Avouer à son psychi...
 
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Avouer à son psychiatre qu'on ne prend plus ses médicaments

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Fifi
 Fifi
(@fifibrindejugeote)
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Bonjour à tous, je suis nouvelle sur ce forum. Je viens demander l'avis de la communauté "Bipotes" sur un problème que j'ai avec mon psychiatre actuel.
 
Suite à 2 bouffées délirantes aigues en l'espace de 3 ans (à 24 et 26 ans) qui ont demandé 2 hospitalisations de 3 mois en moyenne, j'ai été diagnostiquée bipolaire. Aucun échange approfondi avec un psychiatre, pas de questionnaire ni de test de personnalité ne m'ont été accordés pour établir ce diagnostic. (À noter : je viens de faire le test sur le site "lebipolaire" et j'ai obtenu la note de 35 sur 116, correspondant à un "flirt avec la bipolarité". Les diagnostics antérieurs, liés à la 1ère hospitalisation : "épisode délirant mystique messianique", puis le psychiatre qui m'a suivi à la sortie : "psychose évolutive avec manifestations délirantes et dépressives majeures." C'est donc à l'issue de ma 2ème hospitalisation qu'on m'a collé l'étiquette de bipolaire...)
 
Ma dernière hospitalisation date d'un an et cela fait 3 mois que j'ai arrêté la totalité de mon dernier traitement en date (antidépresseur et abilify 5mg).
 
Tout se passe bien (excepté un voyage cet été où je ne me sentais pas bien et où j'ai demandé à mon ancien psychiatre de me prescrire par mail un anxiolitique et un somnifère léger, que j'ai pris pendant une semaine).
 
Je reste vigilante au moindre signe anormal : insomnie, angoisse, phase maniaque. Si un de ces signes se manifeste, je suis d'accord pour reprendre ponctuellement une médication. Pour l'insomnie et l'angoisse ça a été facile comme je l'ai évoqué plus haut. Je conviens que ce type de traitement ne pourrais pas fonctionner pour les symptômes maniaco-dépressifs.
 
Toutefois je veille au grain à ne pas trop m'emballer sur mes projets perso/boulots (je suis dans le milieu de la communication visuelle), mon copain me surveille également de près. Je suis certaine que je peux vivre sans médicaments, sans traitement à vie quotidien.
 
Mon psychiatre actuel se dit intransigent sur l'abilify. Il refuse d'arrêter mon traitement (à vie selon lui, alors qu'ils ne m'a jamais reçue plus de 10 min dans son bureau). Alors j'ai désobéit... Au début c'était sous la forme d'oublis, et puis progressivement j'ai tout arrêté. Mais un mois plus tard je n'ai pas osé lui avouer. Aujourd'hui cela fait un peu plus de 3 mois que je lui ment. Je ne suis bien-sûre pas à l'aise avec le mensonge, mais j'ai tellement peur de sa réaction ! Ma psychologue (cabinet privé alors que le psychiatre est du CMP) est au courant et me conseille évidemment de dire la vérité. Mes parents, mon petit ami et mes amis proches savent que j'ai arrêté mon traitement et ne savent pas que me conseiller (à part de prévenir ledit psychiatre). 
 
J'ai lu sur internet que la conséquence de mon comportement pourrait être une augmentation du traitement. Toutefois d'après la loi, on ne peut pas obliger quelqu'un à se "soigner". Je mets des guillemets car je ne sais pas si je suis vraiment bipolaire. Il y a 5 ans, mon ex-copain pensait que j'étais bipolaire et j'avais été alors voir un psychiatre qui avait conclu par un "non", m'expliquant que j'étais "juste une jeune femme sensible et émotive."
 
