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Addiction aux médicaments

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Colibribleu
(@colibribleu)
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Début du sujet  

je ne pensais pas que les médicaments pouvaient me rendre totalement accroc, surtout le seresta je ne peux plus m’en passer. Le manque arrive à faire trembler mes mains quand je suis en action et parfois en conduisant 😔 . Le sevrage progressif est extrêmement dur et l’angoisse du matin plus intense que d’habitude surtout au réveil (pour le matin je suis censée de ne plus en avoir) Celui du midi j’arrive encore à gérer sans lui la plupart du temps. Le soir j’en ai aussi pour le coucher avec de l’atarax. Je dois aller chercher mes médicaments à la semaine à la pharmacie. Jusqu’à présent j’en avais quelques uns supplémentaire mais d’ici une bonne semaine je n’en aurais plus pour le matin je ne sais pas comment je vais le vivre. Autant que le premier sevrage en deux mois s’était à peu près bien passé même si un mois après je me retrouve à en prendre à nouveau. Maintenant dur dur de m’en passer. 

Autre problème, maintenant quand je suis en phase basse et dans l’autodestruction j’ai envie de boire et c’est une obsession, enfin c’est plus fort qu’avant cette pulsion. Parce que je sais que l’alcool me permet de retrouver provisoirement une sensation de bien être et d’euphorie. Quand je suis trop bien ça décuple ma créativité mais ce n’est pas une obsession. Parfois c’est dur de résister à la tentation mais j’y arrive encore jusqu’au jour où... une fois j’en ai bu plus que quand je suis en période relativement stable. Je se suis senti bien le temps d’une soirée, d’une nuit, encore un peu le matin pour être encore plus fatiguée et mal en fin de journée. Ça me fait peur d’un jour de basculer en connaissant les sensations que cela produit. Être bien, euphorique ou dormir pour ne plus penser avec les antidépresseurs et anxiolytiques. J’ai retrouvé mon addiction pour le coca zéro pour combler tout ça. 

Evidemment difficile d’en parler aux proches qui subissent déjà la maladie. J’habite loin de la plupart d’entre eux donc c’est plus simple de le camoufler même si à ma voix et au replis (je ne donne plus de nouvelles) ma famille et amis sentent que ça ne va pas ou le contraire. Même s’ils se doutent des addictions j’esquive le sujet ou je fais au mieux pour leur dire que ça va pour ne pas leur faire plus de peine. 

Je pense que certains/ certaines partagent ce sentiment ou autre forme d’addiction. Vous faites comment pour la gérer au quotidien ? Vous arrivez à vous en sortir ? 


   
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PierBipo
(@pierbipo)
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Bonjour,

Personnellement j'arrive à faire mais propre sevrage des médicaments que je ne prend que dans ma période difficile, pour le reste du temps, le Lithium me suffis.

Je me demande si parfois l'idée de ne plus prendre un médicament est plus fort que la véritable addiction.

Je ne sais pas non plus si certaines personnes sont plus à risque au addiction que d'autre.

 


   
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Colibribleu
(@colibribleu)
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Début du sujet  

@pierbipo

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Merci pour ta réponse. Il n’y a que le seresta qui me fait cet effet là, la diminution du lamictal ou des antidépresseurs ne me font rien y compris pour l’atarax. Au contraire, moins j’ai de médicaments à prendre plus ça me rassure. En phase basse évidemment retour du seresta. Et le sevrage du seresta  peut s’avérer compliqué, j’en ai parlé au médecin et psychiatre ils m’ont dit qu’en effet qu’avec ce médicaments il y avait des risques d’accoutumance et donc de manque par la suite 😐 

j’espère que le sevrage se fera un peu plus en douceur les jours à venir 🤞


   
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PierBipo
(@pierbipo)
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Je ne connais le médicament que tu me parle, probablement même famille que Ativan (je suis du Québec, probablement pas les même nom ou sorte)

Moi, je sais que ma phase dure 2 semaines assez précise, donc je diminue tranquillement vers la fin, pas toujours évident, je te comprend.  


   
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Colibribleu
(@colibribleu)
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Début du sujet  

Ce traitement je l’ai eu début août à haute dose plus du double qu’en ce moment. Le premier sevrage s’est en grande partie à l’hôpital donc assez bien passé, ils ont ajuster en fonction de mes réactions. Je l’ai arrêté début octobre une première fois. 

