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Premier emploi et beaucoup de doutes

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lilacskydie
(@lilacskydie)
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Début du sujet  

Bonsoir à tou.te.s,

 

J'espère tout d'abord que tout le monde prend bien soin de soi et de ses proches en cette période si compliquée. 

 

Je vais essayer d'expliquer ma situation le plus clairement que possible et de manière assez concise : j'ai été diagnostiquée bipolaire de type II à mes 19 ans, pour de multiples raisons (nombreux déménagements dans le cadre de mes études, précarité financière, peur) je n'ai pas été suivie par un professionnel depuis. J'ai aujourd'hui 23 ans et j'ai décroché mon premier emploi en février.

 

Seulement voilà, depuis les choses ne se passent pas comme je l'aurais espéré. On m'avait prévenu que ma patronne était "très difficile", qu'elle n'était jamais contente de ses employés et qu'il ne fallait pas prendre ses remarques personnellement. Et effectivement, à partir du moment où ma période d'essai a été terminée elle n'était plus du tout satisfaite de mon travail. Rien que je fasse n'a l'air de lui convenir, ça joue énormément sur mon moral et mon estime de moi. J'ai essayé de faire en sorte que ça se passe mieux : prendre en compte ses remarques, faire des heures supp, poser des questions à mes collègues qui la connaissent mieux que moi mais rien n'y fait. 

J'ai une connaissance en commun avec la personne qui occupait mon poste il y a 2 ans et elle m'a raconté des évènements, des échanges qu'elle a eu avec ma patronne qui pourraient facilement être qualifiées de harcèlement moral et de chantage (ma patronne l'a menacé de la dénoncer à Pôle Emploi lorsqu'elle a refusé sa proposition de CDI pour qu'elle ne touche pas le chômage, puis menacer de contacter son nouvel employeur pour lui dire à quel point c'était une "mauvaise employée"). Je ne peux pas tout détailler dans ce poste, mais cet environnement de travail est très toxique et commence à sérieusement affecter ma santé mentale. En plus, je suis en télétravail depuis le début du confinement et laisser sa negativité envahir mon espace personnel n'aide pas du tout. Je suis stressée en permanence, j'ai des insomnies, je ne mange presque plus. C'est de plus en plus dur de me lever le matin. Cela dure depuis des semaines. Bref, l'épisode dépressif semble bel et bien présent. 

 

Cela fait à peine trois mois que je suis dans cette boîte et je perds déjà pied. Je ne peux pas m'empêcher de me dire que si je n'étais pas bipolaire je ne prendrais pas les choses tant à cœur et je supporterais mieux ses critiques. Mais là, ça me ronge vraiment, j'ai la boule au ventre et j'en pleurs tous les soirs. Je sais que la maladie me rend plus susceptible à ses remarques mais je n'arrive vraiment pas à passer outre ni à faire autrement que me dire que je suis en fait bonne à rien et que je me suis complément trompée de voie. J'aimerais pouvoir claquer la porte avant que la situation ne dégénère encore plus mais, en tout cas pour le moment, je ne peux pas échapper à cette situation (je suis en CDD, impossible de démissionner), je ne peux que prendre mon mal en patience. Je fais de mon mieux pour que ça n'affecte pas la qualité mon travail (en tout cas selon mes standards, puisque ça ne lui va jamais à elle), mais avec la motivation qui baisse un peu plus chaque jour, c'est compliqué. J'ai l'impression d'être coincée dans un cercle vicieux. 

 

Tout ça pour dire que cela me fait énormément me questionner sur ma capacité en tant que personne atteinte d'un trouble bipolaire à exercer un métier à "responsabilités" si la critique et le stress  délenchent aussi rapidement des épisodes dépressifs (j'en avais déjà fais un la semaine qui a précédé le confinement et qui a duré 2 semaines). Je sais que je suis particulièrement mal tombée sur ce coup puisque mes précédentes expériences en stages/service civique s'étaient très bien passées, mais voilà c'est peut-être pas la dernière fois que je tomberai sur quelqu'un pareil ! J'ai l'impression que je ne pourrais jamais avoir une belle carrière et encore moins avoir une vie normale ou stable puisque je veux déjà partir au bout de 3 mois. J'ai peur que cela se répète dans une autre boîte et que finalement je me retrouve à devoir changer de métier parce que je ne suis tout simplement pas faite pour supporter autant de pression sans mettre en danger ma santé mentale. Avez-vous déjà été dans une situation similaire ? Et si oui avez-vous des conseils pour mieux gérer ? parce que mon contrat se termine seulement en février 2021, ca risque d'être long... 

