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Décompensation psychotique

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Choupy
(@choupy)
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Bonjour tout le monde, mon conjoint est bipolaire et vient d'être hospitalisé pour décompensation psychotique. 

Malheureusement, sa psychose s'est focalisée sur moi. Hospitalisé il y a 5 jours, il ne veut pas me donner de nouvelles. Seulement aujourd'hui, j'ai reçu de sa part un SMS où il me demande si je suis d'accord pour rompre le pacs à l'amiable et résilier notre bail commun.

Je suis complètement déboussolée et ne sait quoi faire. J

lui ai demandé à se rencontrer pour en discuter et à refuser à cause du confinement. Ensuite je lui ai proposé par téléphone ce qu'il a accepté. Sur conseil de mon médecin, je lui ai expliqué que je voulais pas en discuter pour le moment et que pour moi c'est si important que c'est trop rapide. L'hôpital refuse tout contact avec moi à sa demande. 

Je me demande combien de temps peut durer la crise et s'il reviendra à de meilleures intentions.

Dois-je laisser passer du temps pour que le traitement fasse effet ?

Merci pour vos réponses et votre aide. 

 


   
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ver00
(@ver00)
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Bonjour, oui bien sur, il faut attendre un peu, 5 jours c'est trop court . Il faut plusieurs semaines ... Bon courage .


   
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Choupy
(@choupy)
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Merci @ver00 pour ta réponse.

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Si j'ai bien compris ta réponse, il faut pas que j'accepte d'entamer les démarches de séparation pour l'instant ?

Mais j'ai regardé sur internet et il peut le faire seul de son côté. Pourtant il n'en a jamais été question entre nous sauf 2-3 jours avant son hospitalisation. 

Pour ma part je mets ça sur le compte de sa crise mais en attendant je ne vis plus...

Merci.

 

 


   
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Elona
(@elonawasikowska)
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Bonjour. Il faut du temps pour que ça fasse effet oui. Son idée de rupture est peut-être soudaine sur un coup de délire, ou alors il a peur et veut faire ça pour ne pas que tu le subisse. Le soucis est qu'il n'est sûrement pas en état de raisonner de manière réaliste. Laisse le temps pour voir, respecte sa demande car ça peut lui faire du bien de prendre du recul, de ce qu'on m'a déjà décrit d'une décompensation psychotique, ça me semble juste horrible et très effrayant à vivre, et il n'y a rien de pire que d'avoir peur de soi-même. Je comprends bien l'état dans lequel tu peux être, mais je pense que c'est tout ce que tu peux faire pour l'instant :/ Courage 


   
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Choupy
(@choupy)
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Bonjour @elonabloodshed et merci pour ta réponse

Donc si je comprends, je doit lui dire oui pour la rupture et les démarches qu'il veut entreprendre

Pour moi, ce serait plutôt l'entretenir dans sa crise.

Merci.


   
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Melo
 Melo
(@malette)
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Il me semble aussi que vu la situation il vaut mieux ne pas se hâter dans des décisions importantes


   
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Mosis
(@mosis)
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Bonjour @choupy

La situation à l'air horrible. Votre médecin à de bons conseils. Je vous conseille de le contacter pour lui dire que vous avez entendu sa demande, que vous prenez le temps de réfléchir, c'est un peu soudain, que vous êtes disponible pour en parler à tout moment, mais que vous ne souhaitez pas entamer une telle démarche tant qu'il est hospitalisé. Vous pouvez également lui redire que cela vous peine de ne pas pouvoir le visiter à l'hopital et que même si une séparation devait avoir lieu, cela ne doit pas vous empêcher de vous voir et de vous parler. 

Un mot sur la psychose. C'est ça première ou il en à déjà connu ?  C'est une expérience qui peut bousculer énormément de certitudes, ébranler la représentation du monde, de soi, des autres et des relations. Si tout se passe bien, les idées délirantes vont régresser jusqu'à devenir un souvenir désagréable. 

Vous avez toute ma compassion dans cette douloureuse épreuve. 

Bon courage


   
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Elona
(@elonawasikowska)
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@choupy Non je voulais dire "respecte sa demande" en parlant de sa demande de ne plus te parler pour le moment, désolée je me suis mal exprimée. Mince j'espère que t'as pas été lui dire oui du coup :/


   
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Choupy
(@choupy)
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Bonjour @mosis-7,

Merci pour ta réponse et ton soutien. 

