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Retirer tout

le bout du tunnel...

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alis
 alis
(@alisdreams)
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Début du sujet  

Bonjour à tous.

 

Il y a plusieurs mois que je lis les lignes de nombreux forums consacrés au sujet et c'est le seul endroit où je semble pouvoir trouver un minimum de réconfort et de rédemption car je me sens tellement incomprise et je souffre tellement lorsqu'il décide de reprendre le contact.

 

Cela fait en effet maintenant 6 ans que j'entretiens une relation avec un homme bipolaire, relation qui touche à sa fin (une fois de plus, on sait comment cela fonctionne quand ils partent en crise maniaque et vous rejettent).

 

Il est étranger et je pense que c'est pour cette raison (en outre la barrière de la langue que j'avais au départ) que j'ai mis du temps à comprendre qu'il était psychotique car il paraissait très amical lors de notre rencontre, ce qui m'a séduite chez lui instantanément.

 

Le revers de la médaille étant invivable, j'aurais d'ailleurs pris mes jambes à mon cou si j'avais su que j'allais signer pour 6 années de souffrances terribles.

 

Les phases basses étaient loin d'être un lit de rose car il ne bougeait pas, avait peu de motivation pour se mouvoir, se raser, prendre une douche, il était capable de ne pas sortir pendant des semaines entières (flippant je sais) et le moindre effort était insurmontable pour lui.

Il mangeait des sucreries et aimait jouer à des jeux vidéos. N'ayant pas d'enfant, j'ai l'impression d'en avoir eu un pendant ce laps de temps (je sais que cela paraît difficile d'imaginer que quelqu'un puisse supporter ça à la trentaine, mais bon je suppose que l'amour le vrai, rend vraiment aveugle, le dicton est justifié).

 

Pourtant, et étant assez psychologue, j'ai toujours veillé à ne pas l'infantiliser et lui faire sentir que cela n’atteignant en rien sa virilité d'homme, même si c'est moi qui ramenait l'argent à la maison et qui bosse dur.

Il ne faisait pas grand chose à l'appart et ne bossait pas, donc autant vous dire que c'était une une charge financière et psychologique. J'ai mis du temps à comprendre pourquoi il ne pouvait pas garder un boulot et qu'il avait du mal à se motiver à faire quoique ce soit. Il pouvait passer des heures au lit sans jamais éprouver le besoin de voir des gens, j'étais son monde et c'est ce qu'il m'a reproché à la fin au final et qu'il a retourné à mon encontre "n'avoir QUE moi". J'ai lu que les bipolaires sont les champions pour retourner les choses contre les gens qu'ils aiment et proches.

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Il était au départ bien vu de tout le monde, mes amis le trouvaient génial, ma famille était amusée par son accent et  c'était ma petite merveille à moi que j'avais déniché dans un parking là ou j'ai fait sa connaissance car il n'avait pas de liquide pour payer le parking (déjà bizarre j'aurais du me douter qu'il y avait un problème..)

 

Peu à peu, il s'est mis tout le  monde a dos (ma belle soeur lui a confié des objets qu'il était censé vendre et au final n'a rien fait donc on a du les faire rapatrier chez ma belle-sœur qui n'avait plus confiance, normal)

 

Ensuite, à force de me quitter/rejeter (3 grosses crises en 6 ans), mes amis m'ayant vu souffrir de martyr à me faire plaquer comme une malpropre et la plupart du temps voler, tromper, piller et j'en passe, le tout SANS réelle raison (je pense que "seule" la violence physique n'était pas présente, quoique je ne suis pas passée loin une fois..)

A chaque fois qu'il a pété un câble, il saccageait mon appartement (peinture rouge sur les murs, inscriptions et phrases mystiques, petits dessins sur des post-it collés sur le frigo sans queue ni tête, COUTEAU planté dans un poster, menacé de casser ma voiture avec une barre de fer, rentrer chez moi par effraction en passant par les fenêtres, et j'en oublie certainement tellement il m'en a fait voir)..

 

Il y a peu de temps après m'avoir volé tout mon matériel (plus haut dans mon post), il a commencé à parler avec une femme comme par hasard ex conjointe de bipolaire.