 

Je suis en contact avec mon médecin traitant qui connaît très bien ma situation et qui me suit de près, je dois le voir demain matin. Je compte aller voir un psy au plus vite parce que j'ai trop repoussé cette échéance et que je ne vais plus pouvoir rester sans traitement indéfiniment.

 

Désolée pour le poste à rallonge et merci d'avance pour vos réponses, 

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Ce message a été modifié Il y a 4 ans par lilacskydie

   
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Elona
(@elonawasikowska)
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Bonjour, 

Comme tu dis tu es mal tombée. Le harcèlement moral est un véritable poison, ça met une mauvaise ambiance, ça démoli ta confiance en toi, tu vas au boulot avec une boule au ventre,... Ca ferait souffrir et un jour craquer n'importe qui sans pathologie psy, même des gens avec des caractères forts et résistants au stress. C'est juste une réaction humaine. Malheureusement ta maladie bipolaire fait que tu as une vulnérabilité en plus, donc forcément tu en souffres beaucoup plus vite, plus facilement et intensément. Je parle en connaissance de cause, je suis en arrêt de travail après trois semaines dans un nouveau service (je suis aide-soignante) qui ne me convient pas (patients Alzheimer avancés donc très spécifique), et où deux collègues étaient exécrables. C'est une énième remarque rabaissante qui m'a fait m'effondrer, alors qu'une "personne normale" aurait laissé couler sans s'en soucier, ou se serait affirmée pour se faire respecter. J'ai tenu trois semaines.

Avant que tu n'en arrives à un burn-out en bonne et due forme (car vraiment, c'est une mort intérieure, je ne souhaite ça à personne), arrête. Arrête de t'infliger ça. Va voir un médecin, explique la situation, mets-toi en arrêt de travail. Et surtout fais-toi suivre par un psychiatre le plus tôt possible. Je dirais bien de parler du problème avec les ressources humaines, mais c'est peut-être déjà connu et rien n'est fait, ça arrive, il y a des entreprises où ça fonctionne pas comme ça devrait.

Une phrase a changé le cours de ma vie et mon rapport au travail: Tu es remplaçable pour ton employeur, mais pas pour tes proches. Ta santé et ton bien-être passe avant n'importe quel emploi. C'est difficile à appliquer à cause de la question financière, mais un jour tu n'auras plus le choix, ce sera une réaction de survie. Et il vaut mieux ne pas en arriver là.

Ca ne veut pas dire que tu es inapte à la vie professionnelle. Tu es mal tombée. Il y a d'autres lieu de travail que celui-là, des lieux de travail avec des personnes bienveillantes qui encouragent leur personnel au lieu de les écraser. J'envie mon homme pour ça, son patron est génial, il remercie et félicite régulièrement ses employés, et quand il y a une critique c'est toujours constructif et bienveillant. Comme on dit "c'est comme on tombe". Travail ne doit pas forcément rimer avec pression et calvaire, ça ne doit pas t'empoisonner l'existence. Donc je pense que tu devrais te mettre à la recherche d'un autre travail, quand tu t'en sentiras prête. Là, la priorité est de prendre soin de toi.

Pour ce qui est de la voie, je suis mal placée pour en parler car j'ai des gros doutes aussi sur mes choix professionnels. Pas plus tard qu'hier soir j'étais encore en larmes à me dire que je suis une handicapée qui aura jamais de vie normale. Tout ce que je sais c'est que quand tu as quelqu'un qui te rabaisse tout le temps, ton estime de toi diminue (imagine déjà quand elle est pas très haute), à force de l'entendre tu y crois, et pire tu le deviens, ce qui entretien la baisse d'estime de toi et donne une raison de plus à l'autre pour te rabaisser. Plus tu vas stresser pour faire les choses le mieux possible pour ne pas te prendre de remarque, plus tu risques d'être maladroite et faire pire que mieux. C'est un cercle vicieux. Tu es sûrement beaucoup plus douée que tu ne l'imagines, tu te sens nulle car on te dit que tu l'es, ça veut pas dire que c'est la vérité. Et tu ne peux juste pas évoluer favorablement dans une ambiance pareille. Et si c'est vraiment parce que tu n'es pas dans la bonne voie, c'est pas grave. Tu es jeune (et même il n'est jamais trop tard), tu peux te reconvertir dans autre chose, commencer une formation. Je ne connais personne qui a trouvé sa voie du premier coup.

