Bonjour,
Je bascule malgré moi dans cette nouvelle vie, je vous partage mon expérience de proche, et espère peut-être lire des retours de personnes ayant vécu des moments similaires.
Je suis en couple depuis 5 ans avec une femme qui a toujours été dépressive et qui a vraiment basculé suite à la naissance de notre enfant. Après 1 an de traitement à la sertraline, elle a fait son 1er épisode hypomaniaque.
Il s'est manifesté principalement par une excitation sexuelle permanente et incontrôlable.
Malgré des rapports intenses 2x par jours à la maison, le besoin est devenu tellement puissant qu'elle a fini par devoir s'autosatisfaire en journée au travail et a fini par coucher avec un collègue au travail.
C'est l'ampleur de son désir sexuel et ses comportements frontaux qui m'ont poussé à chercher puis découvrir l'adultère.
Après évidemment une grosse dispute car cela rompait nos engagements, elle a eu un électrochoc et s'est excusé et a dit qu'elle m'aimait et qu'elle a juste pété les plombs...
C'était d'autant plus inattendu que j'ai toujours été son pilier et son soutien dans ses phases dépressives, et aussi c'est toujours elle qui avait peur que je la trompe.
Nous sommes aller voir son psychiatre en " urgence " qui a effectivement diagnostiqué un virage hypomaniaque dans sa dépression, elle coché tous les critères (peu de sommeil, énergie débordante, libido accrue, légèreté sur des sujets graves, hyper sociabilité, irritabilité etc).
Cette phase aïgue passée, nous abordons une phase complexe de reconstruction. Elle suit une psychothérapie avec une psychologue, et de mon côté je vais démarrer un suivi avec un psychologue car tout ça est lourd à porter et j'aimerais être coaché pour la suite et faire une thérapie de couple pour faciliter les discussions.
Ce qui est flippant c'est qu'après la phase d'électrochocs quand j'ai découvert l'adultère, y'a eu une phase neutre ou nous avons pu beaucoup parlé,
Et désormais je ressens de nouveau des comportements qui peuvent correspondre à l'hypomanie, parfois juste pendant quelques heures. Une sensation d'être le rabat-joie de service, qu'elle est irritable et vite méprisante sans s'en rendre compte, qq comportements ou mots inadaptés.
Il va falloir du temps j'imagine pour que tout ça s'équilibre, mais pour un proche, il est très dur de ne pas reconnaître la femme que l'on connaît depuis des années.
Voilà je suis preneur de tous témoignages ou retours sur des situations similaires, côté patient comme accompagnant... Peut-être des pièges à éviter, peut-être des petites actions qui vous ont aidé.
De mon côté je suis dispo pour raconter le peu que j'ai déjà vécu à des gens qui vivraient la même chose, ou pense vivre la même chose.
Bon courage à tous.
salut , une histoire assez tourmentée a ce que je vois , je vous conseil aa vous deux moi ca m'a vraiment aider de faire des groupe de parole sans psychologue psichaitre ou proffessionel de santer seul avec des personne bipolaire et leur conjoints. le moment est cool il n'y plus trop de barriere ou d'etre gene car tout le monde vi a peu pres la meme chose et tu poura trouver de grande reponse la bas de la part d'autre conjoints ou de femme bipolaire qui ont eu le meme comportement tu n'aura plus le poids de "je ne suis pas malade c'est mon role de tout faire pour" ou le poids d'un medecin vieu jeu 😉
