Bonjour à tous,
J'ai été diagnostiqué bipolaire il y a de cela presque dix ans sans qu'aucun traitement ne parvienne jamais à contenir mes accès maniaques délirants ou mon fonds dépressif. Puis, il y a peu, j'ai vu une psychologue spécialisée en TCC qui s'est intéressée à mon QI et qui m'a dit que j'étais une "personnalité à haut potentiel", autrement dit un surdoué. Il est vrai que j'ai toujours eu énormément de facilités à l'école (c'est peut-être le seul domaine de la vie où j'ai des facilités à vrai dire...) et que sa description de la chose (pensée en arborescence, goût pour la complexité, méta-analyse) me correspondent vraiment beaucoup.
Il y a dix ans, quand j'ai fait ma seconde phase maniaco-délirante (la première avait été diagnostiquée "juste" bouffée délirante aigüe), j'étais à Sciences Po et j'ai dû arrêter ce cursus car je ne me sentais pas de continuer après une hospit très dure et des délires complètement fous en plein milieu de l'école, dont j'avais très honte. Je regrette énormément d'avoir ainsi arrêté ce cursus qui me correspondait et me plaisait, et je me demande parfois si ma personnalité HP n'aurait pas pu s'épanouir là dedans SI SEULEMENT je n'avais pas été malade. Enfin, c'est du passé me direz-vous, mais maintenant que dix ans ont passé et que je me retrouve à l'AAH sans travail (bien que j'aie peut-être trouvé une formation, mais ce n'est pas sûr), je m'ennuie beaucoup car j'ai beau essayer de faire du bénévolat pour m'occuper, j'ai beaucoup de mal à prendre du plaisir à faire des choses simples, haut potentiel oblige. Par exemple, lorsque je vais aider aux restaus du coeur, j'ai beaucoup de mal à me concentrer pour faire des tâches répétitives, et cela m'ennuie assez fortement. Je me sens fais pour écrire des disserts de sciences po, pas pour trimballer des denrées alimentaires à longueur de journée...
Ma question est donc la suivante : pensez-vous que vu mon passif (bipolarité type I assez aigüe avec phases maniaco-délirantes régulières, haut potentiel) je puisse un jour trouver un équilibre qui m'empêcherait de re-partir en vrille, équilibre que je trouverais dans une vie simple, dont je pourrais me contenter malgré ma douance qui me pousse à toujours préférer ce qui est compliqué, intellectuel, etc, comme Sciences Po il y a dix ans ? En d'autres termes, pourrai-je un jour me contenter d'une vie simple et arrêter de regretter tout ce que j'aurais pu faire avec ma douance mais que ma maladie m'a empêché de faire ?
Merci de m'avoir lu et merci pour les réponses 🙂
BJR cela dépend je pense en premier de vous de votre age du traitement pas seulement les médoc si vous etes bien accompagné mais c possible bonne AM
Bonjour Guilhem
Moi aussi 10 ans sur AAH réussi fait 2 stages si non rien.Je prend beaucoup de médicament,mais c'est la prix à payé pour la stabilité.Je me suis inscrit pour ESAT et je vais travaille la bas 20 heures par semaines.La travaille normal j'ai essaye et ça marche pas.Trop du stress et les angoisses. Malheureusement c'est comme ça.....
bon courage a vous!!
Ben non je penses qu'il faut persister faut faire ce qui te plait je pense courage fabienne
sisi j'ai un traitement je prends du Lithium, du Lamictal et de l'Haldol. Mais je me méfie un peu des traitements car j'en ai pris des millions et aucun ne m'a jamais empêché de partir en vrille ou surtout déprimer
Tu n'as peut être pas les bons dosages. C'est très compliqué à trouver!!
Mais j pense que tu es dans une phase down qui dure,d'où le fait de ton ennui pour les choses quotidienne. Et comme tu dis,tu es surdoué,ce qui n'arrange rien à cet ennui de choses répétitives.
Fais tu du sport pour évacuer tout ça? Ça aide beaucoup aussi!
