Bonjour,
J'ai 22 ans et mon copain 24. Nous nous sommes rencontrés il y a 7 ans, à Lyon, ville de notre enfance. Après 1 an et demi de relation, nous avons choisi de nous séparer, et j'ai commencé mes études à Nice, tandis que lui restait sur Lyon. La séparation n'a pas été facile, car elle était due à la bipolarité croissante de mon copain, et n'ayant que 17 ans, j'étais incapable de comprendre et de supporter sa maladie. Après notre rupture, il y a eu de grandes périodes de silence. J'ai eu d'autres petits copains, mais je n'ai jamais été si amoureuse. Après avoir quitté mon dernier petit copain, j'ai décidé de reprendre contact avec mon premier. Après de grandes discussion au téléphone, pendant 1 mois et demi, tous les soirs pendant minimum 2h, j'ai décidé de remonter sur Lyon quelques jours, qui se sont transformés en plusieurs semaines. Il a fait le choix de se faire hospitaliser il y a 2 ans, mais les médecins n'ont pas été à son écoute. Depuis que nous nous revoyons, et que nous sommes de nouveau ensemble (2 mois environ) les choses allaient plutôt bien. Malgré sa grosse prise de poids, et ses phases d'hypomanie pas faciles à gérer pour moi, les choses se passaient bien. Sauf que, depuis que je suis redescendue chez moi, à Nice, il ne va pas bien du tout.
Il a eu un problème avec ses médicaments. Il était censé prendre 10 mg d'abilify ainsi que des antidépresseur, et suite à une erreur, il est passé sans le savoir à 20 mg. Après s'en être rendu compte, il est redescendu de lui même à 10 mg. Ce sevrage brutal lui a fait énormément de mal, et sa psychiatre lui a augmenté son traitement à 30 mg, depuis quelques jours.
Aujourd'hui, il m'a envoyé des messages inquiétant, et après l'avoir eu au téléphone, je me rend bien compte qu'il est en grosse phase dépressive. Il boit de l'alcool, en même temps qu'il prend du Xanax. C'est une bombe à retardement.
Il m'a parlé d'une éventuelle hospitalisation, d'un traitement au lithium... Malgré la distance, j'essaie de me renseigner un maximum sur sa maladie, et de le soutenir au mieux.
J'aurai besoin de vos avis et conseils, au sujet de l'hospitalisation, qui personnellement me fait peur, du comportement à adopter en cas de phases dépressives, ou d'éventuelles tentative de suicide. A Lyon il a un studio, mais depuis ces quelques jours vit chez sa mère. Il n'a pas de travail, et reste chez lui toute la journée, sans avoir aucune envie, a part celle de se gaver de nourriture et de boire de l'alcool.
Merci d'avance.
Bonjour orianne
d abord sache que la maladie bipolaire est une maladie dont on ne guerit pas, c est a vie
ça se soigne mais on n arrive qu a un equilibre precaire
apres le lithium s il n en a jamais eu est une bonne solution car c est le plus reconnu des traitements
l hospitalisation permet de mettre en place tranquillement un traitement un traitement parfois long agir. il y a moins de conflits, moins d agressions, moins de tentations (pas d alcool) c est mieux pour un bipolaire
de plus il peut faire des connaissances ce qui lui prouvera qu il n etait pas aussi seul qu il le pensait
a moins que sa suggestion d hospitalisation ne soit qu un serment d ivrogne
apres une cuite on jure jamais plus et on veut prouver sa bonne foie
l histoire des 10-20 mg d ambilify et du manque j y crois pas trop
l ambilify est un neuroleptique donne pour temperer l action de l antidepresseur
car chez le bipolaire les antidepresseur peuvent entrainer des acces maniaques
peut etre etait simplement un manque alcoolique
En tout cas toi seule peut decider si a ton age tu veux t engager dans une relation qui finira peut etre merveilleusemntmais y aura forcement des hauts et des bas
et surtout est ce que lui te merite
autre suggestion
frrR
il faut que tu cherches si sur ton departement il y a des CMP, consultations medico psychologiques
ce sont des structures ou les patients sont suivis en ambulatoir, ça depend de l hôpital, donc ce sont des professionnels qui connaissent le sujet
tu peux obtenir des renseignements et meme une consultation psy gratuite pour ton copain, ce qui serait l ideal pour savoir quelle ssuite therapeeutique a donner
Bonjour Orianne,
Bienvenue parmi nous !
Comme l'a dit Roland, c'est un bon point que ton copain pense à se faire hospitaliser. ça permettra de mettre en place tranquillement son traitement. En quoi est ce qu'une hospitalisation t'inquiète.
Mon compagnon est lui-même bipolaire, nous vivons ensemble depuis 6 ans et je ne te cache pas que si tu te lances dans ce type de relation, il te faudra t'armer de beaucoup d'amour et de patience ! Globalement, il y a beaucoup de chance qu'il fasse la pluie et le beau temps sur votre relation.
