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Comment êtes vous stabilisé

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Ste.pha.ne
(@ste-pha-ne)
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Début du sujet  

Bonjour,

cela m’aiderait beaucoup de recueillir vos témoigneges sur la qualité de votre vie lorsque votre humeur est stabilisée.

je vous demande cela car après 12 années de traitement je ressens ma stabilisation comme très médiocre. Je voudrais savoir si d’autres parmi nous ont ce ressenti.

les dépressions et les accès de manie sont contenus par la “ceinture chimique”. Mais je garde des humeurs variables et pénibles sur la durée : fond dépressif constant, accès de manie modérés et états mixtes (tous en cycles longs), fatigue persistante.

sur une année, les jours où je me sens “normalement bien” se compte sur une main.

et vous ?

merci

stéphane


   
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kust
 kust
(@kust)
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bah je veux pas être défaitiste, mais si pour vos humeur vous avez du lithium et un anti dépresseur à DOSE MINIMALE EFFICACE ( bupropion à 150mg ), je vois pas comment ça peut aller bien

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si on rajoute à ça que la paliperidone a un effet dépressogène, bah ...

y'a pas de miracle 😑 


   
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kust
 kust
(@kust)
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et vous avez pas parlé de si vous suiviez une thérapie quand je vous ai parlé de traitements, et si oui quels étaient le ou les objectifs en cours 😛


   
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Ste.pha.ne
(@ste-pha-ne)
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Début du sujet  

jusqu’il y a 2 ans, les dosages étaient triples.

en l’absence d’amélioration, ils ont été ramené à la dose minimale ( je simplifie, il y a des adaptations constantes en fonction de l’évolution de l’état thymique)

quelqu’un pourrait-il témoigner de la qualité de sa stabilisation?


   
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Roald
(@amundsen)
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Bonjour,

C'est un sujet intéressant. J'ai lu qu'il n'y avait pas de définition formelle de la stabilité, comme pour le reste il semble que cela soit subjectif. C'est à dire que la psychiatrie n'a pas définit de critères, de méthodes d'évaluation, de terminologie pour dire qu'un patient est stable. Je ne sais pas si stable veut dire normal et si la normalité peut être définie.
Il me semble qu'il a par contre qu'il y a une définition de la bonne santé mentale. La bonne santé mentale correspond à une bonne intégration sociale (familiale, professionnelle) et l'absence de souffrance morale.

Il me semble qu'il existe un concept de rechute/crise avec des statiques associées : pas d'épisode de crise, d'hospitalisation sur 1 an, 2 ans, 5 ans...

Je pense qu'une partie de la stabilité est acquise par apprentissage et que cela nécessite plusieurs années. Et pour apprendre il faut être confronté à des crises et les analyser. Etre optimiste (ou un peu c..) c'est être capable d'accepter de s'en prendre une en se disant que l'on en tirera quelque chose et que l'on sera capable de mieux gérer la suivante... . Mais il ne faut peut-être pas espérer être guéri.

Perso, je suis en up l'été et en down l'hivers et je réagis fortement à la luminosité. Je sais que le down s'arrêtera au printemps, et qu'il faut être prudent l'été. C'est une forme de stabilité dans l'oscillation. Je plaisante mais ça permet d'anticiper.

Roald.

 

 


   
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ver00
(@ver00)
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Cc, Ste.pha.ne

 

Je vais très bien, pourtant je viens de perdre ma mère ; je me sens forte . J'ai d'ordinaire, 10 mg d'abilify, j'ai augmenté pour le coup à 15 . Je ne prends rien d'autre . Pourtant, j'ai fait de grosses manies, pendant 8 ans, sans suivi thérapeutique régulier mais avec un déni de maladie .

Je crois que ce qui me sauve, c'est mon auto psychothérapie par l'écriture, dans mon blog . Ça répond à mes questions et me donne le gout de vivre .


   
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ver00
(@ver00)
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Très bien, est un peu fort ; le mieux que l'on puisse aller . Je sens son courage en moi, je m'imprègne d'elle et j'ai sa montre qui m'accompagne, je ne vais pas trop mal .


