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Bipolaire Sans Médicament

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ver00
(@ver00)
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Posté par: @dgiheff31

@ver00

Bien sûr Véro que je suis conscient qu'il m'a été hyper.difficile d'en arriver là! Il faut y mettre du temps et de la patience!  J'ai me suis "donner" ce temps mais y'avait aussi une ouverture d'esprit de ma part! 

Et je comprend les gens d'être sceptique et ce que jai entrepris.ne se prête probablement à tous!  

C'est quasi téméraire ce que jai fais!

Oui.


   
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Fantomette
(@fantomette)
Noble Member
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Posté par: @sarah06

@dgiheff31

Très bien merci de ta réponse mais en tant que conjoint qu'est ce que l'on doit faire? Si je demande à ce qu'il soit interné risque t-il de m'en vouloir? Moi j'aimerai qu'il se soigne...mais pas sûre qu'il le veuille. 

Bonjour, tu veux qu il se soigne ou qu il retourne avec toi ?

Je dis ça car il me semble que souvent tout est mis sur le compte de la maladie (rupture et autre), mais il n y a pas que ce facteur à tenir en compte. 

(ce serait trop simple)

Depuis combien de temps êtes-vous "séparés" ?

 


   
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Fantomette
(@fantomette)
Noble Member
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Posts: 2103
 
Posté par: @dgiheff31

La pharmacologie est un traitement à considérer certes mais il y a lieu de porter attention à ce qui peut se faire parallèle car l'un n'exlut pas l'autre! Mais ca demeure mon opinion selon mon vécu!

c est sûr que la volonté et le libre arbitre "positif" (quand il set réfléchi et mesuré et conscient...), en un sens être acteur et non pas simple figurant (valable pour beaucoup de choses)

Quelles ont été tes voies dites "parallèles"  ? Quelles sont-elles aujourd’hui J-F ? 

 


   
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sarah06
(@sarah06)
Eminent Member
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Posts: 22
 

@fantomette

Bonjour. 

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Je veux qu'il se soigne pour nos enfants par pour moi. Il a été trop loin, trop de mal (violences conjugales étranglements..coups à la tête..cracher sur moi, Haute trahison, insultes devant nos enfants, psychose du genre c'est moi qui le trompe, possessif, jalousie...).  Il y a sa maladie mais aussi son caractère je pense...mais en dehors des crises c'est un homme bon. Il ne sera jamais en mesure de s'occuper de nos enfants, il n'à ni la force, ni la patience, ni le courage. On est séparé depuis septembre mais il est parti y a un mois et demi (intervention de la police)

Maintenant il a tellement peur de l'abandon qu'il harcèle nos enfants messages à 2h, 3h 5h du matin du lundi au dimanche.(Il leur a passé un téléphone portable mais je n'y suis pas favorable l'aîné n'a que 11 ans et le dernier 3 ans)

Il demande sans arrêt s'ils l'aiment, s'ils ne répondent pas il va dire je suis fatigué d'être triste, j'en suis malade d'être triste ...c'est très déstabilisant pour mes enfants. Il n'est pas bien et en disant ça il les tient pour responsable car ils ont mis de la distance avec lui. Quant à moi je ne lui parle plus, il m'envoie des mails pour me dire réponds moi, j'existe pas!!!trop compliqué pour moi j'ai 4 enfants et j'ai décidé de me concentrer sur mes enfants et moi. 


   
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Melo
 Melo
(@malette)
Membre Moderator
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Posts: 3991
 

Et tu as bien raison de le protéger de nos phases qu’ils peuvent tellement prendre eux. Ce n’est pas leur faute mais parfois ils peuvent me croire.


   
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sarah06
(@sarah06)
Eminent Member
Inscription: Il y a 4 ans
Posts: 22
 

@malette

Bonjour. 

Raison de protéger qui donc de quoi? Désolée je n'ai pas très bien saisie votre message, si toutefois il m'est destinée.

milles excuses 


   
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Jean-Francois Gravel
(@dgiheff31)
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Posts: 192
Début du sujet  

@fantomette

Je vais te diriger vers mon blog! Cela répondra un peu à tes questions!

www.bipolairesansmedicament.com


   
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Fantomette
(@fantomette)
Noble Member
Inscription: Il y a 4 ans
Posts: 2103
 

Merci j y ai déjà fait un tour.