Il a commencé à se plaindre de moi, dire que je n'était pas assez "ceci" ou "cela", et elle et lui se sont auto conditionnés pour se dire que la meilleure solution était qu'il me quitte pour retourner vivre dans son pays!! Alors qu'on venait de passer 4 jours de vacances et un w.end familial, que tout était au beau fixe!)

Il est donc parti (encore) en me volant, trompant etc.

MAIS comme toujours, il est revenu, comme si de rien était 4 jours après pour "savoir comment j'allais". Ensuite il s'est mis à changer d'humeur parfois jusqu'à 4/5 fois par jour, et encore heureusement que j'étais au travail car cela m’empêchait de voir toutes ses fluctuations, et je laissais ainsi qqun d'adorable au réveil et me retrouvais parfois face à un monstre froid en rentrant le soir qui me repoussait et me disait à quelle point il n'était pas heureux, qu'il réveillait d'autre chose, il faisait plein de plans irréalisables, voulait faire 36 choses en même temps... Impossible de le suivre tellement son état de confusion mental était élevé.

J'ai également assisté à une scène ou j'ai vu ses yeux se révulser, marquant son changement d'"humeur" (terme trop léger à mon sens, c'est une psychose et c'est très grave, je l'a appris), sa bouche de travers, les yeux exorbités, que de chocs visuels avec lesquels je dois vivre maintenant.. 

Au final il est reparti récemment. A noter qu'il quittait ce même pays il y a de cela 6 ans parce qu'il le trouvait "ennuyeux" et qu'il en avait assez de là-bas, que toute sa famille le rejetait (et pour cause, ils étaient bien contents que je les en débarasse car il leur a aussi fait beaucoup de mal et j'ajoute qu'il n'a plus le droit non plus de voir son enfant, ce qui laisse supposer que des choses graves ont du se produire)

 

J'ai un profil très empathique et cette faculté de me mettre à la place des autres, beaucoup trop je pense et hypersensible qui plus est. J'ai l'impression qu'ils ont du flair pour détecter des gens "gentils" mais qui sauront également jouer le rôle de protecteur et assez costaud d'un autre côté car ils savent au fond d'eux qu'ils ne peuvent pas se gérer seuls.

 

Bien que je mène ma carrière avec brio est suis très forte psychologiquement dans de nombreux domaines, en partie dans celui de gérer une telle situation.

 

Je tiens à préciser qu'après avoir lu beaucoup de forums et avoir de nombreux exemples de bipolaires en en parlant autour de moi, je sais qu'il y a des "degrés" et certains sont insérés dans la société, arrivent à travailler et avoir une vie à peu près correcte, mais ces derniers acceptent néanmoins de se traiter "comme par hasard".

 

Le mien a cessé de prendre son médoc il y a deux mois quand je l'ai supplié de le faire car il commençait vraiment à grave déconner et à s'agiter dans tous les sens et vouloir faire des trucs bizarres, avant de me quitter et de se barrer avec pour plus de 1000 € de matériel et en revendant tous des le lendemain pour se payer des hôtels et certainement avec des filles jouer au casino, fumer etc, comme d'habitude, et surement d'autres choses que je préfère ignorer..

 

Bref malgré les médicaments et un suivi psy 2 fois par mois, il s'est VOLONTAIREMENT (j'insiste là-dessus car cela m'aide à me déculpabiliser) laissé glisser vers sa phase maniaque en refusant de prendre son médicament (on alternait entre dépakote et antipsychotiques). En effet CE moment où il a basculé et où il m'a balancé le medicament à la figure tout en ayant encore un minimum de maîtrise, il s'est laissé aller et c'est là qu'il m'a tout pris, m'a salement quittée et a commencé à déconner.

 

Après l'épisode des 4 jours où il est parti avec mes affaires puis revenu, ce fut la descente aux enfers. Il parlait avec cette fameuse fille qui l'a "psychanalysé" et fait croire à une vie meilleure sans moi, et ex-conjointe de bipolaire.

Il s'est mis à lui parler avec une frénésie sans nom, toute la journée, pendant que je bossais, a envoyé des photos d'elle à un ami pour lui "montrer" cette fille. C'est comme si j'étais peu à peu devenue transparente et inintéresante, la "fameuse rupture avec la vie ancienne" qui devient trop fade, il faut du changement vous savez...

