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ne pas travailler et culpabiliser

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seb
 seb
(@seb40)
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grave! deja qu'avec olazanpine ,ca te sert plu qu'a pisser

le monastère..j'y ai pensé mais mon cas est desepéré,i me voudront pas ..a moins que je devienne none lol

Ce message a été modifié Il y a 5 ans parseb

   
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A23
 A23
(@a23)
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Pour revenir au sujet moi aussi je culpabilise et pense qu’un travail pourrait m’occuper l’esprit et peut être me permettre de m’en sortir mais pas à temps plein car je n’arriverai pas à gère ma vie de famille et me reposer ce qui est absolument nécessaire je pense dans notre état. Par contre pour pouvoir travailler et discuter avec ses collègues il faut être solide et moi en ce moment j’interprète tout mal je pense que les autres me jugent négativement etc ça aide pas pour créer de bon lien entre collègue ! Vaut mieux se soigner avant et pouvoir bosser sans trop d’anxiété. J’espère juste que ça viendra !


   
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Badgal1981
(@badgal1981)
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moi j'ai vécu la maladie physique (invalidante) et la psy. Dans les 2 cas, l'entourage pro (les rumeurs se répandent tellement vite) n'a pas réagi pareil du tout ! C'en était rageant. J'ai même eu une réflexion d'une collègue qui m'a dit : ah t'étais absente pour raison psy ? ouf je croyais que tu avais un cancer. Je me suis dévalorisée.


   
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Badgal1981
(@badgal1981)
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dans tous les cas, la santé passe avant tout et il appartient à chacun de déterminer si un travail sera un facteur d'épanouissement ou pas.


   
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Voufaitechier
(@voufaitechier)
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De manière générale, faire des comparaisons entre les maladies c'est foireux/foiré d'avance.

Un collègue soufrait d'une violente sclérose en plaque, ben, croyez-moi, les gens étaient loin d'être compréhensifs. Certains étaient de vrais conn**ds.

Ce message a été modifié Il y a 5 ans parVoufaitechier

   
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Cali27
(@cali27)
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@mamoune

Bonjour, je suis un peu près dans la même situation que toi. J’ai 52 ans, je suis en arrêt pour dépression sévère depuis 6 mois. Je ne supporte plus mon job, et ne trouve rien d’autre. Trop loin de la retraite minable et besoin d’un salaire, mais je ne me sens à peu près bien que chez moi.

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veve
 veve
(@veve)
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Salut Cali

je suis  peu près dans le même cas que toi;j'ai eu un accident de service et comme j'ai 60 ans l'an prochain, j'ai peur qu'ils me mettent "au rebut",j'ai été souvent absente dans mes phases dépressives j'ai été arrêtée 4 ans avec tout ce que ça implique comme tensions avec les collègues qui te prennent pour une tire au flanc.A côté de mes angoisses,la culpabilité de "pas être comme les autres", d'en chier grave...On est  mal et ça s'arrange pas avec le temps comme je le croyais faussement au début...

Cet après-midi j'ai RDV devant l'expert psychiatre pour la suite du congé.

J'ai plus goût à rien j'ai qu'une envie que tous ces toubibs,experts et psy...arrêtent de m'em...et que tout le monde me laisse tranquille;je me verrais bien vivre dans une cabane dans les bois.

Bise et bon courage


   
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DrLot
(@drlot)
Eminent Member
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@a23

Bonsoir, 

Je suis en arrêt depuis à peine 2 semaines et je sais d'emblée que cela va durer car je suis en phase très, très basse. La réaction de mes collègues m'enfonce encore un peu plus, mon arrêt imprévu leur donnant un surcroît de travail. Personne ne se soucie de savoir si je vais bien ou pas (mais cela n'a pas d'importance). En revanche, je reçois des SMS me demandant de me projeter pour le prochain trimestre, alors que je ne sais même pas si je parviendrai à survivre jusqu'à demain.

Cette nouvelle descente aux enfers est consécutive au perfectionnisme dont je fais preuve car j'ai peur de passer à côté de quelque chose, donc à la lenteur de mon travail, donc aux heures que je ne compte pas et à l'impression (juste ou pas ?) que les autres me jugent négativement.