   
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Elilu
(@elilu)
New Member
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Posts: 4
 

Voilà, étant donné que j'ai fait le tour de la question sans relâche depuis des mois dans ma tête: je refuse de croire ma bipolarité. Surtout qu'elle est induite par un AD l'effexor. Auparavant, jetais plutôt anxieuse parano et dépressive. Je réalise que ma psychiatre n'a pas de temps a me consacrer et d'autant plus qu'elle me croira jamais si je lui dit ne pas être bipolaire. Selon elle, selon ses connaissances et ses livres, elle pose des diagnostiques d'apres ce que le patient lui dit...D'ailleurs je considère d'évaluer quelqu'un sous manie dû à un AD peut être tout à fait biaisée, car le patient n'est pas dans son état normale comme j'étais à l'époque de mon diagnostique, je délirais encore beaucoup et en plus jai une vie parfaite pour être bipo= remplis de d'histoires troublantes mais qui sont extérieurs à moi. Je tente par tous les moyens de trouver la vérité car je le sens en moi, qu'il y a eu erreur, tout a été trop rapide aussi.  C'est pour moi une evidence. Du coup, avec tous les informations que j'ai recueillis je veux cesser ma médoc.

Hier je suis tombée sur l'ennagramme. Il s'agit des personnalités qui nous caractérisent le plus.. Il s'agissait comme pour moi des réponses auxquelles je cherchais depuis des années, je suis contente d'avoir découvert ce guide.. 

De plus, avec les années, jai vieillis, grandit, eu d'autres expériences de vies, qui viennent changer les choses aujourd'hui autrement de la personne que j'étais il y a 4 ans lorsque je demande des anxiolytiques à mon médecin. Beaucoup de gens  toxiques n'y sont plus dans ma vie aussi.

Il me semble donc être là seule à pouvoir admettre que je suis bipolaire. Même si je farfouille, demande aux autres, lis des témoignages, je me reconnais pas dans cette maladie depuis le début. Donc, je prends conscience que si je veux des réponses je dois tenter le coup et me jeter à l'eau, seule. Être forte, garder le cap.. sil le faut. Et Donc ça me porte à me responsabiliser sur ma vie. Cela me porte à devoir le faire seule, donc sans sauveur ou quelqu'un â qui m'accrocher comme jai tendance à faire. J'aimerais qu'on me donne la réponse par magie...

Je trouve ça triste de constater que le sujet d'arrêt du médicament soit un sujet tabou, dangereux... 

Moi jai l'impression qu'on m'a collé une étiquette en se débarrassant de moi suite à un événement . Moi jai besoin d'avoir cette certitude pour ensuite prendre une décision éclairée et consciente d'être ou non bipo.

J'ai envie aussi de cheminer vers une meilleure connaissance et acceptation de soi, et non juste mettre un baume sur mes bobos. Ayant perdues tous mes espoirs,mes repères cette idée m'en donne un peu plus maintenant.  Et loin de moi l'idée d'adhérer à une religion ou autre.. 

Je considère cette maladie comme étant réelle mais j'ai aussi cette impression de ne plus arriver à me rappeler de ce que c'etais la vie avant les médocs. Me considérant plutôt anxieuse, je me demande si je n'ai pas exagérée, dramatiser des événements. Est ce que je nie des choses? 

Ayant ce besoin d'aller au fond des choses,  je voulais en parler. Même si ça ne plait pas à tous , c'est ainsi que je me sens depuis 1 an maintenant et ça me turlupine. 

Et si j'avais raison!..

Et si jai tort, jen aurai eu une confirmation...

Merci bonne journée!!

 

 

 

 


   
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Lyleith
(@lyleith)
Reputable Member
Inscription: Il y a 4 ans
Posts: 342
 

Salut @elilu,

Attention, je ne viens pas te dire que si, tu es bipolaire et que c'est une certitude, qui sommes-nous pour décider d'un diagnostic?

