Bonjour, je ne sais pas par ou commencer. Voilà 2 mois que moi et mon ami nous sommes ensemble. Nous sommes passés par des hauts et des bas aussi violents les uns que les autres( Une tentative de suicide, essayer de dépasser son addiction à la cocaine...). Je savais dès le départ que je ne pouvais qu'être une oreille attentive et que je ne pouvais pas l'aider et dieu seul sait à quel point j'ai essayé... Il est actuellement en phase down et voilà une semaine qu'il a disparu. Il ne répond plus à mes coups de fils, ne répond pas à mes messages, je n'ai pas voulu le brusquer, je l'ai donc laissé à son aise les premiers jours, pensant qu'il avait peut être besoin de rester seul, mais là je craque. Ce silence me tue, m'étouffe.
Je voulais savoir si ce type de comportement est récurrent d'une personne bipolaire , et qu'est ce que je dois faire. Est-ce que je continu de l'appeler, d'essayer d'être là malgré ce mal persistant ou bien lâcher prise et me résigner à faire le deuil de notre relation. J'arrive pas à avoir les idées claires, je l'aime énormément, mais non d'un chien que ca fait mal...
Nous ne disposons pas d'associations de soutien en Tunisie, d'ou ma présence ici.
Je n'ai pas quitté mon lit depuis 2 jours. J'arrive pas à savoir comment agir. Je suis comme tétanisée. J'ai essayé d'en parler à mes amis mais ils ne comprennent pas. Je suis au plus bas. Ca me rend malade. Je ne suis pas le genre de personne à laisser tomber. Malgré ce que je ressens maintenant, mon seul souhait est de savoir qu'il n'a rien. Comment agissez-vous lorsque votre conjoint disparait ? Est ce qu'attendre qu'il réapparaisse est la bonne solution ? Est ce que je dois le laisser tranquille ? A l'aide s'il vous plait 😢
Bonjour Priah,
Comme te le conseille Etoile-erre, tu dois juste lui envoyer quelques messages de temps en temps. Parles lui de toi, de ce que tu fais. Ne l'appelle plus. Laisse lui le choix de te répondre et par écrit, c'est plus facile.
J'ai connu ce par quoi tu passes, et j'ai réussi à surpasser tout ça, à force de me renseigner sur la maladie, à m'investir ici, à y recevoir de bons conseils, à constater à quel point cette maladie est difficile à vivre, et à prendre du recul. Parfois je dis à mon chéri que je me suis entourée d'une certaine indifférence quand il devient silencieux, mais c'est sans doute une carapace que je me suis forgée pour ne plus être trop happée par cette souffrance que je ressens chez lui, qui nous entraine vers le bas et nous empêche de soutenir nos chéris.
Ton ami te redonnera signe de vie, tu dois être patiente. Et en l'attendant, tu dois profiter de tous les petits plaisirs de la vie, car pour l'aider à se relever, tu devras être forte. Tu n'as peut être pas d'associations en Tunisie, mais tu peux peut être contacter celles de France ? Un simple coup de fil peut faire beaucoup de bien.
Par contre, si ton ami reste accro à la cocaïne, il aura du mal à s'en sortir. Suit il un traitement ?
Bon courage à vous deux.
Je t'ai déjà prévenu, exdebipote : je ne te laisserai pas généraliser ici tout ce que tu penses de ton ex et t'en prendre aux personnes ADTP. Tu penses avoir la science infuse ? Mon chéri est très stable en amour : il n'aime que moi, n'a pas envie de papillonner ailleurs, et ce, malgré les 300 km qui nous séparent. Alors tes certitudes, on s'en passe sur ce site. Les personnes ADTP ont leur propre personnalité, tu l'oublies un peu trop souvent.
Je supprime ton message.
Bonsoir Nath,
Je tiens sincèrement à vous remercier pour vos mots ca m'a permise d'y voir un peu plus clair, parce que voyez-vous, bien que je me suis renseignée sur la maladie, je me suis rendue compte que j'étais pas si informée que ca et que j'ignorais certaines choses. Il a répondu hier et il était mal en point, il m'avait clairement dit qu'il rechutait, qu'il n'avait pas pris ces médocs mais qu'il avait également repris de la cocaïne, et qu'il n'arrivait plus à vivre sans être high. Je tiens à préciser qu'il est suivi par un psychiatre depuis 2 ans, et qu'il lui a changé de médocs plusieurs fois les 6 derniers mois. Et il rechutait à chaque changement. Il a changé de médocs 3 fois depuis décembre et la rechute est toujours plus violente que la précédente.
Je tenais également à dire que je savais à quoi je m'embarquai dès le départ. Mon seul souci est qu'il se fasse aider. Je l'aime certes, et ca fait mal mais avec du recul je me suis rendue compte que notre relation n'est pas une priorité. Ce qui compte c'est qu'il aille mieux.
J'ai aussi quelques questions, connaissez-vous des associations ou des centres en France qui peuvent aider pour qu'il arrête la cocaïne ? Je reste persuadée qu'il s'en sortira en arrêtant la drogue. Je souhaite aussi me renseigner plus sur la maladie, la façon dont je dois me comporter afin de lui venir en aide. J'ai toujours peur de dire ou faire quelque chose qui le perturberait plus.
Merci encore pour votre soutien
