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Vos livres préférés.... Ou détestés, après tout 😉

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Cachette
(@cachette)
Honorable Member
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Début du sujet  

Alors, quels livres vous font vibrer, ceux que vous conseilleriez, des sérieux, des philosophiques, des amusants, des dépaysants, des fantastiques .... ?

allez, je commence, je viens de finir "Kafka sur le rivage" de Haruki Murakami (conseillé par 11.22 il me semble), magnifique livre dont j'avais du mal à décrocher, une ballade magique et émotionnellement forte, parfois dure, dont il ne faut pas trop attendre de la fin par contre... A lire++


   
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Nana
 Nana
(@crotouille)
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Posts: 5
 

Eh bah, j'ai beau chercher... Je n'en trouve pas un seul mais plein !!!

Il y a l'intégralité de Balzac, de Stephen King, de Grangé, de Pennac. Il y a aussi La nuit des Temps de Barjavel, Pacambo de Mouhawad... Et j'en passe! 


   
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Cachette
(@cachette)
Honorable Member
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Début du sujet  

S.king ! The S.King ! J'adore ! Idem Barjavel, j'aime bien Pennac, mais Grangé, impossible, cauchemars pendant au moins 3jours loll :))


   
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Nathalie
(@thaliesan)
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Bonjour, J'ai découvert Murakami il y a quelques temps, je vais tenter Kafka sur le rivage. Sinon, même si je suis boulimique de beaucoup de style ( Sartre, Vian, Barjavel, Bradbury surtout, polars, et plein d'autres choses) j'adore Stephen King, qui reste l'un des seuls capables de m’entraîner loin de cette vie, et de me rassurer. Ouvrir un livre de King, c'est une réelle gourmandise pour moi. Je le lis depuis mes 11 ans (Christine, Cujo, puis Ça à 14 ans, qui m'a définitivement rendue accro). J'attends le prochain avec hâte.


   
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David
(@alien)
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Bonjour

Kafka très bon choix!!!


   
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ROLAND
(@smartkind)
Noble Member
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Nathalie, moi j aime bien ça:

Annonce

 

           

nthologie de la littérature de science-fiction 

ANTHOLOGIE

Textes réunis par Jacques SADOUL

RAMSAY 
Dépôt légal : 4ème trimestre 1981
674 pages, catégorie / prix : nd
ISBN : 2-85956-231-1   
Genre : Science-Fiction 

 

      Quatrième de couverture      
     La France a découvert la littérature de science-fiction au début des années 50. Issue du roman scientifique, créée au siècle dernier par Jules Verne et H.G. Wells, elle ne doit pas être confondue avec lui. Les Etats-Unis, au début de ce siècle, ont vu l'apparition d'une genre spécifique qui s'est ensuite répandu dans le reste du monde.
     Cette anthologie est la première à proposer un panorama mondial de la science-fiction de 1919 à 1980. Dans la première partie, Jacques Sadoul a réuni des textes de tous les grands écrivains américains, anciens (H.P. Lovecraft), classiques (A.E. Van Vogt) ou modernes (John Varley). Dans la seconde, il a sélectionné des récits d'auteurs des pays de l'Est, d'Amérique du Sud, du Japon, etc. Enfin, il a accordé une place toute particulière aux nouvelles des écrivains britanniques (d'Arthur C. Clarke à Tanith Lee) et français (de Pierre Boulle à Serge Brussolo).
     L'ouvrage débute par une introduction historique et critique qui analyse le genre dans son ensemble. Chacun des 62 récits complets qui composent l'anthologie est précédé d'une notice bio-bibliographique précisant la place de son auteur dans la S.-F. C'est la première fois qu'un travail de cette importance est consacré à la science-fiction, considérée hier encore comme un genre mineur et qui est en passe de devenir la véritable littérature de notre temps.

     Domaine américain :
     Abraham Merritt, Clark A. Smith, Robert Howard, Howard P. Lovecraft, Henry Kuttner, Robert Bloch, Ray Bradbury, A.E. Van Vogt, Theodore Sturgeon, Robert Heinlein, Isaac Asimov, Charles L. Harness, Robert Sheckley, Richard Matheson, Clifford D. Simak, Philip J. Farmer, Frederik Pohl, Poul Anderson, Daniel Keyes, Fredric Brown, Cordwainer Smith, Fritz Leiber, Roger Zelazny, Samuel Delany, Thomas M. Dish, Philip K. Dick, Harlan Ellison, Robert Silverberg, Ursula K. Le Guin, Frank Herbert & F.M. Busby, Joan D. Vinge, John Varley, Carolyn J. Cherryh, Orson S. Card.

     Autres sensibilités S.-F.
     Anatolyi Dnieprov, A. & B. Strougatski, Stanislas Lem, Karel Capek, Clark Darlton, Bob Shaw, Shin'ichi Hoshi, Jorge Luis Borges, Julio Cortazar, Alexandro Jodorowsky, René Barjavel, Pierre Boulle, Philippe Curval, Kurt Steiner, Gérard Klein, Michel Demuth, Michel Jeury, Jean-Pierre Andrevon, Yves Frémion, Serge Brussolo, J.R.R. Tolkien, Arthur C. Clarke, John Brunner, Brian Aldiss, Michael Moorcock, Christopher Priest, Tanith Lee, J.G. Ballard.

     Jacques SADOUL est né à Agen en 1934. Après des études de dilettante, il est « monté » à Paris en 1956 et a publié son premier roman, la Passion selon Satan, en 1960. Devenu rédacteur en chef de Mystère Magazine, il fonde en 1965 le Club du Livre d'Anticipation dont il est le co-directeur littéraire de 1965 à 1968. Depuis cette date, il est le directeur littéraire des Editions J'Ai Lu où il a créé la collection de science-fiction qui est actuellement la plus lue dans notre pays. Il est l'auteur d'une importante Histoire de la science-fiction moderne (1973) et d'un ouvrage sur l'illustraion S.-F., Hier, l'an 2000 (1973). Après une trilogie de roman fantastiques, il vient de publier son premier roman policier, l'Héritage Greenwood.

