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c'est reparti pour le nawak

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Judith A
(@judith-a)
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salut à tous, toutes.

Comme le dit le titre, c'est reparti pour le grand manège. D'ailleurs, pourquoi cet étrange besoin de se répandre comme ça dans l'Internet à chaque phase haute ? (la dernière fois, je me suis même inscrite sur Tinder, tout pourri).

Je crois que c'était latent depuis la période des fêtes. donc, grosse sociabilité, alcool, grosse drogue, roulage de pelles à une vieille pote pendant une soirée alors que je sais que je suis plutôt inapte relationnellement et qu'elle a des attentes à mon égard. Je me trouve des excuses pour ces sorties : milieu intello, arty, la musique, ça fait caution pour se mentir. et, quelle idée encore, je vais boire un café avec mon ex. Notre entente est plutôt jolie même depuis notre rupture, mais ça me bouleverse lorsque je le vois. Et là typiquement ce n'est pas le moment.

Et hier, la grande vrille : j'ai merdé avec une étudiante n'entendant pas ses requêtes, j'étais limite de mal lui parler. Mais j'ai fait ce que je fais chaque fois que je sens bien que je suis dans l'impulsion de colères (sans raison valable d'ailleurs, sinon des projections de colère contre moi-même et des reviviscences d'enfance), j'ai craché mes trucs dans un document à part et j'ai envoyé un mail pas trop affreux, mais... glacial. Aujourd'hui, je me sens comme une merde, coupable, tout ça, mais la colère n'est pas redescendue, elle a juste changé d'objet : moi, ou a retrouvé son objet : moi.

J'ai tenté de me tenir tranquille : chambre, calme, sieste, bain, repos, caresses au chat, repas surveillés (je galère depuis cet été avec des désordres alimentaires alors que je n'avais pas eu ça depuis l'adolescence). Mais ça secoue. Ça monte.

Concentration degré zéro, papillonnage à regarder des documentaires, des films. Mais je ne m'arrête vraiment sur rien. Et pourtant, j'ai du travail. Je ne peux pas lâcher, c'est le second semestre et le suivi des mémoires. J'ai mille trucs à lire, des rendez-vous et j'en passe. cet après-midi, je me suis dit que je pourrais faire croire que j'ai la covid pour m'offrir une semaine en off.

J'ai vu ma psy en début de semaine, je la revois en fin de semaine. J'espère pouvoir contenir le bordel en lâchant mon caca-cadeau dans son cabinet (pardon pour la blague).

je n'en parle pas trop aux amis, seulement une phrase lapidaire "ouh lala, je crains là. dites-moi si je vrille trop". Je vois l'inquiétude dans leur regard, ça me rend triste pour eux. et à la fois, je les amuse quand je suis up, je le sais bien : avec mes blagues et un certain talent pour organiser des fêtes type bacchanales.

là, devant vous je formule aussi, crachant mon machin. ça aide ? vous ça vous aide ? vous élaborez comme ça ? pourquoi je vous écris ça ? pour ne pas écorner mon beau personnage auprès de mes proches, au travail ? Une soupape ?

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J'ai la sensation que c'est pas très chouette non plus de faire ça.

allez 23h13, un cachet et au lit.

mais pourquoi je vous écris ça ?!

 


   
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Stefa
(@stefa)
Honorable Member
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Bonjour

 

Je me suis retrouvée dans la situation inverse au sortir des fêtes, une belle dépression. Un traitement un peu "bizarre" vu le contexte a conduit à un virage qui reste hypomaniaque et contrôlé.

Je compatis vraiment à la détresse que tu exprimes, car ces oscillations et crises sont difficiles à vivre, et comme tu le dis, nous font faire parfois n'importe quoi, ou du moins, des choses qu’on n'aurait pas faites ou dites comme ça.

 

Je te souhaite de retrouver un équilibre rapidement. Bon courage !


