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Comment accepter la maladie et comment en parler ?

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Lisa5680
(@lisa5680)
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Inscription: Il y a 5 ans
Posts: 8
Début du sujet  

Bonsoir,

Il y a quelques mois maintenant, j'ai eu une très grosse période dépressive, mon médecin traitant m'a mise sous anti dépresseurs, et environ 2 mois après, j'ai passé une période d'environ 10-15 jours... de pur bonheur.
J'étais la plus heureuse du monde, plus rien ne pouvait m'arrêter, je me sentais invincible. J'avais des projets de fou, des idées à foison... Et rien que je n'ai réellement mené à bout évidemment.
Mes émotions étaient décuplées... par exemple, un simple coucher de soleil me faisait pleurer de bonheur.
J'ai fais du grand n'importe quoi, ai dépensé beaucoup trop d'argent (et j'en subi encore les conséquences maintenant), ai eu beaucoup de relations sexuelles à risque avec des garçons, bref... Le pire dans tout ça, c'est que je n'en avais pas conscience.
Jusqu'au jour où tout est retombé, d'un seul coup et assez violemment... 
Des pleurs tous les jours, j'ai cotoyé et je cotoie par moments le pire de moi-même, je me suis fait du mal, j'ai eu peur de ce que j'aurai pu me faire dans ces moments... Et quand je suis comme ça, je ne me reconnais pas. Je n'ai pas envie de mourir, j'ai envie de ne plus rien ressentir... Les pulsions suicidaires ont failli me conduire tout droit aux urgences...

Bref, je suis maintenant suivi par un psychiatre qui a décelé un trouble bipolaire, je viens de commencer un traitement (lamictal), et je n'accepte absolument pas ce diagnostic...
Par exemple, depuis 2/3 jours, la journée au travail, je vais "bien", alors je me dis que non ce n'est pas possible, je ne suis pas bipolaire... 

Comment avez-vous réussi à accepter tout ça ? et surtout comment avez-vous réussi à en parler à votre entourage ?
Comment expliquer certains de nos comportements ou réactions à des personnes qui ne s'imaginent pas une seconde qu'on est réellement malades...?


   
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 Anonyme
Inscription: Il y a 54 ans
Posts: 0
 

ce que tu décris ressemble fort à la bipolarité; Pour accepter il faut du temps, pour expliquer il faut passer par une brochure ou un reportage. 

Ce message a été modifié Il y a 5 ans par

   
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LeRaph
(@leraph)
Active Member
Inscription: Il y a 5 ans
Posts: 6
 

Salut Claire 

Pour répondre à tes questions, d'ailleurs il n'y a pas vraiment de réponse , on est tous différent , donc dans mon cas : 

J' ai accepté tout ça avec du temps et des évidences  ................ 

Pour l'entourage , mon ex femme et mes filles , mon psy à accepter de les rencontrer pour en parler avec elles , j’étais moins seul et moins désarmé. 

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Mais avant ça , j'avais eu un rendez vous dans un hôpital psy qui m'a fait un bilan psy et ma femme était présente pour entendre , poser des questions et échanger . 

Dans les grandes villes  ça se fait . 

Pour ma famille , ça à était l’hospitalisation l'occasion d'en parler . 

Mais n'ai pas peur , l'hospitalisation n'est pas une case obligatoire .  

Pour mes amis , les "vrais" ça s'est fait doucement avec de l'appréhension mais c'est passé . 

Mon grand malheur pendant longtemps était que je voulais être lu comme un grand livre ouvert  pour ne pas avoir à m'expliquer . ça ne marche pas , ça fait mal de ne pas être compris mais ça ne marche pas le livre ouvert . 

ça va être à toi d’éviter les comportements à risque , de te protéger , de prendre soin de toi et d'aller à tout tes rendez vous psy .

Et surtout faut accepter accepter accepter et prendre ses médicaments . 

D'ailleurs les dosages vont changer , surement, et tu va découvrir des noms compliqué à retenir ou pas . Trouver le bon qui va bien,voir les bons qui ensemble amène la bonne alchimie . 

Tes médocs vont devenir tes meilleurs amis , tu va avoir ton ordonnance , aller les chercher et gérer pour qu'un soir ou un weekend il ne t'en manque pas . 

Et pis faut aussi que tu te sentes bien avec ton psy , faut que tu puisses parler librement , faut que ça passe avec lui . Sinon y'en à plein , toi t'es unique . 

Prends soin de toi . 

 

 


   
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Cool2019
(@cool2019)
Active Member
Inscription: Il y a 5 ans
Posts: 18
 

Bonjour Lisa 5680

il est vrai que c’est pas facile de parler de notre bipolarité. Moi aussi j’ai eu vraiment de la misère en parler. Mais je regrette tellement pas en avoir parlé,les gens autour de moi comprennes mieux maintenant. Pour la médication je croyais plus ou moins car j’ai pris de nombreux antidépresseur qui fonctionnait environ 3 semaines. Depuis que je prends mes médicaments pour la bipolarité je commence à voir du positif. Qu’elle soulagement.