Pourquoi j'ai décidé d'arrêter ce traitement (anti-dépresseur et abilify 5mg) ? Parce que je me sentais vide, lente, effacée, sans imagination (je fais un métier créatif : l'horreur !), à la limite de la somnolence (j'essaie de passer le permis de conduire...le psy me dit que je peux conduire...mouais je l'ai quand même raté 4 fois merci monsieur ! Plus qu'1 chance pour l'avoir...), tout le temps fatiguée, j'ai pris entre 5 et 10kg, je n'avais plus de libido, plus d'émotions ni de sentiments pour mon entourage... Je préfère vivre dans le risque mais vivre une vie digne de ce nom. Je dois apprendre à mieux gérer mes émotions, à être vigilante certes, mais les supprimer pour toujours ? Je refuse de vivre une vie aseptisée... 
 
Du coup je ne sais pas quoi faire avec mon psychiatre actuel que j'ai vu aujourd'hui. Le prochain rdv est dans 3 mois...
 
Que faire ? 
 
 
 
 

   
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David
(@alien)
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Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 2099
 

Bonjour Fifi

A vrai dire j'ai vu beaucoup personnes qui sont arête le traitement et en 80% ça finit dans hôpital.Le reste 20% il sont eu la chance et sont résisté plusieurs mois,voir des année.Bref,si tu es vraiment bipolaire,faut surtout pas arête le traitement.Peu être parlé avec ton psy pour changer traitement. Pourquoi,parque beaucoup monde se plaigne après Abilifi .C'est peu être pas adapté pour toi,parles en avec ton psy et trouvez ensemble un compromis,c'est tout de ma parte comme le conseille.

Je te souhaites bon courage!!!


   
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Laurent
(@lo9761)
Noble Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 1813
 
Posté par: Fifi
Bonjour à tous, je suis nouvelle sur ce forum. Je viens demander l'avis de la communauté "Bipotes" sur un problème que j'ai avec mon psychiatre actuel.
 
Suite à 2 bouffées délirantes aigues en l'espace de 3 ans (à 24 et 26 ans) qui ont demandé 2 hospitalisations de 3 mois en moyenne, j'ai été diagnostiquée bipolaire. Aucun échange approfondi avec un psychiatre, pas de questionnaire ni de test de personnalité ne m'ont été accordés pour établir ce diagnostic. (À noter : je viens de faire le test sur le site "lebipolaire" et j'ai obtenu la note de 35 sur 116, correspondant à un "flirt avec la bipolarité". Les diagnostics antérieurs, liés à la 1ère hospitalisation : "épisode délirant mystique messianique", puis le psychiatre qui m'a suivi à la sortie : "psychose évolutive avec manifestations délirantes et dépressives majeures." C'est donc à l'issue de ma 2ème hospitalisation qu'on m'a collé l'étiquette de bipolaire...)
 
Ma dernière hospitalisation date d'un an et cela fait 3 mois que j'ai arrêté la totalité de mon dernier traitement en date (antidépresseur et abilify 5mg).
 
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Je reste vigilante au moindre signe anormal : insomnie, angoisse, phase maniaque. Si un de ces signes se manifeste, je suis d'accord pour reprendre ponctuellement une médication. Pour l'insomnie et l'angoisse ça a été facile comme je l'ai évoqué plus haut. Je conviens que ce type de traitement ne pourrais pas fonctionner pour les symptômes maniaco-dépressifs.
 
Toutefois je veille au grain à ne pas trop m'emballer sur mes projets perso/boulots (je suis dans le milieu de la communication visuelle), mon copain me surveille également de près. Je suis certaine que je peux vivre sans médicaments, sans traitement à vie quotidien.
 
Mon psychiatre actuel se dit intransigent sur l'abilify. Il refuse d'arrêter mon traitement (à vie selon lui, alors qu'ils ne m'a jamais reçue plus de 10 min dans son bureau). Alors j'ai désobéit... Au début c'était sous la forme d'oublis, et puis progressivement j'ai tout arrêté. Mais un mois plus tard je n'ai pas osé lui avouer. Aujourd'hui cela fait un peu plus de 3 mois que je lui ment. Je ne suis bien-sûre pas à l'aise avec le mensonge, mais j'ai tellement peur de sa réaction ! Ma psychologue (cabinet privé alors que le psychiatre est du CMP) est au courant et me conseille évidemment de dire la vérité. Mes parents, mon petit ami et mes amis proches savent que j'ai arrêté mon traitement et ne savent pas que me conseiller (à part de prévenir ledit psychiatre). 
 