   
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kust
 kust
(@kust)
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Posté par: Ste.pha.ne

jusqu’il y a 2 ans, les dosages étaient triples.

en l’absence d’amélioration, ils ont été ramené à la dose minimale ( je simplifie, il y a des adaptations constantes en fonction de l’évolution de l’état thymique)

quelqu’un pourrait-il témoigner de la qualité de sa stabilisation?

perso je suis équilibré à 100% depuis plus d'un an, stable depuis 2

j'entends par 100% je suis capable de vivre ma vie comme je l'imagine, il n'y a pas de décalage entre ce que je VEUX faire et ce que je PEUX faire, sous réserve du respect des conditions de base ( sommeil, pas de café ni d'alcool ou autre, etc )


   
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kust
 kust
(@kust)
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Posté par: Roald

Bonjour,

C'est un sujet intéressant. J'ai lu qu'il n'y avait pas de définition formelle de la stabilité, comme pour le reste il semble que cela soit subjectif. C'est à dire que la psychiatrie n'a pas définit de critères, de méthodes d'évaluation, de terminologie pour dire qu'un patient est stable. Je ne sais pas si stable veut dire normal et si la normalité peut être définie.
Il me semble qu'il a par contre qu'il y a une définition de la bonne santé mentale. La bonne santé mentale correspond à une bonne intégration sociale (familiale, professionnelle) et l'absence de souffrance morale.

Il me semble qu'il existe un concept de rechute/crise avec des statiques associées : pas d'épisode de crise, d'hospitalisation sur 1 an, 2 ans, 5 ans...

Je pense qu'une partie de la stabilité est acquise par apprentissage et que cela nécessite plusieurs années. Et pour apprendre il faut être confronté à des crises et les analyser. Etre optimiste (ou un peu c..) c'est être capable d'accepter de s'en prendre une en se disant que l'on en tirera quelque chose et que l'on sera capable de mieux gérer la suivante... . Mais il ne faut peut-être pas espérer être guéri.

Perso, je suis en up l'été et en down l'hivers et je réagis fortement à la luminosité. Je sais que le down s'arrêtera au printemps, et qu'il faut être prudent l'été. C'est une forme de stabilité dans l'oscillation. Je plaisante mais ça permet d'anticiper.

Roald.

 

 

il y a plusieurs échelles d'auto et hétéro évaluation comme la BDI ( beck depression inventory ) ou la Hamilton  HAMD-21, d'autres existent pour la phase mixte ou maniaque mais c'est pas ce qui pose problème chez les bipolaires

normalement c'est fait au début de la prise en charge, et après régulièrement

vous avez des critères de réponse ou de rémission qui varient selon les auteurs ( réduction du score de 35% par exemple, ou définition d'un score seuil )

ça ne remplace pas une évaluation clinique ni le ressenti objectif du patient, mais ça permet une mesure beaucoup moins subjective


   
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VERO0007
(@vero0007)
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Bonsoir Mike, Je ne suis pas atteinte de trouble bipolaire, mais mon ex compagnon probablement ( non diagnostiqué) toutes  ses relations amoureuses passées se sont très mal terminées cela fait maintenant 8 ans que j'essaie de lui faire prendre conscience de ses problèmes mais rien de plus me fait peur il a des couteaux partout ds la maison, de plus sa maman et son meilleur ami m'ont dit qu'il avait été violent avec ses ex qui ont toutes fuies, je n'ai jamais voulu vivre avec lui j'ai toujours gardé ma maison malgré son insistance et je suis tombé par mégarde chez lui d'une demande de pension alimentaire ou il était écrit et cela remonte à ses jeunes années environ 30ans il en a 50, donc l'avocat de son ex a écrit que ce Mr souffrait de problèmes psychiatriques et qu'il était d' une extrème violence, avec moi non  des crises ou il casse des objets , en plus buvait je l'ai quitté, il est revenu s'est arreté de boire, en 2015 et rencontré un generaliste qui l'a mis sous depakote baclofène seroplex et autre ? ensuite de nvx crises de l'alcool quand mème en moins grande quantité je l'ai de nvx quitté, à ce jour a été en HP  SOUS CONTRAINTE en decembre 2017 sorti 15jours après,  moi ne lui répondais plus malgré son harcèlement  donc  j'apprend par un collègue à lui qu'il  a installé chez lui une patiente rencontré lors de son hospitalisation, après m'a reclamé les kdos qu'il m'avait fait, je lui ai fait parvenir, en octobre 2018 SMS me dit que sa compagne est morte, moi ne répond pas depuis me clame son amour ou me menace de s'en prendre à moi ou a lui m'écrit jour et nuit car ne dort pas Je suis très ébranlée et déprimée par tout     ça , je reste quand mème de part sa fragilité et sa maladie attaché à lui je voudrais  pouvoir l'aider mais démunie épuisée? actuellement son traitement est baclofène imovane xanax et creon M'écrit qu'il boit le soir pour pouvoir dormir??? car le xanax et imovane ne lui font rien? je ne l'ai pas revu depuis 2017 et ne veux pas le voir car j'aime cette personne et peur de recraquer, depuis 15 jours j'ai une paix royale je pense que sa compagne est revenue Autre chose il est très économe et a beaucoup d'argent et de biens ne sait si cela peut etre un signe de bipolarité? Cela m'a fait du bien de pouvoir partager un peu de mon mal etre car ma famille ne veut meme plus entendre son nom me dise que c une m ... lui aussi dit qu'IL est une m... enfin suis complètement perdue ds cette histoire Merci d'avoir lu mon roman et excellente fin d'après midi 


