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L'après diagnostique

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Eroz
 Eroz
(@eroz)
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Bonjour,

Je suis nouveau sur ce forum. J'ai reçu un diagnostique de trouble de l'humeur en Septembre. 

J'ai eu une crise maniaque en Juillet. Après la fin de mon arrêt de travail, je n'étais plus capable de travailler. J'avais l'impression d'avoir tout oublié. Mon travail était celui de responsable / technicien informatique dans une petite entreprise.

J'ai tellement stressé que j'ai demandé une rupture conventionnelle. Je regrette maintenant car j'avais un bon relationnel avant la crise avec mes collègues et mes patrons.

Malgré que j'avais trop de casquette différentes, j'aimai la polyvalence de mon travail.

Aujourd'hui je suis inscrit à pôle emploi et j'ai peur de retrouver un travail en informatique dans une nouvelle boîte.

Les offres d'emploi sont exigeantes avec de multiples critères.

J'ai commencé un bilan de compétences mais j'ai beaucoup de mal à réfléchir à ce que j'aime faire, à mes compétences acquises et à m'organiser pour défini un projet professionnel.

Comment cela s'est passé pour vous niveau professionnel ? Avez-vous perdu votre emploi ? Avez-vous retrouvé vos forces, compétences et confiance en vous pour travailler à nouveau et recréer du lien social ?

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Merci à vous 

Bonne soirée

Eroz


   
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Melo
 Melo
(@malette)
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Salut et bienvenu!!

je suis restée sans travail durant 3 ans.

y a pas de schéma type, chacun voit selon ses capacités, etc.

moi je te dirai bien de prendre ton temps, répare toi. Une crise maniaque ça grille pas mal de neurone et ça fatigue. Comme si tu t’étais casser j’en jambe, il faut te laisser le temps de te remettre.

tt te pose bcp de question et c’est normal. Mais je pense que la seule question que tu dois te poser est : est ce que je suis capable là de reprendre un taff à plein temps?

bin courage à toi 😉


   
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Eroz
 Eroz
(@eroz)
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Inscription: Il y a 2 ans
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Début du sujet  

@malette Merci Melo pour tes conseils. 🙂


   
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NooN
 NooN
(@noon)
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Salut @eroz

Je vais blablater un peu de mon cas pour te donner une analogie au tien, pas pour parler de ma gueule spécialement. Enfin si un peu quand même 😜 

Pour me situer vite-fait aujourd'hui, je chiffrais du matériel industriel. A l'inverse de toi, c'est ma boîte qui m'a proposé une rupture conventionnelle, ce qui m'a d'ailleurs  fait partir en hypo la semaine qui suivit.

[Trop de blabla]

Qu'ai-je compris de ma situation ?

De un, je peux encore exercer ce taf, mais plus pour cette société. Je regrette amèrement l'excellente relation que j'avais avec la plupart de mes collègues, ainsi que la pluralité des projets.

De deux, comme toi, je me sentais sans compétences. Ne t'inquiètes pas, elles reviendront.

De trois, je n'ai qu'une maigre piste vers où aller et j'ai peur d'avoir une opportunité de travail, et de me faire dézinguer dès la prochaine dépression venue. Et quand je dis trouver un taf, je ne parle pas de type alimentaire, sachant que je n'ai plus trente ans, l'âge d'Or pour se vendre.

Il m'a fallu 2-3 mois avant d'être en phase avec moi-même sur ma capacité de gérer un arrêt long, ou une rupture conventionnelle avec négo ou d'aller au chômage pour augmenter mes revenus. Mon but premier étant d'oublier cette boîte de merde, qui a exacerbé mon goût inné du masochisme, il faut croire. J'ai pris la décision de rester en arrêt mais ça coince sévère aux entournures niveau finance.

 

Conseil d'un inconnu qui arrive après la guerre :

Posté par: @eroz

J'ai commencé un bilan de compétences mais j'ai beaucoup de mal à réfléchir à ce que j'aime faire, à mes compétences acquises et à m'organiser pour défini un projet professionnel.

