Un peu plus tôt cette semaine, des chercheurs allemands ont publié un article dans lequel ils rendaient compte d’une découverte qu’ils avaient faite grâce à une protéine dans le sang et qui permettrait de diagnostiquer la maladie d’Alzheimer dix ans avant l’apparition des premiers symptômes et donc encore plus longtemps avant le diagnostic définitif. Dans le même temps, de nouvelles études semblent prouver un lien entre bipolarité et maladie d’Alzheimer.

Des troubles cognitifs identiques

La maladie d’Alzheimer est, aujourd’hui encore, un mystère et un défi majeur pour la science et la médecine. Il faut bien admettre que l’on ne sait pas grand-chose de la maladie et que son diagnostic est laborieux, difficile et parfois hasardeux. Il arrive même qu’une autopsie postmortem révèle que le défunt était atteint de la maladie sans qu’aucun trouble cognitif n’ait pu le laisser penser.

Dans leurs tentatives de mieux comprendre cette dégénérescence du cerveau humain, des chercheurs l’ont comparé à d’autres troubles cognitifs, notamment la bipolarité. Ils ont alors découvert un ensemble de similarités étonnantes entre les deux types de cerveaux. Il reste encore à déterminer si la bipolarité favorise l’apparition d’Alzheimer.

L’importance d’une bonne prise en charge et d’un bon suivi

Quand vous découvrez que vous êtes bipolaire, il est immédiatement nécessaire de vérifier que votre prise en charge fera l’objet d’un remboursement par la mutuelle que vous avez. Effectivement, trop de personnes bipolaires refusent qu’on leur vienne en aide et ne font l’objet d’aucun suivi régulier, alors même qu’elles en ont besoin.

Ces deux récentes découvertes au sujet d’Alzheimer le prouvent. La bipolarité, semble-t-il, mène à une dégénérescence cognitive qui s’apparente à celle de la maladie d’Alzheimer et il est important de suivre l’évolution des troubles dont le patient bipolaire est atteint. En plus, s’il s’avère que la bipolarité favorise l’apparition d’Alzheimer, pouvoir dépister la maladie de longues années avant le début des symptômes pourrait permettre une prise en charge beaucoup plus efficace.

Les facteurs de risque de la maladie d’Alzheimer

Pour le moment, rien ne permet d’affirmer catégoriquement et définitivement que la maladie d’Alzheimer peut être favorisée par les troubles bipolaires. En revanche, la dépression et la consommation d’antidépresseurs et d’anxiolytiques font partie des facteurs à risque les plus connus. Or, les personnes bipolaires sont très concernées par ces facteurs.

Par ailleurs, le fonctionnement du cerveau d’une personne bipolaire est difficile à comprendre et à cartographier précisément. En revanche, beaucoup de témoignages rapportent une désagréable impression que le cerveau se consume trop vite et n’arrive pas à gérer l’afflux d’information, ce qui mène souvent à la colère. Or, le même genre de témoignage est souvent recueilli chez les malades d’Alzheimer quand la maladie commence à progresser.

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