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urgence psychiatrique

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jzhfisikcnj
(@jzhfisikcnj)
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Début du sujet  

Bonjour à tous. J'écris aujourd'hui car je me sens impuissante et ai besoin d'avis. Ma petite sœur de 18 ans est en dépression depuis presque 2 ans. Cela c'est déclenché au moment du covid et n'a cessé de s'aggraver. Récemment, son état c'est détérioré et son psychiatre lui a prescrit anti dépresseur et anxiolytiques.  Cela fait environ un mois maintenant qu'elle prend ces médicaments. J'ai eu ma mère au téléphone, elle m'a avoué que lorsque ma petite sœur ne va pas en cours (elle est a la fac mais n'y vas que rarement) ils sont obligé de faire venir mes grands parents chez eux pour ne pas qu'elle se retrouve seule. Sa prise en charge par le psychiatre est récent. Avant cela, elle a vu de nombreux psychologue mais a refusée de continué et a insisté pour être plutôt suivi par le psychiatre. Rien n'a été diagnostiqué pour l'instant. Ce qui me fait penser que son état pourrai être plus qu'une dépression remonte au début de sa puberté. Depuis qu'elle est rentré au collège, elle a quitté l'enfance. (elle y est entré a ses 10 ans) Les premières années nous avons tous mis ça sur l'adolescence. Un comportement typique de rejet des proches, avec des phases de rapprochement. Cela n'a fait que s'amplifier avec le temps. C'est vers ses 15 ans lorsqu'elle étais au lycée que son comportement c'est vraiment dégradé. Elle a commencé a beaucoup sortir, boire, fumer des joints. ( je pense qu'elle a pu prendre d'autres drogues a ces moments la)  A l'époque j'allais a la fac et souvent, quand je rentrait et que je lui demandais comment elle allait, elle me répondait pas ou alors pas des "ta gueule". Elle étais très manipulatrice vis à vis de nos parents et se victimisait toujours lors de nos nombreux conflits du a son comportements. Est venu une periode ou elle étais violente. J'avais des bleus sur les jambe car elle me donnais des coups de pieds. Tout cela alternait avec des phases ou elle étais normal, puis des moments comme ça ou elle se repliait sur elle même. J'ai ensuite quitté la maison et me suis éloignée d'elle. A partir de ce moment je ne sais pas vraiment ce qu'il c'est passé dans le détail. C'est au moment du confinement qu'elle a commencé a avoir une attitute dépréssive. Mes parents l'avais forcé a voir un psy suite aux aides gouvernementales face a la détresse du au covid. Et a partir de la son état c'est complétement dégradé. Je sais que parfois elle sort, elle a pleins d'amis, elle fait pleins de choses, des concerts sorties ect. Et puis pendant des mois elle reste enfermée  dans sa chambre. Elle a abandonnée une année de fac (c'étais une excellente elève toujours très sérieuse et ambitieuse) Cette année, elle ne va a la fac que très partiellement et reste enfermée, elle a des insomnies, elle se mutile tous le corps. Elle met des photos dépressives sur les réseaux. ce qu'on a pris au début pour une crise d'adolescence dure depuis 8 ans maintenant et ne fait que s'aggraver. Mes parents ne dorme plus la nuit et ne peuvent pas la laisser seul de peur qu'elle ne passe à l'acte. Je ne sais pas ce qu'il c'est passé pour qu'ils se mettent à la surveiller comme ça mais il a du se passer quelue chose de concret car ils ne sont pas du genre a réagir comme ça. Ils sont démuni et en dépression, j'essai de revenir pour me rapprocher d'elle mais c'est très compliqué pour tous le monde. J'aimerai savoir si mon témoignage vous rappel des situations vécut par des personnes bipolaire. Cela pourrai m'aider a comprendre. Et dans tout les cas j'aimerai savoir si l'ammener aux urgence psychiatrique pourrait être une solution. Je sens que mes proches ne pourront pas continuer comme ça longtemps, et que nous ne lui sommes d'aucune aide. Merci pour vos conseils 


   
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 Anonyme
Inscription: Il y a 54 ans
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@jzhfisikcnj

A ce que je lis, ce qu'il y a de certain, c'est que quelque chose ne va pas. Personne ici ne pourra dire si c'est de la bipolarité, borderline, psychose ou autre... La souffrance, pour le moment, n'a pas besoin d'avoir un nom, il faut la prendre en charge. Le suivi par un psychiatre, c'est déjà bien, tout dépend aussi a quelle fréquence sont les rendez vous. 

L'amener aux urgences psychiatriques, en période de crise, ça peut aider. Il faut ensuite être prêts a une hospitalisation, qui si elle la refuse peut être demandée sous contrainte, et c'est violent, pour elle, pour ceux qui la demandent parce que il se peut qu'elle les déteste et refuse le contact pendant un temps. 

Est-ce qu'elle pourrait envisager un rendez vous familial avec son psychiatre (qui donnerait son accord pour voir la famille) et essayer une sorte de médiation familiale. 

Personnellement, l'automutilation, les dépressions, lse périodes euphoriques, me rappellent la fille d'une amie, qui ne souffrait pas de bipolarité mais bien d'autre chose. Elle avait un emploi su temps adapté et un suivi en hôpital de jour... Et pas mal de médicaments. 

Et un suivi dans un CMP? Ca lui a déjà été proposé? 

Quoi qu'il en soit, c'est un médecin qui posera le diagnostic. 

Bon courage. 

