Bonsoir Marjo. En effet la façon dont tu décris ton compagnon, fait penser à une phase dépressive. Je comprends ton désarroi, mais ton compagnon s'il ne va pas bien doit demander de l'aide lui  même.

Bonjour marjo,

juste pour te donner un exemple moi j’ai fais sensiblement pareil que ton conjoint avec ma conjointe mais moi c’est avant de prendre mes médocs pour ma bipolarité. J’étais jaloux je lui faisais pas confiance quand elle partais pour un souper d’amie ou une formation j’étais sur qu’elle me trompait alors quand elle revenait je la menaçais de la quitter. J’étais comme dans un autre monde. Dès que j’ai commencé mes médicaments tout est revenu dans l’ordre qu’elle soulagement pour moi et pour elle.

Bref selon moi il est très important qu’il prenne c’est médicaments. Moi je peux même pas imaginer arrêter mes médicaments. J’espère t’avoir un peu aidé. Si tu as des questions ne te gêne surtout pas.

Bon courage bye bye 👋  

Bonjour Marjo

Peut être oui qu'il est en phase dépressive et que pendant ton absence, il n'aura fait que cogiter et se convaincre finalement que tu prenais du bon temps sans lui. Peut être aussi était-il mal conseillé ! S'il a une tendance à être jaloux, forcément, ça n'aide pas.

Mon ex mari travaillait tout le temps en déplacement et partait vraiment longtemps. A ce moment là, je n'étais pas encore diagnostiquée bipolaire.

J'aime faire confiance, ne surtout pas fliquer la personne, mais je reste bien sur attentive et me fie à mes ressentis. Brutalement, par le biais d'internet, j'ai découvert qu'il menait une double vie et plein de mensonges +++. (ses collègues m'ont finalement rendu service) En un clin d'oeil, j'ai balayé 10 ans de vie commune, une vie pourtant devenue confortable, emmenant nos 4 enfants.

Il y était avant tout question de dignité, (aucun  regret) de choix de vie en réponse à ceux des autres, en l’occurrence mon ex mari.

Plein de fois, j'ai tout  balayé d'un revers de manche, surtout dans ma vie pro et les partenaires "amoureux". Depuis le traitement, je me rends finalement compte que l'intérim  me va très bien (aller d'une entreprise  à l'autre) et surtout, libido qui me f...la paix si je puis dire.

Je ne sais pas si mon témoignage peut t'aider. Je dirais en tout cas que ton chéri a beaucoup de chance de t'avoir puisque tu l'aimes et cherches des solutions.Peut être que quelqu'un de votre entourage pourrait en douceur,intervenir.

A bientôt

Le souci est qu'il ne veut plus du tout entendre parler de bipolarité, il pense qu'il n'est plus malade...et moi...je ne sais pas vraiment ledire...

Pensez vous que sans sa médication, il a pu rester 8 mois dans un état "non déviant"?

en tout cas, je n'ai pas vraiment vu de différence durant ce laps de temps...

Bonjour,

Je suis de l'avis de Marie Laure.

Tout d'abord je constate que tu parles de lui comme si vous étiez encore ensemble puisque tu dis compagnon. Je pense qu'il a besoin d'aide et que chaque seconde qui vous éloigne est une souffrance pour lui. Il ne prend plus de traitement et par déduction il doit ruminer dans son coin. Cette rupture doit tourner en boucle dans son esprit tout comme pour toi. Mais dis toi que c'est puissance 100 pour lui dans son esprit. Si je dois te donner un seul conseil, ce serait de bien préparer tes mots et d'aller le retrouver sans trop attendre. Je te souhaite beaucoup de courage dans ta belle Action. 