Aujourd'hui, j'ai eu un coup de fil de sa part et il semble d'accord pour ne pas se précipiter et prendre son temps. Je lui ai proposé de faire intervenir une tierce personne (genre thérapie de couple) si cela pouvait nous aider à résoudre nos problèmes. Mais c'est loin d'être gagné car il a psychoté sur son mobile que soi disant l'équipe soignante a fouillé et bloqué, alors que je l'ai vu changer son code Pin il n'y a pas longtemps. Par contre, il m'a dit qu'il reviendrai à la maison, a pris des nouvelles de notre chat qui était malade avant son départ et ma demander une photo de sa poule dont la crête a poussé. Je pense qu'il commence à reprendre pied avec la réalité. 

C'est pas sa 1ere crise. Il est diagnostiqué bipolaire depuis 30 ans et a été hospitalisé plusieurs fois. 

Le souci c'est qu'à chaque fois, l'hospi se fait dans l'urgence. Par exemple cette fois-ci je l'ai emmené voir son psychiatre 5 jours avant et il est ressorti en me disant : je fais une décompensation psychotique et il m'a doublé ma dose de risperdal. Il était déjà très mal puisque renfermé sur lui à ne pas regarder les gens en face. Finalement le samedi il était complètement délirant. Pour le protéger je n'ai pas voulu le laisser partir faire un tour en voiture et j'ai fermé les portes à clefs. Il a fini par appeler les gendarmes. 

Voilà le genre de situation qui se produit a chaque hospi depuis 14 ans que je suis avec lui.

Mais entre 2 crises, il ne veut jamais être pris en charge avec un travail sur lui pour éviter d'en arriver à ces extrêmes. C'est je pense une des choses que nous devrons régler pour que notre couple tienne. 

Merci. 

 

 


   
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Mosis
(@mosis)
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Bonjour @choupy

Je comprends que c'est très difficile de voir ces situations se reproduire et de de devoir le proteger de lui même. Le problème des antipsychotiques c'est que l'effet n'est pas immédiat, donc il a du continué de s'enfoncer pendant les 5 jours. 

Cest encourageant qu'il reprenne le contact et soit moins impatient. Si vous arrivez à faire une thérapie de couple, je suis persuadé que cela serait très positif. 

Je comprends qu'il ne souhaite pas de psychothérapie entre les crises ? C'est vraiment dommage, la psychothérapie fait partie intégrante du soin dans cette pathologie.

Êtes-vous en contact avec une association type Argos 2001 ou Unafam ? 

Avez-vous vous même un soutien psychologique ou familiale ? 


   
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Choupy
(@choupy)
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Bonjour @mosis-7,

Je suis moi-même Borderline mais je suis stabilisée. Par contre, je suis toujours fragile dans des situations de stress. Je vais profiter de son hospitalisation pour reprendre un suivi régulier avec mon psy afin qu'il m'aide et que jeuje fasse un point  sur notre couple de mon côté. 

Dans la conversation que j'ai eu avec lui hier, j'ai eu un un peu l'impression que tout été de ma faute.

Je le cite : "je me suis senti en danger à travers ton regard et tes réactions". Mais il m'a exprimé le fait que ce n'était pas le 1er épisode de ce type. Il avait déjà fait un épisode similaire en Angleterre contre son amie de l'époque. 

J'ai également de la famille qui est venue me soutenir car laisser sa compagne sans nouvelles de la part de l'hôpital, je trouve ça inadmissible surtout qu'il est parti avec ton les moyens de paiement sauf ma CB (il en a une également) de notre compte commun. J'ai du passé par le Maire de notre village pour savoir s'il été bien hospitalisé. 

Je trouve que l'hôpital psychiatrique est un peu "une zone de non droit" pire que la prison. Pourtant j'ai fait des séjours en psy plus jeune sur Paris et cela ne se passait pas comme ça !

 


   
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Choupy
(@choupy)
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Bonjour @mosis-7

Dans ton post, tu me dis comprendre qu'il ne veule pas faire une psychothérapie. Peux-tu m'expliquer pourquoi ?

Peux-tu également m'en dire plus sur la bipolarité. 

Cela m'aiderait peut-être à mieux comprendre ses réactions ?

Merci. 