J'ai lu sur internet que la conséquence de mon comportement pourrait être une augmentation du traitement. Toutefois d'après la loi, on ne peut pas obliger quelqu'un à se "soigner". Je mets des guillemets car je ne sais pas si je suis vraiment bipolaire. Il y a 5 ans, mon ex-copain pensait que j'étais bipolaire et j'avais été alors voir un psychiatre qui avait conclu par un "non", m'expliquant que j'étais "juste une jeune femme sensible et émotive."
 
Pourquoi j'ai décidé d'arrêter ce traitement (anti-dépresseur et abilify 5mg) ? Parce que je me sentais vide, lente, effacée, sans imagination (je fais un métier créatif : l'horreur !), à la limite de la somnolence (j'essaie de passer le permis de conduire...le psy me dit que je peux conduire...mouais je l'ai quand même raté 4 fois merci monsieur ! Plus qu'1 chance pour l'avoir...), tout le temps fatiguée, j'ai pris entre 5 et 10kg, je n'avais plus de libido, plus d'émotions ni de sentiments pour mon entourage... Je préfère vivre dans le risque mais vivre une vie digne de ce nom. Je dois apprendre à mieux gérer mes émotions, à être vigilante certes, mais les supprimer pour toujours ? Je refuse de vivre une vie aseptisée... 
 
Du coup je ne sais pas quoi faire avec mon psychiatre actuel que j'ai vu aujourd'hui. Le prochain rdv est dans 3 mois...
 
Que faire ? 
 
 
 
 

La relation avec ton psychiatre ou tout autre medecin est une relation de confiance. Tu devrais lui dire que tu n'as pas envie de prendre ton traitement, il pourra t'en dissuader mais jamais t'y obliger. Il t'attendra a la sortie de ta 3eme hospitalisation (encore 3 mois de vie de perdus...)

 


   
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David
(@alien)
Noble Member
Inscription: Il y a 7 ans
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pacque *


   
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David
(@alien)
Noble Member
Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 2099
 

Je suis bipolaire depuis 10 ans et un fois dans ma vie j'ai arête traitement pour 6 semaines,pacque j'ai pris les stéroïdes qui sont pas compatible avec lithium.J'ai prévu prend les stéroïdes pendant 2 mois ,mais au bout de 6 semaines j'etait tellement mal que j'ai interrompu stéroïdes et  repris le traitement.Donc je voulu dit que je sais être sans traitement.Une expérience qui je ne recommence jamais.


   
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Fifi
 Fifi
(@fifibrindejugeote)
New Member
Inscription: Il y a 6 ans
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Début du sujet  

Bonjour,

Merci pour toutes vos réponses. 

Ce qui me préoccupe surtout c'est le diagnostic en tant que tel. Je ne pense pas être bipolaire. Comment avez-vous été diagnostiqués ? En combien de temps ? 

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Les symptômes délirants qu'on observe dans une "bouffée délirante aigue" font-ils parti de la bipolarité ?

Et enfin : comment vivez-vous avec l'apathie dû aux traitements ?


   
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olivier
(@pistolstar)
Reputable Member
Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 368
 

Salut, je suis diagnostiqué bipolaire depuis 2009.

A lire ton experience il me semble que tu sois bipolaire, mais je suis bien d'accord avec toi que c'est pas forcément nécessaire de suivre un traitement du fond surtout si tu sens que ça te freine dans la vie, et que tu sens que tu peux gérer sans.

