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Arrêt total du traitement depuis 2 semaines

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nicobip
(@nicobip)
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Bonjour,

J'ai tout arrêté. Après une réflexion longue de 3 ans, après mettre beaucoup informé (et donc avoir lu tout et son contraire ), lu beaucoup de témoignages, j'ai décidé de stopper totalement mon traitement depuis 2 semaines car j'en est conclu que je n'étais pas pas bipolaire malgré un diagnostic très rapide (3 mois après une unique dépression, j'ai d'hospitilisation, jamais de TS). Depuis plusieurs mois, j'ai pris cette décision et je souhaitais initialement stopper tout progressivement. Mais plusieurs élements sont venus consolider ma décision et même la précipiter. 

L'arrêt brutal de mon traitement (Théralite 1400mg (lithium), Dépakote 750mg et Quiétapine 300mg) semble pour le moment se passer bien sur le plan physique et psychologique. Tout était parfait les 5 premiers jours. Un gros coup de mou mental de 15 minutes durant un voyage de 21 heures jusqu'à Malaga durant lequel j'ai conduit 19h00 (3 heures d'arrêts cumulés). D'habitude je le fais les doigts dans le nez mais les conditions éprouvantes expliquent peut-être cela. Durant cette même période 2-3 jours d'anxiété. J'ai pris quelques anxiolitiques (3-4), car appétit coupée. Et depuis tout va bien mais un sommeil altéré (pas bon signe mais il fait bien chaud dans le sud de l'espagne, je transpire à 7h00 ce matin en vous écrivant , fenêtres ouvertes toute la nuit, et je crois que ça y participe, en plus un bruit permanant, station taxi jute un pied de l'appart). Côté positif : humeur très égale, j'avais tendance à être sur les nerfs durant ces périples en voiture mais tout roule bien, hje suis très stable, j'ai de  la patience (5 garçons entre 12 et 4 ans) et surtout je retrouve des capacités de concentrations et de mémoire court terme et long terme très largement dégradés durant le traitement. J'ai un espagnol très fluide. Plusieurs personnes ont constaté ces améliorations et je ne suis pas en mode super-héro (que je n'ai jamais connu bien que probablement hyperactif, très investi et très minitieux voire perfectionniste et notamment au travail)

Qu'est ce qui m'a décidé ? En premier lieu, un rapport psychiatrique aux bases très très légères (publié sur ce même forum), sans logique et quelconque démarche scientifique... mais on m'a dit que c'était normal ! (on = médecins du comité médical en face à face + médecin traitant + psychiatre : on ne peu tpas faire autrement, ça ne se mesure pas la bipolaité). Je pense que des éléments de mon histoire personnelle explique largement mon irrémédibale cheminement vers un burnt out (je ne sais pas si ça n'existe pas, ou du moins jusqu'à ce que le DSM6 l'ajoute). Ce rapport montrait la grande interprétation "artistique" laissée aux sachant dans le domaine... sans aucun étayage ou autres vérifications ! Ensuite, j'ai consulté pour un mal de dos récurrent depuis ma prise de 22 kilos suite au traitement. Le médecin m'a prescrit une crême anti-inflamatoire non-stéroïdienne... je lui dit que j'avais été informé par mon psychiatre que je ne devais pas prendre ce type de médicament... mais peut-être qu'une action locale est différente d'une action systémique ? J'ai de nouveau émis des doutes à la pharmacie et l'assurance du pharmacien à vite changée à la lecture de sa bible rouge. Il a beaucoup cherché et je suis reparti avec une crême poudre de perlimpinpn mais qui a fait le job pour le moment. Et si j'avais fait exploser ma lithémie... un rein en moins pour voyager léger ? Aussi il était convenu avec mon psychiatre de me donner un second avis, mais son réseau est constitué de collègues avec la même doctronie, la même approche, la même philosophie, le même professeur et logiquement d'après lui les mêmes conclusions. Il m'a proposé de voir une psychologue me prévenant que cela pouvait être contre-productif, dans le sens où sa vsion pouvait être contradictoire. Il a appréhendé l'importance de ce besoin pour moi, il est bon et humain. 

