Nous le savons déjà que la maladie des troubles bipolaire est difficile à diagnostiquer chez l’adulte et parfois très longue, mais il faut savoir que la bipolarité est bien souvent là depuis de nombreuses années, au stade de l’enfant, de l’adolescent . C’est en étant petit que les premiers symptômes bipolaires apparaissent, c’est d’ailleurs très difficile car on ne parle pas vraiment d’un enfant en dépression bipolaire ni même de phase maniaque d’hystérie, mais plutôt d’hyperactivité infantile . Alors, comment reconnaitre les symptômes de l’enfant bipolaire ? Voici quelques éléments de réponse .

 

Comme dit précocement, plus de 25% de personnes bipolaires ont connu leurs premiers symptômes de maniaco-dépressif avant leur âge adulte ( la vingtaine d’années ) . Nous savons également qu’on ne peut parler d’un enfant bipolaire avant l’âge de 7 ans, c’est d’ailleurs tout aussi vrai que d’après un récent sondage, il y aurait moins de 2% des enfants de moins de 10 ans qui souffriraient de troubles bipolaires . Si entre 10 et 15 ans, il commence à avoir des stades dépressifs, cet état de dépression se transformera alors en trouble bipolaire dans plus de 30% des cas . Si la santé mentale est touchée chez les jeunes, c’est que bien souvent, les parents ou grands-parents, ont également souffert de phase dépressive ou de manie .

Les troubles de l’humeur comme ceux du comportement, ne sont jamais faciles à déceler car le sentiment de tristesse n’est pas aussi visible lors de dépressions que chez un adulte, il est même des fois totalement absent chez les ados . Vous avez déjà entendu parler de la fameuse  » crise de l’adolescent « , c’est exactement de cela que l’on parle et avec cela que l’on peut confondre certains états émotionnels chez les jeunes . Pour la phase maniaque, la période de l’adolescence est encore une fois un ennemi, car il est très difficile de différencier un état de joie et d’excitation normal  » de jeunesse  » avec celui que provoque le syndrome de bipolarité . L’identification de cette maladie mentale et psychique est donc encore plus complexe que chez l’adulte .

Pourtant, les symptômes sont à surveiller de très prés chez un ado plus particulièrement, c’est à cet âge-là ( la quinzaine d’années ) que les premières tentatives de suicide se réalisent, plus de 20% des crises suicidaires sont dues à un trouble bipolaire chez ces jeunes enfants . Généralement, les premières addictions comme la cigarette, l’alcool et autres drogues dures sont également très popularisées à cet âge, ce qui peut accentuer l’intensité des phases dépressives ou de manies . Les épisodes sont très caractérisés chez les adolescents et peuvent induire en erreur, c’est pour cela qu’il est très important de faire suivre son enfant sous l’effet du doute de ce trouble mental . Comme dit le proverbe : mieux vaut prévenir que guérir …

 

Contrairement aux symptômes des adultes bi-polaire, on ne parlera pas de cyclothymie, mais plus d’épisode thymique pour les enfants . Quelques distinctions sur l’intensité et la spécification des symptômes sont donc maintenant différentiables . En ce qui concerne les épisodes dépressifs, on a vu plus haut que l’enfant n’était pas vraiment triste, la peur est bien plus présente que cette tristesse absente . L’adolescent sera continuellement fatigué, pourra faire du yoyo avec son poids et s’isolera socialement . Des signes de troubles anxieux de l’angoisse sont également possibles avec une mauvaise estime de soi et une forte sensation d’ennui total . L’enfant aura également ses premières vraies crises de violences, il testera ses parents en les provocants, leur parlera désagréablement allant jusqu’aux insultes suivant l’âge !! S’il ne se sent pas aider et compris, il pourra également tenter de fuir, fuguer s’il est seul, allant vouloir même voler ses parents ou dans les magasins, ceci est un appel au secours, un sos lancer aux parents pour qu’ils s’en aperçoivent, car lui, l’adolescent se sent délaisser …