J'ai fait un bilan après l'HP. Ce fut une réflexion circulaire qui me fit revenir à mon boulot actuel. Donc sans intérêt. Sois transparent avec celle ou celui qui te suit. Bien-sûr, il leur sera très difficile de sortir du carcan qui guide leur process mais ce bilan ne va malheureusement pas te cracher le boulot qui te conviendra à coup sûr. Car pour cela, il faudrait que tu sois en état de faire ta propre introspection. Ils pourront par contre te conseiller mieux que moi.

Tu as des compétences professionnelles (réseaux, codage python ou autres, etc.). Tu as des compétences transférables (maquettiste = précision par ex.). Il y a ce que tu veux ou ne veux pas. Et en dernier, ce que la maladie t'interdit :

Posté par: @eroz

J'ai tellement stressé que j'ai demandé une rupture conventionnelle.

Ne te presses pas pour réussir ta convalescence, car c'en est une. Et pourtant, celui qui t'écrit souhaitait ardemment retourner au taf un mois après sa sortie d'HP. Ma psy avait du clairement me dire qu'elle me l'interdisait. Il m'avait d'ailleurs fallu beaucoup de temps pour accepter d'être en arrêt maladie, vraiment beaucoup de temps.

Posté par: @eroz

Aujourd'hui je suis inscrit à pôle emploi et j'ai peur de retrouver un travail en informatique dans une nouvelle boîte.

Les offres d'emploi sont exigeantes avec de multiples critères.

Ayant été commercial, il m'a fallu du temps pour réussir à simplement discuter de la pluie et du beau temps, encore plus avec un inconnu, sans avoir envie de me jeter dans le premier trou de souris aperçu.

Quitte à me répéter, C'est du temps qu'il te faut. Quand il arrivera à manquer, il te faudra peut-être rentrer par la petite porte d'une grande entreprise si possible (RQTH ?), ou te trouver un taf l'alimentaire le temps de.

As-tu un traitement d'ailleurs, chose qui prend du temps à se mettre en place ? Vois-tu un/une psy ? Si ce n'est pas indiscret ?

En espérant que mon témoignage t'aidera.

N'hésite pas à écrire.

Edit : autocensure. M'arrive de me saouler moi-même. Pas cher en soirée.


   
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Zorglub
(@zorglub)
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Bonjour Eroz,

Pas mieux que les autres, ça a été compliqué pendant plusieurs années, à la différence que je suis restée dans la même boîte. Diagnostic en 2005, déconsidération de mon manager suite à mon épisode d'hypomanie, et auto-déconsidération bien sûr, j'ai réussi à assurer mon poste durant quelques années, mais sans plus. En mode "échec" j'ai opté en 2010 pour une décision radicale, changer de service et même de métier, changement qui m'a permis de me remettre à l'étrier intellectuellement, de refaire fonctionner mes cellules grises, de reprendre un peu confiance en moi. Cela m'a permis, de postuler pour un autre poste, en 2013, dans un service qui me plaisait davantage et dans lequel je me suis épanoui. Aujourd'hui ça va mieux côté neurones, côté confiance en moi il y a encore des progrès à faire mais il faut aussi appliquer la méthode Coué "je suis capable d'y arriver" et se secouer un peu aussi 😉 

Tu es dans l'informatique, je pense que c'est une bonne chose. Je travaille dans le secteur, et je sais qu'on y trouve facilement du taf.

Pour la confiance en soi : tous les matins je m'habille, je me maquille, j'enfile mon "armure" de cadre dynamique, je respire un bon coup et j'arrive au boulot avec un "bonjour !" sonore, quoiqu'il arrive, quelque soit l'état dans lequel je suis. Quand tu as l'air sûr de toi, les autres le pensent aussi. 

Je crois qu'il faut garder une vision à long terme et se dire que si on est dans des perturbations, ca va durer plus ou moins longtemps mais ça ne sera que momentanée si on se donne les moyens de s'en sortir.

Bon courage ! 

Ce message a été modifié Il y a 2 ans parZorglub

   
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Eroz
 Eroz
(@eroz)
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Début du sujet  

@noon Merci pour ton témoignage.

Ca permet de mieux me situer.

Effectivement je suis un traitement, 400mg de Quetiapine. Je dors bien mais j'ai beaucoup de mal à émerger.