Dans tes posts tu sembles vraiment décrire une phase maniaque, une psychose. Tu as même cru que tu étais schizophrène. Et cette crise était due à un AD. Ton diagnostic a été fait en quinze minutes, pendant une crise. Et c'est là que je veux en venir, pour un psychiatre un virage maniaque sous AD permet de poser un diagnostic facilement, même en quinze minutes, surtout s'il a pu t'observer en plein délire. Mosis, Ver00 et Melo, je crois, te l'ont dit ailleurs, c'est difficile d'accepter ce diagnostic et surtout de réorganiser sa vie après une crise pareille. C'est compliqué de se dire qu'on va devoir vivre sous traitement alors que tout allait bien avant. Mais ce traitement te permettrait d'éviter de refaire des dépressions, or tu as eu une vie difficile. Anorexie, mutilations... Et si ce traitement te permettait juste d'être bien, de ne plus être déprimée, de ne plus faire de phase maniaque? Tu vivrais juste normalement, et en cherchant un peu on peut trouver un médicament efficace, qui ne nous ralentisse pas. Ça existe!

Poser un diagnostic de trouble bipolaire alors que le patient est en pleine phase up sous AD, ce n'est pas biaisé, au contraire, c'est ce qui permet un diagnostic assez évident.

Voilà, c'est mon point de vue. Je ne te dis pas que tu es absolument bipolaire et que tu dois prendre un traitement, je dis juste que cette manière de diagnostiquer la bipolarité est courante. Ce n'est pas parce qu'on est bipolaire qu'on est un grand malade et qu'on est soit au 36ème dessous, soit complètement fou. Il y a beaucoup de bipolaires soignés qui vivent normalement. Il y en a aussi qui ne se soignent pas et qui vivent très bien, mais ils ne seront jamais à l'abri d'une crise causée par un événement (décès d'un proche, naissance, déménagement, changement de travail...).

Alors bien sûr, c'est à toi de peser le pour et le contre, mais je ne peux que te conseiller, au moins, de consulter un deuxième spécialiste et de tout poser sur la table pour avoir un deuxième avis.

Bon courage 


   
Mosis, Melo, ver00 and 1 people reacted
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Lenvoldelalbatros
(@lenvoldelalbatros)
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Inscription: Il y a 5 ans
Posts: 78
 

LES IDEES NOIRES, NE PLUS VOULOIR EXISTER…
Pour celles et ceux qui sont passées par la maladie alcoolique et pour celles qui y sont encore, nous avons certainement presque tous pensé un jour à en finir, à ne plus exister, tant notre souffrance est grande.
On peut analyser ça par le fait que l’alcoolisation massive rend de toute façon dépressif, jusqu’à avoir des idées suicidaires (appelons un chat un chat), tant notre souffrance et l’image que nous avons de nous-même sont insupportables à vivre. Nous nous détestons, nous culpabilisons et la honte de ne pas voir le bout du tunnel, ou encore avoir le sentiment que l’on ne s’en sortira jamais sont là, chevillée au corps. A cela s’ajoute le dégoût et l’humiliation de nous-même.
Oui, nous ressentons tous cela à un moment donné de notre vie, voire à plusieurs reprises. Le combat contre l’alcool est parsemé d’embûches, d’écarts, de rechutes, avec son lot de découragements… et tout cela fait partie intégrante du processus de la maladie alcoolique, Que celle qui n’a pas rechuté ou fait un écart me jette la première pierre !
VOUS ETES DES ETRES HUMAINS. Des femmes et des hommes qui ont droit au respect, droit d’être malade alcoolique ou atteintes d’autres addictions.
NOUS SOMMES DES HUMAINS AVANT TOUT, ET MALADES !!! Viendrait-il à l’esprit de reprocher à une personne atteinte d’un cancer de faire une rechute ? A un diabétique insulinodépendant d’avoir besoin de sa piqûre tous les jours ? NON. ET BIEN NOUS C’EST PAREIL ! Mais chaque chose en son temps : se mettre la pression ne sert à rien, et faire un écart ou une rechute arrive à tout le monde.
Donc, mettez au placard votre honte, votre culpabilité, et ce sentiment de ne plus vouloir exister. Croyez-moi, tout est possible, même le meilleur ! Et vous voir évoluer dans le groupe est un pur plaisir, et votre sens de la solidarité n’a d’égale que votre sincérité et votre bienveillance.
Voilà, j’en ai fini pour aujourd’hui. Alors mesdames, messieurs, on se redresse, on vient sur le groupe pour discuter et partager, et je suis convaincue que vous êtes tous capables de vous en sortir. Il n’y a pas de solution miracle, car chaque personne est différente, et chaque personne a son histoire, mais gardez l’espoir au fond de vous, même dans une petite case de votre tête.
Bon dimanche et belle semaine, et à tous un grand MERCI pour votre solidarité, et de m’avoir accepté parmi vous !