Bon courage à bientôt 👋 

 


   
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CerisePays
(@cerisepays)
Active Member
Inscription: Il y a 5 ans
Posts: 14
 

Salut 👋🏻 juste un petit mot pour te dire que  je te souhaite tout plein de courage et force. On en a besoin et n’oublie pas que la maladie n’est pas une fatalité. Moi par exemple je me dit qu’elle me rend spécial alors j’essaie d’appRendre à en savoir le plus possible sur moi même et ça m’aide. Il est important aussi de bien suivre ton traitement comme on te l’a déjà dit je trouve que ça soulage. Il ne faut pas arrêter parce que tu te sens bien 🙂. Et puis une bonne hygiène de vie c’est important être le mieux possible dans sa tête et dans ton corps. Tiens bon la vie est belle 😘


   
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CoB
 CoB
(@cob)
Eminent Member
Inscription: Il y a 5 ans
Posts: 39
 
Posté par: Lisa5680

Bonsoir,

Il y a quelques mois maintenant, j'ai eu une très grosse période dépressive, mon médecin traitant m'a mise sous anti dépresseurs, et environ 2 mois après, j'ai passé une période d'environ 10-15 jours... de pur bonheur.
J'étais la plus heureuse du monde, plus rien ne pouvait m'arrêter, je me sentais invincible. J'avais des projets de fou, des idées à foison... Et rien que je n'ai réellement mené à bout évidemment.
Mes émotions étaient décuplées... par exemple, un simple coucher de soleil me faisait pleurer de bonheur.
J'ai fais du grand n'importe quoi, ai dépensé beaucoup trop d'argent (et j'en subi encore les conséquences maintenant), ai eu beaucoup de relations sexuelles à risque avec des garçons, bref... Le pire dans tout ça, c'est que je n'en avais pas conscience.
Jusqu'au jour où tout est retombé, d'un seul coup et assez violemment... 
Des pleurs tous les jours, j'ai cotoyé et je cotoie par moments le pire de moi-même, je me suis fait du mal, j'ai eu peur de ce que j'aurai pu me faire dans ces moments... Et quand je suis comme ça, je ne me reconnais pas. Je n'ai pas envie de mourir, j'ai envie de ne plus rien ressentir... Les pulsions suicidaires ont failli me conduire tout droit aux urgences...

Bref, je suis maintenant suivi par un psychiatre qui a décelé un trouble bipolaire, je viens de commencer un traitement (lamictal), et je n'accepte absolument pas ce diagnostic...
Par exemple, depuis 2/3 jours, la journée au travail, je vais "bien", alors je me dis que non ce n'est pas possible, je ne suis pas bipolaire... 

Comment avez-vous réussi à accepter tout ça ? et surtout comment avez-vous réussi à en parler à votre entourage ?
Comment expliquer certains de nos comportements ou réactions à des personnes qui ne s'imaginent pas une seconde qu'on est réellement malades...?

Bonjour, je ne sais pas si j'accepte totalement ma maladie, mais je dois me rendre à l'évidence, les symptômes de la bipolarité et les témoignages sur ce forum correspondent à ce que j'ai vécu et ce que je vis la plupart du temps !

J'ai été hospitalisée une fois en 2010 pour bouffée délirante aïgue. Après m'en être sorti au bout de 5 semaines d'enfermement, je me suis dit toutes ces années que ça pouvait arriver de péter les plombs une fois dans sa vie.

Mais voilà, une deuxième hospitalisation a eu lieu fin décembre 2018 pour les mêmes causes. Des délires, une énergie débordante et des absences de sommeil. Et là… Deux fois, ça n'est donc plus anodin.

Pour accepter cette maladie (enfin un peu plus) il m'aura fallu deux hospitalisations et des lectures aussi sur le sujet de la bipolarité. 

Je parle très peu à mon entourage de la maladie, sauf à ma mère qui a été à l'origine de mes 2 hospitalisations. Mais je remarque chez les personnes un malaise face à cette maladie. Les maladies psychiques font peur et j'avoue que de ne pas en parler me fait parfois sentir que je ne le suis pas mais avec le temps, la maladie me rattrape et je ne me sens plus honnete en ne le disant pas. Alors je pense que d'en parler est nécessaire et c'est de nos paroles que viendront la connaissance pour les autres des symptômes qui nous habitent

Bien à vous


   
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CoB
 CoB
(@cob)
Eminent Member
Inscription: Il y a 5 ans
Posts: 39
 

Etoile-erre, je pense que pour accepter le diagnostic est de confronter tes symptômes à la réalité du bipolaire et si cela ne te convient pas demande un autre diagnostic suivi sur plusieurs mois ou plusieurs années… Mais tu sais le déni de la maladie est finalement un danger parce que c'est en connaissant les symptômes qu'on peut se prémunir d'une crise.

Bien à toi


   
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