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Conjoint Bipolaire-pensées suicidaires

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Virginie.0k
(@virginie-0k)
Active Member
Inscription: Il y a 2 ans
Posts: 8
Début du sujet  

Bonjour,

mon conjoint est bipolaire diagnostiqué il y a moins d’un mois.
l’histoire est longue.

Il a toujours eu un mal être, une difficulté à s’accepter.

on est ensemble depuis nos 18ans et nous avons deux enfants.

Ça à commencer quand il a trouvé du travail et qu’il se faisait harceler par son employeur ambulancier.Des horaires de 70h supprimer le lien

son venue des insomnies puis dépression.

Du coup un traitement avec des somnifères et anti dépresseur qui ont accentué la chute,cela a durée 8 ans.

Une première prise en charge faite par un cmp en lui donnant du xeroquel puis personne pour le suivre ensuite.

il était zombi fié bref il a fini par s’en rendre compte et a arrêter le traitement.

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ensuite il avait des douleurs et perdu énormément (anorexie) le médecin lui a prescrit de la morphine pour ses maux.

Et ça n’a fait qu’augmenter puis c’est devenue problématique.

ensuite après il a été envoyé chez un addictologue pour trouver une substitution . Est venue le subutex mais c’était la cata

fin il a repris de la morphine le temps que le Csapa est l’autorisation de lui délivrer la méthadone qui nous est expliquer que ça remplace la morphine sans les effets de manque. Et c’est la que l’enfer commence

il ne le supporte pas non plus la methadone

le médecin ne veux plus faire marche arrière et la ca fait un an qu’il prend ce traitement sans le supporter.

il me parle de suicide tout les 2 jours je ne sais pas comment reagir

il ne veut pas de traitement et pas d’hospitalisation 

désolée si c’est complexe 

 


   
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vincent
(@vincent)
Eminent Member
Inscription: Il y a 3 ans
Posts: 22
 

Bonjour, j'ai beaucoup de compassion quand a ton témoignage.

En tout humilité, je vais essayer de te donner qqes pistes.

Ton mari est bipolaire.

J'ai aussi connu à un niveau un peu moins puissant le harcèlement.

 

Pour moi, les antidépresseurs seuls ne sont pas réellement adaptés aux bipolaires.

Mon exemple (avec un excellent psychiatre EN LIBERAL ET SURTOUT PAS EN CMP) : neuroleptiques, stabilisateurs de l'humeur. Pour moi un généraliste n'est pas adapté à ce type de pathologie. A titre indicatif, il existe et c'est mon cas des psychiatres qui ne sont pas des acharnés des forts dosages de molécules.

Les arrêts de traitements et je sais de quoi je parle; j'en ai fait quatre ( PLUS JAMAIS ça ) ; sont une CATASTROPHE pour cette pathologie.

Je ne suis pas un expert mais pour moi :

Subutex

Morphine

Méthadone ; ce sont des traitements de substitution adaptés aux remplacements de drogues dures.

Je trouve ça un peu délirant qu'un médecin vous ait conseillé ça.

A la limite, changez de médecin.

Une dernière alternative et ça demande un peu de réflexion car c'est très délicat; pour moi ton mari est BEAUCOUP TROP SOUFFRANT : étudie et réfléchis à une hospitalisation sous contrainte de préférence dans une clinique privée.

Je te souhaite très bon courage.

Vincent.


   
Virginie.0k reacted
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Stefa
(@stefa)
Honorable Member
Inscription: Il y a 2 ans
Posts: 548
 

Bonsoir

Votre histoire est difficile, tant pour votre conjoint qui souffre énormément que pour vous.

Je complèterais l'intervention de Vincent, en disant que l'hospitalisation sous contrainte n'est pas faisable en clinique privée, seuls les hôpitaux publics sont autorisés à admettre des patients sous contrainte. Mais une hospitalisation dans une clinique prenant en charge les problèmes d'addiction et psychiatriques peut peut-être encore se négocier ?

Concernant la prise en charge des idées suicidaires, je comprends votre crainte, qui est légitime. Il existe un numéro national 24/24 7/7, le 3114. Ils pourront vous donner des conseils, des pistes et conduites à tenir.

Chaque fois que j'ai fait une tentative de suicide, j'en ai parlé avant. Son discours est à prendre au sérieux.