      Sommaire      
1 - Jacques SADOULIntroduction, pages 9 à 25, Introduction
2 - Abraham MERRITTLes Êtres de l'abîme (The People of the Pit), pages 29 à 43, trad. France-Marie WATKINS
3 - Robert E. HOWARDLes Miroirs de Tuzun Thune (The Mirrors of Tuzun Thune), pages 45 à 20, trad. France-Marie WATKINS
4 - Howard Phillips LOVECRAFTLa Cité sans nom (The Nameless City), pages 53 à 61, trad. Yves RIVIÈRE
5 - Clark Ashton SMITHLa Mort d'Illalotha (The Death of Ilalotha), pages 63 à 71, trad. France-Marie WATKINS
6 - Henry KUTTNERL'Ombre sur l'écran (The shadow on the screen), pages 73 à 85, trad. France-Marie WATKINS
7 - Robert BLOCHLa Fille de Mars (Girl from Mars), pages 87 à 92, trad. Armand DEGEN
8 - Ray BRADBURYCelui qui attend (The One who Waits), pages 93 à 98, trad. Jean-Pierre HARRISON
9 - Alfred Elton VAN VOGTLe Village enchanté (The Enchanted Village / The Sands of Mars), pages 99 à 110, trad. Denis WERGWIN
10 - Theodore STURGEONHier, c'était lundi (Yesterday was Monday), pages 111 à 126, trad. Michel DEUTSCH
11 - Robert A. HEINLEINCes gens-là (They), pages 127 à 140, trad. Michel DEUTSCH
12 - Isaac ASIMOVCe qu'on s'amusait ! (The Fun They Had), pages 141 à 144, trad. Roger DURAND
13 - Charles L. HARNESSL'Enfant en proie au temps (Child by Chronos), pages 145 à 157, trad. Alain DORÉMIEUX
14 - Robert SHECKLEYLa Septième victime (Seventh Victim), pages 159 à 170, trad. Michel DEUTSCH
15 - Richard MATHESONCycle de survie (Pattern for Survival), pages 171 à 174, trad. Alain DORÉMIEUX
16 - Clifford Donald SIMAKHonorable adversaire (Honorable Opponent), pages 175 à 185, trad. Elisabeth GILLE
17 - Philip José FARMERFaire voile (Sail on! Sail on!), pages 187 à 195, trad. France-Marie WATKINS
18 - Frederik POHLLe Salaud (The fiend), pages 197 à 202, trad. France-Marie WATKINS
19 - Poul ANDERSONSuperstition (Superstition), pages 203 à 223, trad. Bruno MARTIN
20 - Daniel KEYESDes fleurs pour Algernon (Flowers for Algernon), pages 225 à 248, trad. Roger DURAND
21 - Fredric BROWNF.I.N. (The End / Nightmare in Time), pages 249 à 249, trad. Jean SENDY
22 - Cordwainer SMITHLa Ballade de C'mell (The ballad of lost C'mell), pages 251 à 266, trad. Michel DEMUTH
23 - Fritz LEIBERLes Pieds et les Roues (X Marks the Pedwalk), pages 267 à 271, trad. Christine RENARD
24 - Roger ZELAZNYAuto-da-fé (Auto-da-Fé), pages 273 à 278, trad. France-Marie WATKINS
25 - Samuel R. DELANYOuais, et Gomorrhe... (Aye, and Gomorrah...), pages 279 à 287, trad. France-Marie WATKINS
26 - Thomas Michael DISCHPoussière de lune, odeur de foin et matérialisme dialectique (Moondust, the Smell of Hay, and Dialectical Materialism), pages 289 à 292, trad. Roland DELOUYA
27 - Philip K. DICKLa Fourmi électronique (The Electric Ant), pages 293 à 308, trad. Bruno MARTIN
28 - Harlan ELLISONToute une vie, dont une enfance pauvre (One life, furnished in early poverty), pages 309 à 321, trad. Henry-Luc PLANCHAT
29 - Robert SILVERBERGGroupe (In the Group), pages 323 à 335, trad. France-Marie WATKINS
30 - Ursula K. LE GUINCeux qui partent d'Omelas (The Ones Who Walk Away from Omelas), pages 337 à 342, trad. Henry-Luc PLANCHAT
31 - Francis Marion BUSBY & Frank HERBERTAllons à la Fête (Come to the Party), pages 343 à 362, trad. France-Marie WATKINS
32 - Joan D. VINGEDepuis des hauteurs impensables (View from a Height), pages 363 à 376, trad. Jean-Pierre PUGI
33 - John VARLEYRaid aérien (Air raid), pages 377 à 389, trad. Michel DEUTSCH
34 - Carolyn Janice CHERRYHCassandra (Cassandra), pages 391 à 398, trad. Brigitte ARIEL
35 - Orson Scott CARDSonate sans accompagnement (Unaccompanied Sonata), pages 399 à 414, trad. Michel DEUTSCH
36 - Anatoli DNIEPROVLe Monde que j'avais quitté (Mir, v kotorom ja ischez), pages 417 à 426, trad. Francis COHEN
37 - Arcadi STROUGATSKI & Boris STROUGATSKITroïka (extrait), pages 427 à 437, Extrait de roman, trad. Paul CHWAT
38 - Stanislas LEMMémoires d'Ijon Tichy (extrait) (ze Wspomnien Ijona Tichego), pages 439 à 446, trad. Dominique SILA
39 - Karel CAPEKR.U.R. (extrait) (R.U.R.), pages 447 à 453, Extrait de pièce de théâtre
40 - Clark DARLTONSouvenir (Erinnerung), pages 455 à 463
41 - Bob SHAWLumière des jours enfuis (Light of other days), pages 465 à 471, trad. Bruno MARTIN
42 - Shin'Ichi HOSHIBokko-Chan (Bokko-Chan), pages 473 à 475, trad. I. et A. et B. GOORDEN
43 - Jorge Luis BORGESLa Loterie à Babylone (La lotería en Babilonia), pages 477 à 482, trad. Nestor IBARRA & Paul VERDEVOYE
44 - Julio CORTAZARL'Axolotl (Axolotl), pages 483 à 487, trad. Laure GUILLE
45 - Alejandro JODOROWSKYLes Frères siamois (Los hermanos siameses), pages 489 à 492, trad. Jacques SADOUL
46 - René BARJAVELColomb de la Lune, pages 493 à 497, Roman
47 - Pierre BOULLEL'Amour et la pesanteur, pages 499 à 512
48 - Philippe CURVALC'est du billard, pages 513 à 521
49 - Kurt STEINERLe Règne des plusieurs, pages 523 à 528
50 - Gérard KLEINRéhabilitation, pages 529 à 545
51 - Michel DEMUTHMon doux central, pages 547 à 549
52 - Michel JEURYVers la Haute Tour, pages 551 à 558
53 - Jean-Pierre ANDREVONAinsi vont les jours, pages 559 à 564
54 - Yves FRÉMIONPetite mort, petite amie…, pages 565 à 570
55 - Serge BRUSSOLOSoleil de soufre, pages 571 à 578
56 - J. R. R. TOLKIENAinulindalë (Ainulindalë), pages 579 à 585, Extrait de roman, trad. Pierre ALIM
57 - Arthur C. CLARKELa Sentinelle (Sentinel of Eternity / Peak of Promise / The Sentinel), pages 587 à 595, trad. Iawa TATE
58 - John BRUNNERComme dans un livre ouvert (Out of Mindshot), pages 597 à 606, trad. Denise HERSANT
59 - Brian ALDISSFille et robot avec des fleurs (The girl and the robot with flowers), pages 607 à 612, trad. Iawa TATE
60 - Michael MOORCOCKLa Nature de la catastrophe (The Nature of the Catastrophe), pages 613 à 618, trad. Philippe R. HUPP
61 - Christopher PRIESTLa Tête et la main (The Head and the Hand), pages 619 à 629, trad. Henry-Luc PLANCHAT
62 - Tanith LEELa Trêve (The truce), pages 631 à 636, trad. Marc DUVEAU
63 - James Graham BALLARDL'Homme illuminé (The Illuminated Man), pages 637 à 661, trad. René LATHIÈRE
64 - Soixante romans à lire, pages 663 à 664, Article
65 - Bibliographie, pages 665 à 666, Bibliographie
66 - Table des matières, pages 667 à 668, Index
67 - Index des auteurs, pages 669 à 669, Index
68 - Index des œuvres, pages 670 à 670, Index