Puis nouvelle crise en début novembre, réintroduction du seresta par le psychiatre de l’hôpital. Un peu plus de deux mois que je le reprends. Et le sevrage se passe beaucoup moins bien cette fois ci. 

Au Quebec je ne connais pas le médicament qui s’en rapproche. C’est un anxiolytiques en tout cas


   
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Melo
 Melo
(@malette)
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Moi j’ai ça avec un neuroleptique le zyprexa. Dès que je l’arrête je pars en vrille totale en mixte et en up directe.


   
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PierBipo
(@pierbipo)
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Oui, ces cela moi aussi même catégorie..

Moi j'ai de 2 a 3 phase difficile par année, et j'en ai besoin que pour ces périodes, je ne sais pas pour toi, mais moi ce que l'on appel la phase dépression je passe ça en anxiété extrême, ces pénible et paralysant.

Il est vrai qu'il n'y a pas grand Bipote qui ce plein de la phase manie, sauf les gens autour peut-être lol !


   
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PierBipo
(@pierbipo)
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Elo:

Ce n'est pas évident, on est tous fait différemment, et les médecins on pas une charte aussi évidente à suivre avec les médicaments pour ce que l'on a que pour une maladie plus spécifique et physique.


   
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kust
 kust
(@kust)
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Posté par: @malette

Moi j’ai ça avec un neuroleptique le zyprexa. Dès que je l’arrête je pars en vrille totale en mixte et en up directe.

Rien à voir il y a pas (ou rarement) d addiction au zyprexa , la tolérance physiologique et les symptômes présents lofs d'un arret brutal sont largement insuffisants pour parler d addiction


   
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Melo
 Melo
(@malette)
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Alors comment tu explique que à chaque arrêt ça repars en cacahuète ?


   
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kust
 kust
(@kust)
Famed Member
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Posté par: @colibribleu

je ne pensais pas que les médicaments pouvaient me rendre totalement accroc, surtout le seresta je ne peux plus m’en passer. Le manque arrive à faire trembler mes mains quand je suis en action et parfois en conduisant 😔 . Le sevrage progressif est extrêmement dur et l’angoisse du matin plus intense que d’habitude surtout au réveil (pour le matin je suis censée de ne plus en avoir) Celui du midi j’arrive encore à gérer sans lui la plupart du temps. Le soir j’en ai aussi pour le coucher avec de l’atarax. Je dois aller chercher mes médicaments à la semaine à la pharmacie. Jusqu’à présent j’en avais quelques uns supplémentaire mais d’ici une bonne semaine je n’en aurais plus pour le matin je ne sais pas comment je vais le vivre. Autant que le premier sevrage en deux mois s’était à peu près bien passé même si un mois après je me retrouve à en prendre à nouveau. Maintenant dur dur de m’en passer. 

Autre problème, maintenant quand je suis en phase basse et dans l’autodestruction j’ai envie de boire et c’est une obsession, enfin c’est plus fort qu’avant cette pulsion. Parce que je sais que l’alcool me permet de retrouver provisoirement une sensation de bien être et d’euphorie. Quand je suis trop bien ça décuple ma créativité mais ce n’est pas une obsession. Parfois c’est dur de résister à la tentation mais j’y arrive encore jusqu’au jour où... une fois j’en ai bu plus que quand je suis en période relativement stable. Je se suis senti bien le temps d’une soirée, d’une nuit, encore un peu le matin pour être encore plus fatiguée et mal en fin de journée. Ça me fait peur d’un jour de basculer en connaissant les sensations que cela produit. Être bien, euphorique ou dormir pour ne plus penser avec les antidépresseurs et anxiolytiques. J’ai retrouvé mon addiction pour le coca zéro pour combler tout ça. 

Evidemment difficile d’en parler aux proches qui subissent déjà la maladie. J’habite loin de la plupart d’entre eux donc c’est plus simple de le camoufler même si à ma voix et au replis (je ne donne plus de nouvelles) ma famille et amis sentent que ça ne va pas ou le contraire. Même s’ils se doutent des addictions j’esquive le sujet ou je fais au mieux pour leur dire que ça va pour ne pas leur faire plus de peine. 