Je ne supporte plus cette sensation d'être différente, moins bien, moins capable, moins "tout" que les autres. Paradoxalement, j'ai besoin d'être minutieuse pour me rassurer et cela m'éloigne encore plus des autres qui font tout plus vite que moi.

Je culpabilise de rester à la maison, le seul endroit qui calme un peu mes angoisses. Je ne fais que dormir et jouer à des jeux débiles en ligne, principalement la nuit.

J'ai un mari, qui ne comprend pas mais qui est là, et 2 petites filles qui bougent beaucoup et m'épuisent. Je ne parviens même pas à sortir pour les emmener à l'école et je ne sais pas jouer avec elles.

Je vis à l'état larvaire.

 


   
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DOUDOU13
(@doudou13)
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@drlot

Une larve ne parle pas! enfin je croit lol.

Le perfectionnisme ou plutôt le besoin de répétition des contrôles ç'est un symptôme qui n'est pas généralisé car chacun est différents, je suis comme toi et à force de contrôle suffit que l'on me perturbe ça m'embrouille et je perd vite pied ne seraitce que sur des choses très simple comme etre perdu face au temps et comme une perte de contrôle.

Ca fatigue intensément et les autres ne comprennes pas et ce n'est pas sans compliquer les rapports.

Mon expèrience me prouve qu'il me faut exercer d'autres métiers que ceux qui me stress ne serait-ce que pour ma santé mental à force de stress.

Une reconversion pro est souvent salutaire.

Bises et courage à toi

 


   
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DrLot
(@drlot)
Eminent Member
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@doudou13

Merci pour ta réponse et tes encouragements.

J'exerce un métier dont il est difficile de changer. J'ai déjà modifié mon mode de travail : avant, je travaillais seule et c'était devenu trop stressant. Maintenant, je travaille en équipe, mais "l'enfer, c'est les autres". Je ne parviens pas à ne pas dire ce que je pense et cela n'attire que mépris et harcèlement que je supporte plus.

Actuellement, je suis à la maison et je ne sors plus : j'explique à mon entourage qui ne comprend pas pourquoi je ne parviens pas à mettre un pied dehors que c'est un peu comme si on me demandait de sortir nue avec mes complexes et ma honte alors que les autres sont habillés.

J'ai le sentiment que quoique je fasse, cela n'ira pas.


   
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Nami
 Nami
(@nami)
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Posté par: @drlot

@a23

Bonsoir, 

Je suis en arrêt depuis à peine 2 semaines et je sais d'emblée que cela va durer car je suis en phase très, très basse. La réaction de mes collègues m'enfonce encore un peu plus, mon arrêt imprévu leur donnant un surcroît de travail. Personne ne se soucie de savoir si je vais bien ou pas (mais cela n'a pas d'importance). En revanche, je reçois des SMS me demandant de me projeter pour le prochain trimestre, alors que je ne sais même pas si je parviendrai à survivre jusqu'à demain.

Cette nouvelle descente aux enfers est consécutive au perfectionnisme dont je fais preuve car j'ai peur de passer à côté de quelque chose, donc à la lenteur de mon travail, donc aux heures que je ne compte pas et à l'impression (juste ou pas ?) que les autres me jugent négativement.

Je ne supporte plus cette sensation d'être différente, moins bien, moins capable, moins "tout" que les autres. Paradoxalement, j'ai besoin d'être minutieuse pour me rassurer et cela m'éloigne encore plus des autres qui font tout plus vite que moi.

Je culpabilise de rester à la maison, le seul endroit qui calme un peu mes angoisses. Je ne fais que dormir et jouer à des jeux débiles en ligne, principalement la nuit.

 

Bonjour !

J'ai vécu presque exactement la même situation entre la fin du mois d'août et aujourd'hui. Je reprends début janvier et je me sens pas prête du tout. Je sais aussi que c'est une expérience vouée à l'échec et que je suis encore tombée sur un employeur malhonnête (je les collectionne) donc ... Super.

Je voulais revenir sur ce que tu disais par rapport à la culpabilité. Au départ, j'ai ressenti ça aussi. C'était horrible. Je me sentais obligée de me réveiller en même temps que mon copain qui partait travailler pour pas profiter de mes grasses mat ... J'essayais d'être la plus prodocutive à la maison mais c'était ridicule. Et puis là, avec cet arrêt, ça a complètement changé.