      Prix obtenus      
Cassandra : Hugo, nouvelle / Short story, 1979
Ceux qui partent d'Omelas : Hugo, nouvelle / Short story, 1974

   
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Cachette
(@cachette)
Honorable Member
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Début du sujet  

Je suis une grande fan de science fiction, plus jeune c'était plus l'anticipation, maintenant plus le fantastique et la fantaisie. Je possedais une collection sf de fleuves noirs impressionnantes et je badais asimov, bradburry, guieu, randa et plein d'autres... Je suis devenue plus éclectique mais j'y reviens sans cesse quand même.

Dans les Didier van cauwelaert que j'apprécie bien, j'ai lu dernièrement "un aller simple" l'histoire improbable d'un enfant volé avec la voiture par erreur et élevé par les roms (on apprend plus tard la vérité), livre agréable qui se lit d'une traite, original et attendrissant mais pas triste puisqu'il m'a fait même rire aux éclats par moments, vraiment 👍, je recommande 🙂


   
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Roald
(@amundsen)
Trusted Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 77
 

Je suis en train de relire 'L'éloge de la fuite' d'Henri Laborit (1914-1995) medecin chirurgien, neurobiologiste
Il est à l'origine de l'utilisation en 1951 du premier neuroleptique la chlorpromazine pour le traitement de la schizophrénie, effet découvert lors de ses travaux sur l'anesthésie.
Il se définissait lui-même comme spécialiste du comportement humain et philosophe, ses idées philosophiques très teintées de politique lui aurait couté le prix nobel de médecine. Ses concepts sur le stress et l'inhibition de l'action sont présentés dans le film 'Mon oncle d'Amerique' d'Alain Resnais (Une fiction où il intervient en voie off et où sont insérées des séquences où l'on voit des rats de laboratoire, j'aime les vieux films qui passent sur Arte...)

En fait la première fois que j'ai lu ce bouquin je cherchais des infos sur l'inhibition de l'action, et les mécanismes métaboliques liées à la satisfaction. Pour moi le/les 'troubles bipolaires' sont d'abord un dérèglement du métabolisme de satisfaction relié je ne sais comment au mécanisme du sommeil, aux cycles cyrcadien et saisonier, ce n'est pas une maladie c'est pour cela qu'il n'y a pas de marqueurs biologiques, et les troubles de l'humeur ne sont qu'un symptomes parmi d'autres comme les addictions ou les troubles psychotiques. Je ne concoure par pour le nobel de médecine, mais il est dit par exemple ds ce bouquin page 100 'Comment peut-on agir sur un mécanisme si on en ignore le fonctionnement?', j'essaie de comprendre pour agir, je suis ingénieur et je sais que les systèmes complexes comme le métabolisme ou la psyché obéissent nécessairement aux lois générales, entre autres celles des systèmes bien que cette piste n'ait pas donné de grands résultats. Par ailleurs je m'intéresse à l'inconcient, je pense que le mécanisme de satisfaction est en lien direct avec le fonctionnement subconcient de la psyché. Je suis comme ver00, je ponds des théories ça fait partie du package 'type 1'.

'L'éloge de la fuite' est une introduction à un autre livre de Laborit 'La nouvelle grille', c'est plus un essai politique et sociologique qu'il faut remettre ds le contexte de l'époque, ça fait moins de 200 pages, ça se laisse lire. Au cas où vous n'auriez pas conscience que votre comportement est réglé par des automatismes...ce peut être une découverte, mais ça Schopenhauer en avait déjà parlé (et Schopenhauer c'est pas pour les dépressifs et les phases down).

(Pour info le bouquin est dispo en pdf sur une site anarcho libertaire cegestiste communard et je ne sais quoi d'autres encore, où il y a pas mal d'autres trucs intéressants notamment en relation avec l'école de Palo Alto).

Roald.


   
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ver00
(@ver00)
Famed Member
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Roald, je vous ai lu en diagonale, j'ai pas tout compris mais je suis un peu autiste à mes heures . Je sens qu'on est sur la bonne voie, ça fait un peu rocambolesque de dire ça, c'est même franchement pas scientifique, mais qui sait ? Il existe surement une intuition juste, comme certaines oreilles ou certaines pensées ? Et l'inconscient nettoyé doit y être pour quelque chose ? En tout cas, je suis contente, merci pour ce post .


   
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ver00
(@ver00)
Famed Member
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Voilà, j'ai relu et tout compris, j'étais fatiguée en fait ! C'est plus qu'intéressant ! j'avais retenu des citations de Laborit dans mon ancien blog , les voici !

 


   
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ROLAND
(@smartkind)
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BIBLIOGRAPHIE

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DEPECHES SPÉCIALISÉES

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LE CERVEAU
« Le Circuit de la Récompense »

Le circuit de la récompense est un système fonctionnel fondamental des mammifères, situé dans le cerveau, le long du faisceau médian du télencéphale. Ce système de « récompense » est indispensable à la survie, car il fournit la motivation nécessaire à la réalisation d'actions ou de comportements adaptés, permettant de préserver l'individu et l'espèce (recherche de nourriture, reproduction, évitement des dangers ...)

Plus précisément, le circuit de la récompense est constitué par trois composantes :

  1. affective, correspondant au plaisir provoqué par la "récompense", ou au déplaisir provoqué par la "punition" ;
  2. motivationnelle, correspondant à la stimulation à obtenir la "récompense" ou à éviter la "punition" ; et
  3. la composante cognitive, correspondant aux apprentissages généralement réalisés par conditionnement.

