Bonjour,
Bon courage David 🙂
Jean-Christophe, tu es sans doute l'épaule sur lequel aime se reposer ton amie. Peut être ne sait elle pas elle même après quoi elle court, en multipliant les conquêtes. Une soif d'attention qui n'arrive pas à s'étancher ? Malgré toute cette souffrance que tu éprouves, arrives tu à te changer parfois les idées ? Tu ne dois pas tourner en boucle sur votre relation. Répètes toi que tu as le choix de distancer cette dépression qui te grignote petit à petit. Elle, ne l'a pas : elle fera toujours partie d'elle, à attendre la moindre occasion pour se réveiller.
Penses tu qu'elle te préfère malheureux ou heureux ? Crois tu qu'elle ne devine pas ta souffrance, même si tu essaies de lui camoufler ?
Il faut que tu trouves des moments, des moments heureux pour te déconnecter de tout ça. Bon courage, Jean-Christophe.
Bonne journée à tous.
Elle ne s'occupe que d'elle, en pleine euphorie. Elle aimerait que je sois son ami, ne veut pas rompre les ponts...Je ne connais personne d'aussi têtu que moi...Mon entêtement me perdra.... Je tourne plus vite qu'une machine à l'essorage....Je suis harassé et ne suis la victime que de mes choix et je mène un combat avec moi même improbable fatigant. Je n'ai gout à rien et je fais d'incroyables effort pour rester debout... je pense que je vais allez voir mon toubib que je vois rarement et lui demander des anti-dépresseurs, un truc que je déteste... Merci d'essayer de me rendre la raison....
Je vous ai tous et toutes relu ce matin, vous êtes formidables. J'apprécie beaucoup votre empathie. Certains vivent un enfer que je ne voudrai pas connaitre et ne leur souhaite pas de vivre le mien. Je me suis inscrit sur meetic, le supermarché, la vitrine du désepoir, à visage découvert. Elle n'a pas tardé à me "visiter". Je lui écrit par ailleurs tous les jours sans chercher à la convaincre. Rien que de vous en parler j'ai mon coeur qui s'accélère et je tremble comme une feuille d'automne. Dans mon dernier courrier j'étais sur le point de lui dire toute ma tristesse et mon souhait de l'effacer de ma mémoire. Au lieu de cela je lui ai écrit tout mon ressenti pour elle. Que j'étais terrassé à l'idée de ne plus être son compagnon, que je ne devais pas dire "je" t'aime mais "tu" es aimée. Que de chercher à étouffer cet amour ne le faisait que briller davantage. Qu'à chacune de nos ruptures je me suis relevé plus aguerri, combatif mais d'une fragilité indescriptible, que l'espoir aussi tenu soit il valait la peine d'être vécu. Je me fais l'effet d'un Don Quichotte et ma dignité je m'en tape, ce n'est pas elle qui me fais de moi l'homme le plus heureux de la terre quand elle glisse la main dans la mienne. Elle est pour moi la femme la plus belle du monde et je sais que si je désire son bonheur, je me dois de la laisser le vivre comme elle le souhaite. Vous imaginez dés lors les marrées furieuses qui s'agitent sous ma caboche.
Elle fait partie de ma famille et je crois que je fais partie de la sienne... Beaucoup de proches qui la connaissent, mal à vrai dire, me disent qu'elle se sert de moi. C'est possible. Je n'en sais rien de peur de le craindre. Peut être le fait elle ou pas inconsciemment. Nous avons fait une sortie ensemble. Je vous laisse imaginer ma joie. Seul chez moi, le désespoir et aucun mot ne peut le décrire. c'est du délire, totalement irrationnel, il m'enlève toute liberté, un hiver nucléaire, je ne doute de rien, je sais très bien où j'en suis et ce qui m'attend. Ma folie m'empêche d'être lucide, mais au fond de moi, dans les parties les plus obscures, lui, moi savent ce qu'il en est. Alors pour tromper cette envie de disparaitre, de ne plus ressentir cette intense humiliation que je m'inflige stupidement, je continu de préparer mon départ. Je fais de l'ordre dans mes affaires, une façon de laisser au temps le temps, ne pas se précipiter, de se rapprocher de la lointaine lueur, de tendre l'oreille, de capter un regard... Je m'autorise l'espoir. Je prends racine dans ce forum, vous parle de toute mon âme en souhaitant que cette histoire connaisse un heureux dénuement, et qu'au jour le jour, des lumières se fassent tant pour ceux et celles qui ont à vivre avec une personne dites bipolaire que celles qui vivent ce trouble invalidant. De cette relation merveilleuse par ailleurs, il n'y a pas que des plaintes dans ma vie, bien qu'en ce moment je sois grandement triste, je sais que je ne m'en tirerai pas indemne... Une belle journée à toutes et à tous...
