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Je n'en peux plus

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Jean
 Jean
(@fracasse)
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Quand elle est en période d'hypomanie, je ne lui manque pas... Nous avons en un échange de sms ce soir et elle m'a par mégarde envoyé un joli mot d'amour qu'elle destinait à son nouvel amoureux. Sur le moment ça m'a fait un choc. dégouté presque. Pauvre homme qu'il vive un peu avec elle et quand sa passion sera retombée je doute qu'il la voit du même oeil qu'aujourd'hui. Cette maladie est vraiment une chienlit. Elle va à nouveau retomber dans quelques mois dans une dépression qu'elle connait régulièrement.

Non je ne lui manque pas. Oupa? Je ne sais pas. Pourquoi accepte t-elle de me revoir, de passer la nuit dans ses bras  sans relations sexuelles et qu'elle se cache pour envoyer des mots tendres à sa nouvelle victime. Il n'est pas le premier, ni sera le dernier...Je n'y comprends rien. Elle ment avec une facilité déconcertante, comment fait-elle? Pourquoi m'accepte t-elle dans son lit, ses bras, quel est donc ce mystère? Depuis le début de cette enfer je gagne en intuition, mais elle qu'à t-elle à "gagner"... Je ne sais pas si je deviens fou ou si je ne l'ai pas toujours été....


   
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Jean
 Jean
(@fracasse)
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Je n'ai peur que d'une chose....La détester...

 


   
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Jean
 Jean
(@fracasse)
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Tu as raison sur bien des points. Je suis devenu plus intuitif avec ces mésaventures a répétition. Ce monde n'est plus le mien. En mode renonciation, autodescructif, je suis presque soulagé d'en finir.. la colère n'est pas loin, contre moi même... Je tenterai une dernière fois. Je la vois ce soir. Saurai je me taire ou exprimer mon ressenti avec fermeté... Impossible de savoir... Nous irons au bois et moi au diable..


   
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Jean
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(@fracasse)
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C'est un temoitémoi magnifique et triste. Je me reconnais dans cet amour au delà de l'amour, bien plus fort et loyal. Elle connait ma souffrance et mes sentiments. Elle désire rester libre de ces desidé avec qui bon lui semble tout en prétendant qu'elle m'aime aussi, autrement, sans rapports sexuels... Je me sens humilié et en colère contre moi de supporter l'insupportable... Ce soir je resterai muet. Elle est sur son petit nuage et ne tolère aucune remarque. Elle est en pleine hypomanie et a oublié ce que veut dire égocentrique tant elle en est habillée a merveille...


   
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Jean
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(@fracasse)
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Mon correcteur me joue des tours... 7 ans que je vis ces montagnes russes...


   
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Jean
 Jean
(@fracasse)
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Tu as raison... L'amour rend vivant, pas malade, ce que je suis.. borderline en permanence depuis trois mois, je suis exténué et me refuse à être vindicatif envers elle, je garde tout en moi et suis détruit... En attendant, mon quartier est bouclé. Coups de feu. Opération de police en cours. Marche de Noël et je me lamente... Je suis la victime de mes choix... Je beuv bien retenter le travail de reconstruction... A quoi bon, je ne crois plus en rien et notre relation est un truc de dingue. On est ensemble 2 nuit par semaine. Balade en forêt une fois et elle parle de partir en vacances avec l'autre que je plains une semaine en janvier... Je rêve... Aucune dignité, ni elle ni moi. Qu'ai je fais de mes valeurs et comment j'arrive a mettre mon costume de scène tous les matins pour donner le chance. J'aime et suis fier. Sept ans à ce regime m'ont laminés... Cette maladie ou je ne sais comment l'appeler est une horreur pour les proches aussi. Je doute qu'elle se rend compte du mal qu'elle se fait et qu'elle fait... 


   
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Jean
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(@fracasse)
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Lui faire du mal... Impossible je suis trop amoureux de cette femme, elle est ma vie, je lui pardonne tout .. elle occupe chacune de mes cellules, de mes pensées... C'est quasiment surnaturel.... Un lien karmique on pourrait dire ttes fort... Sans ce truc qu'on appelle bipolarité..... Saverne, je connais bien, de très jolies ballades en forêt a faire....


