Bonjour,
Depuis longtemps, en tout cas depuis mon adolescence je n'ai toujours rêvé que d'une chose, avoir des enfants.
Mon plan était pour mes 25 ans j'aurais au moins un enfant. Et là depuis 2018, je me pose des questions. La première étant : quel avenir pour cet enfant ?
Le monde ne tourne pas rond, le problème climatique, les présidents aucunement soucieux du bien être des citoyens peut importe le pays, l'argent l'argent l'argent.
2ème question : est ce que je vais être une bonne mère ? Je suis quand même bipolaire, je déprime, angoisse, et pense au suicide facilement. Alors qui me dit que pendant la grossesse je ne vais pas craquer... Ou même après ? C'est vrai, je en sais rien. En plus ça me déstabilise ces personnes fragiles psychologiquement qui en viennent à faire du mal à leurs enfants, ou à qui on les retire ... Je ne dis pas que j'en serais capable, celà me paraît improbable. Mais qui sais ? Personne ne sait ! Personne ne prévoit quel genre de mère on va devenir avec cette maladie. Non pas que je dise que les bipolaires sont des mauvaises mères qu'on soit d'accord. Sans compter sur le fait que même si tout va bien pour mon enfant, mes passages à vide risquent de le perturber.
3ème question : l'hérédité ...
Je ne sais pas quel est le pourcentage de chances pour que mon enfant souffre psychiquement, mais je me demande, au vu des antécédents familiaux qui sont les miens ( 3 générations de personnes en souffrance du côté paternel) est ce bien raisonnable ? 'e serais ce pas égoïste de ma part de faire un enfant pour qu'il souffre à son tour ? Mais après tout il pourrais aussi ne pas avoir de maladie et bien aller...
Il y a aussi la question du couple. Mon homme veut des enfants. Mais plus le temps passe moins je suis sûr de vouloir en faire. J'ai envie certes, mais est ce bien raisonnable... ?
Enfin bref, j'approche de la trentaine, pas d'enfant pour le moment et de moins en moins envie d'en faire à cause de toutes ces questions dans ma tête. Je ne veux pas faire souffrir de quelques manières que ce soit par hérédité ou d'une autre façon mon enfant. Je sais malgré tout que je ne serais pas seule. Je vois mon homme avec les enfants de mes amies et je sais qu'il a la fibre paternelle.
J'ai encore le temps d'y réfléchir. Mais c'est un vrai casse tête ! Et je ne sais pas comment en parler à mon conjoint sans le faire fuir...
Qu'en pensez vous ? Avez vous ou faites vous face à ce genre d'interrogations ? Pour ceux qui ont des enfants... Comment ça se passe ?
( Mes psychiatres m'ont dit qu'en générale les hormones remettaient tout "en place " pendant la grossesse ... Est ce vrai ? )
( Ne soyez pas trop sévère avec moi... J'espère que je ne blesse personne avec ce post. En tout cas si des mots vous ont choqués je m'en excuse par avance. )
Merci par avance pour tous vos points de vues et conseils.
Bonne journée à toutes et tous.
3 enfants avec des hauts et des bas. Mais un papa solide qui les protège, alors pour l’instant ils vont pas trop mal. Pour l’hérédité c’est une question que je me pose aussi. A voir dans le temps.
pour la grossesse je n’ai jamais été aussi stable et bien que pendant mes grossesses.
Tu peux aussi te faire accompagner par un psychologue spécialiser dans la famille ou les enfants. Moi je vais en voir et elle me donne des conseils sur la parentalité.
De rien 🙂
L adoption c 'est bien !
J'ai bien peur que ce soit compliqué. Déjà pour les personnes "sans difficultés" c'est un parcours difficile. Alors pour nous ça le sera d'autant plus. Entre ma maladie et d'autres choses dont je ne veux pas parler car il s'agit de mon conjoint, et l'instabilité financière. Ça risque d'être d'autant plus compliqué.