   
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Elis
 Elis
(@elis)
Trusted Member
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Posts: 52
 

Ça fait 4 jours que j’ai du arrêter la Lamotrigine a cause d’une allergie. J’en prenais juste depuis 2 mois et j’ai l’impression d’être complètement droguee. C’est limite dangereux. Franchement les médicaments c’est fini pour moi. 
j’ose pas imaginer ce qu’il me serai arrivée si j’avais arrêté comme ça alors que j’en prenais depuis 6 ans.

 


   
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Melo
 Melo
(@malette)
Membre Moderator
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Posts: 3991
 

C’est bizarre. Ça defonce pas le lamictal normalement?

qu’est ce que tu entends par droguee?


   
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Elis
 Elis
(@elis)
Trusted Member
Inscription: Il y a 3 ans
Posts: 52
 

@malette du coup réponse dans le chat et ici. C’est l’effet que j’ai en étant obligée d’arrêter d’un coup. 
Tête qui tourne même allongée

langue gonflée 

Impression de me réveiller mais depuis le début de la journée 

maux de ventre et problèmes digestifs 

entre autres

Ce message a été modifié Il y a 3 ans parElis

   
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Jean-Francois Gravel
(@dgiheff31)
Estimable Member
Inscription: Il y a 4 ans
Posts: 192
Début du sujet  

@elilu

On nie rien en réalité puisque la relation c'est avec nous-même que nous l'avons!! Ce sont des sensations, des émotions, des pemsées, des réactions parfaitement palpapble!  

Tout comme toi, ces réfléxions je les ai porté en moi aussi et j'ai eu à choisir par moi-même, pour moi-même contre vent er marée!

J'ai eu à moi-même faire l'effort de conscientiser et réconforter mes proches dans mes décisions et les amener à voir les choses sous mon angle de vue autant que possible!

Chaque médication que j'ai arrêté, j'en ai pris la décison de manière bien réfléchi et après mûr réflexion et j'ai été appuyé mes réflexions sur des témoignages en ce sens! Et j'ai introduis ce dialogue avec mon médecin traitant!  

Je ne rejoins quand tu fais allusion à la responsabilisation de soi! Car il y a des signes qui se doivent d'être écouté bien que cela ne soit pas d'une évidence franche!

 

 

 


   
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Ange27
(@ange27)
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Posts: 10
 

Moi aussi je vais arrêter les médicaments car intoxication médicamenteuse et j'attends la réponse de l'ordre des médecins pour ca. J'ai porter plainte.


   
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Lyleith
(@lyleith)
Reputable Member
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Posts: 342
 

Salut @ange27,

Que s'est-il passé pour que tu portes plainte? J'ai lu que ton diagnostic avait été très long, ce qui est assez courant, et que tu avais très mal supporté l'Abilify, au point de sembler totalement droguée. Rupture de traitement, proposition de Xeroquel mais tu as eu peur pour ton foie, trois hospi puis tu as eu des injections qui avaient l'air de te convenir, tu étais contente du traitement. Que s'est-il passé depuis?

 


   
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Ange27
(@ange27)
Active Member
Inscription: Il y a 3 ans
Posts: 10
 

Il y a eu intoxication médicamenteuse. Je suis en colère contre les murets car ils savait que j'étais intolérante au médicaments et il m'ont prescrit quand même. Abilifly m'a donné de l'hypotension donc je ne supporte pas les neuroleptique. Ma nouvelle psychiatre ne veux plus que je prenne de médicament. Elle m'aide à extériorisé ma colere. Je vais la voir cet après midi. Pour discuter. J'aime pas discuter. J'attend les nouvelles de l'ordre des médecins.


   
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Seeker
(@seeker)
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Inscription: Il y a 3 ans
Posts: 12
 

Salut

Je suis nouveau dans le forum. Svp j'aimerai savoir s'il y aurait une personne ici qui réussit à gérer ses troubles bipolaires sans traitement.

Personnellement j'ai arrêté mon traitement au teralithe depuis 04 mois parce qu'il me faisait grossir (12 kg en moins de 2 ans) et supprimait toutes mes émotions (comme si j'étais devenu une machine).