Certains psychotropes, comme l'alcool ou les opioïdes, agissent directement sur ce système quand ils sont ingérés, inhalés ou injectés dans l'organisme. Le dysfonctionnement du circuit de la récompense serait à l'origine de troubles du comportement (alimentaire, affectif ...), ou à la dépendance à des substances(psychotropes) et à des situations (jeux d'argent, jeux vidéos ...).

Les différentes structures du circuit des récompenses sont distribuées le long du faisceau médian du télencéphale (MFB) : aire tegmentale ventrale (ATV), amygdale, noyau accumbens, septum et cortex préfrontal.

 

Cerveau : structure du circuit des récompenses 
Les différentes structures du circuit des récompenses*

 

 

*Illustration : Wikipédia


   
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ROLAND
(@smartkind)
Noble Member
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LABORIT:

Jusque-là je n'avais fait qu'exprimer tant bien que mal la soupe dejugements de valeurs que la socio-culture avait laborieusement mise en placedans mon système nerveux.

 


   
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ROLAND
(@smartkind)
Noble Member
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"L'inhibition de l'action" du Pr Henri Laborit

 

Baudouin Labrique ©

 

Cette page est généralement classée N°1 sur Google (recherche sur le mot "inhibition de l'action")

 

 

"L'inhibition de l'Action", biologie comportementale et de physio-pathologie

 de Henri Laborit, aux Editions Masson

et aux Presses Universitaires de Montréal (1980)

(ISBN : 2-225-80641-1 / Ean 13 : 9782225806414) :

il y expose déjà le résultat de ses recherches en psychosomatique
relatives à l'incidence  de situations conflictuelles sur le somatique 

au moment où le Dr Hamer  commence à peine ses travaux

sur le même sujet, mais en se gardant (erratiquement)

de faire référence à Laborit comme de parler de psychosomatique !

La "loi d'airain" du Dr Hamer ne fait ainsi que reprendre ce que Laborit a découvert

et pourtant le Dr Hamer qui ne pouvait pas ne pas le connaître, ne le nomme pas !

 

 

"Au delà de la vision étroite des perturbations "psychosomatiques" auxquelles on se référait alors, il ouvre la voie de la neuro-psycho-immunologie, une des approches les plus prometteuse du comportement humain en relation avec les mécanismes moléculaires et cellulaires.

L'inhibition de l'action peut être le facteur déclenchant de désordres neuro-psycho-immulogiques. La preuve est faite aujourd'hui des interrelations entre macrophages, hormones peptidiques et régulateurs du fonctionnement cérébral. Les trois réseaux qui assurent l'homéostasie du corps (système nerveux, immunitaire [°]  et hormonal) convergent et s'interpénètrent. ."

Joël de Rosnay (Directeur de la Prospective et de l'Evaluation Cité des sciences et de l'Industrie – Paris )

[° Att ! Le système immunitaire est un concept fondé sur un dogme]

 

 

 

Henri Laborit est né en 1914, à Hanoi. Il débute sa carrière comme chirurgien dans la marine,

puis s'oriente vers la recherche fondamentale.

Il s'intéresse notamment aux molécules à action psychotrope,

à l'eutonologie, à la biologie des comportements...

Chirurgien, scientifique de haut niveau international, philosophe, écrivain,

 il dirige la revue d'Agressologie entre 1958 et 1983, et meurt en mai 1995.

Un hôpital à Poitiers (France) porte son nom.

(Plus de détails sur sa vie et son oeuvre).

 

A l'issue d'une conférence que donnait Laborit en 1966, un psychiatre se leva pour déclarer, non sans emphase, qu'il le voyait comme un " hardi explorateur qui, tel un Viking, s'élance sans peur sur les eaux profondes et dangereuses de la pensée scientifique à la découverte de nouveaux rivages".Laborit étudie systématiquement toutes les grandes familles de molécules agissant au niveau du système nerveux central. Il déplore les effets abrutissants de tranquillisants tels l'équanil et les benzodiazépines qui ne remédient en rien aux causes de l'anxiété(Source)

 

"Henri Laborit, homme total et libre dans l'univers fragmenté des disciplines, restera en cette fin du 20ème siècle comme un pionnier de la pensée complexe et l'inspirateur d'un nouveau sens de la vie"

Joël de Rosnay, directeur du Développement et des Relations Internationales à la Cité des sciences et de l'Industrie.
 

 

 

Mais que se passe-t-il donc quand on ne peut ni fuir ni lutter

face à une situation conflictuelle ?

oncle

 

           

Pour regarder cette vidéo, vous devez disposer d'Adobe Flash Player. 
Télécharger le lecteur sur le site d'Adobe

Si l'image n'apparaît pas; cliquer ICI

 

Extrait du film Mon oncle d'Amérique (voir plus bas) où le Pr Henri Laborit joue son propre rôle : il  explique ses fameuses expériences avec les rats, en les mettant en parallèle avec ce que les personnes peuvent vivre de tel et, dès lors, les somatisations qui en découlent dans certaines conditions. De telles personnes peuvent avantageusement consulter non seulement des médecins (aspect physiologique)  mais aussi des psychothérapeutes aguerris à la psychobiologie et le faire surtout s'ils sont convaincus que la maladie a une origine immanquablement psychobiologique (comme le Pr Henri Laborit l'a superbement montré et ce qui est en phase et de plus en plus avec ce que la Science a permis de révéler...)  Plus de détails sur la psychobiologie.

 

Pour visionner le film complet cliquer ICI

 

 

 

  1. Expérimentation avec des rats :

      
    Expérimentation de la cage d'inhibition  (texte du titre 1 repris du site "A la Santé globale" de Léon Renard)
     

"1. Un rat est placé dans une cage à plancher grillagé et séparée en deux compartiments par une cloison,

      dans laquelle se trouve une porte Un signal sonore et un flash lumineux sont enclenchés

      et après quatre secondes un courant électrique est envoyé dans le plancher grillagé.
      La porte est ouverte. Le rat apprend très vite la relation temporelle entre les signaux sonores et lumineux 

      et la décharge électrique qu'il reçoit dans les pattes.
      Il ne tarde pas à éviter cette "punition" en passant dans le compartiment adjacent.
      A peine est-il arrivé que le plancher bascule légèrement et active les signaux et quatre secondes plus tard

      le choc électrique. Il doit cette fois parcourir le chemin inverse et le jeu de bascule recommence,

      ainsi que les signaux et le choc électrique.
      Il est soumis à ce va et vient pendant dix minutes par jour pendant huit jours consécutifs.
      A l'auscultation, son état biologique est excellent.

