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Moi, bipolaire ?

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Colibribleu
(@colibribleu)
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Inscription: Il y a 5 ans
Posts: 27
Début du sujet  

Bonsoir à tous, 

j’ai 28 ans bien qu’on me trouve souvent plus jeune en raison de ma fine taille proche de celle d’un enfant.

si je viens vers vous c’est parce que je me pose énormément de question autour du fait que je puisse être bipolaire. 

En moins d’un mois, j’ai entendu deux de mes proches me dire que j’étais bipolaire dont ma cousine bipolaire qui m’a dit : « tu es comme moi ». Elle m’a demandé si les médecins ne m’avaient pas dit que j’étais bipolaire. 

Pour l’instant non mais je ne suis pas retournée voir de psychiatre depuis mon hospitalisation pour anorexie et extrême dépression. Mon médecin m’a conseillé d’en voir un, je vais donc prendre rendez-vous. D’autant que plusieurs professionnels de santé ont affirmé que j’ai une maladie de l’âme sans en dire plus.

Je suis sous antidépresseurs. Pour une fois j’ai osé demander de l’aide au médecin car je suis tombée une énième fois en dépression. A chaque fois les crises sont plus forte, après les phases importantes pour fuir ou oublier, arrêter les pensées incessantes de suicides, je ne peux pas m’empêcher de me faire du mal physiquement me sentant de plus en plus mal et coupable. J’ai juste envie de mourir en fait. Ces périodes de dépressions sont fréquentes et à chaque fois plus intenses en réponse aux périodes de bonheur d’avant.

Ma vie ça ressemble à ça aux montagnes russes, des hauts, des bas imprévisibles. Le sourire peut s’estomper d’un coup pour de la tristesse et inversement.

Ma vie me semble vide en tant de dépression. Et ça gâche tout aussi. Je n’arrive plus à rien, je jette tout, je détruis tout, j’achète toujours des trucs qui servent à rien c’est une obsession. Tant que je ne l’ai pas j’y pense tout le temps. Après ça passe à un autre objet. C’est comme les pensées, j’en ai tout le temps, je n’arrive pas à mettre de l’ordre à les organiser, ni de cesser de penser.

Je vis tout intensément que ça soit la douleur que la joie. C’est compliqué pour mes proches et mes amis que je n’arrive souvent pas à garder à cause des phases dépressives. C’est comme mes projets, ils se retrouvent anéantis par la dépression qui arrive souvent. J’ai pas réussi à avoir mon master à cause de ça, j’ai changé de projets plusieurs fois de manière euphorique et passionnée quand tout allait bien. De la littérature, je suis passée à la photo. Je me suis investie à 200% cette année là et j’ai bien réussi. Idem quand j’ai repris la littérature quelques années après, je n’ai pas beaucoup dormi et bossé comme une folle en double cursus pour avoir ma licence. J’étais pas fatiguée et je crée souvent à cette période. Et puis le master, retour en dépression... journée dans le noir à voir personne. Seule idée en tête mourir... mais l’amour sans est mêlé. Un amour impossible évidemment qui m’a relevé et fait vivre d’une intensité sans précédent. Durant notre relation il me demandait tout le temps à quoi je pensais et il m’a dit que je vivais toujours dans le sacrifice quitte à faire des choses que je ne voulais pas.

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Amour impossible, retour en dépression sévère. J’ai demandé de l’aide cette fois. Les premiers antidépresseurs je ne les ai pas supportés. Le nouveau traitement oui. Les premiers jours, j’avais retrouvé cette période de rêve où je me sens bien. Des idées pleins la tête, des nuits blanches à écrire des poèmes, à colorier et tout pleins de projets, de voyage surtout. Je me sentais à nouveau forte et invincible et je me suis dit que cette fois je ne tomberais pas. Contrairement aux autres fois où j’arrête un traitement quand je suis bien, j’ai continué. Quatre jours où je me sentais moi pour autant en rechute. Quatre jours à dormir à me sentir mal avec l’envie de mourir. En ce moment c’est un jour avec, un jour sans. Retrouver le travail, ça a été magique une semaine. Et puis bam... je suis incapable de faire quoique ce soit... j’ai même somnolée aujourd’hui au travail.