   
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 Anonyme
Inscription: Il y a 54 ans
Posts: 0
 

@judith-a

En fait, ce que tu expliques me parle bien. Aucun souci avec le fait que tu l'exprimes ici, au contraire.

Ce qui m'aide personnellement, si on peut parler d'aider, je ne crois pas que ce soit le terme juste, c'est que j'ai depuis l'enfance de bons gros verrous sociaux, au sens de "il y a ce que tu doit présenter, et ce dont tu ne doit absolument pas parler". Tout au long de ma vie, j'ai côtoyé des très proches pour qui ce qui était important, c'est ce que tu paraissais être, plutôt que ce que tu étais/ressentais. Un peu barbare peut-être, mais ces personnes n'étaient pas dans l'épanouissement de l'enfant ou le bonheur et l'expression du partenaire. 

Tout ça pour dire que si je suis up, si je fait attention avec ma psy de ne pas être dans une logorrhée flagrante, il n'y a personne de mon entourage très proche ou ma famille, qui puisse s'en rendre compte. 

Attention, je ne prône absolument pas ce fonctionnement comme remède a tout les maux. C'est juste mon fonctionnement personnel. 

En conclusion, je dirais que tu peux t'exprimer ici, sur tes ups et tes downs, ou sur ton état stable. Je pense que tous ici seront d'accord pour dire qu'on peut, sur ce forum. 

Pour ce qui est de la lecture des mémoires, si ça t'es pénible, tu peux peut-être les transformer en audio et aller te balader en les écoutant. Ou si tu arrive a travailler en musique, écoute offspring ou Sum41 ou Métallica a fond en travaillant. Perso, je me met de la musique au bureau en bossant (je ne peux pas mettre trop fort parce que ça s'entend dans les couloirs). Pour les mémoires tu as des rendez vous en présentiel a assurer, ou du distanciel? 

Pour le mail que tu as envoyé, relie le, et si tu veux atténuer certains passages envoie un second mail "complémentaires" qui proposera des solutions, enfin qui viendra non comme une excuse mais comme une seconde réflexion sur le sujet. 

Bon courage a toi.


   
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Judith A
(@judith-a)
Eminent Member
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Début du sujet  

@stefa 

oui, je te lis depuis ces derniers jours. grosse empathie, j'espère que tu vas retrouver l'apaisement. c'est vraiment affreux cette "erreur" de traitement. j'ai eu deux fois - à cause d'une mauvaise prescription, ce virage maniaque avec des d'antideps. je n'étais pas encore diagnostiquée puisque mes up sont "discrets", ça a pris beaucoup de temps. c'est vraiment intenable en vérité de se sentir emporté comme ça, débordé, sans comprendre le cheminement.

j'espère, comme tu le souhaites, que tu puisse intégrer des groupes et des ateliers qui te plaisent. et surtout, que tu iras bien vite mieux pour te retrouver.


   
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Stefa
(@stefa)
Honorable Member
Inscription: Il y a 3 ans
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@judith-a merci pour ton message

 

Pour ton étudiante et ta réponse cinglante. Les personnes souffrant de troubles de l'humeur n'ont pas l'apanage des coups de fatigue, de mauvaise humeur et des réactions vives.

comme le suggère Lilith, peut être simplement lui renvoyer un message, de seconde lecture et avancée dans la réflexion...


   
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Judith A
(@judith-a)
Eminent Member
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Début du sujet  

@lilith39 

oui, verrous sociaux, censure. j'ai en effet eu, une éducation hyper stricte où il y avait très peu d'accueil pour l'expression des ressentis. never explain, never complain comme disent les britanniques. ma famille, avec laquelle j'ai très peu de contacts (le psychiatre a écrit "isolée" dans mon dossier MDPH, ça fiche un coup), n'est même pas au courant de ma pathologie. je n'ai pas envie, en plus des critiques régulièrement formulées concernant mes choix de vie, devoir assumer des remarques bien validistes voire un "t'es folle, on l'a toujours su".

