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Situation professionnelle très difficile et vie sociale perturbée

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Squeeze92
(@squeeze92)
Eminent Member
Inscription: Il y a 4 ans
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Début du sujet  

Bonjour à tous 🙂

J'ai 42 ans et je suis diagnostiqué depuis 20 ans. J'ai toujours travaillé malgré de nombreux arrêts et j'ai le statut de fonctionnaire.

Cela fait maintenant 2 ans que je n'ai pas repris mon travail et avant je n'avais pas passé 1 an complet en reprise. J'arrive au bout de mes droits à Congé de Longue Maladie et, travaillant dans l'administration, vais certainement être mis en disponibilité pour raisons médicales, ce qui signifie qu'en cas de reprise, je serai affecté n'importe où dans Paris. Un obstacle supplémentaire puisque mes repères que j'avais tissés dans mon ancien travail seront perdus. 

 

La problématique est que les phases de up and down s'enchaînent sans me laisser de répit depuis cette période, avec un gros virage maniaque fin mai qui a conduit a une hospitalisation en juin.

Depuis août, le contrecoup drépressif est d'autant plus violent avec repli social et envie de dormir en continu.

Habitant en région parisienne, j'ai été à un Hôpital de Jour (HDJ) spécialisé dans les troubles bipolaires (fondation Bipol-Falret) en 2019, avais intégré le Groupe d'Entraide Mutuelle (GEM) de l'Etoile Polaire (Argos 2001), et me renseigne sur la fondation l'élan retrouvé qui s'occupe de réinsertion sociale pour personnes en situation de handicap psychique.

Bref, j'essaie de me bouger mais j'ai l'impression de m'enfermer dans l'univers des associations en lien avec les troubles psychiques et de m'éloigner de l'emploi et de vie sociale par ailleurs.

Mon psy m'a dit que les personnes bipolaires avaient un souci particulier avec l'exposition sociale au travail, du moins est ce mon cas. Plus généralement, j'ai du mal à sauter le premier pas pour m'insérer dans tout groupe social mais peut être très sociable par ailleurs et nouer des amitiés au long cours. simplement, ma situation actuelle amène à un isolement, ce qui ne m'aide pas pour rebondir.

Je pense déjà aux possibilités de reconversion, j'avais imaginé un travail mais celui ci nécessite d'être auto-entrepreneur et je me vois mal gérer une activité en l'état.

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Je n'ai pas envie d'aller encore en HDJ mais il faut bien avouer que je tourne en rond. Pour autant, l'idée de me retrouver dans une structure avec d'autres patients ne me fait plus envie du tout....

Enfin voilà, ce n'est pas du tout une bonne période mais j'essaie de garder le moral ^^

Bonne journée à vous 🙂


   
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CleoBip
(@cleobip)
Eminent Member
Inscription: Il y a 4 ans
Posts: 28
 

Bonjour, 

Les situations de stress, inévitables au boulot, sont souvent des déclencheurs pour nous...

Je comprends ton souci de ne pas te cantonner à  un milieu de 'patients', ça nous enferme justement dans la maladie, notre univers rétrécit. Nous ne sommes pas que ça, mais nous avons ce 'truc' qui rend tout plus difficile...

Si le boulot aggrave ton état, il vaut peut être mieux d'arrêter, on peut toujours trouver du lien ailleurs, bénévolat par exemple, c'est en plus bon pour l'estime de soi. La nôtre est souvent 'raplapla' elle aussi 🙂

Bon courage 


   
sophie71 reacted
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sophie71
(@sophie71)
Eminent Member
Inscription: Il y a 4 ans
Posts: 23
 

Le bénévolat n'a pas du tout redoré mon estime de soi personnellement... Avoir un travail est bcp plus gratifiant, on fait partie des "actifs" ! mais faut suivre le rythme imposé et ça peu être trop de stress en effet. Le tout c'est de savoir ce qu'on peut supporter et où on atteint nos limites. Pas facile... 


   
CleoBip reacted
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CleoBip
(@cleobip)
Eminent Member
Inscription: Il y a 4 ans
Posts: 28
 

J'ai fait les 2, finalement je trouve le bénévolat plus gratifiant... Disons qu'avec l'âge on arrive peut-être à se passer du côté 'être productif ', quand on ne trouve plus de sens à ce monde du travail où nous sommes rarement gratifiés justement, surtout quand on y met l'énergie dont nous sommes capables 😉

Pas facile, oui. 

Amitiés 


   
sophie71 reacted
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cocowana
(@cocowana)
Active Member
Inscription: Il y a 4 ans
Posts: 7
 

Je me suis trompée d'endroit pour poster mon post et donc je reposte ici , désolé 😉 

Après 3 mois et 4 séances avec le psychiatre qui m'a suivi il y a 30 ans,  avec du Lithium suite à une Psychose du  Post-Partum, je n'ai toujours pas pris son traitement, de la duloxethine,   sauf au début pendant deux semaines mais comme j'avais des nausées je n'ai pas continué et lui ai menti. Là, cela fait 10 jours  que je dois prendre du Lambipol, sur le coup cela me fait peur de savoir que je suis bipolaire puis je me dis après tout je suis comme je suis . Je n'ai pas pris  le Lambipol mais demain je vais commencer le traitement, il le faut. J'ai un peu peur de ne pas être "moi", d'être à "l'ouest" , d'avoir les effets secondaires que j'ai eu il y a 30 ans  avec tous les médocs que l'on m'avait donnés, à l'hôpital psychiatrique, tout cela me retourne en arrière comme un film que je revis tous les ans à la même période. Je suis en arrêt depuis le 19/06/20 et là je dois absolument reprendre le boulot car je perds trop d'argent sur mon salaire, 600 euros/mois c'est trop avec 2 filles à l'université. Donc, je vais me soigner et reprendre le boulot début novembre, pas envie de voir mes "chers " collègues, et encore moi "celle qui est ma chef ". En vous lisant je me rend compte que j'ai des situations similaires aux vôtres, comme l'isolement, le retrait sur moi-même, et surtout je n'ai confiance en personne car je sais que l'on parle derrière mon dos de mes absences pour eux injustifiées...J'ai demandé de changer de service et je doute que ma demande soit acceptée. Je stresse de reprendre le boulot mais je n'ai pas le choix, je dois remonter. Que pensez-vous du Lambipol? Avez-vous eu des effets secondaires?  Désolé pour le roman ...Merci pour votre aide 


   
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