J’en peux plus de tout ça, surtout de la dépression. J’ai trop peur un jour de faire l’acte fatal ayant déjà fait des tentatives plus jeune.

Ça se passe comment un rendez-vous pour être diagnostiqué ? J’ai besoin de savoir, de trouver une solution pour mieux vivre. Cesser de me retrouver à terre après avoir trop idéaliser les choses et à faire de multiples projets que je ne réaliserai pas car j’en ai trop et des trop grand. Je suis souvent indécise et sous distraite aussi. Je ne prends pas de décision. Sauf quand ça part en vrille mais c’est souvent pour faire n’importe quoi.  J’aimerais avoir une vie un peu plus stable où je ne gâche pas tout pour une fois. 


   
Citation
kust
 kust
(@kust)
Famed Member
Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 3055
 
Posté par: Colibribleu

Bonsoir à tous, 

j’ai 28 ans bien qu’on me trouve souvent plus jeune en raison de ma fine taille proche de celle d’un enfant.

si je viens vers vous c’est parce que je me pose énormément de question autour du fait que je puisse être bipolaire. 

En moins d’un mois, j’ai entendu deux de mes proches me dire que j’étais bipolaire dont ma cousine bipolaire qui m’a dit : « tu es comme moi ». Elle m’a demandé si les médecins ne m’avaient pas dit que j’étais bipolaire. 

Pour l’instant non mais je ne suis pas retournée voir de psychiatre depuis mon hospitalisation pour anorexie et extrême dépression. Mon médecin m’a conseillé d’en voir un, je vais donc prendre rendez-vous. D’autant que plusieurs professionnels de santé ont affirmé que j’ai une maladie de l’âme sans en dire plus.

Je suis sous antidépresseurs. Pour une fois j’ai osé demander de l’aide au médecin car je suis tombée une énième fois en dépression. A chaque fois les crises sont plus forte, après les phases importantes pour fuir ou oublier, arrêter les pensées incessantes de suicides, je ne peux pas m’empêcher de me faire du mal physiquement me sentant de plus en plus mal et coupable. J’ai juste envie de mourir en fait. Ces périodes de dépressions sont fréquentes et à chaque fois plus intenses en réponse aux périodes de bonheur d’avant.

Ma vie ça ressemble à ça aux montagnes russes, des hauts, des bas imprévisibles. Le sourire peut s’estomper d’un coup pour de la tristesse et inversement.

Ma vie me semble vide en tant de dépression. Et ça gâche tout aussi. Je n’arrive plus à rien, je jette tout, je détruis tout, j’achète toujours des trucs qui servent à rien c’est une obsession. Tant que je ne l’ai pas j’y pense tout le temps. Après ça passe à un autre objet. C’est comme les pensées, j’en ai tout le temps, je n’arrive pas à mettre de l’ordre à les organiser, ni de cesser de penser.

Je vis tout intensément que ça soit la douleur que la joie. C’est compliqué pour mes proches et mes amis que je n’arrive souvent pas à garder à cause des phases dépressives. C’est comme mes projets, ils se retrouvent anéantis par la dépression qui arrive souvent. J’ai pas réussi à avoir mon master à cause de ça, j’ai changé de projets plusieurs fois de manière euphorique et passionnée quand tout allait bien. De la littérature, je suis passée à la photo. Je me suis investie à 200% cette année là et j’ai bien réussi. Idem quand j’ai repris la littérature quelques années après, je n’ai pas beaucoup dormi et bossé comme une folle en double cursus pour avoir ma licence. J’étais pas fatiguée et je crée souvent à cette période. Et puis le master, retour en dépression... journée dans le noir à voir personne. Seule idée en tête mourir... mais l’amour sans est mêlé. Un amour impossible évidemment qui m’a relevé et fait vivre d’une intensité sans précédent. Durant notre relation il me demandait tout le temps à quoi je pensais et il m’a dit que je vivais toujours dans le sacrifice quitte à faire des choses que je ne voulais pas.