   
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Jean
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(@fracasse)
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Nous en sommes à la quatrième rupture qui intervient toujours en phase d'hypomanie... Le monde lui appartient et quand elle se plante avec ses nouveaux prétendants elle revient sans un mot... A chaque fois je reprends mon ouvrage dans un etét indescriptible. Dissociation, humiliation, je n'ai plus le goût de vivre... Notre relation engendre des remises en question permanente. Je ne sais plus qui je suis. Ses mensonges, dissimulation, autoritarisme, etc...me rendent fou. Je peux comprendre la veritv aussi difficile soit elle a entendre. Nous nous voyons régulièrement. Cette nuit nous avons dormi l'un contre l'autre et ce matin elle s'est cachée pour envoye de jolis messages.. je lui pardonne dans le fond. Tu as raison, c'est sans doute moi l'élément toxique, qui suis dans le déni, que j'aille rôtir en enfer... J'ai développé pendant toute ces années une intuition particulière et mon amour pour cette femme dépasse l'entendement....

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Jean
 Jean
(@fracasse)
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Merci de tes conseils et encouragements. Oui je vais vivre ce que tu as vécu... Ne doit pas désolée. En effet a chaque montée elle va sur Meetic... C'est tellement pratique. Une vraie sirène... Je lui ai demandé d'informer son partenaire de ce qui la touche... Nous avons bien des points en commun... Je ne suis plus le seul.. merci... ..


   
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Nath
 Nath
(@nath8)
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Jean, tu n'as plus le goût de vivre, uniquement à cause de ton amie.

C'est la dépression qui te met dans cet état de tristesse. Ou peut-être le fait que tu sois désespéré, que tu te sentes impuissant face à cette maladie.

Il faut vraiment que tu trouves le courage de te passer d'elle quelques temps. D'aller panser tes plaies, de réfléchir à ce que tu veux vraiment. Et pas en finir : ça c'est pas toi qui le veux, c'est la dépression qui te tire vers le bas. La dépression, ce n'est pas toi.

Il n'y a pas 36 solutions : soit elle accepte de se soigner et là, tout est possible pour vous deux.

Soit elle n'accepte pas, et sa vie tout comme la tienne resteront un enfer.

Tu dois lui montrer l'exemple et prendre en charge cette dépression qui te maintient à terre, en acceptant de te faire aider par des professionnels de la santé.

Bon courage à vous deux.


   
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Jean
 Jean
(@fracasse)
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Vous etes bien gentils...merci a vous...


   
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Fleuve
(@fleuve)
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Bonsoir, 
À la lecture de vos écrits, je ne peux que réagir. Il y réside de flagrantes similitudes. Nos histoires diffèrent mais se ressemblent de par leur intensité, la souffrance, notre impuissance, notre incompréhension mais surtout notre amour indéfectible malgré les allers-retours vécus comme à la prison.

Cela me touche profondément. Nous avons déjà eu, me semble-t-il, le plaisir d'échanger au fil de différents posts.
Je ne vis pas ça depuis aussi longtemps que vous. Ayant dans la vingtaine, cela fait 4 ans que cela dure. Je salue votre courage, dévotion, espoir et ténacité.

Ce soir, j'ai pris la décision d'arrêter. Je me résigne. Et pas par manque d'amour à son égard, bien au contraire. Je l'aime de tout mon cœur. Mais je m'eteins petit à petit face à cette instabilité, qui nous trouble tellement... Je peine à trouver ma voie professionnelle autant qu'à trouver la place que j'occupe pour lui. Je ne veux pas mourir à petit feu, cela ne ferait qu'accentuer sa culpabilité déjà trop grande. Je veux vivre, m'épanouir, embrasser le champ des possibles.
Cette place dans mon cœur, je la lui réserve. Seulement, je veux pouvoir lui chuchoter à l'oreille : " je suis heureuse" et voir s'esquisser un sourire sur ses lèvres.
J'en ai assez de nous voir nous chiffonner, nous abîmer toujours un peu plus. Nous recroqueviller sur nous, froissés de désamour et d'impuissance, quel cycle familier. Aucun fautif ici, juste des plaies béantes de chaque côté.

