Bipolarité et étude...
 
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Bipolarité et études.

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Astrobulle
(@astrobulle)
Active Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 10
Début du sujet  

Bonjour à tou.te.s, 

J'ai longtemps hésité à m'inscrire, je me sentais pas légitime. Parce que je n'avais jamais eu d'épisodes maniaques et que j'ai toujours pris les périodes down pour de "simples passages à vide". 

J'ai finalement arrêter de faire l'autruche et j'ai commencé à voir un.e psychiatre formidable il y a un peu plus de deux ans, et je suis passée à l'enseignement à distance. Alors que ça faisait déjà un an et demi que j'étais en décrochage scolaire. 

Après un virage de l'humeur dû à un AD, on a essayé le Zyprexa et le Seroquel ; j'ai également longtemps été sous Tercian. Aujourd'hui, j'ai fait le choix d'arrêter le Tercian du fait de ma tendance à en prendre plus que nécessaire. J'ai commencé le Lamictal il y a un an, je suis aujourd'hui à 325mg (passage à 350mg dans 15 jours). Pas contre, pour l'efficacité sur les idées suicidaires ou autodestructrices, c'est pas trop ça. 

Mais au final, là n'est pas le problème. Après 4 ans de crises d'angoisse à l'idée d'aller en partiel malgré la maîtrise parfaite du contenu des cours, je remonte tout doucement la pente par rapport à cela. Mais il y a toujours de fortes angoisses que j'arrive néanmoins à canaliser, en tout cas assez pour aller passer mes partiels. 

Tout ça pour dire que je rentre en formation d'éducateur.rice spécialisé.e en octobre et en L2 de psychologie par correspondance en parallèle. Et après une "stabilisation" plutôt chancelante, j'ai l'impression de recommencer à zéro. Pas cool pour commencer une formation, bien que la versant dépressif soit assez "atypique" (dixit plusieurs ami.e.s). Beaucoup d'angoisse certes, mais le reste ne se voit pas directement. Dans le sens où les idées auront beau être à leur apogée, le "plan" tout prêt dans ma tête, ça ne se verra pas, et je continuerais à faire semblant. C'est en tout cas le cas actuellement. 

Néanmoins, je pars de chez mes parents en octobre (qui ne sont pas du tout au courant pour tout ça et qui pensent que tout va bien depuis l'HP à 15 ans) et je vais donc me retrouver seule, et j'en ai déjà fait l'expérience les rares fois où mes parents n'étaient pas là : je gère avec énormément de mal. J'ai plutôt des tendances autodestructrices, et dans ces moments-là je suis encore plus violente envers moi-même. 

Tout ça pour une question : pensez-vous qu'il soit judicieux d'en parler (dans les grandes lignes évidemment) aux formateur.rice.s ? Ou alors, attendre de ne plus avoir le choix ? J'aimerais bien vos avis. 

Bonne soirée à vous tou.te.s

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(PS : Je n'ai parcouru que très rapidement le forum pour l'instant, mais est-ce qu'on a le droit de demander des conseils pour trouver un.e psychiatre ?)


   
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Christelle
(@tit29)
Reputable Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 460
 

Bonjour Jessica.

Personnellement,je n'aurais rien dit. 

Je rentre sûrement en formation fin octobre et je sais que je ne dirai rien. Je ne veux pas que les formateurs me prennent pour une malade..cette maladie ayant tellement de préjugés. 


   
Laurent reacted
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Laurent
(@lo9761)
Noble Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 1813
 

Bonjour Jess,

Je suis de l'avis de Christelle, ne dis rien, ils pourraient par ignorance te penser inapte et refuser que tu finisses tes etudes...


   
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Astrobulle
(@astrobulle)
Active Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 10
Début du sujet  

Bonjour ! 

Merci pour vos réponses, je ne dirai donc rien. En espérant que ça passe tout seul. 

Passez une bonne journée 🙂


   
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Cachette
(@cachette)
Honorable Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 527
 

Bonjour Jessica 🙂

Le fait est que les gens sont pas ou tellement peu informés sur ce trouble qu'ils jugent mal au premier abord et risquent de s'effrayer, avec un cortège de réactions inappropriées et dont on ne sait rien par anticipation. Tu pourrais peut-être attendre un peu, et suivant comment se passent les débuts, voir s'il y a un ou des  formateurs à qui tu peux en parler ensuite ? Ou bien parler uniquement du fait que tu fais des dépressions ou des phobies (agoraphobie, ça les gens comprennent à peu près si on leur explique, en tout cas, ils n'ont pas peur). En gros, moduler...

Je suis un peu inquiète pour toi quand tu dis que tu vas te retrouver seule et que même tes parents ne sont pas au courant de tout ça !? Tu ne peux pas te retrouver seule, sans "béquille" et sans personne sur qui t'appuyer, as-tu un thérapeute quelconque là où tu vas qui te prendra en charge ? Sinon, à ta place, je préparerai ça, par exemple prendre vite un RDV au CMP du coin ou effectivement nous dire où tu vas et si quelqu'un connait un bon psychiatre il peut t'envoyer un mp...

La dépression comme tu la connais est redoutable car elle ne montre pas de signe extérieur, un ami qui était particulièrement fin m'appelait "je vais bien, tout va bien", et ça c'est l'image que tu donnes alors que ça peut être la cata à l'intérieur. Tu ne peux pas rester sans aide, je pense que vraiment ce serait bien que tu t'occupes de trouver quelqu'un.

Bravo et bon courage pour tes études 🙂  Prends bien soin de toi 🙂

 


   
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Astrobulle
(@astrobulle)
Active Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 10
Début du sujet  

Bonjour Cachette, 

Je vais opter pour cette solution : ne rien dire au début, et peut-être qu'au final tout se passera bien au niveau scolaire et je n'aurais pas besoin d'en parler. 

C'est prévu, je dois en avoir un.e avant le 21 septembre, dernier rendez-vous avec ma psychiatre actuelle (officiellement en tout cas). Je n'ai pas pris en compte le CMP, parce qu'étant donné les horaires, ça me semble compliqué. J'ai une liste de psychiatres, mais ne trouvant aucun avis sur aucun.e, je sais pas trop quoi en faire. Je me suis basée sur les horaires. Celleux que j'ai vu.e.s "en urgence" pendant les vacances, donc choisi.e.s un peu "au hasard" n'ont pas été hyper réceptif.ve.s, donc j'appréhende un peu. Je déménage sur Pau 🙂 

Mais oui, je redoute énormément les premiers temps et mon incapacité à me contrôler ^^'

En me promenant sur le forum, je me rends compte la chance que j'ai d'être tombée dès le début sur une psychiatre connaissant le trouble bipolaire, et qui n'hésitait pas à consulter son mari ("spécialisé" dans les TB). J'aurais pu errer longtemps d'AD en AD, les arrêtant parce que ça irait mieux, mais rechutant plus violemment. 

Merci ! 🙂 


   
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Cachette
(@cachette)
Honorable Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 527
 

Re-bonjour, Jessica 🙂

Tu pourrais peut-être aller poster dans le fil d'actualité pour voir si quelqu'un peut te conseiller un psy sur Pau  ?

(question idiote, ta psy et/ou son mari n'ont pu te conseiller personne ?)

Bonne soirée 🙂


   
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