Bonjour Vanessa.
Je suis désolée d'avoir de tes nouvelles dans un contexte aussi inquiétant.
Je pense également que vous devriez contacter les proches de cette personne.
Ne restez pas dans l'angoisse de l'incertitude.
À bientôt.
Val.
Bonsoir,
Le relai a été donné à l'entourage/famille... mon amoureux se protège désormais... Je crois qu'il n'y a rien à faire à part attendre, de toute façon, les nouvelles sont mauvaises. Comment ne pas être aspiré par ce tourbillon qui la détruit ...
Si je devais dessiner cette maladie, je dessinerais un monstre, très puissant, cynique, un monstre qui grandit et contre lequel on ne peut rien faire.
Toutes les personnes bipolaires ne sont pas dans sa situation fort heureusement.
Au fond j'aimerais pouvoir l'aider, mais le monstre n'a que faire de l'aide de qui que ce soit...
Bonsoir Vanessa,
On ne peut pas décider simplement de couper les ponts avec quelqu'un si le coeur ne s'y résout pas.
Si ton chéri est inquiet, il peut déjà appeler les hôpitaux de la région. Et si ça ne donne rien, qu'est ce que ça coûte d'appeler ses amis ou sa famille, s'il a vraiment besoin d'être rassuré.
Ta position n'est pas facile, alors je te souhaite également beaucoup de courage.
Bonjour,
Merci beaucoup pour vos réponses.
Bien sur qu'on ne coupe pas les ponts sur décision rationnelle... et à quoi bon d'ailleurs si le cœur ne suit pas...
La question posée, c'est celle de la souffrance que l'on accepte/que l'on est capable d'accueillir dans sa vie.
Pour ce qui me /nous concerne, il a été décidé que mon compagnon ne serait pas en première ligne dans la "gestion" de la disparition de son ex. Il a été en contact avec toutes les personnes de sa vie sociale dans le cadre de sa disparition : amis, famille, corps médical et même boulot... Mais il fait le choix de ne pas être en première ligne (appeler les hôpitaux par exemple). A quoi bon du reste, sinon s'exposer à une souffrance qui ne résoudra rien, ni pour elle, ni pour lui ?
J'aimerais savoir si une personne aussi fragile que son ex. peut être protégée par un protocole type tutelle, qui serait en charge se gérer ce type de crise/disparition.
Je vous remercie pour vos retours,
Bien à vous
V.
Elle a été retrouvée par une amie à elle ...elle est dans un hôpital...
Sa famille est donc totalement absente...
Quelle détresse...quelle tristesse...
Bonjour Vanessa,
Elle a été retrouvée, c'est le principal...et d'autant plus dans un hôpital, elle est dans des bonnes mains...
Effectivement c'est assez triste que la famille n'apporte pas plus de soutient que ça, j'ai le même problème avec la famille de mon ami qui est aussi Bipolaire, a sa dernière TS il avait essayé d'appeler juste avant de sombrer, ses parents, frère et sœur car il était angoissé et aussi car on était séparé à ce moment là, et personne n'avait répondu à sa détresse, il a fallu qu'il m’appelle et que j'arrive en catastrophe auprès de lui et surtout à temps sinon il y aurait eu massacre...Quelques jours plus tard sa mère lui répond "qu'elle se protégeait...qu'elle était âgée et n'a plus envie de se prendre la tête avec sa maladie..." ... SUPER la réaction !! et bien sur que ça lui fait du mal...il aurait aimé avoir plus de soutient de sa famille car mine de rien, ça les travaille et se sentent encore plus mal...
Bon courage a vous!
Merci pour ta réponse bipote 23 !
Cette épreuve a été très dure pour mon couple. J'ai peur qu'une nouvelle crise de l'ex. de mon compagnon nous fasse encore du mal. Voilà. Ce que je vis, c'est que la bonne distance avec la maladie ce n'est pas une chose simple. Je comprends qu'il faille aider, et je comprends qu'il faille se protéger. Sa maladie nous rend triste, nous abîme. Et j'ai peur des crises qui vont venir. Voilà... je ne parviens pas du tout à être optimiste. Je perds le moral à l'idée de voir mon copain transit d'angoisse à l'approche d'une crise ou au moment de la future crise de son ex. Il a peur qu'elle se suicide. Ne rien faire ( ne pas prévenir ses amis, sa famille), je crois, c'est prendre le risque qu'elle se suicide... c'est trop dur... imagine la responsabilité de mon copain : c'est son ex mais en gros c'est sur lui que repose en partie ( enfin c'est ce que je déduis) le fait qu'elle continue à vivre...
Bonne soirée...
Vanessa ( qui n'a pas le moral)
Plus d'un an après... voici les news...
L'ex compagne de mon copain est toujours en hôpital psychiatrique...
Enfin c'est ce qu'on déduit d'un appel passé avec le téléphone d'un autre patient...Mon copain ne donne plus réponse.
En fait je ne sais pas quoi dire à part que mon copain reste affecté par cette histoire car il me renvoie à la figure ses années de souffrance.
Je pense que leur co-dépendance leur a fait du mal à tout les deux, mais ce n'est certainement pas dans ces termes qu'il me parle de son histoire.
Je crois que l'entourage des malades est indispensable : amis, famille.
Il manque des moyens pour accompagner les malades et leurs proches.
