Salut.
je suis allee chez ma psy parce que j’avais besoin d’un bureau des pleurs. Bon on s’est un peu frite. Du coup elle m’a dit en gros que les crises, même petites pouvaient, à terme si elles ne sont pas traités, engendrer plus tard une démence précoce. Vrai ou pas ( pour les connaisseurs?)
parce que du coup je sens bien que je décline sur le plan cognitif mais quand même.
bref dite moi
Le trouble bipolaire est-il un facteur de risque de démence ?L’évolution du trouble bipolaire vers un tableau démentiel semble sujette à discussion. Les récentes études suggèrent que le trouble bipolaire en lui-même serait un facteur de risque d’altération cognitive du fait d’une atteinte neuro-dégénérative des régions corticales et limbiques (1).Certains auteurs (8, 9) suggèrent que les atteintes cognitives des patients âgés bipolaires pourraient être différentes de celles rencontrées chez les sujets plus jeunes et constitueraient un véritable tableau démentiel spécifique à la maladie bipolaire. La clinique se rapprocherait de certaines dégénéres-cences lobaires frontotemporales, comportant une atteinte cognitive qui serait centrée sur l’attention, les fonctions exécutives, la mémoire verbale et le langage, ainsi qu’une fréquente atteinte compor-tementale, essentiellement frontale. Mais elle s’en distingue en particulier par une moindre fréquence de la négligence physique et de l’indifférence affec-tive (10). En outre, le risque de démence semblerait augmenter avec le nombre d’épisodes de décompensation thymique et le taux de démence augmenterait de 6 % à chaque hospitalisation (6, 11, 12). U. Dhingra et P.V. Rabins (13) observent que le taux d’évolution démentielle chez des sujets bipolaires est 10 fois plus élevé que les 1 à 2 % de taux d’incidence de démence attendus au vu de l’âge des patients. Le vieillissement de la maladie bipolaire et son évolu-tion vers une pathologie dégénérative ou son involu-tion du point de vue cognitif peuvent faire évoquer plusieurs origines : l’effet au long cours des traite-ments, l’histoire longitudinale du trouble (âge de survenue, nombre et, en conséquence, neurotoxicité des épisodes dépressifs et effets cognitifs délétères des durées d’hospitalisation), les comorbidités addictives ou l’existence d’un substrat neuroanatomique (14).Grâce au développement de la neuro-imagerie fonc-tionnelle et structurelle, la maladie bipolaire peut être considérée comme une maladie liée au neuro-développement. La mise en évidence d’anomalies cérébrales telles que la réduction de la densité ou de la taille de certaines parties de l’encéphale semble expliquer à la fois la genèse du trouble bipolaire à un stade précoce et l’apparition des troubles cognitifs et des démences à un stade plus tardif s'accompagnant de désordres de type neurodégénératif.De plus, l’hyperactivation de l’axe corticotrope par les épisodes de décompensations thymiques répétés joue un rôle important dans la neuroplasticité céré-brale. Par conséquent, il est possible que la répétition des épisodes thymiques diminue le seuil de mort cellulaire et contribue à l’apparition de troubles cognitifs chez les malades bipolaires.Enfin, la dernière possibilité étiopathogénique concernant les troubles cognitifs apparaissant au cours de la maladie bipolaire peut s’envisager d’un point de vue fonctionnel avec le “compromis démentiel”. La théorie du compromis démentiel pourrait être extrapolée à la pathologie bipolaire du sujet âgé et expliquer l’évolution démentielle de certains patients bipolaires.
ConclusionLes troubles de l’humeur du sujet âgé ont un lourd impact en termes de santé publique. Il est actuelle-ment prouvé que les sujets âgés atteints de patho-logies psychiatriques présentent des taux de mortalité 1,5 à 2,5 fois plus élevés que ceux de la population générale (1). Et la maladie bipolaire du sujet âgé n’y échappe pas. Les conséquences sur la qualité de vie des patients ne sont pas négligeables (augmentation du risque suicidaire et du nombre d’hospitalisations, dégradations fonctionnelles importantes). Une involution cognitive d’allure démentielle du trouble bipolaire semble régulièrement constatée, mais ses contours sémiologiques restent mal définis. Cette hypothèse de l’existence d’une démence spécifique à la maladie bipolaire nécessite d’être évaluée dans le cadre d’études prospectives, avec un grand nombre de patients afin d’éviter les biais, et les aspects tels que l’âge d’apparition et la durée de la maladie, la fréquence des décompensations, les comorbidités médicales ainsi que les traitements utilisés devront également être étudiés. De plus, la connaissance de facteurs prédictifs du déclin cognitif aiderait à personnaliser la prise en charge des patients bipolaires, à cibler les sujets à risque de développement de démence et à réaliser des interventions précoces.Actuellement, même si la iatrogénie médicamen-teuse ne peut être la seule cause du développement des démences dans les suites d’une bipolarité, le thérapeute doit s’astreindre à une utilisation opti-male des traitements psychotropes. ■
Apparemment, rien de sur , mais bon , de fortes suppositions ....
C'est là que kust nous manque .
C'est là que kust nous manque .
Ou est kust ?
Il bosse
Il bosse
Ça va, il y a pire situation 🙂
Putain!! Comme si c’était déjà pas la merde, faut en plus qu’on en chie en vieillissant. Autant avaler sa boîte de valium moi je dit.
C'est une maladie qui n'en finit pas de nous surprendre (dans le mauvais sens).
Il y a aussi Parkinson dont le risque est augmenté avec les troubles bipolaires, puis certaines maladies somatiques.
C'est vrai, c'est chiant !
La consommation de benzodiazépines a long-terme est aussi corrélée avec un risque de démence plus élevé (après c'est l'oeuf et la poule, qui est responsable de quoi ?).
La consommation de benzodiazépines a long-terme est aussi corrélée avec un risque de démence plus élevé (après c'est l'oeuf et la poule, qui est responsable de quoi ?).
N'en jette plus ! On a notre compte !
Après on s’étonne du taux de suicide....
bref tu prends un médoc ça te rend malade et ta vie est aussi merdique que sans.
tu en prends pas ta vie c de la merde avec lucidité mais on te dit que tu es dépressif.
bref. De toute façon avec cette maladie on va tous crever de manière ignoble et ça me fou les boules!!
La consommation de benzodiazépines a long-terme est aussi corrélée avec un risque de démence plus élevé (après c'est l'oeuf et la poule, qui est responsable de quoi ?).
N'en jette plus !
Tu as raison, je vais écrire quelque chose de positif pour compenser : Certains malades sont créatifs et les apparentés peuvent être créatifs et énergiques sans être malade.
Puis il me semble qu'avoir contemplé les abimes de sa propre déchéance et en revenir permet de relativiser certains problèmes de la vie ? Cela pourrait également être la base d'une vision singulière et unique ?
Après on s’étonne du taux de suicide....
bref tu prends un médoc ça te rend malade et ta vie est aussi merdique que sans.
tu en prends pas ta vie c de la merde avec lucidité mais on te dit que tu es dépressif.
bref. De toute façon avec cette maladie on va tous crever de manière ignoble et ça me fou les boules!!
De toute manière, on crèvera tous !
Ouaiiiii
Mais Qui a envie de vivre vieux 🙄
Ça sera pas notre cas Toulouse. On va tous creuser comme des chiens dans hp et voilà.
Nickel, j'ai intérêt à les écrire ces bouquins, avant que mon cerveau ne commence à lâcher... Déjà que j'ai un peu peur pour mes reins d'ici 20/30 ans à cause du lithium, heureusement que j'ai pas prévu de devenir centenaire )))