Si l’abilify te stabilise c’est vrai que s’ce serait bête de te mettre sous lithium.
Bonjour, sous abilify 15mg x 2 depuis plusieurs mois, ça fait deux fois que mes règles durent plus de 15jours à 3 semaines... Cela vous est il arrivé ? Merci par avance et bon dimanche à vous les bipotes !
Bonjour à tous, j'ai fait une dépression et un burnout avec crises en 2010 pendant la préparation de mon mémoire. J'ai durant cette phase complètement abusé de psychostimulants (concerta / ritaline) ce qui explique aujourd'hui totalement ce burnout. Bref complètement démunis à l'époque mes parents décident de m'hospitaliser pendant 1 mois. je suis ensuite suivis par un psychiatre qui me diagnostic bipolaire. J'ai reçu des traitements lourds jusqu'en 2015 (à base de doses pour chevaux clairement). Puis à partir de 2015 j'ai décidé de rarifier mes visites chez ce monsieur et de commencer à réduire progressivement mon traitement. Car j'étais déjà intimement persuadé de ne pas être bipolaire. En 2016 je ne prend plus qu'une dose minime, à tel point qu'elle me sédate juste. Je vais voir plusieurs psychiatres à la rochelle qui me disent qu'avec ces doses, si j'était vraiment bipolaire, j'aurais fait un paquet de phases maniaques. Donc en 2016 je suis dédiagnostiqué par plusieurs psychiatres compétents. depuis 2017 je ne prend plus que amisulpride 50 mg (pour éviter de retomber en dépression on ne sait jamais) et tegretol 400 mg (qu'il faut que je réduise de moitié pour ensuite l'arrêter totalement : oui je sais ca fait longtemps, mais je suis une flipette sur le sevrage). Ma question peut paraitre con mais un tel dosage de ces medocs a t il un effet quelconque sur une personne bipolaire de type 1 ou 2? Merci d'avance pour vos réponses, en espérant que je prenne enfin mon courage à deux mains pour arrêter totalement le tegretol bientôt, il est temps. (je precise que mon père est médecin, d'où le renouvèlement d'ordonnances sans aller chez mon généraliste)
Il n'y a aucune agressivité dans mon message, mais de l'incompréhension : vous prenez depuis 5 ans un traitement psychotrope pour traiter une maladie que vous n'avez pas ? sans suivi spécialisé ? Je ne remets pas en cause les compétences de votre père, mais son implication émotionnelle peut biaiser la prise en charge.
Vous auriez un problème cardiaque, vous feriez pareil ?
Pour répondre à votre question, les posologies sont variables d'un individu à l'autre. Il n'y a donc pas de réponse absolue à votre question.
Bonjour,
Ma question peut paraitre con mais un tel dosage de ces medocs a t il un effet quelconque sur une personne bipolaire de type 1 ou 2?
Pour répondre à votre question, les posologies sont variables d'un individu à l'autre. Il n'y a donc pas de réponse absolue à votre question.
Je rejoins donc @stefa
Pour le reste aussi.
Je ne vois pas de point repère auquel vous pourriez vous fier dans votre parcours. Êtes-vous malade ou pas au final ? Rien ne semble tranché.
Comment savoir quoi faire quand on ne sait pas d'où l'on part et où l'on va ?
A vous lire
Bonjour, Pour répondre à la question : oui, ces dosages là sont suffisant pour réguler une éventuelle bipolarité (perso je prends juste de l'amilsupride 50 mg et je suis relativement stable à cette dose là et avec ce seul médoc).
Donc :
- soit vous n'êtes pas bipolaire mais vous prenez ces médicaments pour rien et c'est dommage au vu des éventuels effets secondaires
- soit vous êtes bipolaire mais stabilisé par ce traitement, auquel cas les psy de la Rochelle ont fait un "dédiagnostic" plutôt aléatoire...
Puisque vous êtes suivi par un psy et que votre père est médecin, vous pouvez toujours tenter un arrêt des médocs et voir ce qui se passe, ça vous confortera dans un sens ou dans l'autre. Attention, ce n'est pas sans danger !
