Bah déjà faut pas que tu lance dans des métiers trop humaine. C’est tjs bcp de pression de remises en questions etc. Il te fait un taf dans lequel tu ne t’investir pas ou très peu. Peut être qu’un bilan de compétence via cap emploi pourrait t’aider.

Bonjour, 

Je suis aide-soignante aussi, en arrêt depuis mi-avril et mon contrat n'a pas été prolongé le 30 juin. Moi aussi j'ai décidé que je n'en voulais plus. C'est déjà un métier très ingrat et très mal payé, mais en prime les horaires décalés et le stress c'est pas bon pour ce qu'on a. La crise du covid et la gestion catastrophique sur mon lieu de travail ont achevé cette "vocation". J'ai décidé d'entamer une formation de secrétaire médicale en septembre, ça reste dans le domaine médical mais c'est "plus tranquille".

Moi aussi la crise du covid l'an épuisée. Écoeurée de la gestion. 

Bonsoir.

Je n'arrive pas à achever ce que je commence, des choses les plus simples à celles qui demandent plus d'efforts dans le temps. Je je sais pas quoi faire. J'ai beaucoup de projets, de beaux rêves mais c'est comme si je ne fais rien de ma vie.

Bonsoir, 

Je ne connais pas ton contexte, mais j'ai le même problème. Il y eu des périodes où je pouvais être assise sur mon divan à me dire que je devais ranger telle ou telle chose, mais j'étais tétanisée à l'idée de me lever pour le faire. Je pouvais rester des heures sur le divan à zapper ou regarder ma journée passer. 

J'essaie de me trouver des trucs. Des fois ça marche et d'autres journées, ça marche moins bien. Cela dépend de mon état général, mais le but est de choisir deux choses à faire, pas plus, mais de les faire. Pour moi, ça peut être aussi simple que de sortir les poubelles. Je me dis toujours : petit pas par petit pas.

Je ne suis pas bipolaire, mais peut-être TDA non-diagnostiquée. Mon copain est bipolaire et le ménage, ce n'est pas une chose qu'il voit, surtout pas en phase maniaque. Il ne pensait qu'à tous ces projets et si j'osais lui faire une remarque là-dessus, il le prenait comme un reproche et il tombait en «crise de Hulk».

Cela dit, ça m'a en fin de compte un peu aidé à recommencer à faire un peu de ménage moi-même. 

Par contre, pour les projets, ça me prend une obligation (incluant stress +++) ou bien il est vrai qu'après peu de temps j'arrête tout, non pas parce que cela ne m'intéresse pas, mais je perds toute discipline. Je comprends que je suis faite pour le court terme... Les projets de longue haleine, ce n'est malheureusement pas pour moi. Sauf si j'ai quelqu'un qui m'encourage et/ou une équipe avec qui je peux échanger.

Je crois qu'il faut apprendre à se connaître aussi, connaître nos points forts et nos points faibles. J'imagine que ça ne peut pas nuire et ça peut aider à choisir nos projets en conséquence. Je parle un peu pour parler, mais des fois ça peut faire émerger une idée!

Bonne chance en tout cas et n'oublies pas que des fois, ça nous prend juste une petite tape dans le dos! 

Je me sens comme une larve parfois. Moi aussi je me lève super tôt mais ma journée défile sans la voir passer. Je traîne sur le canapé, mon esprit divague, souvent vers des choses qui m'énervent. Ça me fait angoissée, ou bien je déprime. Je suis pas constructive. Ou alors ça m'arrive, quand je fume, je suis en pilote automatique et je fais tout comme un robot. Rien n'a de sens. Mais au moins je fais ce qui doit être fait. 

@melancolou

Merci de me partager ce que tu vis...

Ah... Si seulement les choses pourraient être plus simple. 

@celma

J'imagine...😟

@celma si ça peut t’aider j’adore mon ambiance de travail actuelle je bosse sur un plateau téléphonique sympa (un de ceux de la sécu et je sais que certaines compagnies d’assurance comme groupama son connues pour vraiment bien traiter leurs employés). Les gens sont gentil et m’on même aidée à m’intégrer alors que ça partait super mal. Je peux aussi dire ce que je pense, en y mettant les formes bien sûre.