Je suis sure que vous allez vous en sortir

Bien à vous,

Nelson 

Bonjour,

Au vue de ton écrit, il m'amène à penser, aussi, que ton compagnon est dans une phase extrême. Rester sans traitement est un très grand risque. La jalousie dans votre cas lui a permis de cogiter et ressasser toujours les mêmes choses. A un moment de notre vie, avec mon mari, j'étais extrêmement jalouse, il ne comprenait pas pourquoi, avec le temps et beaucoup de communication j'ai lâché prise, car il n'y avait aucune raison, le problème venait de moi. Un manque total de confiance en moi.  Nous sommes les spécialistes pour ruminer nos pensées négatives. Plus on rumine plus c'est négatif. Si il est seul en ce moment, cela ne va pas s'arranger. Effectivement, il doit demander de l'aide, quelqu'un pourrait intervenir. 

Bon courage à toi, tu peux sensibiliser une personne de sa famille avec qui il est proche par exemple.

A bientôt

J'ai encore tenté un dernière fois ce jour de le contacter mais il refuse toute communication avec moi...quant à un ami commun, nous n'en avons pas de vraiment fiable...  Je vais commencer à tourner doucement la page...mais sincèrement...pensez vous que ce soit possible que sur 8 mois, je n'ai rien remarqué comme comportent 'déviant'?  car à ce jour, je me demande encore s'il est bien bipolaire....ou s'il a un autre problème psychologique...

Et j'ai une dernière question...c'est un peu idiot comme question mais c'est le seul lieu où je trouve une peu d'aide...quand il terminera sa phase 'dépressive' (pour autant que ça soit le cas), quel sera son état d'esprit? il sera dans le regret? où il assumera?  je veux dire..est comme une parenthèse dans sa vie?  qui se termine un moment et ses 'idées délirantes se terminant en même temps?' 

Bonsoir Marjo

Il est difficile de te répondre autrement qu'avec notre vécu. Tout d'abord, je  dois te dire que j'ai un peu de mal des fois avec le mot bipolaire qui est souvent balancé trop facilement.

Pour moi, si réellement il est diagnostiqué bipolaire, en 8 mois, tu  aurais du voir des signes, d'autant plus s'il n'a pas de traitement. Impossible d'y échapper.

Il ne répond pas du tout à tes messages ? Insister te mettrait dans la même situation que lorsqu'en rentrant de voyage,tu te justifiais en parlant de ta fidélité.

Par expériences, je dirais et sans vouloir te brusquer, que des fois, les reproches qu'une personne te fait, sont plus adressés à elle-même.

Prends bien le temps de penser à toi et réfléchir à la situation, tu verras ensuite ce que tu veux vivre.

Non,pas de signe...juste un peu + irritable, +anxieux, surtout +'tourmenté' ces dernières semaines mais...est ce suffisant pour être 'alertée'?

Bonsoir Marjo, 

Quand j'ai connu mon chéri, il avait cessé de prendre son traitement depuis 3 mois. Je n'ai rien vu d'inquiétant dans son comportement, et puis, petit à petit, il est devenu plus taciturne pour ensuite rester silencieux et finir par se faire hospitaliser, 10 mois après l'arrêt de son traitement.

Alors non, on ne voit pas tout de suite les conséquences d'un arrêt de traitement. Et ton ami pouvait également se sentir très mal et le garder pour lui.

Il ne te répond pas ? Mais tes messages sont ils des messages d'inquiétude, de reproches ou essaies tu juste de prendre de ses nouvelles ?

Moi, avec l'expérience, je n'envoie que quelques messages de temps en temps à mon chéri quand il est en phase dépressive, pour qu'il ne se sente pas harcelé. Il faut juste montrer qu'on est là, qu'ils peuvent compter sur nous. Leur parler de nos journées, de tout et de rien. Le principal, c'est qu'ils ne se sentent pas complètement isolés. Un jour, il sortira du silence, même si cela peut prendre des jours, des semaines.

Comment se sentira-t-il s'il revient vers toi ? Dans mon cas, tout est redevenu normal. Bien sûr, pendant ses phases dépressives, il avait parfois l'impression de ne plus m'aimer parce que dans ces moments là, tous ses sentiments sont comme anesthésiés. Il ne se sent plus à la hauteur, indigne de notre amour. Mais c'est la maladie qui le pousse à penser comme ça. 