Je pense fort à vous, et vous souhaite beaucoup de courage.


   
Virginie.0k reacted
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Virginie.0k
(@virginie-0k)
Active Member
Inscription: Il y a 2 ans
Posts: 8
Début du sujet  

Merci pour les pistes

On avait essayé une clinique à une époque et ils lui avaient répondu que son cas était trop compliqué 

son addictologue qui le suivait a abandonné (démission) et du coup il a un addictologue psychiatre. Mon conjoint lui a envoyé un mail al semaine dernière (car pour lui seul la morphine est bien supportable) donc il l’a réclamé.

il a eu la réponse de son psychiatre qui lui a dit qu’il ne gerait pas les urgences et que la morphine c’est non , pour les urgences il y a l’hôpital 

 

la dernière fois qu’on avait été au urgence du vinatier ils nous ont refoulé et dit qu’il fallait trouver un psychiatre what?!

donc encore tres déçu aujourd’hui, tres envie de mourir et à fini par boire et se coucher

voila l’alcool devient son compagnon après le travail des qu’il rentre pour soulager sa souffrance


   
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prisca
(@prisca)
Active Member
Inscription: Il y a 2 ans
Posts: 10
 

Bonjour,

Et s'il se mettait en arrêt maladie et qu'il appelait le CMP pour ensuite être accepté aux urgences psychiatrique du Vinatier? Sinon une clinique privée comme Clinéa pour y faire un séjour et trouver la bonne molécule car chacun réagit différemment au xeroquel. S'il est diagnostiqué bipolaire, il faudra lui trouver la molécule qui convient, ce qui peut mettre un certain temps.

Très bon courage à vous deux et le fait que tu viennes témoigner ici pour trouver du réconfort et de l'aide dans des piste possibles montre ton amour pour lui. Cela doit être très difficile pour toi de vivre tout cela. Je suis de tout coeur avec vous.


   
Virginie.0k reacted
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Virginie.0k
(@virginie-0k)
Active Member
Inscription: Il y a 2 ans
Posts: 8
Début du sujet  

Merci pour vos réponses, je ne sais pas si c’est de l’amour. Nous n’avons plus de relation de couple depuis un moment mais ça c’est un autre problème.

Honnêtement je n’attends plus grand chose des urgences car justement la dernière fois nous avions un courrier du Csapa et après consultation avec mon conjoint on s’est fait renvoyer chez nous. Car ils ne pouvais rien faire pour nous.

personne peut faire quelque chose

Et il fait une obsession de la morphine…

Après l’expertise il s’est braqué. Maintenant tout les soirs après le travail il boit pour dormir.

Les traitements enlèveraient les émotions, empêche de vivre normalement? Est ce vrai 

mais bon il faut qu’il accepte ce qui lui arrive et j’ai peur de lui forcer la main


   
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prisca
(@prisca)
Active Member
Inscription: Il y a 2 ans
Posts: 10
 
Posté par: @virginie-0k

Merci pour vos réponses, je ne sais pas si c’est de l’amour. Nous n’avons plus de relation de couple depuis un moment mais ça c’est un autre problème.

Honnêtement je n’attends plus grand chose des urgences car justement la dernière fois nous avions un courrier du Csapa et après consultation avec mon conjoint on s’est fait renvoyer chez nous. Car ils ne pouvais rien faire pour nous.

personne peut faire quelque chose

Et il fait une obsession de la morphine…

Après l’expertise il s’est braqué. Maintenant tout les soirs après le travail il boit pour dormir.

Les traitements enlèveraient les émotions, empêche de vivre normalement? Est ce vrai 

mais bon il faut qu’il accepte ce qui lui arrive et j’ai peur de lui forcer la main

Sur quel motif le Csapa a refusé de le suivre?

Comme il n'a plus de traitement, il s'automédique.

Les traitements émoussent les émotions, c'est vrai, ce qui est difficile à vivre. Il faut juste trouver la bonne molécule et le bon dosage et c'est vivable.