Courage, prends soin de toi


   
Mosis reacted
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Mosis
(@mosis)
Reputable Member
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Posts: 495
 

Bonjour @lilacskydie

Merci pour ton témoignage.

Elona à raison dans ses conseils et sur le fait que c'est probablement du harcèlement. Tu te rends compte qu'elle a harcelé d'autres personnes, mais c'est plus difficile d'en prendre conscience pour soi même, il peut arriver qu'on ait tendance à minimiser les violences envers soi même. C'est l'histoire de la paille dans l'oeil du voisin et de la poutre dans le sien. 

En résumé: 

-Tu n'es pas coincé avec ce CDD, 

-Tu n'es pas obligé de subir, 

-Harcèlement = DANGER pour ta santé et celle des autres. 

 

Tu peux prendre un arrêt maladie, ça va te permettre de faire cesser cette source de stress et de mal etre.

Une fois en arret, tu pourras prendre tes rendez-vous médicaux, te soigner et revenir plus tard dans ton travail (tu verras quelle envie tu auras une fois que tu iras mieux) ou chercher un nouveau poste avec un chef qui va se comporter normalement. 

Je souligne ce qu'a dit Elona, ton boulot va très bien se passer de toi, toi tu dois prendre soin de ta santé en priorité. Si tu decompenses, tu risques de pas pouvoir travailler pendant un moment. 

Courage, continues de parler autour de toi de ce qui se passe à ton boulot, comme tu le fais sur ce Forum. 


   
Elona reacted
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Cernunnos
(@cernunnos)
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Inscription: Il y a 4 ans
Posts: 46
 
Posté par: @lilacskydie

Bonsoir à tou.te.s,

 

J'espère tout d'abord que tout le monde prend bien soin de soi et de ses proches en cette période si compliquée. 

 

Je vais essayer d'expliquer ma situation le plus clairement que possible et de manière assez concise : j'ai été diagnostiquée bipolaire de type II à mes 19 ans, pour de multiples raisons (nombreux déménagements dans le cadre de mes études, précarité financière, peur) je n'ai pas été suivie par un professionnel depuis. J'ai aujourd'hui 23 ans et j'ai décroché mon premier emploi en février.

 

Seulement voilà, depuis les choses ne se passent pas comme je l'aurais espéré. On m'avait prévenu que ma patronne était "très difficile", qu'elle n'était jamais contente de ses employés et qu'il ne fallait pas prendre ses remarques personnellement. Et effectivement, à partir du moment où ma période d'essai a été terminée elle n'était plus du tout satisfaite de mon travail. Rien que je fasse n'a l'air de lui convenir, ça joue énormément sur mon moral et mon estime de moi. J'ai essayé de faire en sorte que ça se passe mieux : prendre en compte ses remarques, faire des heures supp, poser des questions à mes collègues qui la connaissent mieux que moi mais rien n'y fait. 

J'ai une connaissance en commun avec la personne qui occupait mon poste il y a 2 ans et elle m'a raconté des évènements, des échanges qu'elle a eu avec ma patronne qui pourraient facilement être qualifiées de harcèlement moral et de chantage (ma patronne l'a menacé de la dénoncer à Pôle Emploi lorsqu'elle a refusé sa proposition de CDI pour qu'elle ne touche pas le chômage, puis menacer de contacter son nouvel employeur pour lui dire à quel point c'était une "mauvaise employée"). Je ne peux pas tout détailler dans ce poste, mais cet environnement de travail est très toxique et commence à sérieusement affecter ma santé mentale. En plus, je suis en télétravail depuis le début du confinement et laisser sa negativité envahir mon espace personnel n'aide pas du tout. Je suis stressée en permanence, j'ai des insomnies, je ne mange presque plus. C'est de plus en plus dur de me lever le matin. Cela dure depuis des semaines. Bref, l'épisode dépressif semble bel et bien présent. 