 


   
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Mosis
(@mosis)
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@choupy

Bonjour, 

Quand je dis je comprends, ça veut dire que j'ai compris dans ton message qu'il ne souhaite pas faire de psychothérapie. Je ne sais pas pourquoi il ne le fait pas mais d'après ce que j'ai pu lire ça tourne souvent autour du déni de la maladie et de ses conséquences. 

Je ne sais pas quoi te dire sans que cela soit bancale, je le tente mais ça sera probablement à côtés de la plaque. Chaque patient atteint de trouble bipolaire est différent, chaque bipolarité est unique. Celui-la correspond plus à mon expérience. 

Ça prend parfois la forme d'une attitude pseudo dépressive/dépression ou les choses de la vie courantes sont difficiles, des difficultés à faire des choix et à mener à bien des projets parfois simples. Tu n'as plus de volonté ou de plaisir dans la vie. 

Des phases de mal-être diffuses ou prononcées durant lesquelles tu mets en places des mécanismes de coping inadaptés, boulimie, hyperphagie, anorexie, repli social, prises de toxiques, addictions, violence envers les autres et soi même, prise de risques, hyper sexualité, jeux compulsif, TOC... 

C'est les comorbidités comme les troubles de l'anxiété, les addictions et les troubles de la personnalité. 

C'est des phases d'irritation ou tout les autres te semble insuportables, les pics d'agressivité, l'impression que tu n'as plus le contrôle sur tes émotions. Qu'une simple contrariété que tu gères  d'habitude peut t'amener à des actes de violence. C'est l'hyper réactivité émotionnelle, comme si tu était réceptif aux émotions ambiantes et que tes propre émotions s'adaptaient en conséquence. 

La psychose pour certains avec l'explosion de ta réalité, de tes certitudes, de ta raison et de ta confiance en toi et les autres. L'angoisse de rester coincé dans cet état. 

C'est les troubles cognitifs, la souffrance de se voir diminué intellectuellement et dans la vie de tout les jours, avec l'angoisse de rester dans cet état. 

C'est la stigmatisation de la maladie mentale. 

C'est l'incompréhension des autres et leur conseils parfois inadaptés, voir totalement à côtés de la plaque. C'est le déni pour toi et les autres. 

C'est les autres membres de ta famille qui sont plus ou moins touchés par la maladie mentale. 

C'est les effets secondaires lourds des traitements et l'efficacité qu'il faut chercher en les testant les uns après les autres. C'est les médicaments à vie pour une proportion de personnes significative. 

C'est des phases d'elation de l'humeur ou tout devient possible. Le meilleur comme le pire. 

C'est tes enfants qui grandissent dans un foyer troublé. 

C'est la possibilité presque constante de pouvoir foutre en l'air la vie de tes proches et de toi même, les réalisations, les économies et les rêves de chacun. 

C'est pleins de petits (gros) trucs qui deconnent dans ta vie avant le diagnostic et auquels tu faisait pas vraiment attention. 

C'est des moments où tu récupéres tellement bien de tout ça que tu commences à te demander si le psychiatre a vu juste, si c'est vraiment une maladie chronique et si tu as vraiment besoin de médicaments. 

C'est une sensibilité accrue au stress, c'est un bouleversement de tes habitudes de vies, de tes objectifs et de tes priorités. 

C'est l'HP pour certains. 

C'est être malade. 


   
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Melo
 Melo
(@malette)
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C’est tout à fait ça!

bravo pour ce merveilleux texte dans lequel je me reconnais si bien.

encore bravo!!!!!


   
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Choupy
(@choupy)
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Bonjour @mosis-7

Mais rassure moi, cela peut se stabiliser avec un suivi ?

Sa maladie ne me "gêne" pas mais ce que je voudrais c'est qu'il soit pris en charge rapidement quand les premiers signes de moins bien arrivent avant d'en arriver à des extrêmes..

J'ai l'impression que lui-même et son psy sans "remette" à moi. 

Je m'explique, à chaque fois lorsqu'il est "parti" dans sa tête, c'est moi qui gère. J'ai l'impression qu'il ne s'en rend pas compte.

Il y a 4 ans, j'ai fait 600 kms en voiture pour le remonter en urgence car nous étions en vacances. Le lendemain ilde son hospi, il voulait sortir et l'hôpital m'a demandé de signer une HDT. Et finalement, 1 semaine plus tard, il m'a demandé de prendre un avocat pour le faire sortir et ça s'est fait devant la cour d'appel. 