 

 


  1. Cette fois deux rats sont placés dans la cage mais la porte de communication est fermée.
      Ils vont subir le choc électrique sans pouvoir s'enfuir. Rapidement ils se battent, se mordent et se griffent.
         Après une expérimentation d'une durée analogue à la phase 1, ils sont auscultés et leur état biologique,

     à part les morsures et les griffures, est excellent.

 3. Dans cette nouvelle expérience, un rat est placé seul dans la cage avec la porte de communication fermée.
     Le protocole est identique aux précédentes expérimentations.


    Au huitième jour, les examens biologiques révèlent :
     - une chute de poids importante ;
     - une hypertension artérielle qui persiste plusieurs semaines ;
     - de multiples lésions ulcéreuses sur l'estomac.

     Constatation : L'animal qui peut réagir par la fuite (expérience N°1), ou par la lutte (expérience N°2)

     ne développe pas de  troubles organiques. L'animal qui ne peut ni fuir ni lutter (expérience N°3)

     se trouve en inhibition de son action et  présente des perturbations pathologiques.

     Il en est de même pour l'être humain. Dès qu'il se trouve enfermé, coincé dans une situation sans issue

     et qu'il ne peut  réagir par la fuite ni l'attaque il se trouve dans une situation qui provoque

     des symptômes plus ou moins importants  selon son état de santé physique et psychique antérieur

     et la durée de la situation.


 

 

Manifestement bien plus jolie et spacieuse cage que celle dévolue au rat de laboratoire !

 


  1. L'expérience numéro trois est à nouveau proposée à un rat avec le même protocole.

     Chaque jour l'animal isolé est soumis, immédiatement après les dix minutes d'inhibition dans la cage fermée,

  à un électrochoc convulsivant avec coma. Au bout des huit jours, et malgré l'intensité agressive

  de l'électrochoc, l'état de santé du rat est excellent.

    Dans cette expérience il est démontré que l'électrochoc interdit le passage de la mémoire immédiate,

    à court terme, à la mémoire à long terme. L'oubli forcé est ici, pour le rat, un moyen efficace

    de sauvegarde face à une situation  inhibitrice qui se répète."
 

 

  1. L'homme dans son environnement :(textes d'Isabelle Aubert-Baudron: titres 2 et 3)

                                                                         

    - "L'homme est un tout psycho-somatique dans son milieu qui le pénètre et auquel il réagit." (A. Korzybski)

    - "Ce n'est que par une action motrice sur l'environnement que l'individu peut satisfaire à la recherche

         de l'équilibre biologique, du bien-être, du plaisir.

    - L'action sur l'environnement n'a qu'un seul but : maintenir la structure de l'organisme qui agit, n'agit

         et ne travaille que pour maintenir sa propre structure.

    - Sur le plan biologique, il existe quatre types de comportements fondamentaux :

            - deux sont innés :

                    - comportements de consommation : boire, manger, copuler; ils répondent à un stimulus interne.

                    - comportements de lutte ou de fuite : ils répondent à un stimulus externe.

            - deux sont acquis :

                    - l'un est celui de l'action récompensée ou permettant d'éviter la punition et capable

                       de renforcement.

                    - l'autre est un comportement d'inhibition résultant de l'action punie et non récompensée."

 

 

 

Si vous regardez bien cette photo d'étoiles, vous pourrez, comme par hasard,

distinguer une forme de foetus (en tons brunâtres).

Beau symbole de tout ce qui constitue l'environnement au sens très large

et qui interfère déjà, dès le moment, voire bien avant, de la conception...

 

 

  1. Angoisse et anxiété :

 

 "Puisque ce n'est que par une action motrice sur l'environnement que nous pouvons primitivement satisfaire

    à la recherche de l'équilibre biologique du bien-être, du plaisir, c'est à dire satisfaire à la réalisation de notre

    survie dans le milieu, tout ce qui va s'opposer à ce comportement opérant et gratifiant ou surtout l'interdire

    risque de provoquer :

            - d'une part le déclenchement de la réaction vasomotrice dont le but est de permettre la lutte ou la fuite

               (décharge d'adrénaline) ;

            - d'autre part un sentiment d'impuissance motrice.

    C'est la combinaison de ces deux éléments qui entraîne la sensation d'anxiété car, ces mécanismes

    étant inconscients, cette peur est apparemment sans objet légitime et aboutit

    à un sentiment pénible d'attente.

 

 

 

  - Mécanismes provocateurs :

        - Conflits entre les puissances instinctuelles (sexuelles) et les interdits socioculturels :

           Dès la naissance l'individu est pris dans un cadre socioculturel dont le but essentiel est de lui créer

           des automatismes de pensée indispensables au maintien de la structure hiérarchique de la société

           à laquelle il appartient.

       - Déficit informationnel concernant un événement survenant dans l'environnement :

           impossibilité d'agir efficacement d'où angoisse.

       - Anticipation : le fait d'anticiper sur les événements susceptibles de ce produire sans avoir

           les éléments nécessaires pour effectuer des prévisions correctes.

        - Transformation rapide des valeurs.

        - Angoisse existentielle : l'homme est le seul être qui sait qu'il doit mourir.

 

  - Moyens d'évitement :

        - Agressivité : contre les autres ou contre soi-même.

        - Fuite.

        - Dépression.

        - Toxicomanies.

        - Psychose.

        - Créativité.

 

  - Effets de l'inhibition de l'action sur le plan physico-chimique :

        L'inhibition de l'action entraîne la libération de :

         - cortisol :

                    * diminue les défenses immunitaires [°] de l'organisme contre les infections.

                    * détruit les protéines d'où une diminution du sommeil ; favorise les ulcères à l'estomac.

                    * retient l'eau et les sels d'où une augmentation de la masse sanguine.

                        [° Att ! Le système immunitaire est un concept fondé sur un dogme]

        - noramidopyrine : entraîne une diminution du calibre des vaisseaux d'où une diminution de

                    la capacité respiratoire, d'où hypertension, pathologie cardio-vasculaire."

 

 

  

N.B. de Baudouin Labrique :

          

              Cette expérience rejoint donc tout à fait ce que le Dr Hamer (qui ne fait regrettablement aucunement référence au Pr Laborit

               ni à d'autres scientifiques)  a (re)découvert ensuite au travers de sa loi d'airain du cancer  certes confinée à l'espace

              d'un laboratoire et dans une expérimentation qui place les sujets (rats) dans des conditions qui ne sont jamais remplies

              dans leur environnement naturel, ce qui restreint la porté réelle d'une pareille expérimentation (même s'il faut saluer

              le courage et l'intelligence du Pr Laborit à avoir osé prendre en compte les facteurs psychiques dans l'apparition de

             maladies.