 

Cela fait à peine trois mois que je suis dans cette boîte et je perds déjà pied. Je ne peux pas m'empêcher de me dire que si je n'étais pas bipolaire je ne prendrais pas les choses tant à cœur et je supporterais mieux ses critiques. Mais là, ça me ronge vraiment, j'ai la boule au ventre et j'en pleurs tous les soirs. Je sais que la maladie me rend plus susceptible à ses remarques mais je n'arrive vraiment pas à passer outre ni à faire autrement que me dire que je suis en fait bonne à rien et que je me suis complément trompée de voie. J'aimerais pouvoir claquer la porte avant que la situation ne dégénère encore plus mais, en tout cas pour le moment, je ne peux pas échapper à cette situation (je suis en CDD, impossible de démissionner), je ne peux que prendre mon mal en patience. Je fais de mon mieux pour que ça n'affecte pas la qualité mon travail (en tout cas selon mes standards, puisque ça ne lui va jamais à elle), mais avec la motivation qui baisse un peu plus chaque jour, c'est compliqué. J'ai l'impression d'être coincée dans un cercle vicieux. 

 

Tout ça pour dire que cela me fait énormément me questionner sur ma capacité en tant que personne atteinte d'un trouble bipolaire à exercer un métier à "responsabilités" si la critique et le stress  délenchent aussi rapidement des épisodes dépressifs (j'en avais déjà fais un la semaine qui a précédé le confinement et qui a duré 2 semaines). Je sais que je suis particulièrement mal tombée sur ce coup puisque mes précédentes expériences en stages/service civique s'étaient très bien passées, mais voilà c'est peut-être pas la dernière fois que je tomberai sur quelqu'un pareil ! J'ai l'impression que je ne pourrais jamais avoir une belle carrière et encore moins avoir une vie normale ou stable puisque je veux déjà partir au bout de 3 mois. J'ai peur que cela se répète dans une autre boîte et que finalement je me retrouve à devoir changer de métier parce que je ne suis tout simplement pas faite pour supporter autant de pression sans mettre en danger ma santé mentale. Avez-vous déjà été dans une situation similaire ? Et si oui avez-vous des conseils pour mieux gérer ? parce que mon contrat se termine seulement en février 2021, ca risque d'être long... 

 

Je suis en contact avec mon médecin traitant qui connaît très bien ma situation et qui me suit de près, je dois le voir demain matin. Je compte aller voir un psy au plus vite parce que j'ai trop repoussé cette échéance et que je ne vais plus pouvoir rester sans traitement indéfiniment.

 

Désolée pour le poste à rallonge et merci d'avance pour vos réponses, 

 

Hi,

J'ai eu 4 gros emplois et tous ont été différents

J'ai commencer en apprentissage à 17 ans dans une boite pendant 3 ans ils me traitaient comme un chien. Je bossai en moyenne 60h par semaine pour 500€/mois, tous les matins on se faisait insulter et humilier. Les matins je partais 1h en avance parce que à chaque arrêt de bus ou de métro j'étais prêt à faire demi-tour ou tout simplement partir dans l'inconnu sortir du système cela est arrivé quelque fois mais je me suis repris et j'ai tenue aujourd'hui je regrette.

La deuxième boite toujours en apprentissage les patrons étaient simple, correcte et savaient reconnaître le travail à sa juste valeur. La différence était de taille je faisais une moyenne de 40h et payer comme un ouvrier qualifier 1800€ parce que je leurs fournissais un travail de qualité se qui ne m’empêchait pas d'avoir la boule au ventre car j'avais peur de les décevoir. Et même si à des moments ça restaient dur car parfois je voulais tout arrêter et partir loin, c'est la meilleurs entreprise pour laquelle j'ai travaillé.

La troisième boite c'était un grand groupe. Je faisais une moyenne de 40h et j'assurais des astreintes qui souvent je me retrouvais au travail pendant 7j d'affiler, il arrivait même que je reste plus de 24h d'affiler pour le même salaire que la précédente boite. Avec eux j'ai pas tenu, mon monde c'est effondré sur lui même j'ai été hospitaliser et en revenant, ils m'ont coupé de mes collègues et mon surcharger de travail personne ne m'a défendu j'ai rechuté plusieurs fois puis j'ai démissionné (ils ont quand même osez me demander pourquoi).