En 7 ans de vie active ça se produit tout le temps, en moyenne une fois par an, tout va bien, puis tout va mal, et c'est plus possible de travailler et il faut une pause de 3/4 mois pour que ça reparte ... Ok c'est un peu fataliste mais dans ma tête maintenant c'est : c'est comme ça. Je suis comme ça. Je fais ce qu'il faut pour gérer et améliorer la situation mais en attendant, il y a des variables contre lesquelles je peux rien et s'il me faut ça pour aller mieux, alors je le fais. Tant pis si personne comprend.

Les collègues, les patrons, ils s'en foutent toujours, on est tous remplaçables. 

Si tu as besoin de ce repos, repose toi, et profites-en. Si tu dois dormir, dors, si tu dois jouer, joue, au bout d'un certain temps ça finira par revenir, même si ce temps est long, voir très long.

Courage et hésite pas au besoin !


   
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Moussette01
(@moussette01)
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Posté par: @mamoune

Bonjour à tous et toutes, je suis nouvelle sur le forum, depuis 20 ans que j'ai été diagnostiqué c'est la 1ere fois que j'ose me lancer. J'ai 45 ans, diagnostiqué il y a 20 ans et stabilisée ( a peu près 🙂 ) depuis 1 an. Je n''ai jamais arrêter de travailler en 20 ans et depuis 1 an je ne bosse plus et c'est là que j'ai réussi à trouver mon équilibre. Je me sens ENFIN bien, mais malheureusement j'ai l'impression que ne pas travailler est mal, on me fait culpabiliser. Après toutes ses années de galères , je n'arrive toujours pas à être tranquille 🙁

Je suis complètement perdue et bien entendue je sens bien que plus les mois passent et mon état se fragilise, j'ai repris il y a quelques jours des anxiolytiques choses que je n'avais pas fait depuis 1 ans !  Seul le régulateur d'humeur me convenait depuis 1 an.....  Pourquoi est ce si mal vu de ne pas travailler quand notre équilibre, notre santé mentale en dépends ?  

Bonjour Mamoune,

Ne pas travailler est tout d'abord dévalorisant. On vit dans une société où les gens se définissent par leur travail (trop souvent malheureusement). D'ailleurs quand on fait la connaissance de quelqu'un, la 1ère question qu'on nous pose en général, c'est  : "qu'est ce que vous faites dans la vie". Et quand on leur répond, "je ne travaille pas", on vous regarde bizarrement. Et si on vous demande " quel métier vous avez exercé par le passé" et que vous n'avez pas beaucoup travaillé dans votre vie (comme c'est mon cas),  alors là, c'est pas presque si la personne ne tourne pas les talons. Et comme en général, on ne dit pas comme ça à une personne inconnue qu'on ne travaille pas à cause de problèmes de santé, c'est l'incompréhension la plus totale, voire du mépris de la part de celle- ci. Tout cela nous renvoie donc une image épouvantable de nous- même (du moins c'est mon cas). Pourtant j'ai fait des études supérieures à l'université mais à cette époque - là, la maladie ne s'était pas encore déclarée.

Pour faire suite à ce que vous dites : nous culpabilisons car nous nous sentons inutiles pour la société et avons l'impression d'être des parasites. Sans compter que n'ayant du coup pas de salaire, nous avons l'impression d'être un boulet pour notre partenaire de vie (notre conjoint(e) ). Ce qui d'ailleurs soyons francs, met en péril le couple et crée des tensions (cela a été mon cas et a été entre autres un des facteurs qui a eu raison de mon couple).

J'ai fait aussi personnellement l'objet de réflexions désobligeantes, de la part d'amis de mon ex- conjoint qui avaient un tendance malsaine à se mêler un peu de choses qui ne les regardaient pas. Il faut dire à leur décharge, qu'ils ne savaient pas que j'étais bipolaire  car je me garde bien en général de le dire aux gens, sauf à ceux qui me sont très proches. Une personne (que j'ai éjectée de ma vie) m'a même dit "j'ai remarqué que tu avais tendance à grappiller l'argent de X, mon ex- conjoint) alors que je perçois quand même l'AAH. Une autre fois, son conjoint m'a dit "c'est vrai que tu es très occupée".