              Une situation  conflictuelle non résolue qui produit un surstress (ici subir l'électricité), si elle plonge le sujet dans un isolement

              (il se sent seul, sans pouvoir communiquer ce qu'il ressent) et si aucune solution n'est trouvée rapidement,

              (ici, pas de possibilité de fuir ou de combattre le problème ), crée sur ordre du cerveau (programme pour survivre)

              ( au moins)  une somatisation (en l'occurrence les lésions ulcéreuses à l'estomac ).

              Voir l'exemple, cette fois en milieu naturel, de diminution de cortisol dans le cas des brebis qui s'égarent

              pour les obliger à rester sur place et qui constitue une bel exemple psychobiologique :

              un des nombreux systèmes de survie face un stress intense  qui engendre une nécrose des glandes corticosurrénales.

              Voir aussi chez cet autre exemple du cerf vieillissant qui, en situation conflictuelle très critique

              face à de plus jeunes prétendants, les artères coronaires s'ulcérer,  sur ordre du cerveau, pour laisser passer plus de sang.

             A l'issue du trop long combat, la réparation de ces mêmes artères, entraînent un risque d'infarctus du myocarde.

              (lire à ce sujet la transposition chez l'homme). D'autres exemples fournis par le monde animal en bas de cette page.

 

 

 

 

 

 

 

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Citations du Pr Henri Laborit :

 

"L'œuvre d'Henri Laborit marque l'entrée dans le nouveau paradigme des sciences de la complexité. D'un monde fragmenté par l'analyse cartésienne, il nous mène dans celui des interdépendances et de la dynamique des systèmes. Il ouvre la cellule sur son environnement, retrace le cheminement du flux d'énergie qui, du soleil à l'homme, alimente la vie. Il relie ainsi la photosynthèse, les cycles énergétiques, le métabolisme cellulaire et le comportement en une approche cohérente et féconde."  Joël de Rosnay (Directeur de la Prospective et de l'Evaluation Cité des sciences et de l'Industrie – Paris )

 

"[Ndlr : En cas d'agression, de stress mal vécu, donc de conflit], toute l'homéostasie (°) du milieu intérieur va se trouver perturbée en quelques instants. Et la conservation de notre "vie libre et indépendante" ne sera plus la conséquence de "la conservation de la constance des conditions de vie dans le milieu intérieur" mais de sa perte. Grâce à cet abandon momentané, la fuite — en soustrayant l'organisme au danger survenu dans l'environnement — ou la lutte — en le faisant disparaître en agissant sur lui — permettront le retour à des conditions de vie normale dans l'environnement. Ce n'est qu'alors seulement que le retour à l'homéostasie du milieu intérieur redeviendra possible. Nous avons donc été conduits à distinguer une homéostasie restreinte au milieu intérieur et, en passant au niveau d'organisation supérieur, une homéostasie généralisée de l'organisme dans l'environnement. Il y a bien là changement de programme pour atteindre un but identique : la survie. C'est un phénomène analogue qui, pour les sociétés humaines, fait passer d'une économie de paix à une économie de guerre.»  (°) Capacité à conserver l'équilibre de fonctionnement en dépit des contraintes extérieures

(...) "...la pathologie réactionnelle aiguë à une lésion, elle-même brutale et soudaine, dépend aussi de ce qu'il est convenu d'appeler le "terrain" et qui nous paraît être l'état de la dynamique métabolique tissulaire au moment où elle s'installe. Cette dynamique elle-même dépend de toute l'histoire antérieure du sujet, c'est-à-dire de ses rapports historiques avec ses environnements.» (...). (Les guillemets sont de Laborit).


"Il paraît alors évident que pour faire une infection ou une affection néoplasique 
[Ndlr :cancer], il ne suffit pas d'un contact avec un microbe ou un virus ou un irritant local chroniquement subi. On a trop focalisé sur le microbe, le virus ou le toxique cancérogène et pas assez sur le sujet, sur son histoire passée et présente, ses rapports avec son environnement. Les toxiques eux-mêmes doivent sans doute présenter une toxicité variable suivant le contexte et le statut social de l'individu qu'ils atteignent.[...] Contentons-nous maintenant de rappeler que les schizophrènes parvenus au stade de la démence, isolés du contexte social par leur folie, sont parmi les populations les moins atteintes par les affections cancéreuses, infectieuses et psychosomatiques [...] ." [Ndlr : Le mythe dogmatique du rôle négatif des virus est en train officiellement de prendre du plomb dans l'aile ]

 

(...) « N’est-il pas alors curieux de constater que le psychotique, lorsqu’il est établi dans sa démence, lorsqu’il a dépassé le stade douloureux de son établissement pendant lequel tous les examens biologiques montrent de profondes perturbations, se trouve dans un état normal d’équilibre biologique qui lui permet d’éviter les lésions néoplasiques [cancers] (toutes les statistiques mettent en évidence la faible incidence du cancer chez les psychotiques) et infectieuses ? » [...]
 

"Nous sommes les autres, c'est-à-dire que nous sommes devenus avec le temps ce que les autres - nos parents, les membres de notre famille, nos éducateurs - ont fait de nous, consciemment ou non. Nous sommes donc toujours influencés, le plus souvent à notre insu, par les divers systèmes dont nous faisons partie."

“ 
[...] .il n'y a pas que les maladies psychiques et psychosomatiques qui soient du ressort des comportements individuels en situation sociale (…), sans doute toute la pathologie en dépend."

"Le manichéisme [°] qui caractérise la majorité des conduites humaines ne permet d'envisager jusqu'ici que deux conduites à l'égard de la maladie : l'une consiste à agir sur l'organisme malade en ignorant son environnement, l'autre à agir sur l'environnement en croyant que cela suffira à résoudre tous les problèmes organiques. Il serait sans doute préférable dans certains cas, pour traiter un ulcère d'estomac, d'éloigner la belle-mère par exemple plutôt que de pratiquer une gastrectomie qui ne changera rien au facteur environnemental." ° une pensée ou une action sans nuances, voire simpliste, où le bien et le mal sont clairement définis et séparés.

 "Quand l'action [Ndlr :pour résoudre un conflit] est impossible, l'inhibition de l'action permet encore la survie puisqu'elle évite parfois la destruction, le nivellement entropique avec l'environnement. C'est en ce sens que la "maladie" sous toutes ses formes peut être considérée comme un moindre mal, comme un sursis donné à l'organisme avant de disparaître." (Les guillemets sont de Laborit).