   
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Virginie.0k
(@virginie-0k)
Active Member
Inscription: Il y a 2 ans
Posts: 8
Début du sujet  

le Csapa n’a pas refusé de le suivre.

ce jour là il avait rendez vous au csapa

pendant la consultation il a parler d’envie de suicide

Suite à sa déclaration le Csapa a appeler le service de prévention suicide qui lui a dit d’aller au vinatier.

l’addictologue du Csapa à fait un courrier et lui a dit d’aller au urgence du vinatier

La suite c’est le message du dessus

retour à la maison


   
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Stefa
(@stefa)
Honorable Member
Inscription: Il y a 2 ans
Posts: 548
 
Posté par: @virginie-0k

 

Après l’expertise il s’est braqué. Maintenant tout les soirs après le travail il boit pour dormir.

 

Où a-t-il eu une expertise ? ce sont des consultations qui peuvent vraiment être compliquées à vivre, comme il y a un enjeu juridique.

Il peut aussi bénéficier d'une hospitalisation programmée, sans passage par les urgences, encore faut-il qu'il soit d'accord pour les soins.

L'alcool aussi modifie les émotions, et le comportement. Sans compter les effets secondaires au niveau somatique.

Et vous dans tout ça ?


   
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Virginie.0k
(@virginie-0k)
Active Member
Inscription: Il y a 2 ans
Posts: 8
Début du sujet  

Il a eu plusieurs rendez-vous avez neuropsychiatre, psychiatre et autres docteurs 4 a 5 consultations au vinatier à Lyon.

moi? Et bien j’ai pris suffisamment de distance pour ne pas être trop blessée.

bien sûr au début je pleurai je comprenais pas pourquoi il n’arrivait pas à s’en sortir. Ma fille avait 3-4 ans je me suis dis pour elle je ne pouvais pas sombré alors on faisait des sortie toute s les deux. Après des années plus tard je pensais que ça allait mieux on a eu le projet de maison de faire un autre enfant, il a monté sa société 

bref c’est retomber après…

donc je porte une grande partie à bras le corps je me dis que je ne peux pas relâcher tout ça. 

Les haut et les bas je les ignores plus ou moins je ramasse quand c’est terminé.

j’ai consulté une psychologue qui m’a dit que je gèrai la situation. 

Je fais du sport pour évacuer la tête.
je sors quelques fois en lui proposant (assos de jeux de société) mais il n’est pas intéressé ou trop fatigué

j’essaie de ne pas m’arrêter à cette maladie et de continuer à avancer

des fois c’est dur mais pas le choix

lui sort de son côté aussi de temps en temps. Mais depuis l’annonce il ne sort plus

Ce message a été modifié Il y a 2 ans parVirginie.0k

   
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Stefa
(@stefa)
Honorable Member
Inscription: Il y a 2 ans
Posts: 548
 

Bonjour,

Je pense que c'est en effet très important pour vous et pour vos enfants que vous ayez une vie "à vous", pour souffler.

Et votre mari n'est pas sa maladie, ni son addiction. 

Mais les deux sont difficiles à gérer pour l'entourage. Je n'ai plus d'addiction depuis plus d'une dizaine d'années, et, sur le plan de l'humeur, j'ai eu des périodes de "calme" de plusieurs années.

Récemment, ça a craqué. Et je lutte pour retrouver mon équilibre. Je suis consciente que je fais endurer des choses difficiles à mon compagnon, et à mon fils surtout. Ma "chance", c'est que j'ai toujours adhéré aux soins, et trouvé des professionnels bien pour m'entourer. Et que, comme pour n'importe quelle maladie chronique, je prends mon traitement médicamenteux, et psychothérapique. En ce moment, je suis dans un hôpital de jour.

Je vous souhaite beaucoup de force et de courage pour, comme vous le dites si justement, tenir à bout de bras.

 


   
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Virginie.0k
(@virginie-0k)
Active Member
Inscription: Il y a 2 ans
Posts: 8
Début du sujet  

@stefa je vous souhaite beaucoup de courage à vous et votre entourage.

On fait les activités quand c’est prévu on propose mais ne force pas

s’il veut venir il peut et l’inverse est possible aussi

mais pour le moment c’est un soir alcool un soir sobre… il ne souhaite plus consulter on verra à ce moment, son prochain rdv c’est jeudi il veut faire une rupture de la méthadone et ne veut plus rien 

en clair je ne suis pas pressée d’être à jeudi

J’espère que tout ce passe bien en hdj

 

 


   
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