   
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kust
 kust
(@kust)
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Posté par: VERO0007

Bonsoir Mike, Je ne suis pas atteinte de trouble bipolaire, mais mon ex compagnon probablement ( non diagnostiqué) toutes  ses relations amoureuses passées se sont très mal terminées cela fait maintenant 8 ans que j'essaie de lui faire prendre conscience de ses problèmes mais rien de plus me fait peur il a des couteaux partout ds la maison, de plus sa maman et son meilleur ami m'ont dit qu'il avait été violent avec ses ex qui ont toutes fuies, je n'ai jamais voulu vivre avec lui j'ai toujours gardé ma maison malgré son insistance et je suis tombé par mégarde chez lui d'une demande de pension alimentaire ou il était écrit et cela remonte à ses jeunes années environ 30ans il en a 50, donc l'avocat de son ex a écrit que ce Mr souffrait de problèmes psychiatriques et qu'il était d' une extrème violence, avec moi non  des crises ou il casse des objets , en plus buvait je l'ai quitté, il est revenu s'est arreté de boire, en 2015 et rencontré un generaliste qui l'a mis sous depakote baclofène seroplex et autre ? ensuite de nvx crises de l'alcool quand mème en moins grande quantité je l'ai de nvx quitté, à ce jour a été en HP  SOUS CONTRAINTE en decembre 2017 sorti 15jours après,  moi ne lui répondais plus malgré son harcèlement  donc  j'apprend par un collègue à lui qu'il  a installé chez lui une patiente rencontré lors de son hospitalisation, après m'a reclamé les kdos qu'il m'avait fait, je lui ai fait parvenir, en octobre 2018 SMS me dit que sa compagne est morte, moi ne répond pas depuis me clame son amour ou me menace de s'en prendre à moi ou a lui m'écrit jour et nuit car ne dort pas Je suis très ébranlée et déprimée par tout     ça , je reste quand mème de part sa fragilité et sa maladie attaché à lui je voudrais  pouvoir l'aider mais démunie épuisée? actuellement son traitement est baclofène imovane xanax et creon M'écrit qu'il boit le soir pour pouvoir dormir??? car le xanax et imovane ne lui font rien? je ne l'ai pas revu depuis 2017 et ne veux pas le voir car j'aime cette personne et peur de recraquer, depuis 15 jours j'ai une paix royale je pense que sa compagne est revenue Autre chose il est très économe et a beaucoup d'argent et de biens ne sait si cela peut etre un signe de bipolarité? Cela m'a fait du bien de pouvoir partager un peu de mon mal etre car ma famille ne veut meme plus entendre son nom me dise que c une m ... lui aussi dit qu'IL est une m... enfin suis complètement perdue ds cette histoire Merci d'avoir lu mon roman et excellente fin d'après midi 

bonsoir,

 

il n'y a rien dans ce que vous décrivez qui permette de mettre un diagnostic quelconque, monsieur pourrait être atteint d'un trouble bipolaire autant que d'un trouble de perso type psychopathique ou une addiction, voir les trois et j'en passe

l'aide ça ne s'impose pas, on ne peut malheureusement pas forcer quelqu'un qui n'en demande pas; de ce que je vois il est important de vous protéger VOUS, les menaces et le harcèlement ne sont pas acceptables, la question du rapport à la loi soit se poser surtout si ça vous met dans cet état :-/