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jzhfisikcnj
(@jzhfisikcnj)
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Début du sujet  

@lilith39 merci beaucoup pour votre réponse. Vous m'avez donnée de information et des nom utiles, de vais aller regarder, et bien sur en discuter avec mes parents qui sont ceux qu'il l'ont a charge.   Le nom d'une maladie n'est pas importante, et c'est bien sur le travail des médecins et psychiatre, je vous avoue que je suis tombé sur ce forum par hasard et que je me suis dit que peut importe la maladie, les symptômes pourrait être compris ici et les conseils adaptés. J'ai peur pour sa vie, et je sens que plus personne n'a  le control dessus. J'ai peut également car elle veut absolument me voir, elle a insisté pour qu'on se voit demain, cela fait des années que j'avais perdu contacte avec elle. Elle ne m'envoie jamais de messages, ne me propose encore moins de me voir. J'ai lu quelque par qu'avant de passer à l'acte une personnes en détresse essai de revoir une dernière fois les membre de sa famille. Dans tous les cas, je la voie demain, et je vais ensuite voir mes parents. Nous allons avoir une discutions et il va falloir prendre des décisions. 


   
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 Anonyme
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@jzhfisikcnj

Vous avez eu raison de toute façon de chercher des informations. Je crois que pour l'entourage il ne s'agit pas "d'avoir le contrôle dessus", mais d'accompagner au mieux. As t elle déjà fait des TS, parlé de TS, donné l'impression qu'elle voulait en finir? 

Je trouve que le fait qu'elle veuille vous voir est plutôt a prendre comme une opportunité de renouer un contact qui s'est quelque peu dissout, et mieux que de le voir comme un "elle veut revoir ses proches avant d'en finir", en profiter pour renouer un lien, qui quelle que soit la pathologie, est important. Ce qui pour moi, et je dit bien moi ici, signifie pas de jugement, accueil de la parole, accompagnement. 

J'espère que tout se passera pour le mieux. 


   
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CleaDaria
(@cleadaria)
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Bonjour,
Ma sœur a eu une adolescence très difficile : mutilations, dépression, déclenchement de ses troubles psychiatriques, prise de drogues qui a sans doute aggravé sa pathologie.
Ta sœur pose t-elle des mots sur son mal-être ? 
Ma famille était TRÈS dysfonctionnelle et il y avait de quoi aller mal. J'étais moi même régulièrement en dépression et complètement paumée et je ne l'ai pas assez entourée, enfin pas de la bonne façon. Essaie d'avoir une discussion calme avec elle, pour qu'elle puisse s'exprimer. 
Une prise en charge psy le plus tôt possible l'aidera. Il faut surtout qu'elle réussisse à exprimer sa souffrance hors du cercle familial.


   
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jzhfisikcnj
(@jzhfisikcnj)
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Début du sujet  

@lilith39 Elle n'a jamais fait de tentatives mais en a parlé et son état du moment est au plus grave jamais atteint jusqu'ici; je ne vis pas avec elle et ne connait pas tous les détails, mais nos parents m'ont fait comprendre que la situation est plus critique que jamais, car le risque est devenu bien "réel". Je sais qu'elle a besoin de soutien. Elle lance de manière subtil des appels a l'aide. mais elle est incapable de dire quoi que se soit sur son mal être. Elle reconnait qu'elle ne vas pas bien mais ça ne va pas plus loin. Elle se comporte avec les "étrangers à la famille" comme une personne normale. C'est difficile de voir qu'elle ne vas pas bien quand on la croise dans la rue. Elle ne peut pas expliquer ce qu'ill se passse et si on lui pose une question elle agit comme si elle n'avais pas entendu. C'est pour cela que c'est très difficile poour nous. Quand on ne sais pas ce qu'il ce passe c'est difficile de bien réagir. Soit sa souffrance est tellement intense qu'elle ne peut pas la formuler, soit elle ne comprend pas l'origine de ses souffrance et ne peut donc pas en parler. 


   
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jzhfisikcnj
(@jzhfisikcnj)
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Début du sujet  

@cdaria 

merci pour votre réponse. C'est rassurant ed savoir que d'autres sont passé par la. Elle est incapable d'exprimer son mal être. Personne ne sais quoi que ce soit. On ne sais pas si il lui est arrivé quelque chose, ou si elle a un problème plutot psychiatrique. Ce qui est sure c'est que son état se dégrade rapidement, et qu'elle est dans une situation ou un passage à l'acte n'est plus une simple hypothèse mais bel et bien un risque. C'est impossible d'en parler avec elle. Elle ne peut pas être brusquée. J'ai prévu d'aller la voir demain juste pour lui monrter que je suis la. J'espère pouvoir renouer et pouvoir être la pour elle par la suite


   
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 Anonyme
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@jzhfisikcnj

Pour ce qui est de "paraître" au yeux des autres, je dirais que je connais ça, et que c'est presque facile quand on a appris ça toute sa vie. Non pas que je suggère que la famille ou d'autres nous y forcent, mais on apprends a "paraître" d'après ce qu'on comprends des attentes des autres. Bien sûr qu'il n'est pas aisé de dire " je souffre d'une pancréatite causée par un abus de nourriture trop grasse trop sucrée trop salée" quand on est pas médecin. On est juste en capacité de dire qu'on a mal... 

PARLER de pensées liées a une tentative de suicide est en soit une manière d'en parler. Pas pour dire "eh eh, attention, je saute" mais pour dire salut. Vous êtes pas loin? D'autres le disent et sautent. 

Je réitère, le mieux, le plus sûr, c'est d'accompagner. Il n'y a jamais la signature sur le bas du contrat pour dire "je ne ferais rien". 

 


   
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