Ca a "matché" fort ? Toutes mes interrogations (traitement, parcours de vie), ma personnalité, mes réflexions, mes remarques, les incohérences, les autres explications possibles... elle a, en un peu plus d'une heure, formulé la même analyse que moi. Y aurait-il donc une autre explication que la bipolarité ? Des troubles psychiques qui perturbent mon fonctionnement depuis toujours ? Important, elle m'a dit qu'il ne fallait surtout pas arrêter mon traitement brutalement mais que dans le même temps, ce traitement lourd serait le bouclier d'expertise et la justification que je suis malade. Elle a été surpris que je sois si vif d'esprit (clair, répartie), de raisonnement alors que des patients sous Dépakote moins dosés  soient à la ramasse. Elle connait bien l'environnement dans lequel je travaille également et a une vision très tranchée sur son dysfonctionnement qui accrédite la cause de ma chute.

La décision. Je reçois quelques jours plus tard une lettre m'annoncant que ma demande de réexamen de reconaissance de maladie professionnelle allait être de nouveau examinée (j'attribue ma dépression à mon travail qui a exacerbé mon engagement... pour rien, et que j'ai repris de façon très satisfaisante). Délais au grand max 3 mois. Je vois mon psychiatre tous les mois, il n'est pas très enclin à me baisser le traitement donc seule et unique solution si j'ai raison en suposant que je ne soit pas bipolaire :  l'arrêt rapide du traitement et j'ai pris l'option extrême pour être sûr de vérifier des effets de sevrage (s'il y a), l'arrêt brutal du traitement. Je sais que je dois scruter les prochains mois avec lucidité sur d'éventuelles dégradatiosn possibles de mon comportement (down ou up) le surveiller pendant plsuieurs années et qu'il y a un rique qu'une résistance au lithium apparaissent si je devais de nouveau suivre un traitement car bel et bien bipolaire. Et dans tous les cas revenir la queue entre les jambes sur ce forum et deavnt mon psychiatre !

A voir donc,

Bon courage à tous,

Nicobip.

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kust
 kust
(@kust)
Famed Member
Inscription: Il y a 7 ans
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Les ains locaux ne posent aucun problème avec le lithium à moins de se tarter tout le corps

J ai des patients sous 3g de depakote qui sont tout à fait lucides, 750mg c est sous dosé pour la majorité des patients; si elle a dit ça c est pas bon signe 

Bonne chance pour l arret : )


   
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Lyleith
(@lyleith)
Reputable Member
Inscription: Il y a 4 ans
Posts: 342
 

Bonjour,

Tu avais le même traitement que moi, dosages différents (bipo de type 1, 600 mg de quetiapine, 1000 de Téralithe et 1500 de depakote). 

Comme toi j'ai pris 20 kilos, surtout à cause du depakote que j'ai commencé plus tard. J'ai perdu mes cheveux raides qui ont repoussé frisés; j'avais perdu mes émotions alors que j'étais quelqu'un de très sensible. J'ai arrêté le Depakote progressivement, 500 par 500. Ma psychiatre m'a fortement conseillé de terminer avec 250 puis 0, mais la tête de mule que je suis a arrêté les derniers 500 mg d'un seul coup.

Le sevrage le plus douloureux de ma vie, fièvre et maux de tête jamais vécus auparavant, douleurs dans tout le corps, émotions décuplées, pleurs injustifiés mais sans changement d'humeur.

Tiens-nous au courant, sois prudent, surveille ton humeur.

Bon courage


   
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Mosis
(@mosis)
Reputable Member
Inscription: Il y a 4 ans
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Bonjour @nicobip, 
Bonne chance et bonnes vacances.
Dis nous ce que ça donne.