 

"Aussi paradoxal que cela puisse paraître, je ne suis pas opposé à ce que l'on considère cette réaction d' inhibition comportementale comme une réaction "adaptative" elle-même, bien qu'elle me parasse être la source de la pathologie réactionnelle. En effet, elle constitue un moindre mal puisqu'elle évite la destruction pure et simple de l'agressé par l'agresseur. Elle permet à l'agressé de se faire oublier, elle évite la confrontation. Ce qui fait son danger, c'est qu'elle est capable de durer si les conditions environnementales se prolongent sans changement. Capable d'assurer immédiatement la survie, elle sera capable aussi de mettre celle-ci en danger, si la solution qu'elle fournit, l'inaction, n'apporte pas une solution rapide au problème posé par l'environnement." (Les guillemets sont de Laborit).

 

 

Henri Laborit souligne encore les dangers des méthodes de connaissance dichotomiques (qui isolent un tissu ou un fragment infracellulaire) et séparent le corps et l'esprit :


 

 

 


"L'expérimentation a pour méthode essentiellement d'observer un niveau d'organisation en supprimant la commande extérieure a lui. Elle ramène le servomécanisme au rang de régulateur. Elle ferme le système à un certain niveau d'organisation. L'enzymologiste et le biochimiste isolent les éléments d'une réaction enzymatique in vitro ; le biologiste isole des structures infracellulaires pour en étudier l'activité séparée de l'ensemble cellulaire auquel elles appartiennent ; ou bien il étudie l'activité biochimique d'un tissu isolé. Le physiologiste isole un segment d'organe ou un organe pour en étudier le comportement ou focalise son attention sur un système, cardio-vasculaire ou nerveux par exemple, dont il étudie un critère d'activité privilégié. Il faut regretter que le clinicien lui-même n'agisse généralement pas autrement en soignant un "cœur", un "estomac", un "foie", etc. ce qui consiste à l'isoler du contexte familial et socio-culturel où vit l'organisme auquel il appartient." 
(Les guillemets sont de Laborit).

 

"Cette attitude, rentable expérimentalement, est évidemment une des causes de l'inefficacité fréquente des thérapeutiques s'adressant à la seule lésion organique."
 

"Cette approche expérimentale est nécessaire car l'information qui parvient à un niveau d'organisation est multifactorielle et les variables sont trop nombreuses pour les appréhender toutes à la fois. Il est donc indispensable de placer le niveau d'organisation, objet de l'étude, dans un milieu stable dont il est facile de contrôler les principales caractéristiques et de ne faire varier à volonté qu'un seul facteur pour observer les conséquences de ses variations sur le niveau d'organisation soumis à l'expérience. Mais il serait évidemment dangereux de conclure, à partir des faits observés dans ces conditions, à ce qui se passe quant le niveau d'organisation est en place, en situation organique. Cependant, c'est la seule façon d'acquérir une connaissance progressive des mécanismes complexes qui animent la matière vivante. Elle exige, on le comprend, un va-et-vient constant de la part de l'expérimentateur d'un niveau d'organisation à l'autre. Elle exige, en d'autres termes, une "ouverture" d'esprit capable de s'adapter à " l'ouverture " des systèmes complexes que constituent les structures vivantes."

"Cette notion est importante à comprendre, car on entend souvent émettre cette affirmation que le psychologique, le social, l'économique ou le politique ne peuvent se "réduire" au biologique. C'est la bataille à la mode contre le "réductionnisme", bataille à laquelle nous serons les premiers à désirer participer. Nous avons en effet depuis longtemps tenté de manifester dans notre travail une attitude interdisciplinaire à une époque où celle-ci était fort mal vue et la confiance n'était accordée qu'au spécialiste réductionniste. Mais il n'est pas question de réduire le fonctionnement nerveux central à celui du neurone en revanche comment comprendre le fonctionnement du premier dans l'ignorance de celui du second ?"
 

"Quand, il y a peu d'années encore, un médecin observait chez un malade une raideur des muscles de la nuque, une céphalée avec obnubilation, coma parfois, hyperthermie, pouls ralenti, vomissements, il faisait le diagnostic de syndrome méningé. Notons qu'il avait fallu des millénaires pour réunir ces signes disparates en faisceau et montrer qu'ils exprimaient un état d'irritation des méninges. Mais en se limitant aux symptômes par ignorance des processus sous-jacents, la thérapeutique se limitait généralement à prescrire de la glace sur la tête et de l'aspirine. La plupart des malades mouraient."
 

"La séparation entre l'esprit et le corps est sans doute un des concepts les plus difficiles à détruire, car fondé sur une apparente évidence." Joël de Rosnay écrit sur lui : "C'est lui qui distingue encore les écoles philosophiques, les sciences humaines des sciences physiques, et par exemple les psychiatries pavlovienne et freudienne, c'est-à-dire les méthodes cherchant à s'appuyer sur des mesures objectives de faits observés de celles basées sur une approche entièrement subjective et introspective des comportements humains. C'est la barrière qui persiste entre la pathologie cortico-viscérale et la pathologie psychosomatique."

 

Laborit se montre pessimiste à l'égard des "grands progrès" de la médecine moderne qu'il ne considère que comme une médecine d'urgence. "Certes, dit-il, si je contractais une pneumonie, je serais heureux de recevoir de la pénicilline. Mais pourquoi ai- je contracté une pneumonie? Parce que j'étais en inhibition de l'action, consciente ou inconsciente. Or, même en convoquant mon entourage familial, professionnel, etc., tous ceux qui remplissent ma niche environnementale, en scrutant l'établissement défectueux de mes relations interpersonnelles, de classes, de groupe, etc., on ne pourra jamais connaître le contenu de ce que les phénoménologistes appelleraient mon "vécu" que je suis moi-même incapable de pénétrer. Or nous négocions notre instant présent avec tout notre acquis antérieur, depuis notre naissance et peut-être avant. Avec ce que l'environnement, familial en particulier, a fait de notre cerveau immature à la naissance, pendant cette période de l'" empreinte " où nous ne savons pas encore qui nous sommes dans un milieu différent de nous, cette période où nous mémorisons sans savoir que c'est nous qui mémorisons. Nous négocions notre instant présent avec tout notre apprentissage, nos automatismes, tout ce monde inconscient qui vit en nous et constitue ce qu'il est convenu d'appeler une personnalité humaine. C'est cet ensemble invisible, inconnu, qui décide de mon inhibition ou de mon action à un moment donné de mon histoire et qui va donc présider à ma santé ou à ma maladie. Mais alors qui est malade et par rapport à quelles normes ? Est-ce l'individu à son niveau d'organisation psychobiologique, ou l'environnement social qui l'englobe ? " (Les guillemets sont de Laborit).


