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bipo et écriture, on partage ?

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yannounnet1973
(@yannounnet1973)
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Aujourd'huis même,maintenant,dans le présent

Au tour de lui en lui

pénétré par lui

Le temps instantanné déjà écoulé, mort

mais ce n'est que du passé

déjà oublié

Mémoire vive

Mémoire morte

Saoule

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Saoule

ivre de tendresse

elle jalonne les temps,les mondes

Le temps dans le monde,le monde en son temps

Que du présent,de l'absent

cette infini absence

Ce manque

Cette perte

Cette perte

Cette peur

Avancer,être,devenir

Mais de trop se présenter devant l'avenir

seul,inapte,fondu dans le présent

Rivé,pieds et poignts liés

enferré,anihilé mais si perceptif

Sensiblement entouré d'un présent

Uniquement sensuel,partiel

fugasse,parfois long presque éternel

En l'absence du tout,dans le néant

le présent s'impose et dispose

Ce message a été modifié Il y a 3 ans paryannounnet1973

   
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yannounnet1973
(@yannounnet1973)
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incarnée dans les autres.

Ce film est le père ,la mère de tous les autres,mais vous me direz,quel est il,quel est ce mystérieux trublion de l'horreur,et bien c'est le massacre et oui celui à la tronçonneuse,quel beau massacre,une ambiance,un jeu d'acteur,une mise en scène presque une mise en abîme,celle de la vie,car la mort évoque en grande partie ce qui reste de la vie,pas grand chose.

Vous pénétrez par le petit bout de la lorgnette de la peur en caméra subjective,vous êtes acteurs de vôtre stupidité et de vôtre impatience à prendre tout les risques afin de mesurer la morbidité qui vous encombre.

En cela le massacre commence comme tout spectacle par une présentation du lieu,des personnages,des peurs,de la réalité moribonde qui vous accompagne au delà de toute espérance.

Nous voici en petit combi entre nous ,entre ami,entre amant,mais aussi joyeux, sur la route d'un voyage improvisé.

 Quand à un moment surgit un auto-stoppeur un peu déjanté qui leur fera vivre leur premier émoi légèrement horrifique,car en effet celui ci sort un canif et se coupe la paume de la main tout en léchant le sang provenant de la plaie,grimaçant,se tordant de plaisir tel un vampire d'une laideur repoussante.

A la suite de cet événement introductif l'ambiance du film est installée,dors et déjà nous voilà au sein d'une aventure horrifique teinté d'une couleur passée,filmée comme un documentaire au creux de l'épouvante.

Nous voici sur la route des rencontres assassines,partagé entre effroi et stupéfaction.Mais cette aventure ne fait que commencer,cette première rencontre n'est que les prémisses d'autres bien plus terrible,la famille n'étant pas au complet.

Car en effet il s'agit de la rencontre entre un groupe d'ami et un groupe familiale dégénéré.Cette entrée en matière reste sans suite apparente elle n'est qu'une entrée en matière saisissante avant le grand bal délirant d'une famille nombreuse et cannibale.

Le spectateur suit le scénario tout en se laissant emporté par son aspect improvisé mais totalement calculé.

Pas à pas nous marchons vers l'horreur mais progressivement au gré des rencontres des différents membres de cette famille" un peu spéciale".

Le cadre est posé les acteurs sont présentés,il ne reste plus qu'à les animer d'une rage peu commune certainement guidée par un faim inégalée qui les poussent au crime anthropophagique,les dents acérées,voulant faire partager leur repas aux plus jeunes comme aux aînés édentés mais affamés.

Chaque membre du groupe devra fuir ou se faire manger,pendant ce temps certains membres du groupe de jeunes ne jeûnent pas mais plutôt participent à la fameuse scène du repas,la scène indispensable à tout film qui se veut de qualité,car en effet que serait un film sans la fameuse scène du repas familiale ou les convives partagent l'eucharistie en mangeant le corps de leur prochain,au fond une scène quasis biblique qui rappelle la scène et le partage du pain,scène évoquant la convivialité familiale cannibale.

Mais quel serait ce film d'horreur sans ses inénarrables poursuites entre le fils cadet,géant brandissant sa tronçonneuse,harcelant et courant à travers un paysage texan presque lunaire mais habillé d'une lumière presque paradisiaque.Sorte de course dans laquelle un géant jongle avec sa tronçonneuse en une sorte de danse macabre.

Le spectateur poursuit sa séance tout en espérant que ce qui se trouve à l'écran y reste se sentant pourtant menacé par un fait d'hiver vraisemblable qui pourrait somme toute lui arriver.La capacité de projection du spectateur est essentiel à la bonne lecture de ce film sorte d'OVNI sortie du fin fond de l'âme obscure de ce que pourrait être un journaliste nous narrant ces faits abominables qui hanteraient l'âme de n'importe quel spectateur un peu attentif.   

La vraisemblance du scénario est troublante et nous amène forcément à côtoyer presque consciemment l'horreur de cette histoire qui nous tétanisent et nous entraîne dans les tréfonds de l'âme humaine ceux qui nous constituent et font de nous des êtres humains semblables,dévorant nôtre prochain,le poursuivant de nôtre assiduité presque animale voulant ingérer sa force mystique,de la chaire à l'âme.

Bien sur un membre réussie à survivre à cet assaut de violence car il faut bien que quelqu'un raconte et témoigne.

