Bonjour Guilhem,
Je pense que le nerf de la guerre, c'est notre estime ; cette fichue maladie nous la fait perdre ( je suis bipolaire de type 1 depuis 15 ans et infirmière libérale ) et sans estime, on est paralysé et dépressif . Je suis d'accord avec Laurent, il faut rebondir, et tout est possible, personnellement, j'ai fait de la bipolarité une révélation, (voir mon blog; ver00 sur google avec 2 zéro ) . Finalement, on est toujours nous même si on le décide, il suffit de prendre le traitement médicamenteux minimal nécessaire, ( on met parfois des années à le trouver! ) , celui que l'on prend de bon cœur pour éviter les effets nocebo, et on fait la nique à cette foutue maladie !
PS : Je travaille 11 h par jour , sans compter l'administratif , j'adore mon métier, et je compte bien faire un livre avec les plus intéressants passages de mon blog quand je serai en retraite ! Pourtant, j'ai eu 2 fois la camisole physique, et j'ai fait une garde à vue à cause de mes délires !
Bon courage, reprenez des études et hop ! Dépassez la bipolarité !
@ Guilhem, Il faut peut être revoir le dosage de ton traitement, pour retrouver plus de concentration, c'est possible, perso, j'ai négocié pour avoir une dose suffisante pour enrayer les délires, en me laissant ma motivation ....C'est l'avenir de la psychiatrie, un compromis patient psychiatre, car l'un et l'autre ont leurs mots à dire, et ne ressentent pas les mêmes choses .
de toute façon je vais me faire hospitaliser dans les jours qui viennent, dès qu'il y aura de la place à la clinique où je vais de temps en temps. Je vais tout remettre à plat avec mon psychiatre, en commençant par le traitement, et je verrai bien. Je suis prêt à faire des efforts, seulement tout seul je pense que je n'y arriverai pas
Bonjour,
Oui tuas du potentiel, une fois stabilisé tu pourras retrouver un travail qui te correspond, courage
Bise
Bonjour Guilhem,
Ne pars pas défaitiste, d'autres le font, tu pourras le faire ! De toute façon, c'est un combat contre soi même et franchement, on est toujours seul face à soi même et en même temps, on peut se tendre la main, prendre conseil . Bon courage . Tous mes vœux .
Bonjour Guilhem
Ton histoire me fait penser à la mienne.
J'ai 30 ans et je viens d'être diagnostiquée BP 1 depuis un an. Auparavant, je sentais que quelque chose clochait en moi. Insomniaque, anxieuse depuis toujours, j'avais aussi d'excellents résultats scolaires. J'ai obtenu un BAC + 5 mais suite à ça, j'ai enchainé des échecs dans le milieu professionnel. J'ai souvent démissionné de mes emplois car je m'épuisait, trop angoissée, trop fatiguée par les insomnies ou en colèrevirulente contre les chefs...Je cherchait la cause de mon malheur. A 25 ans j'ai commencé une psycothérapie qui m'a aidé à soulager mes angoisses. Et un jour j'entend une émission sur France Inter parlant des personnes à Hauts Potentiels. Je me suis totalement retrouvée dans le profil (hypersensibilité, rapidité des pensées, originalité, décalage, états dépressifs…). Je fais des tests de QI (plus de 130). J'en parle à ma psy, qui confirme les faits. A l'époque (il y a deux ans), je suis tellement heureuse de trouver la raison de mon décalage au monde que je fais mon premier épisode maniaque dans les semaines qui suivent. Hospitalisée, je refuse mon diagnostic et le traitement. Je fais une terrible dépression les mois suivants puis je me relève en reprenant un travail saisonnier puis des études (CAP cuisine) pour relever l'éstime de moi-même. Diplôme en poche, je "pete le feu", j'ai des projets, plein d'énergie et là, nouvel épisode maniaque et hospitalisation sous contrainte, à nouveau. Cette fois-ci j'accepte le diagnostic de bipolaire type 1, et le traitement (Quetiapine). Je ne travaille plus (trop "défoncée" par le médoc) et attend l'AAH. Depuis des mois je m'ennuie, mais au moins je ne déprime plus...mais la vie a moins de saveur qu'avant. Bon courage à toi!!
de toute façon je vais me faire hospitaliser dans les jours qui viennent, dès qu'il y aura de la place à la clinique où je vais de temps en temps. Je vais tout remettre à plat avec mon psychiatre, en commençant par le traitement, et je verrai bien. Je suis prêt à faire des efforts, seulement tout seul je pense que je n'y arriverai pas
Bonjour Guilhem,
Un an et deux mois se sont écoulés depuis ce commentaire.
Comment vas-tu?
Je te souhaite le meilleur.
Le nombre de patients bipolaires qui se font avoir avec ce concept de "précocité" qui n a aucun fondement scientifique est alarmant
Le nombre de patients bipolaires qui se font avoir avec ce concept de "précocité" qui n a aucun fondement scientifique est alarmant
Quelles sources pourrais-tu citer à ce sujet?
Le nombre de patients bipolaires qui se font avoir avec ce concept de "précocité" qui n a aucun fondement scientifique est alarmant
Quelles sources pourrais-tu citer à ce sujet?
Je te propose de tapper dans pubmed bipolar disorder cognitive impairement pour te donner une idée
Et comme sources bah justement il y en a aucune sérieuse qui va dans ce sens
La question se pose avec les patients subsyndromiques mais c est un autre sujet
Bonjour,
Pouvez-vous s'il vous plaît dire quelques mots sur les formes subsyndromiques? S'agit-il des des personnes pré morbides ? Ou d'une expression du spectre plus atypique ? L'HAS fait référence au bipolaire NOS.