Est-ce qu'il en sera de même pour vous ? Difficile de se prononcer sans connaitre votre histoire.

Mais ton ami doit arrêter de croire qu'il s'en sortira sans son traitement.

La majorité des témoignages le dira ici : on peut réduire les doses, mais se passer complètement de traitement parait utopique.

Alors si un jour tu en as la possibilité, il faudrait le convaincre de retourner consulter un médecin.

En attendant, je te souhaite bon courage.

Merci pour ton témoignage Nath... est ce que ..lorsque 'tout est redevenu normal' pour ton ami, qu'il a retrouvé ses sentiments envers toi, etc.. il était de nouveau sous traitement?  ou c'était encore dans sa phase sans médication?  Et maintenant, il est de nouveau sous médication?

Mes messages envers lui étaient des messages de surprise face à son comportement, d'incompréhension.... j'avais complètement mis de côté ce coté 'bipolaire' éventuel...et lui a répondu par des messages de reproches assez virulents à mon égard ...sur une possible infidélité mais également sur des tas d'autres petites choses qui l'embêtait... il a conclu que notre histoire n’était plus possible pour toutes ces raisons...et, objectivement parlant...c'est totalement démesuré...

Selon vous, en phase dépressive, une personne peut en arriver à faire des actes extrêmes (sans parler de suicide bien sûr...) qu'il regrettera par après?

Le désespoir m'envahit...c'est maintenant à mon tour d'approcher la spirale infernale de la dépression...

Bonjour Marjo, 

Mon ami connait bien sa maladie. Il n'était plus que l'ombre de lui même à cause de cette fichue dépression, et c'est lui même qui a demandé à se faire hospitaliser, car il savait que c'était la seule solution. Un traitement a été remis en place qu'il a toujours. Parfois en phase up, on se sent tellement bien qu'on croit qu'on est "guéri" et qu'on n'a plus besoin de médicaments. Des personnes ADTP pourraient me le confirmer ? Moi je n'ai que le point de vue de mon chéri. Ou alors on est tellement bas qu'on se fiche de tout et qu'on ne suit plus son traitement.

Ton ami ne reviendra pas parce qu'il aura repris un traitement. Il reviendra quand son moral aura remonté ET s'il t'aime toujours. Parce-que des couples peuvent se quitter sans que la maladie soit en cause. Il ne faut pas l'oublier.

Et bien sûr qu'en phase dépressive, on peut faire des choses qu'on regrette ensuite. Comme d'ailleurs, lorsqu'on est en colère contre quelqu'un. Je ne sais pas de quoi tu parles au juste, mais encore une fois, il ne faut pas tout mettre sur le dos de la maladie et pas tout accepter à cause d'elle.

Il doit se battre actuellement contre sa dépression. Tu ne dois pas lui rajouter de tracas supplémentaires. Envoie lui quelques messages de soutien, essaie de faire un peu d'humour pour lui décrocher un sourire (que tu ne verras pas), et occupes toi de toi : il doit te retrouver épanouie et en forme quand il te reviendra. Tu ne lui seras d'aucun secours si tu es déprimée et il s'en voudra terriblement de t'avoir entrainer involontairement dans cette tristesse.

Courage ! La vie est belle malgré tout quand on regarde autour de soi  😉 

Bonjour,

Pour répondre à ta question Nath, j'étais dans ce cas aussi. A plusieurs reprises lorsque j'étais en Up, "Ca y est, je suis guérie!"  je ne prenais plus de médocs, résultat, je retombais en dépression. Depuis, je prends tous les jours mon traitement.

Nath a raison Marjo, occupes toi de toi. Fais en sorte d'être bien pour l'encourager, l'épauler. Oui, surtout ne pas rajouter de couches car nous sommes très sensibles à cela lors de dépression.

Bonne journée et Courage.