Je n'ai pas pu reprendre de travail à chaque fois que j'arrivais à la médecine du travail pour valider l'embauche, je craquais et j'étais déclarer inapte.

(La quatrième) J'ai donc créer ma boite car il faut bien manger et je n'étais toujours pas diagnostiquer donc aucune aide. J'ai tenue 2 ans et demi sans me verser de salaire car la solution que je proposais était trop en avance sur son temps, j'ai été diagnostiquer au mois de mai dernier j'ai liquider mon entreprise seulement en décembre.

Tout ça pour dire que l'on passe le plus gros de notre temps au travail. Qu'ils existent des bons et des mauvais patrons, ceux qui reconnaissent le travail fournit et les autres. Le monde du travail est dangereux par différente manière c'est pourquoi tu ne dois surtout pas forcé, tu ne t'y sens pas bien voie pour partir ne cherche pas des solutions pour tenir juste un peu plus longtemps avant de craquer dans 1 semaine, 1 mois après. Tu n'es qu'un numéro pour la plus par d'entre eux, tu n'as pas de compte à leurs rendre. J'ai eu plusieurs accident de travail dont certains qui auraient pu être mortel parce que je n'étais plus concentre car je n'étais pas bien. Évite toi de souffrir pour d'autres personnes en particulier celle et ceux pour qui tu n'es rien.

Désolé pour les mots dure.

 


   
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ver00
(@ver00)
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Cernunnos,

 
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 Bonjour,
 
 
Tu fais quoi maintenant ? C'était quoi ta boite ?

   
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Cernunnos
(@cernunnos)
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@ver00

Il y a quelques semaines j'ai essayé de reprendre le travail avec une entreprise que je connais bien qui développe un robot pour récupérer les déchets en mer, mais quand il fallu vraiment entrée dans le vif du sujet des crises d'angoisses se sont déclenchés à répétitions. j'ai naturellement arrêté et aujourd'hui je ne sais plus quoi faire.

Pour ma boite, j'ai développer différent moyen à partir de drone pour par exemple  détecter les pollutions, réaliser des images 360° pour les forestiers et limiter les dégâts des maladies ou des coupes inutiles, chercher les nids des animaux dans les champs avant que les moissonneuses ne passent, ....  


   
ver00 reacted
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ver00
(@ver00)
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@  Cernunnos,

 

C'est génial comme projet libéral, tu n'as pas envie de réessayer ? Prendre les choses en marche, c'est toujours très difficile .

 
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Cernunnos
(@cernunnos)
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@ver00

Pour moi c'est toujours très difficile et l'environnement contrairement à ce qu'ils diffusent à la télé n'est pas du tout une priorité dans se pays et encore moins après le covid.


   
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ver00
(@ver00)
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@Cernunnos,

 

En tout cas, ton projet me semble extra ! Tu es dans quel pays ?


   
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Cernunnos
(@cernunnos)
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En France


   
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lilacskydie
(@lilacskydie)
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Début du sujet  

Bonsoir à vous tou.te.s,

 

Merci pour vos réponses, je les ai lu au cours des dernières semaines. Je ne trouvais pas la force de répondre, mais elles mont beaucoup aidé. Je vous tiens donc au courant de ma situation : après avoir posté mon dernier message, j'ai eu une visite chez mon médecin traitant qui a constaté mon mal-être (je n'ai pas réussi à me retenir de fondre en larmes en lui expliquant la situation, ma tension était bien trop élevée). Il m'a donc prescrit des anxiolytiques pour quand ça ne va pas et m'a mit en arrêt de travail pour trois semaines (il m'a dit qu'il prolongerait cet arrêt autant de fois que nécessaire).

