bonjour a tous .
je travail comme agent communal ( adjoint principal 1er class) en section voirie . dans une petite ville de 6700 habitants.
quand je suis arrivé ,il y a 13 ans .nous étions 6 ; puis maintenant 3 .
le travaille ne manque pas , et le temps du fonctionnaire "tranquille " est bien finie .
depuis le début de l'année nous avons eu un nouveau chef d'équipe qui fait aussi office
de responsable du centre technique .
Ce monsieur ne si connais rien en voirie (il le dit lui même) .il travaillait dans un autre domaine .(armé dans la formation).
soyez force de proposition me disait il !! il faut en gros lui souffler a l'oreille ce qu'il faut faire ... mais lui a le salaire ....
bref ,je sentais depuis qu'il est arrivé , la pression monter en moi et l'autre matin
il ma demandé d'effectué un travaille , alors que je n'avais pas fini un autre .(c'est comme ca depuis 4 mois).
sur le papier c'est toujours facile . mais la réalité est autre chose ....
ca été le clash violent .je ne suis pas vu partir "!!
je lui est dit: qu'il commençait a me faire chier . qu'il n y connaissait rien . que c'était un branleur.
bref que du bon pour aller au conseille de discipline .et je pense a la révocation.
je suis traité depuis quelques années pour dépression et bipolarité .
tous conseils me sera utile . (a part de me taire , la faute est commise )
en vous remerciant d'avance .
Quelqu'un qui prends un poste important s'engage a la responsabilité de l'accomplir..Cette personne n'a peut-être pas les compétences necessaire mais au moins tu as eu l'honnêteté de lui dire ! Je suis nouvelle sur le forum mais en tout cas je voulais t'apporter mon soutiens ! C'est pas évident quand on laisse tout exploser ensuite mais au moins dans ce que tu disais il y avait une part de vérité. Pas évident quand on a des difficultés à ce gérer j'ai ce problème là aussi alors je le comprends mais je pense que ta réaction c'est justifié aussi par le fait que cette personne t'ai surchargé ! En tout cas courage à toi ! J'espere que ton histoire trouvera un dénouement à l'amiable et que ça va s'arranger..
Salut,
Une incartade unique, même une insulte ne sont pas des motifs de licenciement. Il y a possibilité d'être mis à pied avant d'aller plus loin. Ou autres sanctions.
Si un suivi de psychiatrie est en cours, ceci peut minorer le risque d'être licencié, et encore plus s'il y a harcèlement moral (ce qui est toutefois difficile à prouver).
Ma compagne m'avait parlé d'un cas où une maladie psychiatrique présente avant une forte incartade (du même type) avait dédouané la personne, aucune charge n'ayant pu être retenue. Ce cas avait fait jurisprudence, donc c'est du sérieux. Selon mes souvenirs.
L'ancienneté et les bons et loyaux services jouent aussi dans la balance.
Pas de stress, on a tous le droit de déconner à un moment donné. C'est la répétition qui craint, ou des propos racistes qui pèsent lourds par exemple.
Si mon chef n'était pas mon chef, j'aurais déjà pu le faire virer depuis longtemps. Espèce de 🤬
Bonjour,
Une ou deux questions, juste en passant: la médecine du travail est elle au courant de ton état? As tu une RQTH? Des conditions d'adaptation de ton travail ( par exemple sensibilité a la surcharge de travail et à la pression, ect...) ?
Je sais bien que comme ça ça peut avoir l'air un peu vain, mais c'est important.... Ton travail et la qualité de celui ci méritent d'être reconnus. Si j'ai un conseil, c'est de voir la médecine du travail, éventuellement de solliciter une RQTH, et surtout de gérer la situation en étant clair sur les exigences de ton poste, la compétence de celui qui gère les salariés, en étant le plus calme possible.
Ceci étant dit, la pression au travail peut faire virer en manie/hypomanie, et je comprends vraiment oh combien c'est difficile a gérer.
Courage dans ces épreuves, et dernier conseil, revois au plus vite ta psychiatre/psychologue.
@noon Lilith39 merci pour vos avis . ca me remonte le moral .
j'ai un suivie psy depuis pas mal d'années . le jour du "clash" je suis allé voir celui ci .
mis en arrêt de travail dans la foulé, et doublé ma prescription de depakote de 500mg a 1mg toujours fluoxétine 20mg .
effectivement j'ai pris rdv a la médecine du travail . et contacter la cellule spy de ma complémentaire santé pour une prise de rdv .
@lilith39 effectivement il va falloir que j'avance avec cette maladie et je vais demandé la reconnaissance de travailleur handicapé . cela pourras peut être m'ouvrir une porte pour
reconversion professionnelle .en tous cas, merci du conseil .
Bonjour à toi,
Ayant une RQTH depuis 2017, elle ne fait pas de miracle mais c'est une protection non négligeable même sans reconversion professionnelle. En effet, si tu décides (c'est un choix qui te revient) de le dire à ton employeur, celui-ci est en qq sortes obligé de prendre en compte tes vulnérabilités.
Et, de ce que tu racontes, essaie de t'ôter de la tête que tu es en faute. Même si c'était sur le ton de la colère, les conditions de travail que tu décris sont criantes. Et un responsable qui ne sait pas c'est un gros problème.
Perso, je n'avais jamais eu de problème de colère au travail, mais au mois d'août, je me suis mise dans une rage assez noire contre l'adjoint de mon chef (et d'ailleurs lui aussi m'a laminée.... c'est la première fois de ma vie que l'on me disais que je travaillais mal vu que d'habitude c'était plutôt l'inverse)
En allant lui présenter des excuses le lendemain, il m'a avoué que le travail "hybride" que l'on m'avait confié, bah lui non plus ne savait pas faire et comment répondre à la demande de la direction. (Par contre, il ne m'a pas présentée d'excuses et là, après un mois, je trouve cela pas très humain).
A l'impossible, nul n'est tenu. Actuellement dans la fonction publique (territoriale, d'Etat ou hospitalière), il y a de moins en moins de personnel et cela devient catastrophique (avant il y avait certes "du gras", mais là faire une omelette pour 6 avec 1 oeuf, cela devient impossible.
Courage à toi.