’un trouble borderline non traité.. elle m’a tout fait en seulement 3 mois de relation, mensonge, manipulation, cruauté, tromperie etc.. alors quoi ?! après 3 mois je l’ai plaquée.. oui plaquée, et j’ai mis plus d’un an à m’en défaire parce qu’elle revenait toujours.. j’ai eu peur pour ma santé et mon équilibre de vie que j’avais construit..
    c’est horrible à dire mais la vie est trop courte pour être avec une personne qui nous propose aucun épanouissement, personne n’est responsable de nous-même et de notre santé, si on est pas bien avec quelqu’un il faut partir c’est tout, et cesser de se trouver des excuses foireuses..
    et pourtant le bipolaire c’est moi.. et pendant qu’elle faisait n’importe quoi à me tromper, ses amies à elle me disaient qu’elles savaient qu’elle abusait avec moi que je suis une personne en or etc.. et du coup elles me draguaient.. et moi malgré tout jamais je ne l’ai trompée, mais si j’étais une ordure je l’aurais fait… toi tu vois, tu te fais des idées sur les bipolaires…
    peu importe que ta femme soit bipolaire, borderline ou saine d’esprit, ce qui compte c’est de s’épanouir avec l’autre, si ce n’est pas le cas alors partir.. in fine la seule chose à retirer c’est que vous n’étiez pas fait pour être ensemble tout simplement.. vous n’étiez pas compatibles.. inutile d’incriminer la maladie etc.. un jour elle et toi vous rencontrerez quelqu’un d’autre chacun et sans doute de plus compatibles.. pas besoin de faire des drames..

    pour l’heure, je vais faire un foot..

    Bon week end à tous.. et courage à ceux et celles qui ne vont pas bien..

    • Bonjour Andy,

      Ce qui a attiré mon attention dans ton commentaire, c’est qu’il faut être compatible avec l’autre 🙂
      Je suis tout à fait d’accord avec ça.
      Malade ou pas, quand on a trouvé cette compatibilité, cette complicité sans faille, il faut tout essayer pour la conserver.

      Et si ça ne marche pas, il faut n’en garder que les bons souvenirs, et ne pas pleurer sans arrêt sur les mauvais.
      Parce-que les regrets nous empêchent d’avancer dans la vie.

      En tout cas, ton témoignage fait vraiment plaisir et efface ceux de Monsieur titi qui ont dû en démoraliser plus d’un 🙁
      Trop peu de personnes qui s’en sortent bien témoignent ici et c’est vraiment dommage.

      Bonne fin de journée à toi et aux autres 😉

  • Bonsoir à tous,
    J’ai 37ans et maman de 3 enfants.
    J’ai tjrs eu un terrain plus ou moins dépressifs à 18ans j’ai fait une TS..j’ai été hospitalisé 2mois.
    Après plusieurs années et après consultation de plusieurs psychiatre j’ai été diagnostiqué BI-POLAIRE..
    Ma vie est dur pour nous malade et pour notre famille. Surtout pour mes enfants qd je suis en phase de dépression. J’ai pas de familles proches, pas d’amis. Je suis seule alors je m’isole.
    Je prends ni produits stupéfiants ni alcool…
    Je dois normalement intégrer un centre de repos pour femmes qui ont des troubles bi-polaires, bur out etc… je croise les doigts, car très sincèrement tout les soirs en mauvaise période j’ai tout simplement envie de mettre fin à mes jours.. ont se sent inutile dans cette période là..
    Je souhaite à tous bcp de courage, aux malades, aux familles aussi…

  • Bonjour Audrey

    mais ce message s’adresse finalement à tout le monde..
    essaye d’imaginer que demain c’est la guerre mondiale..
    qu’il y a pénurie alimentaire, coupure de gaz, d’électricité, de téléphonie mobile, des voies routières.. il n’y aurait plus de cabinets de psychiatres ouverts, plus de pharmacie etc..
    je te garantis que ta dépression tu l’oublies très vite.. et tu ne penseras pas à te suicider comme tu auras déjà des ennemis qui voudront t’abattre, toi et tes enfants, tu penseras à te défendre et faire survivre tes enfants.. parce que pour être en dépression il faut un minimum de confort et les moyens de l’oisiveté..
    la dépression est juste le signe que nous ne sommes pas dans la vie dans laquelle nous devrions être et à tous les niveaux..

    ne sois pas choquée c’est la vérité..

    Cordialement

    • Bonjour Stephane,

      Je prends note de ton message et je devrais faire comme tout le monde puisque ce message est destiné a tout le monde…donc ne pas y faire attention.

      Mentionner la guerre comme exemple annulant cette pathologie…bravo. je considere le semi point godwin atteint.

      Rectification : ce n est pas la verité mais TA verité.