J'ai donc profité de cette période pour prendre du recul et essayer de rationaliser la situation. J'ai fini par décider que je retournerais au télétravail après mon arrêt parce que je ne voulais pas rester sur un échec. J'ai donc repris le travail ce matin, lu et trié les mails reçus pendant mon absence. Je finis par envoyer un mail à ma collègue et ma patronne pour leur demander l'avancée sur un dossier sur lequel je travaillais avant mon arrêt, je transfère également un mail arrivé sur ma boîte mail qui était en fait destinée à ma patronne. En réponse, je reçois un mail qui me dit "Étonnée de ne pas avoir reçu de tes nouvelles. L'équipe est retournée au bureau ce matin" en gros elle me reprochait de je pas l'avoir prévenu de mon retour (alors que la date de la fin de l'arrêt de travail était écrite sur l'avis que je lui ai transmis, donc pour moi c'était logique que si jamais je n'étais pas prolongée, je revenais ce matin) et aussi de ne pas avoir demandé si on retournait au bureau comme le confinement a été "levé" le 11 mai. Je lui ai dis que j'étais surprise de ne pas avoir été prévenue du retour au bureau et que, comme le gouvernement a demandé à ce que le télétravail reste la norme, je pensais que nous y restions (le télétravail est complètement possible dans notre cas). Elle m'a dit que c'était de ma faute et que j'aurais du leur poser la question même si j'étais en arrêt. Elle a ensuite exigé que je revienne au bureau demain matin alors que j'ai deux heures de train aller-retour et pas de voiture. Mes trains habituels ont été supprimés ce qui fait que je devrais partir de chez moi à 7h10 le matin et rentrer le soir à 19h30 au lieu de 8h-18h en temps normal... Je sais qu'il y a pas mal de gens qui le font au quotidien mais là... M'absenter 12h de la journée, faire 2 heures de trajet toute la semaine pour me faire rabaisser et traiter comme une idiote et une moins que rien c'est au dessus de mes forces.

J'ai passé mon après-midi à recueillir l'avis de mes proches et nous en sommes arrivés à la conclusion que je devais lui demander une rupture anticipée, cartes sur table. Je lui ai donc envoyé un mail en fin d'après-midi lui expliquant mon mal-être et les répercussions qu'avaient la situation sur ma santé mentale (je suis restée courtoise, je lui ai simplement expliquée que je ne me sentais plus capable de produire du bon travail dans ces conditions et que revenir au travail demain était au dessus de mes forces). Je lui ai également dis que je ne voulais pas lui faire perdre d'avantage de temps en faisant rallonger mon arrêt de travail indéfiniment. Elle souhaite m'avoir au téléphone demain matin, j'ai très peur de ce qu'elle va me dire et très certainement me reprocher, mais je pense que je commence à voir le bout du tunnel.

 

J'ai passé mon après-midi en larmes, à trembler de tout mon corps. Je n'ai pas réussi à manger aujourd'hui. J'ai repris rendez-vous avec mon médecin demain en fin d'après-midi pour qu'il puisse prolonger mon arrêt au cas où elle refuserait la rupture anticipée... (Et aussi me prescrire de la vitamine d car je suis en carence mais ça n'est pas le sujet ahah)

 

Encore merci à vous pour vos réponses, je prendrai plus de temps rapidement pour vous répondre individuellement et vous tenir au courant de la situation.

 

Prenez soin de vous,

Ce message a été modifié Il y a 4 ans parlilacskydie

   
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Mosis
(@mosis)
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@lilacskydie

Bonjour, 

Content de voir que votre arrêt vous a été profitable. N'hésitez pas à vous remettre en arrêt si besoin, il n'y a pas d'obligation à rompre ce contrat dans l'immédiat si vous ne vous sentez pas capable de chercher du travail. Vous pouvez le laisser courir jusqu'à ce que vous vous sentiez vraiment mieux. 

Courage pour demain, 


   
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Elona
(@elonawasikowska)
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@lilacskydie Tu es trop gentille. Ce boulot te rend malade, ta chef te traite comme une moins que rien et ta collègue a l'air agréable comme un furoncle sur le trou de balle. Et tu te soucies encore de leur faire perdre leur temps. Qu'ils aillent se faire sodomiser à sec par un éléphant, garde bien ton arrêt de travail aussi longtemps que nécessaire. Et si ça les fait chier, tant mieux. Pense à toi, prends soin de toi, ça doit être ta seule priorité.


   
marlasinger reacted
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lilacskydie
(@lilacskydie)
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Début du sujet  

Bonsoir, 

 