   
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VERO0007
(@vero0007)
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Merci MIKE pour votre réponse, j'ai déposé une main courante car peur de lui, mais bon jusqu'à présent n'a jamais mis ses menaces à exécution, mais m'en veut car dit que c à cause de moi qu'il a été interné, en fait m' a laissé un message sur le tel auquel je n'ai pas répondu, j'ai écouté le message c'était une demande d'aide avec menace de suicide donc j'ai rapp plusieurs fois sans réponse alors j'ai tel à sos medecins qui sans réponse non plus ont fait appel à la gendarmerie et aux pompiers qui ont du défoncer la porte car ne répondait pas quand ils sont rentrés mr c réveillé a agressé et mordu les flics qui l'on conduit direct en HP en chambre d'isolement il m'en veut voulait que je lui règle le montant des réparations des portes ...... pensez vous que le xanax imovane et baclofène puisse le calmer ne dort plus depuis janvier de cette année n'a aucun suivi et pas de psy Je vais etre obliger de quitter ma région pour ne plus subir cette torture ce chemin de croix j'ai demandé aux flics de le mettre sous surveillance  mais m'ont répondu " ns ne pouvons mettre un flic derriere chaque personne ...... Bon pour l'instant j'ai la paix mais reste sur la défensive et la peur 

Je vous souhaite une excellente soirée

 


   
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Sabrina
(@sabrinette)
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Bonjour Stéphane, 

Je suis stable depuis 4 ans, je ne vais pas spécialement parler en termes médicaux. Disons que ma vie est tout simplement "normale", j'adore mon boulot et j'ai des responsabilités que j'assume sans stress et énergiquement. On me fait confiance et je le gère très bien dans mon management et ma relation avec mon équipe. Ma vie de famille me rend heureuse, je prends soin de mon mari et de mon fils et ils me le rendent plus que bien. Concernant mon traitement je prends 2 mg de Rispéridone par jour depuis donc 4 ans. En ce qui concerne ma psychothérapie j'ai fini (enfin je veux dire, on a jamais fini de se poser des questions sur soi) mais je l'ai commencée vers l'age de 20 ans et j'en ai 44. J'ai tout ou presque passé en revue du film de ma vie passée. Je reviens de loin pourtant, 4 hospi, 3 TS, drogue, hallucinations, délires, hyperactivité... bref tout le panel. J'ai été diagnostiquée bipolaire il y a 6 ans.

Je te dirais qu'aujourd'hui c'est juste la vie qui me rattache à la vie. Intimement convaincue désormais qu'elle en vaut largement la peine, tout est de l'ordre du positif pour moi et même les obstacles quotidiens. Je suis devenue hyper zen, et j'ai même beaucoup d'autodérision aujourd'hui sur mes cataclysmes du passé (ce n'est pas un sentiment de fierté mais juste une prise de recul salutaire pour moi). 

On est à l'abri de rien, ni d'une rechute. Cependant je suis extrêmement vigilante au moindre signal (ton corps et ton esprit gardent pour toujours l’emprunte de tes réactions éprouvées je crois). Je profite réellement de mon existence avec le sourire mais toujours, toujours alerte. Mon énergie (que j'ai durement retrouvée) est canalisée, je suis active sans me disperser et je ne perds pas de vue mes priorités et mes fondamentaux. 

Je te souhaite de tout mon cœur de gagner en sérénité et en apaisement.  

Sabrina


   
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Marilou80
(@marilou80)
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Bonjour Sabrina, 

ca fait tant de bien de t’en lire . J’ai une petite question, est ce que pour toi ça se déclenchait du jour au lendemain, car c’est le cas pour moi du coup j’ai beau être vigilante , je ne peux pas agir avant. Je souffre tant . 8 mois où ça va puis 3 où c’est la cata, je n’en Peux plus. C’est si dur . Je suis sous lamotrigine 250 et j’en conclus que ça ne en fonctionne pas. 

