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Amie/coloc bipolaire - Vie quotidienne,

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Axel
 Axel
(@axelbn)
New Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 2
Début du sujet  

Bonjour,

Je voudrais commencer ce message en assurant que vraiment, je ne cherche pas à accabler mon amie, qui est bipolaire, mais que je cherche seulement à comprendre un trouble bien difficile à saisir.
Mon message va être long, parce que je voudrais vraiment avoir des réponses à mes questions, et que je pense qu'il faut être précise pour obenir ces réponses.

Voilà, il y a un an, j'ai emménagé dans un appartement, en colocation avec une fille que je ne connaissais pas à l'époque. J'ignorais qu'elle était bipolaire.
Au début, tout se passait bien, on passait même de bons moments ensemble autour d'un café ou avec des amis et j'étais contente de vivre avec elle, mais avec le temps, les choses se sont gâtées. Ca a commencé avec des choses toutes bêtes qui se produisent souvent en colocation: elle ne faisait pas le ménage, ne sortait jamais les poubelles, me demandait de laver ses vêtements quand je faisais une machine pour moi, etc, etc, et se plaignait à d'autres que l'appartement n'était pas dans un très bon état. 
Je suis une personne extrêment patiente, donc au début je n'ai rien dit, et j'ai pris sur moi. 
Et puis un jour, j'ai fait une connerie, en faisant la vaisselle (la mienne et la sienne), j'ai échappé une assiette (une assiette ikea, pas une assiette de valeur) et elle a été agressive et m'a fait des remarques très très désobligeantes (c'est un euphémisme), auxquelles j'ai répondu par un 'quand on ne fait rien ma chère, on ne se plaint pas'. Le lendemain, sa mère est passée à la maison, et pendant que ma coloc était sous la douche, elle est venue me parler de ce qui s'était passé la veille. C'est à ce moment-là qu'elle m'a expliqué que sa fille était bipolaire et qu'il fallait être vraiment douce et patiente avec elle. 

J'ai quelques proches/amis bipolaires, dont une qui a des épisodes maniaques très difficiles à gérer et qui a déjà tenté de se suicider, alors vous imaginez que je m'en suis voulu à mort de ce qui s'était passé la veille... Bref, suite à ça, j'ai fait ménage/lessives/poubelles/vaisselle etc sans rechigner, pour l'aider à aller bien. 
Elle n'a pas des épisodes comme mon autre amie. Quand ma coloc est dans des phases maniaques, elle parle beaucoup (on ne peut pas l'arrêter), sourit tout le temps (c'est un vraiment bonheur à voir!), et quand elle est dans des phases basses, elle est déprimée, mais pas dépressive, et elle n'a pas de comportement à risque. Elle n'a jamais eu besoin d'être hospitalisée.

Il y a quelques jours, j'ai vu mon docteur pour des problèmes de santé. Au cours de la consultation, je lui ai expliqué la fatigue générée par le faire de vivre avec ma coloc, du fait que ça ne m'aidait pas, et nous avons parlé d'elle. 
Ce qu'il m'a dit m'a explosé au visage. Il m'a dit ''votre amie est certainement bipolaire, mais c'est surtout une feignasse qui vous fait culpabiliser pour que vous fassiez ce qu'elle ne veut pas faire''.  

 
Il est vrai que je fais 99.99% de ce qu'il y a à faire à l'appart, et que ses parents viennent très souvent chez nous pour lui amener à manger/faire ses courses, faire le ménage dans sa chambre, etc etc... Et ce qui rend les choses encore plus difficiles, c'est qu'elle n'est pas reconnaissante, elle se plaint pas mal si les choses ne sont pas faîtes comme elle veut et quand elle veut. Mais à part ça elle est gentille. 

Mais mon docteur est à quelques années de la retraite, et je me demande si je peux lui faire confiance sur un sujet comme celui du trouble bipolaire... 

Alors voilà, suite à cette consultation, j'ai lu énormément de choses sur la bipolarité mais je n'ai rien vu sur le fait  que lorsqu'on est bipolaire, et qu'on est dans une ''bonne" (neutre?) période, on ne peut pas faire le ménage ou des trucs du genre. Je sais bien que quand on est dans une phase dépressive, faire le ménage peut relever de l'impossible. Mais là, ça fait un an et trois mois qu'on vit ensemble, on peut compter sur les doigts d'une main le nombre de fois où elle a fait un truc pour tenir la maison propre. Même quand elle est en phase neutre ou ''maniaque", elle ne fait rien. 

Bref, je suis perdue. S'il y a la moindre chance que son comportement soit dû à la bipolarité, dites-le moi, parce que là je suis à deux doigts de déménager.
Je ne veux pas la laisser seule ou avec quelqu'un d'autre si jamais c'est juste une conséquence de son trouble. Vous comprenez?

Son comportement est-il entièrement dû à son trouble ou bien a-t-elle un petit poil dans la main?

Si jamais vous avez eu la patience de tout lire, et si vous avez des réponses à m'apporter, s'il-vous-plaît, laissez un message. 

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Merci de tout coeur!!

ps: encore une fois, je ne suis pas en train de blâmer ma coloc pour sa bipolarité, j'ai seulement des interrogations, et je compte sur vous pour m'éclairer.

   
Citation
Chloé
(@chloe)
Estimable Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 116
 

Je suis bipolaire et même dans mes périodes down, je m'efforçais de faire le minimum vital.

Je ne pense pas qu'on puisse mettre ce comportement sur la bipolarité. 

Pourquoi ne pas faire un planning de tâches pour que le ménage soit réparti entre vous deux ?


   
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Axel
 Axel
(@axelbn)
New Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 2
Début du sujet  

Merci beaucoup Marie de votre réponse. 
Je lui en ai déjà parlé et on a essayé plusieurs fois, quand j'ai emménagé, le soir de la dispute de l'assiette, et à d'autres reprises depuis. A chaque fois elle ne fait pas trop d'histoire, mais ne s'y tient pas. C'est-à-dire qu'elle va laver son assiette pendant deux jours, et c'est fini. Et mes remarques (sur un ton gentil, amusé, puis un peu agacé) ne fonctionnent pas. Elle explique à chaque fois qu'à cause de son trouble, elle ne peut pas.


   
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Nath
 Nath
(@nath8)
Membre Moderator
Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 901
 

Bonjour Axel,

Mon ami n'est pas non plus très ménage ou cuisine. Il dit lui même que c'est un "procrastineur" professionnel^^

Alors je pense vraiment que ça fait parti de la maladie. Et il faut demander un coup de main avec tact et douceur.

Après, peut-être que ta coloc a aussi été trop couvée par ses parents et est habituée à ce qu'on fasse tout pour elle.

A toi de trouver le juste milieu pour qu'elle participe aux tâches sans se sentir agressée.

Bon courage 😉


   
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