   
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nicobip
(@nicobip)
Reputable Member
Inscription: Il y a 4 ans
Posts: 351
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Bonsoir à tous,

Je ne veux surtout ouvrir une voie dangereuse et inciter des arrêts de traitements vitaux. D'après mes nombreux échanges et réflexions, j'affirmer que les cas généraux, qui rentrent sans chausse-pied dans les tableaux du DSM5, par exemple bopi type 1 ou 2 (j'ai même lu que certains en faisant une longue déclinaison allant jusqu'à 6 types minimum) divergent beaucoup et se perdent en dichotomie. Et je crois même que les cas généraux sont si différents qu'ils en deviennent tous particuliers... et du coup tous les cases type 1 ou 2 perdent leurs sens. D'alleurs, @lyleith nous indique être de type 1 avec un traitement similaire au mien alors que je serais diagnostiqué type 2. Je peux résumer des témpognages lus que c'est le cas pour les traitement qui peuvent casser à faible dose certain et pas d'autre pour la quintuple ration. Le cas théorique entre en collision avec les cas cliniques engendrant une variété de situations, de thérapies et de traitements chimiques et des autants de combinaisons d'associations possibles. Une large place est laissée à l'erreur, je pense et que les protocoles des traitements ne peuvent que suivre la technique du doigt mouillé.

(@lyleith)

Le sevrage le plus douloureux de ma vie, fièvre et maux de tête jamais vécus auparavant, douleurs dans tout le corps, émotions décuplées, pleurs injustifiés mais sans changement d'humeur.

Combien de temps le sevrage physique peut-il durer ? j'ai lu de deux jours à 3 mois ? et vous ?

Arrêter par ras bol des médicaments et de leurs effets si le ratio bénéfice/ risques restent positifs est forcément une grosse erreur. Pour ma part, ça ne me semble pas être le cas et désormais seul l'avenir nous le dira.

 

Je vous assure de donner des nouvelles, mais mon expériences doit restée une information supplémentaire et pas une déclaration de guréison par la "volonté". Je rapelle que j'ai beaucoup réfléchis et lu (tout et son contraire) et j'ai une version alternative tangible qui mène à un diagnostic différent de la bipolarité, de façon objective et sincère et j'aimerais dire scientifique...  mais une dénaturastion de la réalite inconsciente, voire de déni peuvent ne pas être négligés. C'est pourquoi je questionne beaucoup mon entourage qui tels des capteurs pour m'assurer de d'énoncer que du factuel valident mon ressenti.

 

Bon soir à tous,

Courage,

Nicobip.


   
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Lyleith
(@lyleith)
Reputable Member
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Posts: 342
 

@nicobip

Ça a duré une dizaine de jours, puis la codéine a fait son effet. 

Je garde mes autres traitements, j'ai voulu arrêter le Depakote parce que j'avais trop d'effets secondaires et que je ne voulais pas arrêter en catastrophe avant une éventuelle grossesse.


   
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nicobip
(@nicobip)
Reputable Member
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Posts: 351
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OK, de mon côté j'ai tout retiré. Je m'aide encore un peu avec du zopiclone pour dormir.


   
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Elona
(@elonawasikowska)
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Bonjour, bon courage et tiens-nous au courant de l'évolution. 

Perso ma phase mixte est derrière moi, je suis un peu en mode yabadabadou je vais bien tout va bien (mais pas en hypomanie), il faut encore me mettre en tête que c'est sûrement car le traitement fonctionne, mais je suis encore tentée de tout arrêter aussi pour voir.


   
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nicobip
(@nicobip)
Reputable Member
Inscription: Il y a 4 ans
Posts: 351
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Bonjour, 

Le pire, c’est que le déni de la maladie caractérise, en autres maladies mentales, les troubles bipolaires. De dire qu’on n’est pas malade renforce l’idee de ton praticien que tu es malade ! C’est indémêlable et terrible...

Je dors beaucoup mieux, bon appétit, humeur stable, à voir sur le long terme.

Fais objectivement (par exemple avec plusieurs personnes de ton entourage) la part des choses entre ce qui semble pathologique et apparenté aux troubles bipolaires et ce qui arrive aussi aux autres 98% « normaux » avec le même vécu et les mêmes événements. Avec ce recul, j’ai fait ce choix.

Bon courage à tous.

Nicobip.

 


   
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ver00
(@ver00)
Famed Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 3016
 

Nicobip.

 

Bonsoir, perso, je vais continuer mon traitement jusqu'à ma retraite . J'ai trop essayé de l'arrêter sans succès ! Après, on verra, malgré les kilos,la fatigue, les troubles de  la vue et les caries, c'est peut être mieux de garder la boule, surtout que j'ai un petit fils maintenant, il ne comprendrait pas ; Lol

 

Bonne chance, je te souhaite de réussir .

 
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