Pour les stades de manie ou d’hypomanie ( intensité très faible ), l’enfant est encore plus imprévisible, par ses gestes, que l’adulte bi polaire … Il pourra avoir envie d’évacuer tout son stress, et quiconque lui reprochera quoi que ce soit, pourra le mettre dans un colère noire, courte mais terrible . Son langage étant celui d’un adolescent en crise, il sera très vulgaire envers tout le monde (amis et entourage familial ), il ne sait pas où est sa place et souhaiterait être adulte avant l’heure dans ses propos, souvent contradictoire dans le temps et la forme . Les mensonges et premiers délires sont également courants chez l’ado en crise d’euphorie, le manque de respect ( lycée, collège, famille, etc etc … ) entrainera souvent des règlements de comptes à l’école par exemple, car il sera constamment en conflit avec l’autorité ( de ses profs ou de ses parents ) . Il veut être intouchable, supérieur à tout le monde et fait tout pour l’être !!! Malgré cette hyperactivité, l’enfant pourra, comme en période de dépression, ressentir quelques troubles de l’angoisse, il se sentira stresser comme étouffer par ce monde dans lequel il vit . Il est très compliqué de faire comprendre, à un adolescent en crise maniaque, que ce n’est pas dans le bon sens qu’il va … Rien ne peut l’atteindre par devant, il garde tout pour lui, mais le jour où il lâche toutes ses émotions enfouies, alors un sentiment de culpabilité le touche et le stade dépressif arrive …

Aujourd’hui, beaucoup d’enfants peuvent être diagnostiqués comme hyperactif, les symptômes propres à la bipolarité peuvent alors se confondre avec ce simple trouble de la personnalité borderline ( TPL ), seul un diagnostic médical, qui identifiera alors l’intensité des crises d’hystérie et euphorique, pourra alors révéler soit un trouble bipolaire ou juste une hyperactivité chez l’enfant .

Si tous les parents ayant un doute sur leur enfant bipolaire à l’adolescence et qu’ils l’auraient alors fait suivre, le diagnostic bipolaire aurait été plus rapide et le traitement beaucoup moins compliqué qu’en n’étant que diagnostiquer en étant adulte … Il est parfois très difficile d’emmener son fils ou sa fille chez un psychologue ou suivre une thérapie avec un médecin psychiatre, voire même honteux chez certaines personnes, mais pour l’avenir de nos enfants, il est préférable de les faire suivre au plus tôt afin de leur simplifier leur vie d’adulte avec une maladie très difficile à vivre …

 

Vous êtes papa ou maman d’un enfant bipolaire ? Réagissez en commentaire et décrivez-nous votre situation actuelle avec votre adolescent bipolaire … Et si vous avez un ado bipolaire, vous pouvez aussi venir en parler sur le forum spécial trouble bipolaire .

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Trouble bipolaire chez l'enfant
La bipolarité chez l’adolescent
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  • Si on cache notre maladie c’ est parce que quand on a demandé de l’ aide pour nos enfants on est très mal vus on est traités comme des psychopathes des criminels des dangers ambulants et on perd toute crédibilité vis à vis des médecins, quand on tombe malade on refuse de nous soigner car on mets nos symptômes physiques sur la bipolarité, résultat on ne nous soigne pas quand on est malades et on finit à l’ hôpital on est rejetés mal vus marginalisés et discriminés dans tout, dés qu’on est diagnostiqués on perd tout nos amis d’ enfance on est marginalisés et accusés, jugés et on est malades que quand ça les arrange du genre dire que nous sommes dangereux, mais pour toucher du handicap, là on est profiteurs et en bonne santé.On ne nous aide pas, on nous juge en permanence et on est surveillés pire que les grands délinquants et tout ça car on a demandé de l’ aide pour nos enfants. Plus jamais va, j’ ai fait un stress post traumatique à cause du personnel soignant, le secret médical trahi et toute la ville est au courant,j’ ai été malade et on l’ a vu 6 mois après la prise de sang,tout ce que dit un bipolaire c’ est de la merde et on te donne de la méthadone pour stabiliser ton humeur et après on t’ accuse d’ avoir pris de la méthadone qu’on bous a donné sous menace de te retirer la garde des enfants!!!Il m’ a fallu 10 ans pour leur prouver que je n’ étais pas un danger car malgré la famille qui reprenait pour moi ,il:s ne me lâchaient pas malgré que j’ acceptais de me soigner, je n’ ai jamais eu de phase maniaque en plus à ce moment là, pas de dettes, je vivais normalement à part de l’ anxiété et de la fatigue. Voilà pourquoi , si je n’ avais pas pris leurs médicaments je n’ aurais pas fait d’ infarctus à 33 ans avec l’ artère coronaire bouchée par du cholestérol et une trombose avec un AVC avec une alimentation saine et équilibrée.