      Une depression n etant qu un coup de blues pour toi. Donc forcement tu as tout vu et tout juste. Mais vivement une bonne guerre pour prouver la véracité de tes propos.

      Il faut de tout pour faire monde, des bipolaires et des gens comme toi.

      Tu as rédigé ton commentaire en phase « up » ?

  • Bonjour, ma soeur a ete diagnostiquee bipolaire borderline. Elle a perdu son travail et a du mal a en retriever un autre. Dans quelques temps, Elle perdra son logement faute de moyens. Quelles sont les aides sociales disponibles a ces personnes?

  • Bonjour à tous.
    Je suis un peu perdue concernant la bipolarité.

    Ces derniers temps et en faisant des recherches approfondis, je pense sérieusement que mon compagnon est bipolaire dépressif.
    On arrive à plus de 10 mois ensemble. Nous avons souvent des phases de disputes intenses et des phases de bonheurs.
    Par exemple, depuis Noël on était heureux, sans aucune dispute, je le sentais amoureux, aucun problème à l’horizon. Et la semaine dernière, grosse dispute, qui pour moi avait aucun sens : critiques, exagération de mes défauts, etc. (Ce genre de disputes étaient nombreuses durant l’automne). Depuis il me dit que notre couple n’a aucun problème, qu’il était juste fatigué et qu’il « a perdu gout à la vie ».

    Je viens ici pour découvrir comment l’aider, comment me comportement avec lui maintenant que j’ai compris sa maladie. Bien évidement il n’a aucun traitement et je pense qu’il n’a pas conscience de sa maladie.

    De plus, il « a besoin de temps » « d’être seul » or dans votre explication il est franchement déconseillé de le laisser s’isoler, sauf que si je ne lui obéis pas il va surement me rejeter, et là il finira vraiment tout seul. Et ce n’est pas ce que je désire.

    Je suis preneuse de tout conseil bienveillant..

  • Bonjour, j’ai ma copine qui est Bipolaire, elle est hospitalisé en service psychiatrie, elle est a coupé les ponts avec tout le monde même avec moi, depuis 3 semaines demain, est ce qu’elle s’isole parce qu’elle déprime, ou elle veut que elle ne veut pas que je la voie comme ça

  • Bonjour, j’ai lu tous les messages parce que j’ai une amie bipolaire ou dépressive, je l’a soutiens avec tous les conseils du net que j’ai vu pas facile pour personne je suis conscient
    Sa famille ne dorment quasiment pas a cause de ça.

    Mon conseil étant une personne de foie chrétienne et elle aussi mais délaissée pour elle, je lui conseil de s’en remettre à Dieu d’aller à la messe aussi..
    Même si je n’y vais pas tous les dimanches je l’avoue mais quand j’en ressort je suis bien dans mon corps et dans ma tête, on en oublie tout de cette vie stressante

    C’est écrit dans la Sainte Bible qu’un berger avait 100 brebis et qu’une d’entre elle était en train de se perdre, le berger laissa tout le troupeau pour aller rattrapé la dernière
    Voilà comment nous voit notre seigneur

    Il faut prier pour ces personnes

    Mon expérience personnellle est que malheureusement mes parents viennent de loin, ils ont vécu sans eau courante ni électricité et difficile de manger dans ces endroits, il s’en sont toujours remis à dieu et même aujourd’hui c’est ce qui a permis de surmonter ces périodes difficiles

    Merci d’avoir lu courage à tous

  • Bonjour,
    J’étais avec une femme pendant quelques mois, puis elle s’est faite interner de force afin de se faire soigner sa bipolarité.
    Avant qu’elle n’y rentre, notre dernière « conversation » a été très négative, je me suis fait insulter de tous les noms, j’avais l’impression d’être le pire des co*****, ce n’était pas la 1ère fois que ça arrivait, mais durant toute notre relation, je pense avoir eu le recul nécessaire pour prendre sur moi, et rester calme, en me disant qu’elle ne pense pas ce qu’elle dit. Mes nerfs ont quelque peu craqué à 2 reprises, mais je me reprenais en me disant « arrêtes, ne t’emportes surtout pas avec elle »… En tout cas je ne lui en veut (évidemment) de rien.

    Bref.

    Aujourd’hui cela va faire 1 mois qu’elle est internée, et je n’ai pas osé lui parler, j’ai voulu lui donner le maximum de liberté, et ne pas me mettre au milieu. Seulement voilà, je pense énormément à elle, et j’ai au minimum envie de lui écrire. Mais je ne sais même pas quoi dire, j’en ai tellement à dire, mais je ne veux pas lui écrire quoi que ce soit qui puisse lui mettre la pression ou l’énerver, je ne peux pas lui parler de nous, je ne m’autoriserait même pas à lui dire que je l’aime, qu’elle me manque, tout ça. Ca ne servirait à rien de positif…

    Seulement voilà.

    Que me reste-t-il à dire ?