Il y a 2 ans son psy m'a arrêté une semaine car il voulait être hospitalisé mais en clinique mais son état né le permettait pas. Cette fois-ci, il s'est senti mieux ensuite. 

Cette fois-ci, il a été voir son psy 5 jours avant. Il est ressorti en me disant qu'il faisait une décompensation psychotique et risperdal à 4 mg. 

Je pense que le travail que l'on aura aussi à faire tous les deux, c'est que je puisse en savoir plus sur sa maladie, savoir l'aider car je ne fais peut-être pas ce qu'il faut et moi lui expliquer les conséquences de ses "crises" ainsi que qu'il comprenne que j'en souffre. 

Merci. 

 

 


   
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Mosis
(@mosis)
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Bonsoir @choupy

Avec un suivi et un traitement adapté ca se stabilise normalement, mais chaque malade est différent. Certains le vivent très bien pour d'autres c'est l'enfer. 

Je lis les exemples que tu donnes dans lesquels il change d'avis rapidement après s'être fait admettre. C'est peut être une des conséquences de la manie, il n'est plus vraiment accessible au bon sens dans ces moments là j'imagine. 

As-tu essayé de te faire aider par une association type unafam ou Argos 2001? Ça faciliterait peut-être le dialogue en dehors des crises. 

J'aime bien ton dernier paragraphe sur la part que tu peux faire, cependant ça sera à lui de faire le plus gros du travail. Il faut malheureusement noter qu'il existe la possibilité que même en faisant tout bien, il continue de faire des décompensations.

Je lis également qu'il travaille et qu'il s'est fait arreté une fois et que ça lui a fait du bien. S'il existe un facteur stress non négligeable au boulot, a-t-il la possibilité de se faire arrêter plus en amont quand il sent que la situation devient plus difficile ? 

@malette Merci. 


   
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Choupy
(@choupy)
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Bonsoir @mosis-7,

Cette fois-ci, d'après ce qu'il m'a dit au téléphone jeudi dernier, il est hospitalisé de son plein gré. J'espère qu'il va entamer un travail avec les médecins de l'hôpital. 

Pour le travail je me suis mal expliqué : c'est moi que son psy à arrêter afin que je m'occupe de lui à la maison. Il ne voulait pas entendre parler d'aller à l'hôpital psychiatrique. Lui travaille de temps en temps et n'arrive pas à garder un travail surtout à plein temps. Et par les temps qui courent, pour trouver un temps partiel c'est dur. Il touche l'AAH mais comme je travaille c'est pas le maximum. Cette difficulté de sa part ne me pose aucun problème, je comprends que ce soit difficile à gérer pour lui. 

Pour l'instant, je m'accroche à l'espoir qu'il m'a donné au téléphone en me disant qu'il allait revenir à la maison. Il m'a prevenu que ce serait long. D'ailleurs, je repensais à une chose qu'il m'a dite : j'arrête de fumer à l'hôpital donc à mon retour il faudra que tu fumes dehors.

En fait je l'aime et c'est une torture de ne pas avoir de nouvelles, de ne pas entendre le son de sa voix. Et oui, je suis un peu fleur bleue !

Pour moi, je vais mettre en place un suivi régulier avec mon psy car avec cette crise je me sens très fragilisée et dans les moments de moins bien depuis samedi, je n'imagine pas ma vie sans lui. Je me torture l'esprit pour savoir ce qu'il me reproche.

J'ai contacté Argoss 2001 lundi dernier et ils m'ont parlé de groupes de paroles par Internet (confinement obligé). Je vais surement les recontacter.

Mais penses-tu que je devais attendre de voir ce que lui aimerait par la suite (thérapie couple avec psychiatre, psychologue,...) ?

De plus, je sais qu'il m'a demandé le téléphone de sa tante (son portable étant bloqué car code pin faux) et comme j'ai pas de nouvelles, j'hésite à les appeler pour en avoir ? 

Combien de temps vais-je encore attendre avant d'avoir des nouvelles plus souvent (il m'a dit qu'il m'appeler si 1 fois/semaine) ? Dois-je lui poser les questions qui me je me posent sur notre avenir et sur ce qu'il me reproche ?

Merci pour tes réponses. 

 


   
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Mosis
(@mosis)
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Bonjour @choupy

C'est bien de penser à toi aussi comme tu le fais en pensant à ton suivi. Tu t'etais bien exprimé sur l'arret, c'est moi qui ai mal compris. Je comprends mieux quand tu dis que ton compagnon te fait parfois jouer un rôle particulier.