Il est ma plus belle cicatrice. Cette douceur qu'il mérite, je ne peux le forcer à l'accueillir. Tant qu'il sera le jouet de ses humeurs, je serai toujours aussi essoufflée, marchant sur un fil, les pieds écorchés.
Cet homme, je le choisis aujourd'hui et tous les jours qui suivent. C'est pour cette raison que je nous libère de cette roue infernale qui nous conduit au même échec depuis des années.

Voilà un véritable déchirement, que lui m'a déjà souhaité à maintes reprises afin que ma vie soit plus simple, que ça le rassurerait car là, il n'a l'impression que d'être bon à me détruire. Qu'est ce que je les envie, ces femmes qui l'attirent et qu'il prend plus de plaisir à voir que moi, me maudissant alors de ne pas être à la hauteur de sa compagnie.

Ce soir, l'impossible me nargue, je manque de confiance, je me retrouve dans la brume.
Faites que je trouve mon propre phare, ma lumière. Ainsi, je pourrai peut-être éclairer son cœur sans assombrir le mien.

J'embrasse son âme, peu importe l'heure de son passage.

Demain est un autre jour, peut-être celui des regrets, peut-être l'aube d'une ouverture.

Courage, nous sommes forts, plus que nous le pensons.



Ce message a été modifié Il y a 5 ans 4 fois parFleuve

   
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Fleuve
(@fleuve)
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Bonjour Lucie,

Les silences, je pense que c'est le plus difficile à encaisser. Ils nous perdent, nous désarment.

Je te remercie de ton soutien, merci de m'avoir lue.


   
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Fleuve
(@fleuve)
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Lucie, je pense qu'on s'est aussi perdues nous-mêmes à tout vouloir mener de front. Pensons à nos affects et nos blessures que nous devons panser.


   
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Jean
 Jean
(@fracasse)
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Ce qui me trouble le plus c'est d'avoir découvert qu'elle mentait avec une facilité déconcertante. A moi, ses enfants et certainement cet homme qu'elle couvre de mots doux. Je ne sais plus qui est a plaindre. Je doute de tout ce que nous avons vécu. Je me demande si elle ne m'a pas abordé dans une perpéri d'hypomanie. Mauvais rêve, cauchemar à répétition, illusion, naïveté, j'en ai perdu mon identité... Dissolution, projection, séparation du cœur et de l'esprit. Dissociation, fragmentation, quand je croise d'autres femmes, je détourne mon regard. Je ne crois plus en rien, ni personne, ni moi même... Pour le moment je suis en mode survie. Dans son dernier message elle me disait m'aimer et le soir même que nous n'étions plus un couple, que j'étais juste son meilleur ami et qu'elle tenait a ce que je le reste. Je me dis qu'elle a suffisamment d'empathie pour que je ne commette pas l'irréparable. Impossible de savoir. Ce qui se passe dans sa tête. Je doute du moindre de ses propos. Totale confusion...


   
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Jean
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(@fracasse)
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Oui, tu as raison sur certains points. Phatologique est le mot... Je souhaiterais qu'elle s'occupe de ses ombres qui remontent a très loin et que je découvre... Je tente de l'initier dans un premier temps a l'hypnose humaniste qui a un avantage c'est d'éviter la dissociation qui est fortement déconseillée pour les personnes bipolaires. Je vais devoir m'armer de patience.. Ce n'est pas gagné... Vos messages m'ont rendu un minuscule espoir que je ne minimise pas. Merci a vous toutes et tous...


   
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Jean
 Jean
(@fracasse)
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Oui, tu as raison sur certains points. Phatologique est le mot... Je souhaiterais qu'elle s'occupe de ses ombres qui remontent a très loin et que je découvre... Je tente de l'initier dans un premier temps a l'hypnose humaniste qui a un avantage c'est d'éviter la dissociation qui est fortement déconseillée pour les personnes bipolaires. Je vais devoir m'armer de patience.. Ce n'est pas gagné... Vos messages m'ont rendu un minuscule espoir que je ne minimise pas. Merci a vous toutes et tous...