Amour impossible, retour en dépression sévère. J’ai demandé de l’aide cette fois. Les premiers antidépresseurs je ne les ai pas supportés. Le nouveau traitement oui. Les premiers jours, j’avais retrouvé cette période de rêve où je me sens bien. Des idées pleins la tête, des nuits blanches à écrire des poèmes, à colorier et tout pleins de projets, de voyage surtout. Je me sentais à nouveau forte et invincible et je me suis dit que cette fois je ne tomberais pas. Contrairement aux autres fois où j’arrête un traitement quand je suis bien, j’ai continué. Quatre jours où je me sentais moi pour autant en rechute. Quatre jours à dormir à me sentir mal avec l’envie de mourir. En ce moment c’est un jour avec, un jour sans. Retrouver le travail, ça a été magique une semaine. Et puis bam... je suis incapable de faire quoique ce soit... j’ai même somnolée aujourd’hui au travail.

J’en peux plus de tout ça, surtout de la dépression. J’ai trop peur un jour de faire l’acte fatal ayant déjà fait des tentatives plus jeune.

Ça se passe comment un rendez-vous pour être diagnostiqué ? J’ai besoin de savoir, de trouver une solution pour mieux vivre. Cesser de me retrouver à terre après avoir trop idéaliser les choses et à faire de multiples projets que je ne réaliserai pas car j’en ai trop et des trop grand. Je suis souvent indécise et sous distraite aussi. Je ne prends pas de décision. Sauf quand ça part en vrille mais c’est souvent pour faire n’importe quoi.  J’aimerais avoir une vie un peu plus stable où je ne gâche pas tout pour une fois. 

pour avoir une évaluation psychiatrique:

- prendre RDV au CMP de ta région

- prendre RDV chez un psychiatre libéral

- se présenter au service d'accueil d urgences de l hôpital psychiatrique de ta région (s'il y en a un)

- se présenter au service d'accueil des urgences de l’hôpital général 

 

attention sur ce site il y a des tests, qui ne servent absolument à rien 


   
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 Anonyme
Inscription: Il y a 54 ans
Posts: 0
 

Il faut en effet que tu prennes rendez vous chez un psy que ce soit en libéral ou au CMP.

En revanche je te conseille d’appeler l’es urgences psy quand ça va pas. Ils sont vraiment bien et de bonne écoute. Tu es de quelle région?


   
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Colibribleu
(@colibribleu)
Eminent Member
Inscription: Il y a 5 ans
Posts: 27
Début du sujet  

Merci pour vos réponses, je vais faire ça. 

J’ai peur d’être hospitalisée une nouvelle fois. La première expérience, ça ne s’était pas bien passé. Pourtant intérieurement j’en ressens le besoin pour me protéger de moi même. Mais j’ai aussi peur de perdre mon travail suite à ça et du regard de mes proches à qui je cache comment je suis en ce moment. Étant loin géographiquement c’est plus facile. J’ai ni envie de les décevoir, ni de les faire souffrir davantage. Ils ont assez donné.

Je retourne la semaine prochaine chez mon médecin, je lui demandai une prescription pour un psychiatre. 

Je suis en Bourgogne actuellement, je vais me renseigner. 


   
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 Anonyme
Inscription: Il y a 54 ans
Posts: 0
 

Essaye de demander à ton médecin si il connaît le téléphone dès urgences médico-psychologiques ça peut aider. Moi c affiche dans mon salon en cas de crises.


   
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