Je vois un psychiatre 1 fois par mois. Actuellement je ne peux pas plus. D'une part car il est surchargé mais surtout cas ses tarifs sont élevé (150€). Mais j'ai un rendez vous en Mars avec un médecin psychiatre qui semble être très apprécié et dont les tarifs sont bien moins élevé. Il fait des thérapies cognitives et comportementales, ce qu'on m'a conseillé.


   
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Eroz
 Eroz
(@eroz)
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Inscription: Il y a 2 ans
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Début du sujet  

@zorglub Merci aussi pour ton témoignage.

Tu as raison, je garde à l'esprit que c'est juste un moment de ma vie et que ça ira mieux jour après jour.

Bonne journée 🙂


   
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NooN
 NooN
(@noon)
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@eroz 

Je te souhaite de trouver le bon feeling avec le nouveau psy que tu vas rencontrer.

Posté par: @eroz

Tu as raison, je garde à l'esprit que c'est juste un moment de ma vie et que ça ira mieux jour après jour.

En effet, c'est un mauvais moment, un virage dans ta vie. Ne sois pas impatient avec toi-même pour ne pas te mettre la pression inutilement.

Apparemment, il semble difficile de trouver un grand choix de psy proche de chez toi, si je ne me trompe. Je te conseille chaudement de te rapprocher des groupes de parole de l'UNAFAM. Il ne faudrait pas te refermer sur toi.

Courage


   
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Roald
(@amundsen)
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Posté par: @eroz

Bonjour,

Aujourd'hui je suis inscrit à pôle emploi et j'ai peur de retrouver un travail en informatique dans une nouvelle boîte.

Les offres d'emploi sont exigeantes avec de multiples critères.

J'ai commencé un bilan de compétences mais j'ai beaucoup de mal à réfléchir à ce que j'aime faire, à mes compétences acquises et à m'organiser pour défini un projet professionnel.

Comment cela s'est passé pour vous niveau professionnel ? Avez-vous perdu votre emploi ? Avez-vous retrouvé vos forces, compétences et confiance en vous pour travailler à nouveau et recréer du lien social ?

Bonjour @eroz,

Le travail et les crises ce n'est pas facile, il est normal de ne pas être opérationnel avant un certain temps... .Pas facile non plus d envisager un nouveau projet professionnel ou un nouveau projet de vie. C est vrai que dans l informatique il y a du boulot, en ce moment le chômage est au plus bas, qu ils disent... .Les annonces décrivent un profil idéal avec un cocktail de technos parmi 1000 possibles, il est toujours possible de postuler même si on ne correspond pas.

L informatique je connais, si c était à  refaire je choisirais un boulot plus physique, plus manuel, un peu à l air libre, dans ma région, à la campagne, pas loin de mes amis d enfance, de mes frangins et mes parents. Il est difficile de choisir le boulot, alors plutôt choisir le cadre. Fonctionnaire c est mieux protégé en cas de maladie, mais c est pas forcément cool parce que c est moins bien payé, et puis c est sur concours souvent national.

J ai galère 3 ans avec tentative de reconversion qui a échouée pour revenir à mon boulot d origine.J ai eu aussi une sorte de perte de mémoire, j étais complètement à l ouest. Avec une hypomanie on rebondit, mais on se casse facilement la gueule du trampoline. J ai retrouvé du boulot depuis plusieurs années dans des grosses boîtes, je n ai pas retrouvé mes capacités, ni ma confiance, au début oui, effet hypo, mais au fil du temps je me suis rendu compte que cela ne le faisait plus, d autres s en sont aussi rendu compte..., zéro résistance au stress, zero résistance à  tout d ailleurs, mega problèmes cognitifs en down, improductif, dépassé. J ai décroché un super boulot, mais trop tard, j ai atteind mon niveau d incompétence, apres tout c est une forme de réussite ? Je ne suis plus jeune, je me souviens avoir installé chez un client un windows 2.1 c était avant le chute du mur de Berlin... L informatique les 20 premières années  ça va, après... . Si t as pas les compétences pour devenir manager, reste la technologie.., mais il faut se remettre en question tous les cinq ans, et les technologies elles se multiplient de façon  exponentielle, bien pire qu omicron. Le lien social de l informaticien... je pense que certains autistes me dépassent... c est là le problème de base chez moi, la faille originelle.