As tu fait des choses particulières. Merci à toi 

Marilou 


   
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kust
 kust
(@kust)
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Posté par: VERO0007

Merci MIKE pour votre réponse, j'ai déposé une main courante car peur de lui, mais bon jusqu'à présent n'a jamais mis ses menaces à exécution, mais m'en veut car dit que c à cause de moi qu'il a été interné, en fait m' a laissé un message sur le tel auquel je n'ai pas répondu, j'ai écouté le message c'était une demande d'aide avec menace de suicide donc j'ai rapp plusieurs fois sans réponse alors j'ai tel à sos medecins qui sans réponse non plus ont fait appel à la gendarmerie et aux pompiers qui ont du défoncer la porte car ne répondait pas quand ils sont rentrés mr c réveillé a agressé et mordu les flics qui l'on conduit direct en HP en chambre d'isolement il m'en veut voulait que je lui règle le montant des réparations des portes ...... pensez vous que le xanax imovane et baclofène puisse le calmer ne dort plus depuis janvier de cette année n'a aucun suivi et pas de psy Je vais etre obliger de quitter ma région pour ne plus subir cette torture ce chemin de croix j'ai demandé aux flics de le mettre sous surveillance  mais m'ont répondu " ns ne pouvons mettre un flic derriere chaque personne ...... Bon pour l'instant j'ai la paix mais reste sur la défensive et la peur 

Je vous souhaite une excellente soirée

 

désolé pour cette réponse tardive,

plus je vous lis plus les traits psychopathiques de monsieur sont francs, indépendamment d'un potentiel trouble de l'humeur sous-jacent

Le Xanax et l'Imovane ( le baclofene non, ça n'est pas fait pour ça ), plusieurs solutions :

soit il ne les prend tout simplement pas

soit il en abuse, et donc très rapidement ça n'est plus trop sédatif

soit il les prends en même temps que l'alcool, et donc ça n'est rapidement plus vraiment un facteur

soit il prend bien ses médocs juste comme il faut et il ne consomme rien à côté ( ce qui paraît peu probable ), mais vu qu'il prend visiblement ces deux là depuis trop longtemps, ils n'ont plus aucun effet

 

 


   
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Nath
 Nath
(@modocool)
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@mike

Est ce que c'est valable pour tous les traitements : si tu les prends depuis longtemps, ils ne font plus effet au bout d'un moment ? 🙄 


   
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kust
 kust
(@kust)
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Non, c est valable pour les benzodiazépines et dérivés :p


   
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Sabrina
(@sabrinette)
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Bonjour Marilou, 

Tout d'abord, je suis réellement enchantée que mon témoignage puisse t'apporter un peu de réconfort. Ça fait toujours du bien surtout dans un monde où les relations humaines sont souvent artificielles, dépourvue d'empathie et d'authenticité. 

En fait, je ne serais te dire précisément si cela c'est déclenché du jour au lendemain pour moi. Je dirais que depuis toujours, j'ai été ultra perfectionniste, hyper enthousiaste, excessive en tout, dans le déni total que mon comportement hyper actif, très productif et créatif dissimulait dans mon déni quotidien des blessures bien plus profondes que j'occultais. Ceci dit, mes décompensations étaient à la hauteur de mon euphorie. Avec le recul, mon instabilité était inconstatable... je ne voyais pas d'ou venait le problème, ni d'ailleurs les différents médecins que j'ai pu consultés. 

Cela peut s'expliquer par mon déni total à l'époque, aussi par mes différentes situations et expériences (Exemple : après une Licence, j'ai monté ma boite à 23 ans, j'ai voyagé sur tous les continents, des retraites spirituelles en Amérique du sud, aux  Treeking  en Asie, ou a me dorer la pilule aux caraïbes, sans compter l'exploration plus proche de toute la France et de l'Europe aussi...). Je bossais comme une dingue aussi, avec différents statuts et dans différents domaines. Bref, portée par l'intime conviction que tout est possible dans la vie, il faut juste passer à l'action...ce que je faisais toujours, ces épisodes extraordinaires (il faut l'avouer et je ne plaint pas sur ce point) étaient ponctués d'un relâchement total où je plaquais tout, accablée par le découragement, je remettais absolument tout en question, épuisée, je tombais dans une profonde dépression... Et crois moi, mes flirts avec avec ma part obscure étaient symétriquement opposés a ma part d'euphorie. Proportionnellement, je te laisse imaginer le désastre intérieur. 