Jusqu'en 2011 j'ai suivit les conseils de ma psy et sa médication mais aucun des traitements de fond que j'ai essayé ne m'a convenu, ils provoquaient tous une sorte de dépression médicamenteuse (peut être simplement parce que l'idée de traitement de fond ne me convient pas). C'est bien a toi de gérer ta maladie. Ton psy ne connais la bipolarité qu'a travers ses études et ses patients, sachant qu'il y a autant de bipolarité que de bipolaire, c'est vraiment a toi d'apprendre a te connaitre pour que ta bipolarité soit soutenable et n'impacte pas trop ta vie. Et surtout a trouver une façon de vivre qui te convienne et le psy est là pour t'y aider. Personne ne doit t'imposer ses dogmes. Certe les traitement de fonds sont souvent inévitable avec la bipolarité mais c'est a toi de voir si tu veux/peux/sais t'en passer.

Parles bien a ton psy de tout tes envies et de la façon dont tu entend gérer ta bipolarité. Le traitement c'est ton choix, un psy ne peut pas se substituer a ta volonté et heureusement.
Essaye de trouver un plan pour éviter de refaire des BDA (détection des phases hypomaniac, traitement ponctuel, sport, stabilité, alimentation...)

Si tu as fait deux grosse BDA il y a moins de trois ans tu dois rester très prudente sur ton suivit. Apprendre a repérer ton état et a prendre un traitement ponctuellement au minimum pour redescendre de ces crises sans passer part la case hôpital. C'est le B.A.-BA pour prétendre ne pas avoir de traitement de fond.

C'est ce que j'ai fait à partir de 2011, et je n'ai eu qu'une petite rechute au début en 2013, avec une journée passée au pavillon d'accueil de l'HP.

J'utilise le Xeroquel au besoin, j'en prend un demi le soir pour me calmer (environ 1-2 fois par ans) quand je suis dans un états trop haut et que je n'arrive plus a dormir.

En 2011 j'ai repris un DUT informatique. Aujourd'hui je suis responsable informatique et mon psy qui m'a fortement conseillé de ne pas arrêter le traitement en 2011 (mais qui m'a finalement accompagné dans mon choix) ne m'a jamais revu en HP. Moi, plus les années passes et plus je me sens bien et plus les crises de manies sont gérables. Je ne sais pas si je vais un jours refaire une grosse crise. Mais je sais que sous abilify ou dépakote ou quoi d'autre jamais je n'aurais eu le parcours professionnel que j'ai pu avoir en gérant comme j'ai gérer ma médication. 

 

 


   
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olivier
(@pistolstar)
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Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 368
 

Perso j'ai fais quelques BDA et au final c'est une crise de manie ou l'on dors de moins en moins et pour moi c'est le manque de sommeil qui provoque le délire des BDA.

C'est clair Adrien, depuis 2008 ou j'ai été diagnostiqué j'ai appris a me connaitre a fond pour gérer mes états bipolaires. 
Et aujourd'hui mine de rien, malgré des haut et des bas je suis plutôt vraiment super bien dans ma vie.

 


   
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Laurent
(@lo9761)
Noble Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 1813
 
Posté par: Fifi

Bonjour,

Merci pour toutes vos réponses. 

Ce qui me préoccupe surtout c'est le diagnostic en tant que tel. Je ne pense pas être bipolaire. Comment avez-vous été diagnostiqués ? En combien de temps ? 

Les symptômes délirants qu'on observe dans une "bouffée délirante aigue" font-ils parti de la bipolarité ?

Et enfin : comment vivez-vous avec l'apathie dû aux traitements ?

Oui les symptomes delirants ou hallucinatoires peuvent faire partie de crise en phase aiguës, up ou maniac, tu serais alors type 1.

La créativité et la libido fonctionnent bien malgré les medicaments je pense, c'est en phase down ou depression que c'est plus dur.


   
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Fifi
 Fifi
(@fifibrindejugeote)
New Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 3
Début du sujet  

Merci pour vos témoignages. Mon prochain rdv est dans 3 mois. Vous me confirmez donc que je dois dire au psychiatre : A)"Bonjour, je dois vous avouer que cela fait 6 mois que je ne prend plus mon traitement. Je vous ai donc menti pendant 3 mois, je suis vraiment désolée mais j'avais très peur de votre réaction." Ou alors dans 3 mois lui dire : B) "bonjour, j'aimerais arrêter le traitement. Je sais que vous êtes contre mais je veux vraiment l'arrêter " ou encore C) "Bonjour, j'aimerais arrêter avec vous et passer dans le privé" (et là avec le nouveau psychiatre je lui explique tout... mais bon ça coûtera plus cher parce que la sécu ne rembourse pas tout, non ?)