 

Voir aussi le film d'Alain Resnais "Mon oncle d'Amérique(Grand Prix Spécial du Jury au Festival de Cannes en 1980 et Prix de la Critique Internationale - F.I.P.R.E.S.C.I. en 1980) inspiré des travaux du Pr Laborit  (avec Gérard Depardieu, Nicole Garcia, Pierre Arditi ...) :

c'est un parallèle établi dans entre l’attitude d’un couple de rats et celle d’un couple humain où le Pr Henri Laborit joue son propre rôle de scientifique expérimentateur (on le voit réaliser l'expérience avec les rats décrite sur cette page).  Scénario :  Aussitôt après avoir perdu sa situation, Jean Le Gall (Roger Pierre) y est saisi d'une colique néphrétique et Ragueneau (Depardieu), d'une dépression qui le conduit à une tentative de suicide. Le film avait fait grand bruit et Henri Laborit n'a pas été condamné par un tribunal ni incarcéré à la Santé.

 

"Au fur et à mesure que les trois histoires se développent, les interventions d'Henri Laborit (dans son propre rôle) nous renseignent sur certaines lois du comportement humain fondées sur l'étude du cerveau et de la physiologie animale. Ces théories, clairement exposées, soutiennent que les actes qu'accomplissent l'individu sont déterminés par le conditionnement de la petite enfance. Chacun réagit selon des pulsions de type primaire : la lutte avec le rival ou la fuite devant l'ennemi. Lorsque le sujet est incapable de choisir entre l'affrontement et la dérobade, il se produit un phénomène d'inhibition qui peut conduire à des réactions " limites " comme le suicide."


 

 

Affiche de "Mon oncle d'Amérique"

 

 

Autres ouvrages de Henri Laborit :

Laborit H. La légende des comportements. Editions Flammarion 1994.
Laborit H. L'homme et la ville. Editions Flammarion 1994.
Laborit H. Dieu ne joue pas aux dés. Editions Grasset 1987.
Laborit H. L'agressivité détournée. Editions UGE 10-18 1994.
Laborit H. La nouvelle grille. Edition Laffont (folio) 1995.
Laborit H. Biologie et structure. Editions Gallimard (folio) 1995.
Laborit H. Eloge de la fuite. Editions Gallimard (folio) 1995.
Laborit H. Une vie ; derniers entretiens avec Claude Grenié. Editions du félin 1996.
Laborit H. L'inhibition de l'action. Biologie comportementale et physio-pathologie Editions Masson 1986.
Laborit H. L'homme imaginant. Editions UGE 10-18 1970.
Laborit H, Morand P. Les destins de la vie et de l'homme. Editions Masson 1959.
 

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Citations de Henri Laborit

Beaucoup d'entre nous mourront ainsi sans jamais être nés à leur humanité, ayant confiné leurs systèmes associatifs à l'innovation marchande, en couvrant de mots la nudité simpliste de leur inconscient dominateur. 

Confronté à une épreuve, l'homme ne dispose que de trois choix : 1) combattre ; 2) ne rien faire ; 3) fuir. 

On ne peut être heureux si l'on ne désire rien. 

Il est bon de noter combien la charge affective des mots : bien-être, joie, plaisir est différente. Le bien-être est acceptable, la joie est noble, le plaisir est suspect. 

Le bonheur ou le malheur, à partir du moment où l'on possède de quoi se nourrir, se couvrir, se loger, on les porte en soi. 

Dire que Dieu n'existe pas, c'est déjà de la prétention, c'est prétendre connaître son absence. 

Le tragique de la destinée humaine ne vient-il pas de ce que l'homme comprend qu'il en connaît assez pour savoir qu'il ne connaît rien de sa destinée, et qu'il n'en connaîtra jamais suffisamment pour savoir s'il y aura autre chose à connaître. 

Pendant que l'on cherche à comprendre, le temps passe et la vie avec lui. 

Il est plus facile de professer en paroles un humanisme de bon aloi, que de rendre service à son voisin de palier. 

On parle du droit à la vie, mais jamais du droit à la non-existence. Est-ce que vous avez décidé de naître ? Non, sans doute, mais ensuite, débrouillez-vous, même si vous naissez au Sahel en période de famine. 
 

 

 

 

 

Ce qui expliquerait la survenance des maladies :

Ce qui se passe lorsque la peur de... (exemple : attraper une maladie) ne se résout pas.

Un cas surprenant : un cytomégalovirus qui fait une volte-face étonnante !

Exemple de guérison avec l'aide de la psychobiologie (col de l'utérus)

D'autres cas de mal-à-dire qui se forgent dans le ventre maternel.

Les hamsters enfumés (tabac) attrapent-ils le cancer

Le cerf qui perd son territoire et l'infarctus ?

"Le langage de la guérison" (J.-J. Crèvecoeur)

 Ce qui se passe lorsqu'une brebis s'égare.

 

 

Là où la psychobiologie moderne rentre en résonance avec les médecines primitives :

       "Que notre vie intérieure s’enlaidisse et nous risquons fort de tomber malades ? (...)

 On sait bien que les traumatismes affectifs, les ruptures, les non-dits graves, les amertumes, les haines…

         sont autant de “laideurs intérieures”, qui provoquent notamment des cancers" :

                 


   
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Nathalie
(@nate)
Estimable Member
Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 199
 

Dsl, j'arrive comme un cheveu sur la soupe. Niveau livre, des milliers, mais me vient le guide de l'humour noir, le hussard sur le toit de Giono, le bateau ivre, du zola.. Le guide de survie de l'apocalypse zombies 😊😊😉


   
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ROLAND
(@smartkind)
Noble Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 1114
 

salut ver alors tu perores avec roald

 


   
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Nathalie
(@nate)
Estimable Member
Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 199
 

Alors, je t'écris ici cher Roland. Comment tu vas ? Toujours très actif. Presque de partout


   
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ver00
(@ver00)
Famed Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 3016
 

Oui, Roland.


   
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ver00
(@ver00)
Famed Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 3016
 

@Roald , je n'ai pas que des théories , je pratique.

Par faits, je ne démontre pas une théorie, je montre une réalité , une ver à citer ..lol


   
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Cachette
(@cachette)
Honorable Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 527
Début du sujet  
Posté par: Nathalie

. Le guide de survie de l'apocalypse zombies 😊😊😉

Tiens donc, je connais çui-la ?!  Vais me renseigner, on sait jamais, lolll...


   
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Cachette
(@cachette)
Honorable Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 527
Début du sujet  

Roald, Rolland, très très intéressant tout ça...


   
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ROLAND
(@smartkind)
Noble Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 1114
 

    " 'Comment peut-on agir sur un mécanisme si on en ignore le fonctionnement?"', j'essaie de comprendre pour agir, je 

 

 

 

ben on appuie sur la pedale de frein

 


   
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