   
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Jean
 Jean
(@fracasse)
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L'hypnose humaniste... L'auto hypnose peut etre la solution parce qu'il n'y a pas de dissociation, fortement déconseillée pour les bipolaires...   Demain soir elle part trois jours pour rejoindre son nouvel ami et me laisse chez elle avec ses enfants pour que je m'en occupe, leur prépare a a manger. Elle me dit m'aimer et ne supporte pas que je puisse etre triste de son petit voyage. Si je lui fais la moindre remarque elle est prête à piquer une crise grave.  Je ne sais plus qui je suis et ça me file un mal de bide grave et des tremblements... Je stresse a mort...  Je sais bien que couper les ponts est la solution. Je n'y arrive pas. Je fais semblant d'être au point et d'accepter son amitié... Burn out... Je ne supporte plus de vivre...mon psy me dit de tout arrêter, mes amis, proches aussi... Ca m'est impossible....je prepréf disparaître.. je suis lamentable... Et quoi que vous puissiez penser je ne suis pas maso, éperdument amoureux..


   
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Fleuve
(@fleuve)
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Bonsoir Jean, 

Éperdument amoureux d'elle, oui sans aucun doute, mais attention à la manière dont tu parles de toi. Tu emploies des termes bien trop péjoratifs à ton égard. Regarde-toi avec bienveillance. C'est ce qu'elle voudrait. Elle a conscience de te faire souffrir parce que tu le lui fait comprendre, mais voir que tu ne sais pas te protéger, prendre soin de toi-même dans les moments où elle, en est tout bonnement incapable, peut lui donner encore plus envie de s'éloigner (physiquement ou sentimentalement) de toi. Pour te protéger, pour que tu avances. Parce qu'elle se sent responsable de ton état, et pense être parfois un poison pour toi. Que la vie sans elle s'en trouverait "facilitée" finalement. Et que si le prix à payer est la tristesse, il bien négligeable face à la fin de la torture psychologique que tu t'infliges, ouvrant enfin à une nouvelle perspective. 

Je te dis cela sans prétendre posséder la vérité, simplement, c'est ce que l'homme que j'aime m'a expliqué une fois. Ca faisait beaucoup à entendre et j'étais un peu sonnée sur le moment. Puis j'ai pris le temps de le digérer et commence à en comprendre quelques bribes.

Ton corps, par ses tremblements et mal de ventre t'alarme. Il essaie de te faire comprendre que quelque chose ne va pas, qu'il faut que tu changes qqch en toi pour retrouver un certain équilibre. 

Ce message a été modifié Il y a 5 ans parFleuve

   
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Jean
 Jean
(@fracasse)
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Elle est partie hier soir rejoindre son nouvel amoureux. Je reste chez elle pour m'occuper de son fils en garde alternée qui a été surpris de ne pas retrouver sa maman. Avant de partir elle m'a pris fort contre elle en me disant qu'elle m'aimait. J'ai respecté tous les conseils donnés sur ce site concernant les personnes en hypomanie. Nous avions passé ce week-end en stage de formation. En l'observant j'y ai reconnu tout les symptômes d'une bipolarité que je croyais légère. Le formateur etait exaspéré. Idée de grandeur, tour du monde et puis ci et puis ça... Agressivité latente. Je suis resté stoïque. Je n'ai plus de dignité. Plus d'identité. Humilié. Elle me fait passer pour son compagnon. Nous allons passer les fêtes dans sa famille. Pareil. Plus aucun goût de vivre. Dégoûté. Merci pour tes propos d'une grande justesse... Si je pense a moi, mes idées sont noires, sans avenir. Je tente une dernière fois de l'attendre. Mon psy, mes proches me disent tous la même chose. M'enfuir au plus vite. Nos liens sont si forts qu'ils dépassent la notion d'amour communément admise... Je suis fou et c'est ainsi. Preparer mon départ me soulage... Désespéré ? Je suis bien au delà et j'ai déjà un pied dans le jardin des ombres. Juste résister pour ne pas céder à partir tout de suite. Je ne sais plus qui je suis. Totalement dissocié. Fleuve tu es une personne eclairée et tes amis doivent t'apprecier. Merci de tes propos qui ont mis un peu de lumière dans mes ténèbres...


   
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Jean
 Jean
(@fracasse)
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Hier soir j'ai été tenté de rentrer chez moi. Je n'ai pas pu. Ce jeune homme que j'ai vu grandir... Quelle tristesse. Son déni de sa maladie bien pire encore... Quelle absolue tristesse.. je suis attéré, sans substance.. 


   
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