Si tu cherches du boulot, et que tu te sents prêt balance ton CV à des SSII sur la RP. 


   
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Zorglub
(@zorglub)
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@eroz  J'y pense : à l'époque de ma "grande dépression" je suis allée au ciné tous les samedis après-midi. Parce que ça me donnait un point de repère régulier dans des week-ends solitaires difficiles, parce que tout le temps que durait le film, la douleur de la dépression se laissait oublier, parce que ça me faisait du bien de voir des choses légères quand je me sentais si mal, au point de ne plus pouvoir lire alors que j'étais auparavant une lectrice assidue. Regarde de ce côté là si tu peux trouver un peu de soulagement.

Ce message a été modifié Il y a 2 ans parZorglub

   
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Eroz
 Eroz
(@eroz)
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@noon Merci pour ton retour.

J'ai vu qu'il y avait l'association Argos2001 qui propose des groupes de paroles. J'ai pas encore franchi le pas. Peut être une peur de m'enfermer dans une vision de la vie où cette maladie prendrait trop de place dans mon esprit.

Quand on va dans une association, souvent c'est par intérêt pour l'activité de l'association, le sport, une activité créative. La le fait de ne pas avoir choisir d'avoir cette maladie, c'est beaucoup plus difficile. Une sorte de déni/marchandage sûrement.

Je sais pas si ça fait sens pour vous ?

Cette idée de vouloir faire comme si de rien n'était. :/


   
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Eroz
 Eroz
(@eroz)
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Début du sujet  

@amundsen Merci pour ton témoignage.

Effectivement c'est vrai que le monde des technologies va très vite, et qu'on est vite dépassé si on se met pas à jour.

Et encore, comme tu le dis, cela se complexifie, de nouveaux logiciels ou méthodes de travail emmergent. 

J'ai eu un parcours assez atypique. Un DUT en communication, puis 2 ans d'école d'art, pour finalement trouver du travail comme Technicien support informatique dans des grandes boîtes. Je n'ai pas fait de formation en informatique mais mon frère m'avait offert un ordinateur quand j'avais 10 ans et j'ai commencé à m'y intéressé à l'époque, sur le matériel, la configuration.

Les postes que j'ai eu en support était souvent ennuyeux. Peu varié, j'ai souvent changé de société en espérant trouver LA boîte où je m'y sentirai bien.

J'avais trouvé cette boîte en 2017, où j'avais un champ d'action varié. Je pouvais faire de l'informatique, du réseau, de la gestion de serveurs, du code (php, HTML, java) mais aussi des projets techniques, de maintenance des locaux. C'est une société de production de jeu en réalité virtuelle alors je testais les nouveaux casques, on faisait aussi des évènements on je conduisais des 20m² à travers la France. J'ai fais des installations de matériels à travers le Monde. C'était varié et motivant.

Le COVID a bien ralenti le business et cette variété de tâches s'est réduite petit à petit. Plus d'événements, plus d'installation à l'étranger. Finalement ça s'est réduis à la maintenance des serveurs et un peu de support. C'était devenu ennuyeux comme dans les grandes boîtes.

Alors j'ai lancé en parallèle mon AE d'impression 3D. Et je crois que c'est là que ça a déconné. J'ai eu beaucoup de demande en l'espace de 2 mois. Et j'ai pas su ralentir, su dire non et prendre du temps pour ma vie personnelle.

La aussi, il y a quelque chose du déni, d'une fuite en avant dans le travail pour ne pas voir mes failles relationnelles et sentimentales.


   
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NooN
 NooN
(@noon)
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@eroz 

Salut,

Posté par: @eroz

Peut être une peur de m'enfermer dans une vision de la vie où cette maladie prendrait trop de place dans mon esprit.

On est d'accord, la bipo n'est pas un passe-temps en soit...