Je consultais pourtant, mais part part cachée ne remontait jamais en surface, et tout était mis sur le dos de mon intense surmenage et de mon besoin d'amour sincère qui me manquait dans la vie. Paradoxalement, tout ce que j'arrivais à obtenir dans la vie (et j'y arrivais) n’était dans le fond pas réellement satisfaisant pour moi, tout cela me semblait superficiel et ne comblait pas en réalité mes besoins émotionnels profonds et crois moi ou non, ça me rendais vraiment malade et désespérée. 

Vers l'age de 28, 29 ans là j'ai eu une réelle descente aux enfers (descente de drogue + tout le reste) je ne pouvais décemment plus faire semblant et renier constamment mon mal être intérieur caché, je n'avais plus de ressources (dans tous les sens du terme), j'ai tout lâché, le boulot, l'appart, le mec du moment ... Bref, épuisée par cette vie trop excessive en tout et qui n'avait aucun sens pour moi. Je suis retournée chez mes parents (ce qui n'était pas vraiment une bonne idée, la source inouïe de la destruction de mon psychisme viens de ma mère, mais bon je n'avais pas le choix). A défaut de s'améliorer avec (normalement) le soutien de tes proches, mon état c'est dégradé considérablement : TS la troisième (la première et la seconde relevaient plus d'une alerte de ma soupape de sécurité que d'un passage à l'acte radical, j'ai refusé d'ailleurs toute assistance médicale, j'ai dormi 3 jours et me suis remise), celle-ci en revanche n'était pas une blague, réanimation et comas de 10 jours et hospitalisation. 

Le premier arrêt sur image. J'était devenu immobile, plus capable de rien, prostrée...éteinte. Cet état à duré environ 1 an, je ne me reconnaissais plus et je me débectais vraiment. Je me refusais à sombrer davantage et en même temps j'étais totalement impuissante et plus capable de rien, bref pour moi l'horreur absolue. J'ai toujours été idéaliste et en réalité je voulais tout ou presque : Amour, argent, harmonie, échanges, créativité, intelligence, dans un monde heureux et positif ! Rien que ça 🙂 

Ma foi en l'avenir (et en Dieu aussi) mes idéaux profonds m'on toujours poussé vers l’espoir et le défi de vivre, même dans mon inertie. Petit à petit, j'ai commencé par courir (c'est fou sous anti-dépresseurs, dur mais nécessaire), ensuite je me suis remise à cherché du boulot. Entre temps, j'ai complémentent repoussé ma mère et bizarrement pour une fois elle à "respecté" mon besoin d'air et de coupure de lien purement toxiques avec elle, ce n'était pas top, mais c’était déjà ça, et avec tout ce que j'avais connu avec elle, pour moi c'était déjà beaucoup.  

J'ai retrouvé du boulot, alimentaire, mais c'était une bonne façon de me remettre le pied à l’étriller, ne renouer des relations sociales mêmes éphémères et de sortir de mon état de stagnation. J'ai rencontré celui qui est mon mari aujourd'hui sur internet et sur un mal entendu 🙂 (rencontre sur le net !!! une vraie révolution pour moi il y a 14 ans). Je ne cherchais rien, en tous cas pas de relation du moins et je tombe sur un individu, sensible, compréhensif, intelligent, cultivé, à l'écoute sans me juger ! Nous avons échangé par écrit pendant 4 mois sans nous voir, ni même un échange de photos, hallucinant qu'en on y pense. Et je lui ai tout raconté ou presque de ma vie sans langue de bois, autant dire que je ne me suis pas vendue sur ce coup là 🙂

Bref, on se rencontre au bout de 4 mois et tout se confirme dans le réel (là je crois fermement en Dieu et/ou à la providence... moi je suis croyante), on emménage très vite ensemble, l'amour véritable n'attend pas. 