Ça ne fait pas battre mon cœur à 100% mais c’est vraiment sympa et ça ne me prend que peu d’énergie. Bon, j’ai gagné des acouphènes mais je suis la seule du plateau à en avoir donc c’est pas systématique. Je vais devoir trouver autre chose, dommage car l’assurance c’est vraiment bien payé !!

@elis Ah la la le boulot !!! Moi je suis bipolaire depuis 30 ans. J'étais prof Avant le diagnostic j'arrivais à le faire. Mal sûrement, je n'arrive pas à imaginer cette période sans appel chez le proviseur de parents très mécontents. J'ai compris seulement cette année que si moi je ne savais pas que j'étais étrange mes collègues eux passaient leur temps à me signaler aux différents patrons. Après le diagnostic c'est différent Je dors 14h par jour mon rythme circadien est perturbé. Une molécule. Dépression sommeil canapé télé. Fini la vie ? J'ai jamais lâche avec le travail le bénévolat. Toujours pensé à mes enfants. Je voulais leur montrer qu'on pouvait dépasser le handicap. A chaque fois on me virait. retour sur le territoire de la télé, du canapé, de l'ennui et donc retour du pétard et de l' alcool. avoir l'impression qu on ne peut plus travailler. La société descele notre différence comme le nez au milieu de la figure. La société qui se dit tolérante refuse catégoriquement de travailler avec des personnes différentes. Le monde est tellement normalisé pour être rentable. Nous ne sommes pas rentable. Et nous nous sommes si bizarre. moi ma proviseurs m'a fait inspecté, comme elle savait que j'étais bipolaire elle m'a fait comprendre que je pouvais être dangereuse pour les élèves. souvenir humiliant. Le bénévolat c'est mieux quand même mais faut voir que je me sens fatiguée des le réveil. Les problèmes cognitives qui empêche de mémoriser de se concentrer. Après en cherchant vous pouvez rencontrer des pépites 

Ne rien faire ! LOL !

Bonsoir, ha ! je ne suis pas la seule à regarder le temps passer tout en culpabilisant de ne rien en faire.
Je n'ai vécu que par mon travail, me perfectionnant sans cesse à mesure que les travaux évoluaient. J'ai changé d'équipe, hélas, je n'ai pas pu prendre le boulot à cause d'une fracture de la malléole. Il était prévu une opération, ligamentoplastie de l'autre cheville donc un arrêt de 6 mois et comme cette cheffe m'avait présenté comme une craque, ils ne m'ont pas loupée à mon retour.
Résultat stress ++ et pour finir dépression et anxiété aigüe.

Je pensais rejoindre ma nouvelle encore une autre le 1er février, impossible après avoir fait une TS de laquelle je fus sauvée in-extremis. 

Si les collègues ne sont vraiment pas sympa heureusement j'ai actuellement le soutien de ma hiérarchie. Bah vi, j'étais vraiment une crack dans mon domaine.
Aujourd'hui mon médecin après 8 mois d'arrêt me prescrit un arrêt longue maladie et la DRH me soutient à fond, OUF !
Je suis donc fonctionnaire et intellectuellement avec le nouveau traitement lourd lourd, je n'ai plus le niveau et la performance.

Et, non, je ne m'ennuierai pas, déjà parce que je vais trois matinées à l'hôpital de jour ensuite parce que j'ai un projet qui tient la route c'est le cas de le dire car je vais pérégriner sur environ 500 kilomètres. Je prépare ce voyage minutieusement.
Mais surtout, je ne CULPABILISE plus de ne pas travailler ni de ne pas en faire assez voire rien faire de la journée.
J'ai accepté que cela fait partie de cette foutue maladie et que le monde du travail n'accepte pas les salariés atteints de maladie psychique alors qu'ils intègrent très bien les personnes souffrant d'un handicap physique.
J'avais demandé à ma psy si elle connaissait beaucoup de patients qui travaillent à temps plein. Elle m'avait répondu qu'il y en avait mais que quasi tous rencontraient de gros problèmes sur leur lieu de travail qui ajoutaient à leur souffrance. Alors ! A quoi bon !

Bonne soirée à tous