Alors vous voyez un peu ?? Entre culpabilité d'avoir la sensation d'être un fardeau pour autrui et avoir une image épouvantable de moi- même, mon coeur balance...

C'est aussi un des effets secondaires de la maladie dont on ne parle pas souvent mais je peux vous dire que je l'ai beaucoup expérimenté dans ma vie.

Tout ça pour vous dire que je vous comprends parfaitement et je pense que nous sommes beaucoup à en faire l'amer l'expérience.

Il y a malgré tout des solutions à tout ça comme acquérir le statut de travailleur handicapé, se réorienter professionnellement (il y a Cap Emploi - le pôle emploi des personnes handicapées- pour ça) et si vous retrouvez un emploi, essayer d'avoir un poste aménagé. Vous pouvez aussi percevoir l'AAH, ce n'est pas l'Eldorado, certes, mais c'est déjà ça. A noter que l'AAH est indexé sur les revenus du (de la) conjoint(e). Oui je sais, c'est lamentable. Comme si on faisait exprès d'être malade !

N'hésitez pas à vous faire aider par des professionnels. Il y a en général un cap emploi par département, si je ne raconte pas de bêtises.

Voilà, je suis désolée si je ne vous ai pas beaucoup remonté le moral mais il faut être lucide : le trouble bipolaire est une maladie grave, très invalidante.

 

 


   
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Moussette01
(@moussette01)
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@voufaitechier

En réalité, la maladie n'inspire que peu de compassion. A la limite juste un peu au début  mais sur la durée, non.  Les gens se lassent et surtout, ça leur fait peur.


   
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Massimanon
(@massimanon)
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Bonjour, 

Celà fait 10 ans cette année que ma maladie s'est déclarée. 

Et j'ai du travailler en tout et pour tout environ 1 an et demi, 2 ans depuis. ( Ceci de façon disparate)

J'ai remarqué que dès que je travaille, je m'enfonce toujours un peu plus, plus de symptômes, d'angoisses etc... 

Tout le monde dans ma famille et celle de mon conjoint sais que je suis malade. Malgré celà, je sens une grosse pression de leur part pour que je travaille, de la société aussi, il est bien vrai que la question qu'on pose en général c'est "que fais tu dans la vie ? " , Et là, quoi répondre ? J'ai même honte de ne rien répondre. Généralement je dis que je suis en recherche etc... Histoire de sauver les meubles. 

Enfin bref, l'AAH, même si je la demandais ( pour la troisième fois), c'est même ma psychologue qui m'a conseillée de peut être y songer. Ce n'est pas possible. Car mon conjoint gagne de l'argent - le smic- mais du coup je toucherais - si c'était accordé- une misère. Si je l'avais pleinement je me serais peut être lancé dans le bénévolat, histoire de faire quelque chose que j'aime, sans pression. 

Mais le compromis que je viens de trouver ( je dois encore en parler avec mon psychiatre) c'est de travailler en ESAT.

Je peux travailler. Mais j'ai la concentration et la mémoire défaillante, je stresse énormément, et dès la première erreur c'est l'hécatombe, je panique ma dévalorise et ça fini souvent par un arrêt... 

Du coup, vu ma situation actuelle de recherche d'emploi permanente, de peur panique si j'en trouve, d'échec répété. Je ne vois plus que ça. 

Maintenant, il va falloir attendre la réponse. Je sais que ça peut prendre du temps. Il faut que je me fasses aider pour remplir les papiers, tout faire pour que ça me soit accordé. 

Sinon, honnêtement, je ne sais plus... Je vais peut être passer ma vie au crochet de mon conjoint, voir la déception dans ses yeux, ceux de ma famille etc... Je tenterai encore et toujours, mais je sais, j'ai compris, il en aura fallu du temps, que je ne supporte pas la pression, et telle qu'elle existe dans le monde du travail... J'en suis pas sortie ! 

Enfin bon, je vais lancer les démarches... 

Bonne journée

 


   
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Melo
 Melo
(@malette)
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Je suis comme toi. Ca fait 1 an que je suis sur la touche et chercher voir trouver un boulot m'angoisse au plus haut point. Je vais me lancer dans le bénévolat pour, comme toi, faire quelque chose sans pression. Ce que tu écris j'aurais pu l'écrire.

Merci et bon courage


   
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