Je comprend très bien que ce soit incompréhensible pour des personnes ayant vraiment besoin d'un tel traitement. Je ne suis plus suivi par des psychiatres depuis 2016, ma vie va très bien et je n'ai pas eu une seule phase maniaque ou dépressive depuis. J'ai fait un milliard de test sur la bipolarité et aucune question ne me ressemble, j'ai toujours des résultats normaux, je suis un mec très calme et plutôt jovial, pas de changements d'humeurs drastiques depuis 2010, je suis stable et intégré en société. Plusieurs psychiatres et médecins généralistes m'ont deja dit à plusieurs reprises que je n'en avait pas les traits. Donc non je ne suis pas malade de la bipolarité, ca c'est une certitude, mais je ne demandais pas d'avis la dessus de toute façon ^^ c'est maintenant sur à 90% que l'incident en 2010 et le traitement que j'ai eu à haute dose jusqu'en 2015, soit une erreur médical de ce psychiatre, qui a voulu me filer des medocs par facilité, j'étais un jeune étudiant paumé, déprimé et isolé qui a abusé de psychostimulants à haute dose, et ça m'a fait vrillé. Le psychiatre à l'epoque a vu la dedans une phase maniaque qui n'en était pas une. Mais tout cela je le sais deja depuis 2016 par les psychiatres. Bref non ma question était de savoir si un bipolaire pouvait être stabilisé avec un tel traitement? (et j'ai deja une partie de ma réponse). Ce n'ai pas une question cachée pour savoir si je suis bipolaire ou non ^^. Et j'ai conscience qu'il faut que j'arrête au moins le tegretol.
et que je retourne voir un psychiatre quand j'aurais diminué de moitié le tegretol (par sécurité au niveau du sevrage)
Pardon, mais je ne comprends toujours pas l'intérêt de prendre depuis tant d'années un traitement pour une maladie que vous n'avez pas.
Je ne suis pas diabétique, et il ne me viendrait pas à l'idée de prendre de l'insuline...
Par peur du sevrage, j'ai deja essayé en 2016 e 2017 pendant une semaine, et c'était dégeulasse, mais il va bien falloir y passer. Car toute cette histoire m'a traumatisé (penser être bipolaire quand vous ne l'êtes pas, c'est compliqué à gerer dans sa vie), l'erreur de diagnostic et ce que j'ai vecu durant ces 6 ans m'a traumatisé à vie également. Je me suis inscrit à une session de tcc pour pouvoir refermer definitivement cette blessure d'ailleurs. Parce que mon père est medecin et que c'est la facilité, et parce que ces medocs n'entrave pas à ma vie et m'empeche de potentiellement ne pas tomber en depression, et que je me sens bien avec.
Voilà 🙂
j'ai cependant bien conscience que le regulateur de l'humeur est inutile
"ma vie va très bien et je n'ai pas eu une seule phase maniaque ou dépressive depuis. J'ai fait un milliard de test sur la bipolarité et aucune question ne me ressemble, j'ai toujours des résultats normaux, je suis un mec très calme et plutôt jovial, pas de changements d'humeurs drastiques depuis 2010, je suis stable et intégré en société."
Oui, mais c'est justement le but d'un traitement. Donc attention, ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas de maladie 😉
L'amilsupride ayant des effets thymorégulateurs, pourquoi arrêter le tégrétol plutôt que l'amisupride ? Concernant ce dernier, attention, l'effet sevrage est violent. Attention aussi, quand on arrête les médocs l'effet "boomerang" n'est pas immédiat, mais peut arriver plusieurs mois après.
"Je ne suis plus suivi par des psychiatres depuis 2016, ma vie va très bien et je n'ai pas eu une seule phase maniaque ou dépressive depuis. J'ai fait un milliard de test sur la bipolarité et aucune question ne me ressemble, j'ai toujours des résultats normaux, je suis un mec très calme et plutôt jovial, pas de changements d'humeurs drastiques depuis 2010, je suis stable et intégré en société."
Pareil pour moi. Il n'empêche, si j'arrête mon traitement ça part en vrille. Donc, méfiance.
Je vais arrêter le tegretol plutôt que l'amisulpride, car l'amisulpride à 50 mg est considéré comme un anti dépresseur (j'ai déjà fait une depression). Et comme dit au dessus, la probabilité d'une erreur de diagnostique du à l'abus de psychostimulants en 2010 est très très élevée. Avec de forts doutes sur le diag initial de la part des psychiatres que j'ai vu en 2016.
compte tenu de mon histoire
et puis bon on va pas se mentir les erreurs de diag sur la bipolarité sont hyper frequents
Je pense qu'on ignore plus qu'on en sait sur le cerveau, son fonctionnement et ses maladies et oui, ce serait bien que les psychiatres soient un peu moins catégoriques parfois. Mais il faut également savoir reconnaître et admettre quand qq chose ne va pas de notre côté.
Même indication de mon côté pour l'amilsupride, ça fait suite à un passage dépressif et c'est efficace.
"Pareil pour moi. Il n'empêche, si j'arrête mon traitement ça part en vrille. Donc, méfiance."
N'as tu jamais pensé que c'était l'effet violent du sevrage?
@zorglub Pourrais-tu nous en dire davantage (expériences, connaissances, retours, témoignages...) sur l'amisulpride ?