Alors... A, B ou C ?...

 


   
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Christelle
(@tit29)
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Inscription: Il y a 6 ans
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Bonjour fifi. Moi je penche pour la A. Je suis passée par là le mois dernier..Bon ok j'ai arrêté que 15 jours! Il m'à passé un bon savon puis on a discuté,je suis repartie avec mon ordonnance habituelle et je prendsnmin traitement tous les jours.

Après,en lui ayant dit ça, tu lui expliques tes raisons. Il est là pour t'écouter aussi!! Vous trouverez peut-être un compromis. S'il accepte que tu ne prenne pas tes médicaments, il te demandera sûrement de le revoir tous les mois pour être sûr que tout va bien!


   
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Christelle
(@tit29)
Reputable Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 460
 

Par contre c'est vrai que moi aussi je me sens vide mais pour moi c'est vraiment nécessaire le traitement. Sans ça j'ai des excès de colère et de violence,j'ai envie de boire de l'alcool.. Je pense que je dois juste trouver le bon dosage pour me sentir moins vide,pour être plus en forme et motivée.


   
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David
(@alien)
Noble Member
Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 2099
 

Bonjour Christelle 

Idem pour moi


   
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David
(@alien)
Noble Member
Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 2099
 

Je veux soutenir tous les mondes qui est pas bien Aujourd'hui!!

Courage!!!!!!


   
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olivier
(@pistolstar)
Reputable Member
Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 368
 

La A) en expliquant pourquoi et comment tu compte gérer sans médocs.

Après j'ai toujours été cash avec mon psy, là ça casse un peu la relation de confiance. Mais il s'en doute déjà peut être.


   
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Loïc
(@loic279)
Eminent Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 41
 

Je ne pense pas que c'est une bonne idée, j'ai déjà fais ça, et ça a très mal finit.

Mon psy me disait que j'étais en amélioration alors que je ne prenais pas mon traitement (je ne lui disais pas alors que je le voyais tout les mois) , résultat des courses, rechute quelques mois plus tard, plus d'un an pour m'en remettre, changement de traitement, d'un que je préférais auparavant il me l'a changer. Après cette erreur m'a beaucoup appris, je niais ma maladie, maintenant je l'ai accepté, mais est ce que ça vaut réellement le coup de faire cette erreur?

J'ai donc eu par le passé ton parcours, d'ailleurs j'ai aujourd'hui moi aussi de l'abilify et un antidépresseur.


   
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David
(@alien)
Noble Member
Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 2099
 

Bonsoir Loïc 

Arête les médoc c'est pire possibilité,on résisté quoi?? des semaines max quelques mois............ après quoi...plusieurs semaines voir des mois HP c'est pas gagné.Faut bien réfléchir avant arête traitement.

Ce message a été modifié Il y a 6 ans parDavid

   
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Lester
(@type3)
Active Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 9
 
Posté par: Fifi

Bonjour,

Merci pour toutes vos réponses. 

Ce qui me préoccupe surtout c'est le diagnostic en tant que tel. Je ne pense pas être bipolaire. Comment avez-vous été diagnostiqués ? En combien de temps ? 

Les symptômes délirants qu'on observe dans une "bouffée délirante aigue" font-ils parti de la bipolarité ?

Et enfin : comment vivez-vous avec l'apathie dû aux traitements ?

Bonjour, 

C'est assez drôle parce que je suis passée exactement par les mêmes phases que toi. A la différence près que j'étais déjà suivie depuis 10 ans pour dépression chronique (souvent en période hivernale), je n'ai jamais eu de phase maniaque et j'avais le profil HQI avec hypersensibilité.