Ce film n'est donc que le simple témoignage d'une survivante traumatisée par cette sorte de buffet campagnard qui rappelle une orgie de chair et d'os associée à une sauce tomate sanguinolente.


   
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yannounnet1973
(@yannounnet1973)
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  • Dans ses bras je me suis enlacé elle s'est blottie tout contre moi et qu'y pouvais je faire?

    La rejetée ,l'ignorer,la mépriser?

    NON

    il fallait que je la réconforte,cette pauvre plante dénaturée,synthétisée,,uniformisée bref détournée.

    OUI

    Détournée comme l'usage que j'en fais.

    Faire ou plutôt se laisser faire,lâcher prise,embarquer.

    OUI

    D'abord se laisser inonder par une vague de chaleur.

    Celle d'un océans comme venu des profondeurs de l'enfer chauffée par la lave en fusion.

    Serait ce une faille?

    Comme une crevasse.

    Dans un coeur déchiré.

    Que tu viens combler.

    Puis disons le le plaisir presque le bonheur comme si plus rien ne comptait l'espace de quelques secondes mais ces secondes elles durent plus longtemps que les autres car elles me font entrevoir tout ce potentiel de plénitude dont nous sommes remplis.

    Ce que je viens de décrire ne sont que les quelques secondes que durent l'injection de la morphine dans ma veine.D'abord une tirette le sang afflux  puis je m'injecte la morphine.

    Evidemment comme vous l'imaginer cela ne s'arrête pas là pourtant c'est déjà largement suffisant comme un orgasme puissance deux.

    Viens ensuite l'embarcation à bord du navire Morphéa qui te fera voyager ou bon lui semblera.

    Je laisse morphée guider mon voyage je m'abandonne tout entier à elle.

    Le lâcher prise,faire confiance au destin,a la fatalité.

    Faire confiance,NON,donner sa confiance à l'esprit de cette plante car elle est là a l'origine.

    Le père bulbe du pavot donne généreusement sa sève celle ci se nomme OPIUM elle se conjugue au féminin car d'elle nous accouchons de longs voyages.

    Nous y voilà ,parfois bercé par les vagues et d'autres planant ,volant à travers les airs.

    Ce n'est que le début du voyage à travers l'inconnu.

    Ou allons nous?Que verrons nous?Que sentirons nous?Que ressentirons nous?

    Une seule chose est sure se sera forcément agréable.

    Comment dire NON à un voyage,que dis je à une téléportation vers une destination inconnue mais assurément paradisiaque.

    Nous y sommes le mot est écris,le retour en arrière est impossible,la vérité est parfois plus forte que son écriture elle même,elle se cache derrière d'autres mots,d'autres phrases,même dans les silences entre les mots,les phrases,les pages elles même,là ou tout est dit mais rien n'écris,au fond de nôtre âme,dans des mondes parallèle,ce dont nous sommes constitués.

    OUI,paradis artificiels d'autres l'ont écris bien avant moi je ne suis que le réceptacle d'une culture à laquelle ma curiosité m'a menée.

    A chaque voyage une destination différente mais pas celle que vous croyez.

    NON ce n'est pas aussi simple que certains films peuvent vous le montrer ces destinations sont inconnues mais elles le resterons même quand vous vous y trouverez.

    Vous ne débarquez pas sur une plage de sable blanc ensoleillée,décorée de palmiers,une eau turquoise d'ou les coraux multicolores affleurent.

    Ce voyage est en réalité un bouleversement des sens ,plus d'apesanteur,un sentiment de légèreté vous envahi en fait là vous réaliser que ce voyage est en fait Le Grand Voyage.

    Celui hors de vôtre corps débarrassé de cette enveloppe étouffante vous accédez à une infime parti  de vôtre âme que les bouddhistes appellent "le véhicule" ,car il vous permet l'accès à cette parti de vôtre âme qui communique avec le reste de l'humanité,de l'univers,car elle en fait parti comme toutes les autres  et dont l'unité forme le monde une énergie certains l'appelleront dieu.

    Au fur et à mesure que j'écris je réalise au moment même ou mes doigts frappent ce clavier la vacuité de mon texte qui n'apporte strictement rien de nouveau à ce que bien des auteurs avant moi ont décris d'une manière bien plus talentueuse,géniale,poétique etc....

    Je ne suis qu'un bien piètre scribouillard.

    Mais à ma décharge je n'écris pas pour être lu et n'impose donc ma prose à personne 

    Mais j'insiste je continuerais d'écrire même sans talents car c'est plus fort que moi c'est une pulsion mais celle ci de vie pas comme avec Morphée NON ELLE, elle t'ouvre les portes de  ta pulsion de mort celle qui te soulage le plus ,et oui MORT plus de douleurs,plus de doutes,plus de corps,plus de questions;on se fond dans l'univers pour finir par ne plus exister,s'assimiler.

    Mais vous me direz au final qu'est ce que cette expérience t'aura apporter?

    L'acceptation de ma propre mort.

    Mais attention pas celles des autres.

    Je conclurais donc sur ces deux mots latins qui forment un adage "CARPE DIEM"  

     

     

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  • (Hors ligne)

                                                               bonjour à tous

     

     je vis mon insomnie comme un détail car c'en est un,et bien oui du moment que je n'en souffre pas je ne vois pas pourquoi je lui donnerais l'importance qu'elle n'a pas.


   
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