Je suis dans un état qui confère à la folie. Je l'attends pour son retour de vacances. Fait le ménage, remplit le frigo, l'attends pour un soir et sait qu'elle reportera nos retrouvailles car elle ira passer la nuit chez un autre. Elle a laissé son navigateur ouvert. J'ai eu l'indélicatesse de regarder. Je suis tétanisé. A présent je sais où en sont nos relations. J'attends juste qu'elle me confirme qu'elle ne peut pas rentrer tout de suite et prétextera, je pense, qu'elle reste plus longtemps chez son grand fils. Que vais je faire de ce mensonge? J'ai toujours été franc avec elle, ne suis jamais allé vers une autre femme. Je suis comme ça. Je suis juste un ami avec qui elle va passer Noël. Aucun doute. Après ces deux semaine sans la voir et eu peu de nouvelles, je me sens dans une absolue détresse. Je suis affecté de ce qu'on appelle une blessure de jeunesse. La peur de l'abandon et certainement une forme de masochisme que je n'arrive plus à résoudre. Je continue de préparer mon départ. Cette vie est devenue un calvaire pour moi. Je n'ai qu'un souhait en finir. je suis irresponsable c'est maintenant certain. En pleine dépression. La seule chose qui me donne de l'énergie c'est de préparer mes affaires et laisser un minimum d'ordre derrière moi. Je suis un fou, un égoïste, je ne pense ni à mes amis, ni à mes enfants. On est ce qui ne nous appartient plus. Je ne suis plus rien, juste une ombre et sincèrement je me réjouis de disparaitre. Désolé de me mettre ainsi en scène. C'est ainsi.Vous êtes les seuls à connaitre ma vérité. Je suis lâche, malade et certainement un bel imbécile. Je prémédite et prépare mon départ, tout comme le fis mon frère. certainement un truc dans nos gènes. Le sursis peut être me permettra t-il de tenir et me relever, mais j'en doute. J'ai bien vécu et souhaite partir en bonne santé. Coté mental c'est pas ça. Épouvantable mélancolie. J'ai passé ma nuit à trier mes photos, des milliers avec elle. Juste trouver la bonne solution pour faire passer ça pour un accident. Pas facile, je cherche toujours. Autrement tant pis, je connais des méthodes douces. Sans haine, je n'en peux vraiment plus. Soyez tous heureux. Oui, on peut mourir d'amour
Bonjour Jean Christophe,
Et pourquoi tu l'aimes cette femme ? Je dirais plutôt que tu as besoin d'elle...
Quand elle est dans sa phase montante, je n'existe plus ou presque et elle va chercher je ne sais qui sur Meetic. En phase descendante nous sommes de nouveau ensemble je ne sais par quelle miracle? C'est la quatrième fois qu'elle m'ejecte et c'est plus insupportable à chaque fois. Pourquoi je l'aime, un livre ne suffirait pas pour le dire. Sa voix, sa physionomie, son entrain, sa joie quand elle est de bonne humeur, ces rares je t'aime, sa curiosité.... oui, chaque cellule de mon corps est habitée par elle. Je suis ridicule je le sais bien. C'est comme si nous nous étions retrouvé dans cette vie. Il y a un lien très fort entre nous et je me doute que si je la harcèle de ma passion que je cherche tant bien que mal à lui cacher, son enfant rebelle intérieur va m'éjecter quand même ne le voudrait elle pas. Nous sommes très liés et son principale reproche est que je ne gagne pas assez correctement ma vie. Je me sens si humilié que je me demande si je ne suis pas masochiste. Ou alors suis je parano et reviendra t-elle après avoir fréquenté un autre homme. J'ai si honte. Ma vie n'a plus de sens. Je suis sur le fil du rasoir et c'est une souffrance extrême que je ne supporte plus.
Ok ! Mais elle doit avoir de phases de dépression intense. Tu l'aimes aussi à ce moment là ?
Oui bien entendu. Bien plus encore. Je fais tout pour la faire rire, sourire, sortir dans cette nature que nous adorons tous deux sans jamais férir, sans jamais lui montrer la moindre tristesse, la moindre défaillance avec une bienveillance réel...
Penser à moi c'est penser à elle dans le déni de sa bipolarité... Une amie toubib à elle le lui avait suggéré et prescrit du lithium à dose homéopathique. Elle a vite lâché l'affaire. Quel gâchis. J'ai fais 7 années de psychanalyse, vu un psy pour une analyse transactionnelle, même un magnétiseur. Je suis toujours dans le même état, pire, je suis lucide, éveillé, en proie à un déferlement de pensées toutes plus folles les une que les autres. Je suis moi même praticien dans une relation d'aide pour des personnes courageuses dont led souffrances sont bien plus épouvantables que les miennes. Je leur apporte mon aide, sans parvenir à m'aider moi même. J'ai appris de la vie qu'il n'y a pas de degré dans la souffrance. Je suis un zèbre et mon éveil ne supporte aucun retour en arrière. Je lis tes propos qui ont du sens, du bon sens... Je ne sais plus, je ne sais pas... Le temps fera son œuvre ou pas. Je préfère disparaisse que cesse le chaos... Merci de ta sollicitude. Fréquenter, aimer une femme bipolaire demande une force hors du commun, je ne crois pas l'avoir... merci....