J'ai eu deux phases de délires aigus, une l'année de mes 24 ans et une autre cette année, à 27 ans. Je n'ai pas été hospitalisée ces deux fois mais suis restée enfermée chez moi pendant plusieurs mois à chaque fois. A 24 ans, j'ai accepté de prendre de la fluoxétine (un AD) pendant quelques mois et ai arrêté aussi sec après un virage mania. que médicamenteux, par contre, j'ai continué à prendre pendant près d'un an de grosses doses de temesta (anxiolytique). Suite à ce virage, ma psychiatre à l'époque m'avait déjà posé ce diagnostique de bipolarité (appuyé par mon ex de l'époque et mon psy qui me parlait depuis un petit moment de cyclothymie), diagnostique que j'ai renié jusqu'à ma dernière crise de délire aiguë au mois d'avril. 
Suite à ça, mon nouveau psychiatre (chef de service du CMP où je suis suivie, très bon psychiatre à l'écoute des patient.es) m'a aussi diagnostiqué un trouble de l'humeur avec phase mixte. Il m'a tout d'abord prescrit de l'abilify en 10 puis 5mg qui ne m'ont pas du tout convenus (le 10mg me défonçait trop, le 5 n'avait aussi effet) puis m'a ensuite prescrit du Xeroquel (quetiapine) en 300mg et depuis, je revis. Je n'ai presque aucun effet secondaire, pas de prise de poids et surtout, je peut continuer à créer (en fait je me remets même à créer). Je ressens les choses avec un peu d'intensité, notamment pendant mes rapports sexuels, mais au final ça ne me dérange pas tant que ça.

J'ai moi aussi réussi à vivre sans traitement pendant très longtemps, en ayant une vie très saine et en faisant super gaffe à mes variations d'humeur, mais, pour ma part, un traitement adapté m'apporte plus de confort. 

Cependant, ce qui me choque dans ton histoire, c'est surtout le rapport qui tu as avec ta psychiatre. Je pense que dans nos situations, il est impératif d'avoir quelqu'un.e à notre écoute, ce qui ne semble pas du tout le cas de cette femme. Aurais-tu la possibilité d'en changer ?

Mes messages sont ouverts si jamais tu veux discuter. 

Je te souhaite bon courage, 
 


   
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Laura3400
(@laura3400)
New Member
Inscription: Il y a 4 ans
Posts: 4
 

@fifibrindejugeote

Bonjour si tu as arrêté ton traitement et que malgres ça ton psychiatre ne remarque rien c est que c est positif car un psychiatre peut repérer direct si t as arrêté ton traitement ou pas si il a rien remarqué c est que c est une bonne nouvelle peut être que tu ne souffre pas de bipolarité pck je connais cette maladie et les symptômes et les psychiatre aussi le savent alors si il a rien remarqué c est positif si il insinue rien de cet arrêt c est que tu souffre peut être pas de cette maladie bon courage pour la suite 


   
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Nath
 Nath
(@modocool)
Noble Member Admin
Inscription: Il y a 5 ans
Posts: 2279
 

@laura3400

Ouh là ! Désolée je ne peux pas vous laisser dire une chose pareille !  Si le psychiatre n'a pas remarqué l'arrêt de traitement, c'est qu'on ne souffre peut être pas de cette maladie ??? Je ne suis pas du tout du tout du tout d'accord avec cette théorie tirée par les cheveux.

Mon chéri a arrêté son traitement pendant 9 mois. Son psy n'a rien remarqué. Mais je peux vous dire que la phase dépressive qui s'est installée lentement mais surement au cours de ces mois a été terrible.

Il y a plein de raisons pour que le psychiatre ne remarque pas l'arrêt d'un traitement, et c'est rarement parce-qu'on n'est pas malade.


   
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Nath
 Nath
(@modocool)
Noble Member Admin
Inscription: Il y a 5 ans
Posts: 2279
 

@laura3400

Bonjour quand même et bienvenue 😉 


   
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