Lithium déjà c'est la base .....
oui je fais de l'aviron et du vélo mais j'ai un mal de pied qui me gêne donc je ne peux pas en faire beaucoup.
en ce qui concerne les médocs j'aimerais tester le Leponex il parait que c'est radical
mais sinon que pensez-vous de ma question initiale ? Sur le fait de retrouver le plaisir des choses simples quand on est un haut potentiel de 32 ans qui se fait chier faute d'avoir renoncé à des études intellectuelles pour cause de maladie ?
je précise que je pose cette question car je vois le salut (ne plus délirer/ne plus déprimer) que dans un tel équilibre de l'esprit, car les médocs seuls ne suffiront pas je pense
Bonjour à tous,
J'ai été diagnostiqué bipolaire il y a de cela presque dix ans sans qu'aucun traitement ne parvienne jamais à contenir mes accès maniaques délirants ou mon fonds dépressif. Puis, il y a peu, j'ai vu une psychologue spécialisée en TCC qui s'est intéressée à mon QI et qui m'a dit que j'étais une "personnalité à haut potentiel", autrement dit un surdoué. Il est vrai que j'ai toujours eu énormément de facilités à l'école (c'est peut-être le seul domaine de la vie où j'ai des facilités à vrai dire...) et que sa description de la chose (pensée en arborescence, goût pour la complexité, méta-analyse) me correspondent vraiment beaucoup.
Il y a dix ans, quand j'ai fait ma seconde phase maniaco-délirante (la première avait été diagnostiquée "juste" bouffée délirante aigüe), j'étais à Sciences Po et j'ai dû arrêter ce cursus car je ne me sentais pas de continuer après une hospit très dure et des délires complètement fous en plein milieu de l'école, dont j'avais très honte. Je regrette énormément d'avoir ainsi arrêté ce cursus qui me correspondait et me plaisait, et je me demande parfois si ma personnalité HP n'aurait pas pu s'épanouir là dedans SI SEULEMENT je n'avais pas été malade. Enfin, c'est du passé me direz-vous, mais maintenant que dix ans ont passé et que je me retrouve à l'AAH sans travail (bien que j'aie peut-être trouvé une formation, mais ce n'est pas sûr), je m'ennuie beaucoup car j'ai beau essayer de faire du bénévolat pour m'occuper, j'ai beaucoup de mal à prendre du plaisir à faire des choses simples, haut potentiel oblige. Par exemple, lorsque je vais aider aux restaus du coeur, j'ai beaucoup de mal à me concentrer pour faire des tâches répétitives, et cela m'ennuie assez fortement. Je me sens fais pour écrire des disserts de sciences po, pas pour trimballer des denrées alimentaires à longueur de journée...
Ma question est donc la suivante : pensez-vous que vu mon passif (bipolarité type I assez aigüe avec phases maniaco-délirantes régulières, haut potentiel) je puisse un jour trouver un équilibre qui m'empêcherait de re-partir en vrille, équilibre que je trouverais dans une vie simple, dont je pourrais me contenter malgré ma douance qui me pousse à toujours préférer ce qui est compliqué, intellectuel, etc, comme Sciences Po il y a dix ans ? En d'autres termes, pourrai-je un jour me contenter d'une vie simple et arrêter de regretter tout ce que j'aurais pu faire avec ma douance mais que ma maladie m'a empêché de faire ?Merci de m'avoir lu et merci pour les réponses 🙂
Salut a toi! Ô mon frère.
Je suis dentiste , bipolaire type 1, vire toi de l'AAH, reprends tes études et fais ce que tu DOIS faire.
De nombreux génies étaient bipolaires, l'administration ne doit pas le savoir...
Appelle moi: 0663148606 Laurent.
Bonjour je ne suis pas bipo ( Q.I + ) donc moi aussi depuis toute petite me sentais en décalage avec les autres jusqu'à découverte du Q.I Je suis complètement d'accord avec vos dires oui oui c à vous de vous apprivoisez d'apprendre à vous connaitre le reste est une aide medoc pour calmer et psy pour entendre et ne pas etre seul face à la maladie et comprendre (se sont des medecins) Excellente journée à vous deux
Salut, je reformule ta phrase :
Ma question est donc la suivante : pensez-vous que vu mon passif (bipolarité type I assez aigüe avec phases maniaco-délirantes régulières, haut potentiel) je puisse un jour trouver un équilibre qui m'empêcherait de re-partir en vrille, équilibre que je trouverais dans une vie simple, dont je pourrais me contenter malgré ma douance qui me pousse à toujours préférer ce qui est compliqué, intellectuel, etc, comme Sciences Po il y a dix ans ? En d'autres termes, pourrai-je un jour me contenter d'une vie simple et arrêter de regretter tout ce que j'aurais pu faire avec ma douance mais que ma maladie m'a empêché de faire ?
Là tu demande si en ayant un haut potentiel tu peux quand même espérer être heureux en faisant un job simple, sans regretter d'avoir pas fait mieux.Si la reconnaissance sociale de ton intelligence ne va pas te manquer.