Bonjour Jean Christophe,
J'ai du mal à comprendre un tel amour, pour moi pour être aimé il faut être aimable . Veut elle te quitter ? Si oui, tu dois respecter son choix . Et alors l'attachement sera rompu, je pense que l'attachement est plus fort que l'amour, car seul il dure parfois .
Maintenant, si elle veut te quitter parce qu'elle est en up, c'est différent, ce n'est pas forcément son vrai choix conscient, mais tu ne peux rien faire tant qu'elle ne veut pas se soigner, rend toi à l'évidence, tu dois capituler, t'éloigner, en espérant qu’elle veuille un jour se soigner, fais lui ce chantage !
Bon courage et surtout prend soin de toi, il y a toujours des solutions, et tu vas surement les trouver .
Je ne ferai aucun chantage, je lui suggère sans plus. Chacun est libre de sa personne. Facile à dire n'est ce pas. C'est une force irrésistible... Je dois vous dire que je suis ce qu'on appelle un "zèbre" et je ne suis pas sûr que vous puissiez comprendre, d'autant que je ne comprends pas moi même.. Mon avenir est dans mon dos et je préfère partir avec cette sensation inouïe que sans passion ou légume. Pour le moment le temps passe et j'ai bien à faire avant cela... Merci de votre compréhension, je suis ce qui ne m'appartient plus...
Jean-Christophe, tu n'es pas son amant mais son médecin...
Oui tu t'oublies complètement ! Je te donne une mission pour aujourd'hui, si tu l’accepte 😉 : Fais quelque chose pour TOI !
😘
Je suis son amant, son compagnon, son frère, son ami, ça dépend des moments et je ne serai jamais ce que je suis si destin ne nous avait pas mis sur la route l'un de l'autre... Moi est un autre... 😉
Humm... Tu n'acceptes pas le défi... 😉
Je suis dans le défi depuis que j'ai fais sa connaissance que je ne regrette pas. Je me suis fais un plaisir. Me suis acheté un livre de Marshall Rosenberg...
Ta bienveillance me touche. Un moment que je suis tombé. Tombé amoureux quel expression affreuse. L'amour doit nous élever. Les expressions qu'on emploie ont peut être une mauvaise influence.J'ai ma part de responsabilité, certes j'aimerai l'aider c'est certain et très égoïstement être avec elle me fait du bien quand bien même le parcours est tumultueux... Merci Lucie...
Oui Lucie,
Ras le bol d'être la béquille. Faut aussi penser à soi, sinon personne n'y pense .
Lol, tu me fais rire Jean-Christophe, rappelle moi 😂
Lol, tu me fais rire Jean-Christophe, rappelle moi 😂
Hum, ce n'est pas marrant
Bonjour Lucie.
si, il me fait un peu « rire », je le connais un peu mais tu as raison, ce n’est pas marrant car il souffre.
Nous nous voyons deux fois par semaine. Elle me ment pour rejoindre un homme rencontré sur Meetic, prétextant son travail, elle s'isole dans la salle de bain pour envoyer des mots d'amour. . A ses enfants, sa famille aussi aaqui elle me presprés comme son compagnon. Elle me l'a avoue il y a aulquelq jours quand elle m'a surpris en train de chercher ses échanges sur son téléphone. Elle a l'air très embêtée. Elle me dit qu'elle m'aime, ne veut pas me perdre mais tient a vivre libre de toutes contraintes. En pleine perpéri d'hypomanie. Ne pas la contredire, répéter un truc qu'on lui aurait dejd dit. Parle sans s'arrêter, ne supporte pas qu'on l'interrompe et parle de tout du monde avec exaltation. Je suis toujours aussi fou d'elle. Suis fou et poursuis mon anéantissement. En plein proccesus autodescructif solidement ancré en moi pour différentes raisons...
Jean, ça me fait de la peine de lire autant de souffrance dans tes écrits... Pourquoi restes-tu seul face à cette détresse ? C'est déjà bien de venir te confier ici, mais pourquoi ne pas en parler à ta famille, tes amis, un professionnel de la santé ? Penses-tu vraiment que "disparaitre" est la seule solution que tu as pour arrêter de souffrir ?
Et pourquoi entretenir cette souffrance, en fouillant le portable de ton amie, en ne lui parlant pas de son amant ?
As tu déjà essayé de ne plus lui donner signe de vie pendant plusieurs jours ? Peut être que ça vous ferait du bien à tous les deux, et qu'elle s'apercevrait que tu lui manques, qui sait.