Je pense que certains/ certaines partagent ce sentiment ou autre forme d’addiction. Vous faites comment pour la gérer au quotidien ? Vous arrivez à vous en sortir ? 

Le médecin a dû vous prévenir 

Il n y a aucune raison de continuer à vous prescrire des benzodiazepines si vous vous alcoolisez à côté, la difference pour votre cerveau est virtuellement nulle

 

Si vous avez des signes de manque en baissant la dose il faut tout simplement passer sur une benzo a durée de vie plus longue (librium valium temesta tranxene il y a l embaras du choix)

Mais pour ça faut avoir arrêté l alcool avant

Quand à votre question c est simple direction l addicto, vous avez beaucoup d infos à récupérer 


   
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kust
 kust
(@kust)
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Posté par: @malette

Alors comment tu explique que à chaque arrêt ça repars en cacahuète 

Déjà parce que tu dors plus quand tu l arrêtes d un coup, et le manque de sommeil chez les bipolaires baaaah il en faut souvent pas plus


   
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kust
 kust
(@kust)
Famed Member
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Et encore une fois rien à voir avec l addiction

 

Si t'arrêtes des beta bloquantq bah ta tension explose et t es pas bien

Pourtant y a pas d addictions aux beta bloquants

: D


   
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Melo
 Melo
(@malette)
Membre Moderator
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Je comprends la différence.


   
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Colibribleu
(@colibribleu)
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Je me suis une nouvelle fois mal exprimée. Les quelques fois où j’ai bu plus que la limite c’etait en phases basse et que je n’avais ni antidépresseurs ni anxiolytiques. 

C’est surtout une obsession pour l’esprit qui pense que je vais être bien après mais je ne bois pas. Je lutte contre cette envie, surtout quand je vais mal en raison des interactions avec les médicaments. Pour ça psychiatre et infirmières m’ont bien expliqué les dangers. 

Pour le seresta la première fois que je l’ai eu c’était au début de hospitalisation qu’il m’a était prescrit, dès mon admission d’ailleurs. Dans l’état où je suis arrivée à l’hôpital je n’ai pas cherché à comprendre ce qu’on me donnait. C’est une fois lucide que la psychiatre du service m’a dit qu’un sevrage du seresta serait nécessaire car on ne peut pas le prendre en continu. 

Un mois d’arrêt entre les deux introductions, toujours par un psychiatre de l’hôpital. En sortant le psychiatre qui me suit à l’extérieur a diminué la dose car il n’est pas pour ce médicament (aussi longtemps) justement a cause du risque l’accoutumance. Idem pour mon médecin. Seulement à l’hôpital j’y suis restée un bon mois donc mon corps a eu le temps de s’habitué à nouveau. 

L’atarax du soir est censé contrebalancer l’accoutumance en attendant car il peut être retiré facilement sans effet particulier. Seulement il me fait dormir énormément l’atarax pour recaler le rythme de vie c’est difficile. 

Je suppose que la prochaine fois mon psychiatre de l’extérieur me prescrira une autre molécule. En attendant le retrait de cette molécule je le vis mal et le psychiatre m’a répondu qu’il fallait qu’on le réduise progressivement et non brutalement en raison des effets indésirables que cela procure. 

Question médicament je n’y connais pas grand chose car c’est récent pour moi d’avoir vu débarquer tous ces médicaments dans ma vie (depuis mai) 

l’effet de dépendance à un médicament m’effraie car aucun ne fait ça auparavant 


   
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PierBipo
(@pierbipo)
Active Member
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Posts: 13
 

Ne t'en fait pas trop avec la dépendance aux médicaments, quand on ce sent mal, et qu'un médicament nous fait du bien il ne faut pas se faire de soucis, une fois que l'ont vas mieux, il n'est pas très difficile de ce défaire de l’accoutumance.

Dans mon cas cela est comme ça.

Et d'après ce que je lis, tu semble avoir une très bonne volonté, ces la maladie qui nous handicap, mais je dit souvent, être bipolaire ce n'est pas être faible, au contraire, on est fort car on réussi malgré tout à avancer dans la vie.


   
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