c'est vrai que pour partie cela aide, cette espèce de structure rigide. mais à vrai dire, cela fait aussi chez moi des attitudes destructives pas piquées des hannetons : résurgence d'adolescence transgressive !

aussi au travail : la fac, où mon cerveau et son bon fonctionnement sont requis, je cache identiquement ma pathologie. et comme j'ai un poste précaire, sorte de nouveaux contrats en extra où si on assure nos séminaires on est payés, sinon non, même avec arrêt maladie. financièrement, je ne peux pas trop me permettre d'être en arrêt. en vérité, cela me pousse aussi, parce que normalement, je suis la reine de l'évitement et de l'angoisse sociale. mais ces temps-ci, merci la covid, comme c'est l'hécatombe de la contamination, on refait cours en distanciel. et oui, en revanche, les étudiants, pour le suivi des mémoires, c'est en présentiel. et je dois être concentrée pour les accompagner dans leur cheminement théorique.

les livres audio, j'ai déjà essayé, du moins pour les classiques, mais je n'arrive pas à me concentrer sur la voix, d'autant moins en up. et comme ce qui est requis, c'est une lecture active avec analyse et prise de notes, cela ne marche pas. par ailleurs, la plupart des choses que je dois lire n'existent pas en audio. mais ça va aller, ça va aller, je me le répète comme un mantra, ça va aller.

et, et, la musique, ça ne marche pas pour moi. quand il y a de la musique, j'écoute, je bloque dessus, ça joue chacun des instruments dans ma tête. d'ailleurs, je ne fréquente presque pas de lieux où il y a une musique d'ambiance tant ça me capte et teinte mes ressentis. par exemple, on me met Barbara, je pleure ! et quand je vais au supermarché - hors le fait que ce genre d'endroits, c'est l'angoisse, je mets mes écouteurs avec un bruit blanc, type machine à laver !

ce matin, je suis encore bien dans l'excitation, j'ai fait des rêves bizarres toute la nuit (merci Lamotrigine), je me suis réveillée trois fois et me suis forcée à me rendormir - pas facile. j'ai fait un thé vert à la place de mon habituel café que j'aime tant pourtant. je prépare mon cours de demain au calme dans mon lit avec mon chat. ma chambre donne sur une cour intérieure, c'est plus calme que le salon qui donne sur un grand boulevard. j'irai marcher en début d'après-midi pour aller rendre des bouquins à la bibliothèque. ça va aller, ça va aller !

en tous cas, merci à vous deux pour vos réponses. et en effet, il apparaît que formuler ici, levant cette censure sociale et les interdits que je me mets toute seule comme une grande, cela aide. je le fais par ailleurs dans des carnets et sur une espèce de blog, mais avoir un retour, c'est différent.


   
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Judith A
(@judith-a)
Eminent Member
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Début du sujet  

@stefa 

j'ai fait ça avant de vous répondre, un mail soft avec éclaircissements et sans jugement. vraiment merci du conseil ! je me sens toujours coupable, mais c'est moins pire.


   
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Stefa
(@stefa)
Honorable Member
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C'est "marrant', ici aussi gros handicap dans l'expression des émotions car éducation rigide, sans prendre en considération la pensée de l'enfant que j'étais.

 

Les reliquats me brident, notamment quand je monte un peu haut. ça n'a pas empêché des débordements, mais jamais dramatiques. Mais c'est vrai que le carcan est assez rigide.


   
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Judith A
(@judith-a)
Eminent Member
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Début du sujet  

pour ma part, mon psychiatre m'a expliqué que mes angoisses sociales et ma difficulté à me livrer, faisaient partie de mes troubles associés. comme l'hyper sensibilité aux bruits, à la lumière. charmant le tableau clinique !

pour cette foutue éducation méditerranéenne, petite bourgeoise rigoriste que j'ai reçue. ça j'en parle beaucoup avec ma psychologue : cette continuité du jugement parental pas très bienveillant qui flingue ma confiance en moi. même, je le sens quand j'ai les grosses colères impulsives : les phrases qui me traversent, c'est comme si ma mère et mon père parlaient par ma bouche !

et on en avait un peu parlé avec mon ex amoureux bipolaire lui aussi (avec troubles autistiques associés et crises psychotiques gratinées) - sympa le couple ! qu'il avait reçu une éducation bien contraignante.

on ne va pas tout lier, mais c'est tout de même étonnant cette récurrence.


