L’être humain : ( définition )

Dire que l’être humain est un composé de force et de faiblesse, de lumière et d’aveuglement, de grandeur et de petitesse, ce n’est pas

lui faire son procès, c’est juste pour le définir .

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  • Il faut commencer par convenir de la définition d’un être humain. De quoi se compose-t-il ?
    – d’un corps physique,
    – d’une « psyche », comprenant des aspects psychologique, émotionnel et intellectuel (le mental), et enfin, selon Marge REDDINGTON et d’autres,
    – d’un corps spirituel ou âme qui comprend l’âme personnelle, l’âme universelle (Carl Gustav JUNG)
    – et l’Etre (en anglais : « stillpoint » littéralement : point tranquille).

    Dans l’Evangile de Marie de Jean-Yves Leloup, l’homme serait un composé de corps (soma), d’âme (psyché), d’esprit (noûs) et d’Esprit (Pneuma ou Esprit-Saint).

    Si l’on constate qu’il y a des choses qui ne se rapportent pas au « corps » physique et à la psyché, il faut bien les mettre dans ce qu’on appelle le corps « spirituel ».

    Quant à l’Etre, il se distingue du corps physique, du mental et du corps spirituel parce que, par définition, il n’a pas de besoins. Il s’oppose à l’égo qui, dans notre intérêt supérieur, devrait être notre serviteur plutôt que notre maître.

    Nous n’avons pas directement accès à l’inconscient mais il est notre merveilleux vigile.

    Chacun de ces « corps » a une fonction et des besoins pour sa survie, autrement dit, besoins vitaux.
    – La fonction du corps physique est d’abriter la psyché et l’âme.
    – La fonction de la psyché est de nous mettre en relation avec soi et les autres et
    – La fonction de l’âme est de nous mettre en relation avec « plus grand que soi », peu importe le nom qu’on donne à ce « plus grand que soi ».

    Ces trois « corps » forment un tout indissociable que Marge REDDINGTON a séparé en trois catégories dans sa théorie pour faciliter la compréhension. Peu importe si les besoins sont bien ou mal classés dans les différentes catégories. Ce qui affecte l’un ou l’autre corps affecte l’ensemble. Par exemple, si j’éprouve une émotion au niveau de la psyché : joie, tristesse, peur ou colère, je la ressens dans mon corps physique. Elle va dès lors affecter mon état physique. Elle va indiquer des besoins.

    Remarque : Les psychothérapeutes ne s’occupent généralement que du bonheur de la psyché, ce qui limite grandement leur intervention.