Déjà vois ou tu en est et ce que tu peux envisager de faire pour te mettre dans une meilleur situation. Si tu touche l'AAH tu peux envisager une formation, pour faire mieux que du bénévolat (je minimise pas le bénévolat mais c'est vrai que c'est pas très épanouissant d'être magasinier). Déjà t'arrive a avoir une activité suivie c'est plutôt cool.
J'ai une situation similaire, je suis diag bipo depuis 10 ans, et les 2 premières années de BDA et de dépression m'ont ruiné mes études ( prépa + ecole d'ing' ).
A te lire j'ai l'impression que t'es en dépression depuis 10ans ! Rebondis ! fait quelque chose, reprend des études, pas forcément docteur en politique mais tu peux clairement trouver mieux que toucher l'AAH en remplissant des cadis de bouffe au restos du cœur (c'est a faire en plus ça, chapeau d’ailleurs).
Moi j'étais censé devenir ingénieur des ponts. Ben je me suis reconverti dans l'informatique. (après des années de galères, chômage, dépression, petits jobs je te le cache pas). Et effectivement ça aide énormément a vivre avec sa bipolarité de faire un job qu'on aime et d'avoir la reconnaissance sociale qui va avec.
Courage, fais les choses petit a petit, regarde pas trop derrière t'y est pour rien a ce qui t'es arrivé. Des fois on reste des années dans une sale situation mais il suffit d'un déclic pour passer a autre chose.
quand même je reste pas les bras croisés j'ai un projet de formation d'écrivain public qui me motive beaucoup, mais suite à des blocages administratifs avec la mdph je ne peux envisager cette formation avant 6 mois
dans l'intervalle j'aimerais juste à ne plus m'ennuyer comme ça dans ma vie...
Ben voilà c'est bien ton projet le temps passe vite profite de ce temps pour te mettre en selle ! Bisous fabienne
Ouais je comprend bien, je dis pas que tu reste les bras croisés. La preuve tu fais du bénévolat. Mais je comprend bien que ce soit dure niveau reconnaissance sociale. Ben rien ne t’empêche d'écrire, de lire des choses qui te passionnent. Le bénévolat te permet d'avoir une activité qui soit utile socialement, et après tu peux trouver d'autres activités qui te procure un bien être intellectuel, du style club de lecture par exemple, il existe plein de forum sur lesquels tu puisse t’épandre et discuter avec des gens très pointu dans leur domaines.
Moi au sortir de mes deux trois ans très dure a la découverte de ma bipolarité, j’étais détruis, mon estime de moi était au plus bas et j'ai mis un moment a me construire un environnement dans lequel je me sente bien et dans lequel je puisse m'épanouir.
rien ne m'empêche d'écrire et de lire certes, mais mon fonds dépressif me fait manquer de ce qu'on appelle la "volition", c'est à dire la capacité à vouloir. En gros, vu que ce n'est que du loisir, je me dis tout le temps "à quoi bon" et je ne le fais pas. C'est assez déprimant comme sensation, et cela contribue grandement à mon ennui
rien ne m'empêche d'écrire et de lire certes, mais mon fonds dépressif me fait manquer de ce qu'on appelle la "volition", c'est à dire la capacité à vouloir. En gros, vu que ce n'est que du loisir, je me dis tout le temps "à quoi bon" et je ne le fais pas. C'est assez déprimant comme sensation, et cela contribue grandement à mon ennui
Volition: envie?
C'est la loose, un loisir manque d'intérêt, retrouve le guerrier en toi, arrête de te branler et sors toi les doigts du cul, la dépression va s'installer et ce sera de pire en pire, trouve ton combat , plutôt que de servir dans les resto du coeur, crée ton propre resto du coeur ou ta chaine. Trouve ton combat, mais faut bien avoir les fonds. Tu peux me tel ça m'intéresse. Recherche ce que ta vie a voulu te dire jusqu' à présent, ou plutôt ce que tu as voulu dire toi à travers ta vie. Celle-ci est courte et plus tôt tu le sais et plus tôt tu seras heureux.😉
Je me demande pourquoi tu veux que tout le monde t'appelle, Laurent ?
Tu te reconvertis comme psy ? 😛
Bonjour,
Je suis d'accord avec Laurent : y'a pas d'âge pour reprendre des études. Et pourquoi pas par correspondance, à ton rythme ? 😉
Non je ne me revois pas reprendre des études. J'ai trop perdu de capacités cognitives, comme la concentration, l'attention... mais par contre cette formation d'écrivain public, j'y mets beaucoup d'espoir derrière, espérons que cela ne va pas me péter à la figure...