   
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Stefa
(@stefa)
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J'avais fait une longue réponse, qui n'a pas pu être envoyée. Cette conversation me parle énormément. Surtout les carcans que nous portons depuis l'enfance.


   
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 Anonyme
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@judith-a, @stefa

J'ai depuis toujours vécu mes débordements en me débrouillait pour que ça ne paraisse pas. Le genre "tu vis ça, parce que je l'ai décidé, et tu n'as pas intérêt à en parler sinon ton père ne paiera pas la pension alimentaire" c'était mon quotidien de mes 4 à mes 20 ans. Ensuite un charmant compagnon qui m'a sauvée de ma misère (dixit) qui avait certaines exigences dont je ne devais parler à personne, sinon tu te débrouillera seule et tu n'auras jamais ton fils...

Ben j'ai déconné grave quand même, et personne ne l'a su... C'est ça mes verrous.

Judith-a, j'espère que tu va réussir à faire ton cours sans trop de parasitage ou stress.

Bon courage. 


   
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Judith A
(@judith-a)
Eminent Member
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Oui, Stefa, j'ai eu le même bug ! frustration !

et en effet, ça fait du bien d'échanger : archi-merci à vous deux.

haaa Lilith, je vais rebondir ! continuité et reproduction des interactions toxiques dans le couple, voire parfois en amitié. j'ai vécu ça aussi. j'ai un talent non dissimulé pour en période de faiblesse, m'acoquiner avec des personnes dévorantes, autocentrées, dirigistes. grrrr.

ça pour le coup, je le bosse en psychothérapie (orientation analytique). le truc topique c'est, vite fait : ces interactions si pourries soient-elles sont finalement une espèce de "confort" puisque c'est ce que l'on connaît le mieux. enfin, du moins, c'est ce que j'ai compris pour moi. donc, bim, période de faiblesse, je plonge comme une idiote dans des histoires douteuses, alors qu'une partie de moi-même dit "alerte, alerte, c'est tout pourri".


   
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Judith A
(@judith-a)
Eminent Member
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Début du sujet  

et mes débordements, ils sont bien cachés aussi. mais, mais, grosse mise en échec social. à la fac, j'ai galéré pour finir mes études. le travail, c'est l'enfer. mon CV a de gros trous...

et, évidemment, plus je fais des choses que j'aime, plus la pression est forte de prendre plaisir et simultanément de me mettre la barre hyper haut : ça me fait vriller...


   
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Stefa
(@stefa)
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Relations toxiques, en ce moment, je fais du ménage. Je mets pas mal de monde sur liste noire.

J'ai la chance d'avoir eu une vie assez stable à partir du moment où j'ai rencontré l'homme qui est devenu le père de mon fils. Avant c'était soirées, excès en tous genres.

Les études, perso, j'aurais bien continué après la thèse, ça me plaisait vraiment beaucoup.

Pour le CV à trous, je n'en avais pas, mais j'ai changé tous les 2 ans de poste, jusqu'à trouver un poste où je suis restée presque 15 ans, en changeant de lieux d'affectation, mais toujours au même poste. Maintenant invalidité. Je ne vois pas comment reprendre, même à moyen terme.


   
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Stefa
(@stefa)
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Posté par: @judith-a

 

et, évidemment, plus je fais des choses que j'aime, plus la pression est forte de prendre plaisir et simultanément de me mettre la barre hyper haut : ça me fait vriller...

Moi ça me faisait pas vriller, mais je travaillais énormément, le soir, la nuit, le we. Au bout d'un moment, ça m'a fait décompenser en grosse dépression.