Pour traverser les phases dépressives, il faudra accepter son repli sur lui-même voire son mutisme, parfois sa colère (et c'est difficile quand on a l'impression que son attitude nous vise mais il faut dans ce cas se rappeler que ce n'est pas lui qui parle mais la maladie).
Bon courage à toi 🙂
l hosto c est assez subjectif
je te le conseille car je ne connais pas le caractere de ton copain
pour mon cas personnel je ne supporte pas l hôpital psy, c est trop carceral
je suis devenu un vieux garcon avec des habitudes de vieux garçon et j aime bien mon petit confort
j ai une grande maison avec la clim, 2 salles de bain des fauteuils relax
2 teles grand ecran avec canal plus, des guitares seches et électriques et leurs amplis, des pianos numériques, des hamurgers au congelo
si j ai une insomnie a 2h du matin je branche ma guitare et hop ac-dc dans la piece
en plus un truc essentiel pour moi c est de chier tranquille. or a l hôpital psy les infirmiers rentrent tellement vite dans la chambre que t as pas le temps de remonter ton calbut
la premiere semaine on te confisque tes affaires et on te donne un pyjama genre pyjama de medecin d hopital
la derniere fois pendant une semaine j ai marche en chaussettes
et faut mendier pour avoir un slip propre
le matin faut faire la queue pour avoir ses medocs
si tu veux te raser faut faire la queue pour recuperer le rasoir confisque
oui avec un rasoir on peut detourner l avion de l hp
bon faut dire que vu le manque de place j etais dans un pavillon de triage
donc y avait de tout schizo, parano, delirium tremens, suicides, monopolaires, bipolaires, unipolaires, tetrapolaires, pentapolaires, pipiolit polaires
dans mon cas un schizo s etait pris d affection pour moi, il voulait me casser la gueule
bon je crois que dans les cliniques c est pas aussi dur car les patients sont quand meme des clients
Bonsoir,
Je suis bipolaire, et pour moi l'hospitalisation a été une bonne chose. Au Cmp on me traité pour dépression c'est à la clinique psychiatrique que ma psychiatre m'a diagnostiqué bipolaire et traité en conséquence.
La clinique où je vais est très agréable, j'emmène mes draps, il m'est même arrivé de mettre des rideaux aux fenêtres. Et dans l'ensemble sur 5-7 hospitalisations j'ai toujours eu des voisines de chambre sympa. Il existe aussi des chambre individuelles.
Tu t'apprete à vivre une relation compliquée, mais faisable je vais bientôt fêter mes 32 ans de vie commune.
Il te faudra beaucoup de patience et beaucoup d'amour. J'étais sous abilifly depuis plus de 10 ans. Et pendant ce temps je n'ai presque pas eu de gros décrochage. Dès que je sens que pars en vrille je me fais hospitaliser. Et avec l'équipe médicale : médecin, infirmières, ergothérapeute, sur 2 mois à peu près on voit d'où vient le problème : un médicament qui ne va plus, un changement dans ma routine.
Si ton copain est prêt à se faire hospitalisé qu'il choisisse un établissement où il se sentira bien et qu'il se lance ça sera que du bénéfique et il pourra aussi se faire soigné pour son alcoolisme. Il verra qu'il n'est pas le seul dans son cas.
Les cmp et cattp sont une bonne idée. Je ne sais pas si j'ai été claire mais j'espère que j'ai pu t'aider un peu. Courage
Bonsoir à tous, merci pour vos réponses, ça m'a fait du bien de les lire.
Le lendemain de mon message, mon copain est allé voir sa psychiatre, qui était favorable à l'hospitalisation. Le soir même, au téléphone, il m'a dit qu'il avait pris 2 fois la dose de Xanax habituelle, soit 3g, accompagné d'alcool. Il a prit conscience de la dangerosité de son acte et est directement allé se faire vomir.
Aujourd'hui il s'est rendu aux urgences de Lyon, avec sa mère, qui lui ont fait un bilan de santé. Les résultats sont positifs, d'après lui. L'hôpital le garde ce soir, en attendant son transfert à la clinique spécialisée demain. C'est une clinique pour les jeunes de 18 à 25 ans, qui possède également des accompagnement pour les personnes possédant des addictions.
Le savoir seul, sans aucun moyen de communication et malade me rend triste. Je me sens complètement impuissante, à 500km de lui. Et en même temps, j'ai encore des choses à faire à Nice avant de le retrouver. De plus, il dit que durant la première semaine d'hospitalisation, il n'aura sûrement ni droit au téléphone ni aux visites. Alors, ma présence sur Lyon ne semble pas indispensable pour le moment.
Dans un sens, je me sens comme abandonnée. Mais notre amour est fort, il a duré pendant ces 5 ans de séparation, et j'ai bon espoir pour que nous continuions notre relation sur du long terme. Je suis prête à affronter les hospitalisations éventuelles, les médicaments, les changements d'humeur, les crises. Et puis, je suis sure que plus les choses sont prises en main tôt, plus les chances de stabilisation sont élevées. Je garde espoir.
Merci pour vos témoignages 🙂
Orianne, ptet que ca a l air bien ecrit car je raconte que des choses vraies
ça s est vraiment passe comme ça