 

Et j’avais beau lui dire "stop, arrête de déconner là tu vas trop loin, impossible de l'arrêter. Il est même parti dans un délire d'écrire un livre avec elle! N importe quoi!

 

Un soir j'étais à un anniversaire (sans lui comme d'habitude car il était devenu tantôt persona non grata tantôt il était invité mais ne daignait plus du tout à voir mes "amis français" La encore très sympathique pour un compagnon).

A cette occasion il avait laissé sa page internet ouverte sur mon téléphon. Et là j'ai vu qu'il demandait à la fille des photos d'elle et qu'elle était en train de lui en envoyer! Alors que moi il m'avait laissée toute seule, encore très sympa n'est-ce pas, dans mon dos.. IL me jurait que ce n'était qu'une amie, mais bien sur ce genre de comportement est normal...)

Au final il n'est même pas avec elle aujourd'hui car elle n'en veut pas, évidemment, en connaissance de cause puisque cette manipulatrice ne connait que trop bien la maladie..

J'estime la responsabilité à 80 % de son côté car il a eu une crise maniaque et c'est lui qui a cherché le contact avec d'autres femmes (alors qu'en "down" il s'isolait complètement des autres et sur tous les réseaux sociaux) Mais cette fille a brisé mon couple et ma vie, en sachant que c'était un être fragile psychologiquement, je trouve ça répugnant car elle en a elle-même souffert et se retrouve aujourd'hui mère célibataire.

 

Aujourd'hui ils ne sont qu'amis et je ne pense pas qu'elle en veuille mais elle a fait un mal considérable.

En rentrant chez moi ce soir là, je lui ai dit "maintenant ça suffit ça fait 6 ans que tu me fais souffrir, pars de chez moi!!"

C'est très contradictoire car je suis une battante, j'ai beaucoup de caractère, mais aujourd'hui je suis pourtant toujours en contact avec lui.

Le soir où j'ai prononcé ces mots a été le début de la fin. Il s'est énervé encore plus, est devenu fou de rage, et m'a ensuite plaquée contre le mur, et il mis ses mains autour de mon cou. Heureusement il m'a vite lâchée mais j'ai eu très peur..

 

Je l'ai fait interner quelques jours car il commençait à changer d'humeur de trop nombreuses fois en une journée, était agressif verbalement et j'avais peur de rentrer chez moi. Il écrivait de nouveau des dessins et des petits mots bizarres sur des post-it de nouveau en plus.

Il m'en veut toujours pour ça aujourd'hui car pour lui je l'ai "privé de liberté", bien qu'en sortant de l’hôpital, il ait reconnu que j'avais bien fait car j'avais probablement sauvé notre couple.

 

Bref j'ai fini par le mettre dehors avec un ami car je l'ai vu marqué sur internet ce jour là qu'il "allait me tuer si il me voyait, etc" J'ai fait jouer mon intelligence et mon instinct de survie on va dire, heureusement.

 

Depuis, il est parti. Suite à ça, reprise de contact 'je l'avais pourtant bloqué de TOUS les réseaux sociaux et par mails, après qu'il m'ait demandé de lui payer un billet de retour pour au finalement ne PAS prendre l'avion pour revenir ; alors que je pensais que sa crise était finie et qu'il s'était enfin calmé ; les changements d'humeur, et l'influence des "nouveaux amis" et de sa "nouvelle vie" oblige..)

Malgré ça il a réussi à me recontacter d'un numéro de téléphone inconnu, j'ai malheureusement décroché. Ainsi, voici la situation actuelle : il a réussi à me faire aller dans son pays récemment, nous avons passé de très bons moments car il est "à peu près stabilisé" même s'il a commencé à s'en reprendre un peu à moi verbalement lorsque nous avons dégusté une bouteille de vin. IL a commencé à devenir méchant, à me dire que "de toute façon je n'étais qu'une ex, que si il m'aimait vraiment il ne serait pas reparti dans son pays, que là-haut il se sentait "libre" de faire "ce qu'il voulait" et que je n'étais plus la pour l'en "empêcher", de faire ses grands projets vous savez... J'ai réussi à le stopper en le menaçant de repartir plus top que prévu et de le laisser en plan s'il ne se calmait pas, je lui ai demandé d'essayer "au moins" de se contrôler jusqu'à ce que je reparte. Qu'est-ce que c'est impressionnant ses changements d'humeur, puis on ne sait jamais ce que la personne pense vraiment au final..