   
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Judith A
(@judith-a)
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Début du sujet  

j'ai pareil avec les études. j'adore ça. et comme toi, même ayant déjà une thèse, tous les étés je fantasme une réinscription à la fac à la rentrée pour apprendre ci ou ça. pour palier le truc, je me fais des bibliographies, j'écoute des séminaires en ligne, je prends des notes et tout. la joie !

en revanche, pendant les études, je devais m'arrêter régulièrement un an pour recharger les batteries. je me mets toujours la barre tellement haut avec mon orgueil de merde que je me fatigue toute seule.

niveau travail, je suis pas trop dans la continuité. j'ai des gros problèmes avec la hiérarchie et avec l'angoisse, je plaque en moyenne tous les deux ans. le mieux pour moi, c'est de travailler à domicile. là, je peux mieux gérer l'anxiété.

là cette année enseigner, c'est un pari risqué. je sens bien, même si je suis protégée sur mon estrade, derrière mon bureau, que ça me secoue vachement émotionnellement.

et... en relations amoureuses, je suis nulle. y'avait pas UV amour à la fac, alors j'ai pas appris ! blague mise à part, j'ai l'attachement pas sécure du tout. la sexualité aussi, c'est l'angoisse ! donc, pas d'amoureux ni d'amoureuse, et pas d'enfant. je n'ai jamais eu de désir d'enfant à vrai dire.

tu as fait une thèse en quoi, sur quoi ? si c'est pas indiscret.


   
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Stefa
(@stefa)
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@judith-a  Concernant la thèse, je resterai discrète. C'était une thèse de sciences pour donner le domaine général.

 

Pour l'enseignement, se retrouver devant un auditoire qui attend une "performance", c'est quand même une sacrée pression !

 

Là, je me pose la question de l'enseignement à distance, qui me permettrait de faire un diplôme tout en continuant ma prise en charge et mes soins. Mais sans en parler à mes soignants ni à ma famille, car tout le monde sera contre.

Etant dans une phase productive comme déjà dit, j'ai proposé ma candidature pour du bénévolat (je faisais partie de deux associations que j'ai quittées en début d'année scolaire).


   
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Stefa
(@stefa)
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Pour les études, comme je souhaite rester en enseignement à distance, je n'ai pas accès aux DU, qui sont le plus souvent en présentiel au moins sur une partie de l'année


   
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Judith A
(@judith-a)
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je comprends la discrétion sur tes axes de recherches.

en effet, c'est un sacré truc de "performer", mais j'ai mis en place plein de rituels rassurants (c'est mon côté obsessionnel). et à vrai dire, même si c'est emmerdant, être planquée derrière le masque, ça m'aide. et, le contenu du séminaire, c'est un sujet que je maîtrise à fond, que j'ai beaucoup travaillé, je me sens donc en confiance avec ça.

contre une reprise d'études ? c'est dur ça. c'est à cause de l'enjeu émotionnel ?

c'est vrai que lorsque j'ai commencé à dire à ma psy et mon psychiatre que je comptais postuler, ils m'ont mise en garde, mais sans poser d'interdit. après chacun, chacune d'entre nous a son parcours, ses possibles, ses impossibles.

je crois que pour partie, je suis encore une ado et j'ai du mal avec les impossibles !

j'espère pour toi que tu trouveras quelque chose qui t'épanouisse. c'est vrai que l'engagement associatif, c'est déjà une bonne et belle chose (j'ai souvent fait ça aussi pour me sortir du trou).

je te souhaite plein de belles choses à venir

 


   
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Stefa
(@stefa)
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@judith-a  Disons que repartir pour des études, à 45 ans passés, en étant au sortir d'une phase de dépression assez longue et intense, c'est peut être pas l'idée de génie du siècle.

Je vais déjà travailler sur l'engagement associatif, et on verra si ça me suffit question nourriture intellectuelle.


   
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Judith A
(@judith-a)
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oui, je comprends ces freins-là


   
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