J'ai fait une rechute après la naissance de mon fils il y 6 ans (avec quand même quelques prémices, mon chéri me faisait remarqué mon manque de sérénité, mes incohérences et ma paranoïa, mais nous n'avons pas approfondi tous les deux. Mais, je pense que j'ai eu du mal a assumer mon nouvel état de mère, toutes les responsabilités symboliques qui vont avec, avec impossibilité consciente ou non, de tout plaquer cette fois ci, d'une part les enjeux étaient fondamentaux et d'autre part mon instinct maternel et l'amour que je porte à ma famille est trop énorme.  

Je pense que ce sont l'intensité de ses émotions qui m'ont fait littéralement péter les plombs : délires, hallucinations, plus de sommeil et discours totalement incohérent mais pas de violence vis à vis de mon fils (protégé par mon instinct maternel je pense) et violence verbale envers mon mari. 

Mon diagnostic à été posé à ce moment. Hospitalisation, prostrée et inactive 1 an et j'ai remonté la pente petit à petit, avec la différence cette fois ci que ce que j'ai à sauver est juste la chose la plus importante de ma vie. 

Alors, te dire comment je fais concrètement ? J'ai toujours à cœur de choyer, préserver et protéger ma famille. C'est ma motivation quotidienne, et ça évolue positivement. Il est vrai que mon mari est mon garde fou (sans mauvais jeu de mots)  et que j'ai l'ambition profonde d'au moins réussir ma famille (ce qui est diamétralement opposé a ce que j'ai connu dans mon enfance). Cela implique des efforts c'est vrai, mais constructifs et authentiques. Comme tous les êtres humains ont prend le pli, on s'adapte, les efforts et les exigences du début deviennent réflexes. Ma lumière et mon guide intérieur est que je refuse désormais catégoriquement le malheur et il est vrai que je suis totalement intransigeante  sur ce point. Pour moi c'est la clé de la stabilisation, en tout cas pour ma part. 

Je souhaite que ce long récit peut t'apporter quelques réponses. Désolée pour la longueur, mais parfois on ne peut pas plus synthétiser. 

Excellente soirée à toi. 

Sabrina


   
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VERONIQUE
(@vero)
Estimable Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 153
 

Bsr MIKE, Un grand merci pour ta réponse 

Te souhaite une excellente soirée


   
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kust
 kust
(@kust)
Famed Member
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Posté par: VERONIQUE

Bsr MIKE, Un grand merci pour ta réponse 

Te souhaite une excellente soirée

J entends psychopathique au sens médical du terme, je vous laisse regarder vous trouverez facilement, c est pas le psychopathe d Hollywood 😛

Bon courage


   
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Sabrina
(@sabrinette)
Eminent Member
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Posts: 21
 

"J entends psychopathique au sens médical du terme, je vous laisse regarder vous trouverez facilement, c est pas le psychopathe d Hollywood 😛

c'est aussi très amusant de constater que certains sont incrédules et ironique face au récit d'un parcours de vie qui semble trop original, anticonformiste ou extravagant. Pourtant c'est le mien. Pourquoi, des expériences différentes suscitent autant de doutes et de défiance en reflet ?  Selon toi, le fait de bosser intensément (mon père est chef d'entreprise, monter ma boite = suite logique), de se donner les moyens de découvrir le monde et ses cultures (prendre un billet d'avion concrètement et atterrir simplement dans un autre pays, pas trop compliqué à notre époque), d'ouvrir son esprit (là concrètement, ca n'engage que toi), de rechercher l'amour véritable (engagement individuel bis), de réussir son couple (en effet, la il faut être deux), sa famille (trois) et d’éduquer son enfant (c'est la  responsabilité que j'assume) et de s'acharner à stabiliser sa situation professionnelle (courage détermination envie, tout le monde en est doté non ? ) relève d'une production Hollywoodienne pour toi ? C'est ta seule perspective  possible ? Bon, cette façon de voir manifestement étriquée, manque singulièrement de peps. Je te souhaite d'avoir la capacité d'au moins détecter tes vœux te permettant de ne pas rire jaune uniquement...  ça te regarde au final. 


   
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