Ça+ça+ça ben ça fait beaucoup. Alors déjà que ceux qui veulent adopter sont jauger... Je n'imagine pas nous...
Mais on y avait pensé.
c est sûr c 'est plus simple pour certains que pour d autres d adopter...surtout si t as de l argent...
J espère que les choses vont se simplifier avec le temps, bikoz entre le nombre d enfants en manque de famille et le nombre d adultes souhaitant avoir un enfant.
Les démarches pour entamer une PMA sont plus faciles que pour une adoption!
Question de business (entre autre)
T es-tu déjà posé la question de savoir POURQUOI ?
Bonjour,
Moi aussi, un enfant, c'était mon rêve de vie. J'ai eu une phase de rémission, pendant laquelle je pouvais vivre sans traitement. Mais cela ne marchait pas. Aussi j'ai fait des FIV. Je n'ai pas parlé de ma bipolarité. J'allais bien. Finalement après trois fiv ratées, j'ai enfin un enfant. Par rapport à notre fragilité, il peut il y avoir un accompagnement de la part de la pmi. Par ailleurs, mon compagnon a été formidable et a pris en main les biberons de nuits, que je n'aurais pu faire. L'après se passe très bien. Il faut se faire aider si besoin, pmi, nounou, mèdecin. Et c'est une formidable aventure. Maintenant mon enfant a 6 ans, et j'ai eu une crise l'année dernière avec une hospitalisation. Nous avons été séparé, mais avec l'aide de l'équipe médicale et mon soutien familial, cela a pu être surmonté. Aujourd'hui, je dis à mon enfant que, oui, j'ai une maladie, sans en nommer le nom, je dis juste qu'il faut que je me repose plus que les autres, et que je mon médecin surveille ma santé.
Avoir un enfant c'est donc possible. Quant à l'hérédité, il ne faut pas y penser. Il n'y en a pas vraiment. Notre maladie, n'est pas due à l'hérédité, mais je pense à une multitudes de facteurs externes, de chocs, qui nous ont brisé. Il n'y a rien à craindre pour les enfants.
Quant aux idées suicidaires, là, c'est plutôt un problème de dosage de traitement, et peut être quelques frustrations. Une psychothérapie pourrait aussi aider. Bon courage
Avoir un enfant c'est donc possible. Quant à l'hérédité, il ne faut pas y penser. Il n'y en a pas vraiment. Notre maladie, n'est pas due à l'hérédité, mais je pense à une multitudes de facteurs externes, de chocs, qui nous ont brisé. Il n'y a rien à craindre pour les enfants.
Je pense pile comme toi !
Avoir un enfant c'est donc possible. Quant à l'hérédité, il ne faut pas y penser. Il n'y en a pas vraiment. Notre maladie, n'est pas due à l'hérédité, mais je pense à une multitudes de facteurs externes, de chocs, qui nous ont brisé. Il n'y a rien à craindre pour les enfants.
60-70% de concordance génétique mais il y a rien à craindre pour les enfants ?
Vous pouvez nous expliquer ?
Arrête un peu kust elle essaie de rassurer qqun sur le fait d’avoir des enfants. C’est pas parce que on est bipo qu’on peut pas en avoir quand même. Et si quand on en a on pense qu’on va leur transmettre autant de tailler les veines de suite.
laisse se poste en paix stp.
Arrête un peu kust elle essaie de rassurer qqun sur le fait d’avoir des enfants. C’est pas parce que on est bipo qu’on peut pas en avoir quand même. Et si quand on en a on pense qu’on va leur transmettre autant de tailler les veines de suite.
laisse se poste en paix stp.