 

Actuellement il est dans un squat avec une nouvelle connaissance qui ne travaille pas et loue un tout petit appart grâce à l'aide du gouvernement et il mange à la soupe populaire. Son frère ne veut plus en entendre parler, et personne ne veut l'héberger car ils ont peur de se faire piller etc depuis que je leur ai raconté ce qu'il m'a fait.

 

Voilà où l'ont mené ses "grands projets". Il semble être content de ce qu'il a fait (on voit le délire). Il continue à me dire tantôt qu'il est mieux dans son pays, tantôt que je lui manque et qu'il m'aimera toujours et qu'on ne pourra se voir que de temps en temps et se rendre visite l'un l'autre.

Un maigre repas quand on est réellement amoureux me direz-vous...

 

Et dire que sans nouvelles de lui pendant quinze jours je recommençais à me reconstruire doucement, à voir d’autres gens, rencontré deux personnes qui me plaisaient beaucoup et qui me redonnaient un peu d'espoir. Car j'ai VRAIMENT la volonté de m'en sortir, même si je n'ai pas encore trouvé à ce jour la force intérieure de le faire et de couper les ponts totalement car je sais au fond de moi que c'est la SEULE solution. Je veux dire, il ne s'agit pas d'un ex normal n'est-ce pas, celui-ci est nocif  et dangereux, je le sais bien.

 

Aujourd'hui je me retrouve à me sentir obligée de lui donner des nouvelles tous les jours, il m'appelle. Hier soir il m'a bousillé mon rendez-vous et j'ai congédié ce Monsieur, aussi parce qu'il était tard, mais surtout parce que je savais que mon gentil ex compagnon bipolaire allait m'appeler et je ne voulais pas le décevoir. Quelle bêtise n'est-ce pas me direz-vous, je le sais.

 

J'ai été très incisive au téléphone cependant car je lui en voulais inconsciemment de m'avoir fait rater mon rendez-vous. Aujourd'hui il m'a rappelée comme une fleur, comme si de rien n'était (ils sont doués pour ça, ils ne sont pas rancuniers et perdent bizarrement leur mémoire, surtout ne pas perdre le contact avec sa proie n'est-ce pas, au cas où il rechangerait d'avis à nouveau et où sa vie monotone d'avant redeviendrait subitement de nouveau intéressante).

 

C'est difficile de se rendre compte qu'on n'est victime mais qu'on est en même temps son propre bourreau car au final on les laisse nous faire du mal parce qu'on le veut bien.

 

Une chose est sûre, quand je n'ai pas de nouvelles depuis un certain temps, je sens que je guéris et je me rends compte que je peux vivre sans lui. Dans le cas contraire, j'ai un contact mais il me fera toujours pire et je me dis que s'il rencontre qqun d'autre et cesse de vouloir communiquer avec moi, je vais le vivre encore plus mal et il m'aura certainement fait rater de très belles occasions. Je m'en mords encore les doigts d'avoir éconduit une charmante Personne hier soir.

D'un autre côté, tout sachant que ce lien est nocif, j'ai peur de perdre le contact seulement parce qu'il a encore réussi à me récupérer dans ses griffes, malgré la distance.

 

J'en arrive à me demander si je ne vais pas aller voir qqun pour me faire aider à me sortir de cette sale histoire et de cette mentalisation, car je ne suis pas masochiste contrairement à ce que l'on pourrait croire, mais bien qu'en ayant le secret espoir de le récupérer, je sais que plus rien n'est possible car il a tout détruit et ma famille et mes amis n'en veulent plus.

J'ajouterai enfin qu'il s'est récemment "vanté" d'avoir traumatisé deux de ses ex. Je pense que c'est cette partie de lui précisément qui me gêne, cette conscience de faire du mal et ce côté ludique et pervers. Qui de bien intentionné prendrait pour fierté le fait de faire du mal à autrui???

Le psychiatre au début de sa crise après que je l'en ai informé, m'a dit "il est méchant, la réalité est tout de même perçue et il y a du ludisme dans tout cela".

