"ce n’est jamais facile de savoir quand on doit intervenir auprès de la personne pour lui apporter notre aide – dont elle a besoin – ! La majorité des personnes proches de bipolaires estiment qu’il faut respecter un certain « droit de liberté » afin de ne pas trop paraître curieux et/ou envahissant … Pourtant, pour une personne souffrant de troubles bipolaires, c’est tout le contraire : elle a besoin de votre aide et le ressent; même si le contraire se fait entendre ou voir, à l’intérieur d’elle-même, c’est différent ."
Je ressens tellement cette difficulté. Ce malaise à faire fit de ce qu'elle demande (du moins à filtrer un peu) pour décider ce qui est bon pour elle et agir du mieux possible pour son bien.
Au moins le "va t'en c'est vraiment fini" avec les mots vient avec une petite ombre de "va t'en pas pour vrai j'ai besoin de toi" quand, à l'occasion, des émotions traverse l'armure de la maladie pour me donner du courage et de la confiance.
Les émotions ne disent pas la même chose que les mots... sauf quand la spontanéité laisse échapper une courte émotion qui fait sentir qu'à l'intérieur d'elle-même elle apprécie que je sois encore là. J'ai l'impression d'avoir lu dans les émotions qu'au terme de la crise elle sait que j'aurai ma place dans son cœur, mais qu'il est hors de question de me l'avouer avec des mots. Ça me ferait tellement de bien.
Bien que je comprends que ce n'est très probablement pas intentionnel, on dirait que l'intention derrière les mots est de me rendre anxieux, ce qu'elle fait avec succès, mais en s'assurant de ne jamais me blesser dans ce que je suis, comme si elle avait connaissance de la limite de ma patience et qu'elle marchait sur la ligne.
Je passe mon temps à me demander comment agir avec elle. Je passe mon temps à me demander est-ce que je persiste dans l'incertitude ou est-ce que j'en ai assez. Je trouve à un embranchement où peu importe le choix ou le pas choix que je fais, je vais vivre de l'anxiété. C’est de choisir le moins pire en sachant pas ce que je sais pas qui permettrait de savoir c’est lequel le moins pire.
Abraham
Bonjour
Vous avez eux le problème ce connecté??
je ne comprends pas la question
Bonjour
La connexion sur le site est normal ou pas??
normal
D'accord merci
Bonjour
La connexion sur le site est normal ou pas??
non,j'arrive pas a connecter a la messagerie...
les fonctions connexion/inscription et profil ne son pas cliquable...
merci david et bonne soiréée
Bonjour a tous
non,la messagerie ca marche pas
Bonsoir,
Je passe mon temps à me demander comment agir avec elle. Je passe mon temps à me demander est-ce que je persiste dans l'incertitude ou est-ce que j'en ai assez.
Abraham, je me retrouve dans ton écrit. L'homme que j'aime m'a déjà dit : "Si tu en as assez de ne plus savoir sur quel pied danser, arrête tout." C'est à ce moment où je me suis rendue compte que je ne le voulais pas.
Il en est à un stade où il ne veut plus être en couple avec moi car, dit-il " à quoi bon si c'est pour te quitter dans un mois, six mois, un an voire deux ? A force, tu connais le refrain par cœur, je ne veux plus te faire souffrir." L'amour subsiste. Seulement, lorsque le doute l'envahit, tout envoyer valser le libère. Même si à la seconde d'après, il se sent "seul et con" pour reprendre ses propos, parce qu'à chaque fois, lorsqu'il me quitte, finalement il m'aime encore.
J'ai beau lui dire que ce serait pour construire une nouvelle relation et non pas juste reprendre les cendre de l'ancienne, il m'assure ne pas pouvoir faire abstraction du passé et de ce qu'il m'a fait. La culpabilité le ronge et je ne parviens pas à l'apaiser. Il n'a pas à s'infliger de traverser ces tempêtes seul.
Il faut dire aussi que j'ai mes propres failles qui n'arrangent rien à l'affaire.
J'ai récemment réussi à lui faire comprendre qu'au lieu de ses silences et que je doive lui tirer les vers du nez, me dire tout simplement qu'il annule notre rdv car il n'a pas l'envie de me voir ou l'énergie me rassure. On est loin d'être les pro de la communication.
Lucie,
Laisse lui le temps de sortir de sa mauvaise phase
Ne met pas ta vie en suspens.
Ce sont des conseils avisés et pourtant très durs à réaliser. La recherche du temps propice à proposer un moment de partage est omniprésente ; on a toujours peur de chiffonner l'autre, de se chiffonner soi, de chiffonner cette belle relation, intense, complexe.
J'aimerais lui faire comprendre que la douceur, il la mérite, et que quelqu'un l'aime, sous ce masque parfois troublant, en premier lieu pour lui-même.
Je suis dans un cas similaire et il m'est pour ma part impossible de sortir d'une anxiété dévorante... Je suis fou d'amour pour elle que j'en ai perdu toute raison... je suis désolé pour vous..