C'est difficile de répondre à ces questions de l'extérieur, comment le sens tu de ton côtés ? 

Le problème c'est que tu ne peux rien prévoir tant qu'il est hospitalisé. Je pense qu'il va falloir bien en discuter au préalable avec lui, afin d'avoir son adhésion. Sinon, je crains que ça ne soit pas forcément constructif. C'est pour ca que ca peut être positif les réunions Argos, peut-être que tu auras des témoignages et conseils de la part de l'entourage. 

Si tu as de bons rapports avec ta belle famille pourquoi ne pas les appeller effectivement. Ça ne me semble pas intrusif de vouloir partager ton inquiétude sur son état avec eux. C'est même une réaction normale. 

Je ne sais pas. Étant donné qu'il était très distant et en souffrance, peux être qu'il ne faut pas brusquer les choses tant qu'il n'a pas récupéré un peu. En restant sur des sujets légers, tu évites des conflits pour le moment, le temps que le délire régresse, mais tu restes prête à discuter de tes inquiétudes sur votre futur quand il ira mieux. 

Je comprends que cette prise de distance et remise en cause de ton couple en pleine crise te peine, c'est un des aspect pas sympa du tout de la pathologie. Elle impacte injustement l'entourage. 

Courage


   
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Choupy
(@choupy)
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Bonsoir @mosis-7,

J'ai reçu un coup de téléphone de sa part ce matin et il devrait sortir mercredi. Il a l'air mieux et plus du tout "contre moi" si je puis dire. 

Par contre, je les réitèré ma demande d'aller voir un professionnel tous les deux. Pour moi, cette crise a dépassé les limites que je peux accepter. 

J'ai reconstitué le déroulement de la journée de samedi quand il a été hospitalisé. 

Il a appelé le 15, m'a accusé de violences, du coup le 15 a déclenché l'intervention des gendarmes qui eux ont appelé une ambulance. 

A posteriori, je me dis que j'ai bien fait de contacter un ami qui habite à côté de chez nous. EnqEn arrivant, les gendarmes lui ont demandé si on possédait des armes !! Sans les explications de la situation par mon ami, j'aurai pu me retrouver menotter !!! 

En fait, je n'arrive pas à le digérer. Je ne lui en veux pas mais il est hors de question que ses crises engendrent de telles situations. Je vais avoir du mal à lui refaire confiance, je me fais encore des films du genre : il me demande de venir le chercher mercredi et pendant ce temps il envoie quelqu'un récupérer ses affaires. C'est fou, c'est moi qui est parano maintenant. 

Je veux donc qu'il prenne conscience des conséquences de ses crises et qu'on puisse mettre en place une "procédure" (je ne trouve pas le mot exact) pour que je puisse tirer le signal d'alarme quand il va pas bien. Comme son hospitalisation s'est bien déroulée peut être que cela peut devenir "un refuge" pour faire un point si cela ne va pas bien. 

Mais pour cela, il faut qu'il soit d'accord. Je vais pas lui en parler dès son retour mais essayer de lui faire comprendre petit à petit. Je veux pas le braquer. 

Pour Argoos 2001, les réunions se feraient avec lui ou ou pourrai le faire seule ? 

Merci. 


   
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Mosis
(@mosis)
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@choupy

C'est pas une situation facile à vivre. C'est aussi une de mes crainte, de faire n'importe quoi durant une crise psychotique. 

C'est une excellente idée de mettre au point un protocole à utiliser en cas de crise. Vous profitez d'une période où ça va mieux pour mettre sur papier vos décisions. Ca me rappelle que je n'ai pas fais ce document pour moi même... 

Pour Argos, tu as la possibilité d'assister seule, lui seul ou ensemble. Même en y allant seul, je pense qu'il y a des choses à apprendre. 


   
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Choupy
(@choupy)
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Bonjour @mosis-7,

Pour la thérapie, en as-tu fais une toi même si tu es en couple ou connais-tu des personnes qui en ont faites ? J'ai 2 très mauvais souvenirs de thérapie familiale quand moi je n'allais vraiment pas bien. Les 2 expériences avaient mal tournées.

Sais-tu si Argoos 2001 peut nous recommander des psys spécialistes en thérapie de couple ?

En tout cas, je voulais te remercier de ton soutien, des réponses à mes questions et de tes conseils.

Merci à tous. 


   
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