  • Aujourd’hui je n’ ai toujours pas délapidé mon argent comme eux ils disent, je n’ ai pas de factures en retard et mon fils va mieux depuis que plus personne ne me donne des conseils foireux.La méthadone que je n’ aurais jamais du prendre car c’ est un traitement de substitution à l’ héroïne je ne sais pas l’ arrêter et mon coeur est abimé à tout jamais. Mon père aussi est maniacodépressif et jamais il a accepté de se soigner et jamais je l’ empoisonnerai avec ces médicaments mortels.Je n’ ai aucun casier judiciaire et je ne suis pas un meurtrier. Par contre ma petite fille ils me l’ on tuée car j’ ai été discriminée ,ma mère est témoin et le papa de ma fille aussi,il y a 7 témoins en tout et pas que des parents de la famille avec les preuves de l’ autopsie.La gynécologue m’ avortée à 5 mois de grossesse et à 6 mois et demi ma fille est morte . Ils l’ ont fait exprès.Voilà le prix à payer quand on enlève notre masque et qu’on demande de l’ aide.

  • Je pense que ma petite fille qui a 8 ans est bipolaire ma fille la fait suivre’ par le pédopsychiatre qui lui affirme que non .Elle a un comportement qui n’est pas normal elle me frappe me parle mal à l’école ma fille a été appelé de nombreuses fois car elle frappe les enfants répond à la maitresse ne veut plus travailler on dit quelle est intelligente et quelle s’ennuie elle pique des crises de nerfs a du mal à se controler la maitresse dit quelle représente un danger pour les autres enfants je ne sais pas qui contacter et que faire

  • J’hésite à pencher vers ce trouble mais ma fille m’inquiète dans ce sens. Elle peut passer de l’euphorie totale, dépensant son énergie dans foule de choses désorganisées, puis restée de longues heures à dormir au fond de son lit, mode dépressive. Elle a 17 ans, depuis peu a développé une véritable phobie scolaire, tout en étant constamment en conflit avec tout le monde. Absences répétées, déscolarisation progressive, remotivation pour autre chose, j’avoue qu’elle me déstabilise et je ne sais plus comment gérer ses comportements.
    Elle est suivie depuis peu par la MDA et des rdv s’annoncent avec le lycée, médecin scolaire, pour déterminer ce qu’il faut faire pour elle, de plus qu’elle est en Terminale et proche du Bac.
    Il faut dire qu’il y a eu le divorce, des soucis de santé me concernant, de nombreux conflits avec ses amis, ses camarades, ses professeurs, son père… Tout ça n’aide pas et j’ai l’impression que ça l’a beaucoup affecté.
    Est ce passager? est ce inquiétant? ou s’agit-il de troubles plus graves, nécessitant un réel suivi approfondi?
    Je ne sais plus quoi penser ni comment l’aider à faire face à tout cela. Je la sens désarmée, fatiguée et je la vois s’enfoncer…
    Je reste à l’écoute, bienveillante, mais je dois aussi tenir mon rôle de maman et l’aider à avancer.

  • Bonjour, mon mari et mon fils de 13 ans sont bipolaires. Je vous conseil vivement de consulter le site de l’association Bicycle et celui du CTAH du Dr Hantouche ou vous trouverez les meilleures informations possibles…

  • Bonjour, j’ai 14 ans et je m’appelle Bibi. A tout moment je me met à gueuler et a insulter tout le monde, ou je n’ai plus envie de rien faire ou inversement. Ca m’a fait perdre beaucoup d’amis car je me mets a dire des choses que je pense pas. Je sais pas si je suis bipolaire, j’ai fait une dizaine de test sur internet et tous valident la maladie et je veux pas en parler a mes parents . Je sais pas quoi penser a votre avis je suis contaminée ou pas?