Merci encore pour vos réponses, voici donc ce qu'il s'est passé aujourd'hui. Ma patronne m'a appelé ce matin, elle n'a pas cherché à me faire de reproches ni à contester ma décision de partir (nous travaillons dans la production de spectacle vivant, aucune activité ni entrée d'argent pour le moment, l'avenir est très incertain dans ce milieu avec la crise sanitaire. Je pense donc que ça l'arrange que je parte, d'un point de vue financier) par contre elle a essayé de me convaincre de démissionner plutôt que d'avoir recours à une rupture d'un commun d'accord. La loi interdit aux personnes en CDD de démissionner (à part s'il trouve un CDI, en cas de force majeur ou faute grave de l'employeur), donc non seulement j'y aurais perdu ma prime de précarité, mon droit au chômage mais aussi je m'exposais au risque qu'elle puisse me demander des dommages et intérêts ! Et bien évidemment je devais respecter un préavis de un mois. J'ai donc refusé de démissionner et je lui ai dis que, d'après ce que j'avais vu, il était tout simplement illégal que je démissionne, ce pourquoi je lui demandais une rupture d'un commun d'accord qui nous permette de mettre immédiatement fin au contrat. Ce à quoi elle m'a répondu : "tu ne fais que ce qu'il t'arrange toi hein". J'étais tellement choquée que je lui ai fais répété. Non ça ne m'arrange pas de me retrouver dans cette situation, j'aurais préféré pouvoir honorer mon contrat jusqu'à la fin et gagner en expérience, seulement il a fallut qu'elle me pousse à bout  ! Ce qui m'aurait arrangé ca aurait été de ne pas passer le peu de temps que j'ai vécu dans son entreprise à me faire rabaisser, à finir mes journées de travail en pleurs, à ne plus réussir à dormir ni à manger au point d'en finir à avoir des idées noires ! Elle ne se remet pas en question une seconde, pour elle je dois être qu'une petite incapable et une fainéante, elle n'a donc rien à se reprocher. 

 

Au final, elle m'a dit qu'elle voyait avec le comptable ce qu'elle pouvait faire et qu'elle me rappelait en fin de matinée. Finalement, elle ne m'a jamais rappelé mais j'ai reçu un mail de ma collègue me demandant mon planning d'heures effectuées puis un mail de ma patronne me demandant de lui envoyer ma demande de rupture de contrat d'un commun d'accord avant la fin de l'après-midi. L'entreprise est une association et une assemblée générale se tenait cet après-midi (bien que les rassemblements de plus de 10 personnes soit toujours interdits, bref), je suppose donc qu'elle voulait faire signer le papier à la présidente à cette AG. Je m'attends donc à recevoir le papier signé par mail demain, je n'aurais plus qu'à leur rendre les clés et éventuellement y aller pour signer mon solde tout compte. Je reste quand même sur mes gardes et je me dis que je ne suis pas à l'abri qu'elle change d'avis. Mon médecin m'a prescrit un arrêt de travail au cas où. 

 

Je suis donc un peu soulagée mais pas totalement, je le serais quand j'aurais enfin la certitude que c'est terminé, mais bon on est sur la bonne voie ! Je sais que vous m'avez conseillé de prolonger mon arrêt maladie et de ne pas me soucier de les faire chier, de prendre le temps d'aller mieux, mais honnêtement je veux juste pouvoir passer à autre chose, tourner la page. J'ai des pistes pour des petits boulots cet été et à l'automne, ça m'ira le temps de me refaire une santé et reprendre une recherche d'emploi dans ma branche ! 

 

Merci encore pour vos réponses, bien entendu je vous tiens au courant sur l'évolution de la situation. Je crois que mes messages portaient finalement plus sur le harcèlement au travail que sur ma bipolarité à proprement parlé, mais ça m'a fait beaucoup de bien de vous lire et de voir votre soutien. Une mention spéciale à Elona et son "aimable comme un furoncle sur le trou de balle" qui m'a fait exploser de rire !

 

Prenez soin de vous, bonne soirée !

 

 


   
ver00 and Mosis reacted
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Elona
(@elonawasikowska)
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@lilacskydie J'adore faire rire les gens, si j'étais pas aussi introvertie j'aurai pu avoir une belle carrière d'humoriste peut-être.

Contente de voir que la situation évolue favorablement. Et campe bien sur ta position de ne pas démissionner, si tu le fais tu perdras tes droits au chômage. Elle ne peut pas te forcer à démissionner de toutes façons, si elle refuse la rupture de commun accord, tu restes juste en arrêt de travail.


   
ver00 reacted
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