J'y vais encore une fois par mois, alors que je n'en ai plus vraiment besoin. Je me pose la question de devenir pair-aidant, ou à l'opposé, de prendre de la distance pour "oublier". J'ai aidé une personne à mieux comprendre la dépression de son mari ; ça fait plaisir quand un sourire revient sur un visage. Une fois par mois, l'investissement est faible dans le fond. Qu'est ce que je loupe d'autre ? La TV ?

Si ce groupe de parole n'est une phase transitoire dans ma vie, et bien qu'il en soit ainsi. Certains viennent une fois et partent, il n'y a aucune obligation. Bon, une seule fois, c'est comme à la piscine, ce n'est même pas essayer...

Si tu as besoin d'un patch pour arrêter de fumer, ou que tu peux t'en passer, le principal est d'arrêter.

Je ne fait pas de prosélytisme, je n'ai rien à y gagner.

Posté par: @eroz

Cette idée de vouloir faire comme si de rien n'était. :/

C'est aujourd'hui, 3 ans après que je commence à faire comme si de rien n'était. Mais j'ai changé. Comment faire autrement ? Avec ou sans groupe.

Prends ton temps. Qu'une sincère introspection soit ton guide.


   
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Roald
(@amundsen)
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Posté par: @eroz

@amundsen Merci pour ton témoignage.

Effectivement c'est vrai que le monde des technologies va très vite, et qu'on est vite dépassé si on se met pas à jour.

Et encore, comme tu le dis, cela se complexifie, de nouveaux logiciels ou méthodes de travail emmergent. 

J'ai eu un parcours assez atypique. Un DUT en communication, puis 2 ans d'école d'art, pour finalement trouver du travail comme Technicien support informatique dans des grandes boîtes. Je n'ai pas fait de formation en informatique mais mon frère m'avait offert un ordinateur quand j'avais 10 ans et j'ai commencé à m'y intéressé à l'époque, sur le matériel, la configuration.

Les postes que j'ai eu en support était souvent ennuyeux. Peu varié, j'ai souvent changé de société en espérant trouver LA boîte où je m'y sentirai bien.

J'avais trouvé cette boîte en 2017, où j'avais un champ d'action varié. Je pouvais faire de l'informatique, du réseau, de la gestion de serveurs, du code (php, HTML, java) mais aussi des projets techniques, de maintenance des locaux. C'est une société de production de jeu en réalité virtuelle alors je testais les nouveaux casques, on faisait aussi des évènements on je conduisais des 20m² à travers la France. J'ai fais des installations de matériels à travers le Monde. C'était varié et motivant.

Le COVID a bien ralenti le business et cette variété de tâches s'est réduite petit à petit. Plus d'événements, plus d'installation à l'étranger. Finalement ça s'est réduis à la maintenance des serveurs et un peu de support. C'était devenu ennuyeux comme dans les grandes boîtes.

Alors j'ai lancé en parallèle mon AE d'impression 3D. Et je crois que c'est là que ça a déconné. J'ai eu beaucoup de demande en l'espace de 2 mois. Et j'ai pas su ralentir, su dire non et prendre du temps pour ma vie personnelle.

La aussi, il y a quelque chose du déni, d'une fuite en avant dans le travail pour ne pas voir mes failles relationnelles et sentimentales.

Bonjour @eroz,

C'est pas mal tout ça comme profil et comme expérience, normalement tu devrais retrouver du boulot. En ce moment c'est la sinistrose avec le Covid, mais il faut certainement que tu cherches dans le même secteur ou quelque chose de proche pour créer une continuité avec l expérience précédente et avoir une sorte de profil identifiable. L événementiel et tout ce qui est interactif avec du public a dû en prendre un coup, mais le jeux vidéo au minimum ça se maintient. Tu peux argumenter que tu as perdu ton boulot en relation avec une modification  d activité  liée au covid. Les grosses boîtes c'est ennuyeux je confirme.

Après il n'y a pas que le boulot dans la vie et c est vrai qu'il faut avoir aussi une vie personnelle. On ne pas vivre sans relations sociales fussent-elles minimales.

La vie c est un loto, mais il y a quand même pas mal de tirages, si l on se plante, la vie n est pas avare de te proposer une nouvelle chance, une fois par an, au pire une fois tous les deux ans.


   
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