Cela me dérange beaucoup dans la mesure où la seule chose qui me fait me raccrocher à lui, c'est le fait que c'est un amour, hypersensible et très créatif lorsqu'il est en phase dépressive.

Lorsque je l'ai rencontré il m'a indiqué que "sa mère c'était docteur Jekyl et Mr Hyde", j'aurais aimé comprendre à l'époque, surtout que j'ai appris qu'il y  avait également un facteur génétique à la bipolarité...

 

Je veux que mon Jekyl revienne mais je ne supporte plus Hyde qui me fait de plus en plus de mal... C'est sans solution... On ne peut pas vivre toute une vie comme ça lorsque la personne même traitée, même avec un suivi psy REFUSE de se traiter correctement et vous balance son médicament à la figure en sachant qu'elle va vous mettre à terre dans les prochaines heures, ce tout petit moment où il avait le pouvoir d'empêcher cette crise de monter et toujours un minimum conscience des choses. Même l'internement, qui a mon sens n'a pas assez duré, n'a pas suffit. Je pense que son cas est trop résistant et empire avec l'âge. J'en veux également à ses parents de ne pas être demandé ce qui clochait à l'adolescence et de ne jamais s'être occupé de lui à ce niveau là car peut-être que mieux soigné et plus tôt cela ne serait pas aussi grave maintenant.

J'imagine qu'il souffre au moins autant ; d'une façon différente certes ; que moi car il ne contrôle pas tout et j'en ai conscience. Mais va-t-il revenir comme à chaque fois? Est-ce que je le souhaite vraiment? Est-il toujours en phase d' hypomanie? (Il est un peu plus calme mais toujours un peu confus) et pour combien de temps encore? Autant de questions auxquelles personne ne peut répondre, pas-même lui. Il est convaincu d'avoir fait le bon choix et a 1 très mauvais jugement sur la situation et ce qui s'est réellement passé, forcément. Pourtant il a besoin de m'entendre au téléphone. Mais comme il le dit il est parti loin pour l'instant donc de l'amour je n'en voit plus réellement car il ne devrait pas supporter d'être séparé de moi.

Je sais qu'ici je ne serai pas jugée et peut-être avoir des avis éclairés et des conseils car je souffre et ai du mal à voir le bout de ce tunnel... Je l'aime et je le déteste tellement en même temps pour le mal qu'il fait à son entourage et à ma famille qui s'inquiète beaucoup pour moi.


   
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brigitte
(@tichouryn60)
Active Member
Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 16
 

Bonjour Alys 

Je suis une femme bipolaire si il ne prend pas son traitement il ne s'en sortira pas

Tu as de la force......toi seule peut  prendre la décision  tu as des témoignages sur le site dans les 2 sens 

Bonne soirée


   
alis reacted
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alis
 alis
(@alisdreams)
New Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 2
Début du sujet  

Merci pour votre commentaire. Je suis d'accord avec vous, le fait de refuser de se soigner laisse peu d'espoir.

La derniere fois je lui avais dit que ca serait le dernier essai car je n'aurais plus la force d'en supporter une de plus. Avant c'etait tous les 2  ans au printemps et la c'est arrive au changement de saison vers l'automne, son etat est evolutif et semble empirer au fil du temps avec des rechutes se rapprochant. 

Je ne pense pas qu'il acceptera de se soigner correctement car il aime ses phases maniaques et a partir de la c'est sans solution, lorsque l'on sait qu'on fait souffrir l'autre...

dernierement il avait pense au suicide Et j'etais la au telephone pour l'en dissuader. Je ne. Supporterais pas qu'il puisse lui arriver qqchose malgre tout le mal qu'il m'a fait. Mon principal probleme est d'avoir toujours pense qu'il y a aussi du Bon chez lui quelquepart Et la est ma fragilite. 

L'avenir dira de quelle facon la situation evolue, peut etre une relation a distance pour se proteger pour l'instant reste vivable pour lui (encore en hypo manor) comme pour moi car au moins je ne suis plus angoissee en rentrant chez moi le soir.


   
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Valerie
(@valoche18)
New Member
Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 3
 

Bjr je suis aussi bipolaire et schizophrène donc c'est vrai que le traitement est important il faut le prendre mm si c est chiant mais vaux mieux le prendre pour être bien


   
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