Depuis que j'ai arrêté mon traitement je me sens très bien (plus productif et plus sociable), il est vrai que par moments mon cerveau vire de l'autre côté (vous comprenez de quoi je parle) mais j'arrive à me recadrer puisque jusqu'ici j'ai déjà subis plusieurs crises et je crois savoir déjà quand c'est imminent.

Sur ce, j'aimerai avoir vos avis.

 


   
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Roald
(@amundsen)
Trusted Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 77
 

@seeker

Hello man,

En fait il n'y a pas une personne sur ce forum qui vit sans traitement, en fait nous sommes.... deux : moi-même et Jean-Francois Gravel ! (@dgiheff31) ! un québecois !!! qui a un blog ! unbipolairegueri.ca !!

Je me suis inscrit depuis juin 2018 en espérant trouver d'autres compères ayant choisi cette voie escarpée, qui pour moi semblait évidente, donc j'en conclus que statiquement on n'est pas nombreux, voire pas représentatifs.

J'ai été hospitalisé sous contrainte, mis sous contention, pour un épisode 'type BDA'. Je suis entré à l'HP menotté et en suis sorti au bout de 3 semaines en franchissant une clôture de 2m avec barbelé. Vu qu'à l'HP j'avais recraché les médocs (Lithium + ?) ds les WC, je suis sorti de mon épisode psychotique pratiquement sans traitement. Après 4 mois j'ai finalement consulté en libéral. J'ai pris un traitement pendant 9 mois (depakine) avant de tout abandonner, cela fait plus de 5 ans maintenant. ( En fait je n'ai pris finalement que très peu de traitement cela est peut-être important ).

En 5 années j'ai eu une amélioration lente mais constante. Je rebosse en CDI depuis plus de 4 ans. Zéro alcool, zéro tabac, zéro médoc, un peu de café, depuis ces deux dernières années, minimum une heure de sport par jour (running, muscu), objectif: dépenser 3000 cal/j, 7 h mini de sommeil par jour. J'utilise un bracelet fitbit pour surveiller tout ça. Je ne me suis toujours pas mis à la méditation de pleine conscience, mais je fais de temps en temps des sortes d'exercices du même genre. Il y a aussi ce qu'on appelle un 'travail psychologique' (c'est pas payé et ça prend du temps). Zéro psychiatre, je ne parle de ma condition à personne, pas même à ma femme. Je ne me souviens pas avoir prononcé un jour le mot 'bipolaire'.

En fait ne pas prendre de médocs et ne n'entrer dans aucune relation où il est sujet de la pathologie simplifie l'équation. Par exemple quand cela va bien ou cela va 'moins bien' ce n'est pas le fait de l’interaction d'une molécule externe. Ma 'pathologie' n'est jamais un enjeu d'une quelconque manière dans aucune de mes relations avec les autres. Je pense que cela facilite une sorte d'auto-apprentissage.

Je suis comme je suis depuis l'enfance, avec bien sûr avec une évolution, mais j'ai toujours été comme je suis d'autant que je me souvienne. Je ne suis pas du tout un BP2 et ne me considère ni bipolaire ni malade. Je suis bien intégré socialement et n'ai aucun problème relationnel. Je gagne plus de 5000 €/mois, dans cette société c'est un indicateur d'adaptation... .Je m'appuie sur une sorte de force philosophico-spirituelle (un truc classique pour les personnes câblées comme moi). Mes High Up sont exclusivement à contenu spirituel / mystique : c'est peut-être une 'pathologie' distincte. (Pour moi ce n'est pas une pathologie, plutôt un don même si ce n'est toujours facile). Paradoxalement c'est quasiment ma folie qui me permet de me rétablir... . Si je n'étais pas comme ça depuis l'enfance je foncerais faire un scanner. Pour moi je suis tout à fait normal mais un petit peu différent...

Après je ne conseille à personne de ne pas prendre de traitement à moins de le sentir complètement à l'intérieur de ses tripes, et aussi sentir et savoir comment le faire.


   
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Seeker
(@seeker)
Active Member
Inscription: Il y a 3 ans
Posts: 12
 

@amundsen

Merci pour ton message.

Mais comment fais tu lorsque tes idées virent de l'autre côté? 

Ou bien tu te laisses juste aller...?


   
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