T as passé l âge de raisonner entre 2 extrêmes elo
Il y a une part génétique , plus ou moins importante selon les familles, mais bien présente
Que tu le veuilles ou non
Comment tu le gères c est autre chose, si le déni te semble être un mode de gestion sain, grand bien te fasse
Je me permets @kust, mais je crois que vous interprétez mal les chiffres cependant pour une fois, nous avons des sources communes (donc de )
Les troubles bipolaires sont des maladies psychiatriques à hérédité complexe, c’est-à-dire qu’ils mêlent facteurs génétiques et facteurs environnementaux. Si la génétique pèse pour 60 % dans l’origine des troubles, ceux-ci ne se déclenchent qu’en interaction avec un ou plusieurs facteurs environnementaux.
Les troubles bipolaires peuvent survenir chez n’importe quel individu. Il existe cependant une forte vulnérabilité génétique chez les patients concernés, comme l’ont démontré les études menées. Ainsi, le risque de développer des troubles bipolaires s’élève à 10 % environ pour un enfant dont l’un des parents souffre de la maladie. Si les deux parents sont touchés, ce risque se hisse à 30 %.
Donc, moi, je comprends que si on développe des troubles bipolaires c'est en grande partie à cause de la génétique, comme vous le dites mais la transmission parents/enfants n'est que de 10% et cas rares de 30%... Beaucoup moins en fait que ce que vous avancez... C'est faux ?
@kust vous êtes-vous refusé la paternité à cause de ce risque ? Bien sûr, sauf si vous n'étiez pas au courant... mais lors d'une de nos conversations, vous disiez être mal bien avant d'être diagnostiqué et étant de la partie vous deviez avoir des doutes ? Pas le temps de chercher le post mais il doit dater de 3 mois environ.
Est-ce que les résultats du dosage de Dépakote sont tombés ? ou sont-ils inexploitables comme pour la Lamotrigine ?
Donc, moi, je comprends que si on développe des troubles bipolaires c'est en grande partie à cause de la génétique, comme vous le dites mais la transmission parents/enfants n'est que de 10% et cas rares de 30%... Beaucoup moins en fait que ce que vous avancez... C'est faux ?
je parle de concordance génétique sur des jumeaux monozygotes
ça n'a en effet rien à voir avec les risques de transmission de la maladie qui dépendent d'énormément de facteurs
Arrête un peu kust elle essaie de rassurer qqun sur le fait d’avoir des enfants. C’est pas parce que on est bipo qu’on peut pas en avoir quand même. Et si quand on en a on pense qu’on va leur transmettre autant de tailler les veines de suite.
laisse se poste en paix stp.
T as passé l âge de raisonner entre 2 extrêmes elo
Il y a une part génétique , plus ou moins importante selon les familles, mais bien présente
Que tu le veuilles ou non
Comment tu le gères c est autre chose, si le déni te semble être un mode de gestion sain, grand bien te fasse
Je le vis bien vu que je pense qu’il y a dans ce trouble une grande partie environnemental. J’espère éduquer mes grossesses sans trop de fracture. Je mise à fond sur le dialogue et l’explication franche.
Bref, on s’éloigne du sujet du poste.
Donc, moi, je comprends que si on développe des troubles bipolaires c'est en grande partie à cause de la génétique, comme vous le dites mais la transmission parents/enfants n'est que de 10% et cas rares de 30%... Beaucoup moins en fait que ce que vous avancez... C'est faux ?
je parle de concordance génétique sur des jumeaux monozygotes
ça n'a en effet rien à voir avec les risques de transmission de la maladie qui dépendent d'énormément de facteurs
Désolé, j'ai cru que le post traitait, en autres, de la transmission parents (mère ici) à enfants.
J'ai 5 frères et sœurs dont un jumeau dizygote. Je suis le seul... pour le moment ! J'ai 5 enfants dont des jumeaux dizygotes... Le temps le dira, c'est comme pour l'arrêt d'un traitement : seul lui détiens, en fait, la vérité.
Je pense que si un de ma fratrie avait un trouble mental, je le saurais ? Difficile à cacher ?