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Comment faites vous face à l’échec?

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Claire
(@claire3)
Active Member
Inscription: Il y a 7 ans
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Début du sujet  

Bonjour à tous , j’ai été diagnostiqué bipolaire(enfin unipolaire pas de phases maniaques) à l’age de 19 ans , j’en ai aujourd’hui 26 et j’aimerais revenir sur la cause de l’apparition de mon trouble. Du primaire  au lycée j’ai toujours été très studieuse, même mes parents me disaient de moins travailler et de plus profiter c’est pour dire ! Je suis perfectionniste et même si je ne savais pas ce que je voulais faire , je voulais être quelqu’un d’important, qu’on soit fière de moi.  La première année de fac je suis allée en économie pour suivre une pote et j’ai détesté ça, moi qui normalent était très reglo je ne faisais que le minimum, je séchais des cours , etc. J’ai finalement décidé de partir en médecine tout en ayant quand même validé mon année (souci de perfection). C’est là que tout a basculé, je savais comme une évidence que j’etais A ma place la dose de travail était folle mais je le faisais je sentais que je le voulais. Et puis sont venues les vacances dès noël et j’ai trop forcé, je ne me laissais plus aucun répit , je n’ai même pas fait le nouvel an,. Je suis revenue épuisée, j’aba Accumule une telle dose de stress que j’ai fait 3 nuits blanches sur les 3 jours de concours . Le problème c’est que dans ce même moment, mes copines de fac m’ont lâché en plein concours , c’etait horrible. J’ai fini le concours ‘ ayant l’impression d’avoir tout raté avec les manque de sommeil. La semaine d’apres Je suis revenue en cours, épuisée, déprimée, seule et c’est là que j’ai craqué. J’ai fait une sorte de burn out , je ne savais plus ce que je faisais là il fallait que je parte . Je suis repartie chez ma mère et je suis jamais revenue, le trouble s’était installé.  Le problème c’est que ça fait maintenant 7 ans et je viens de faire le cauchemar d’etre Sur les bancs de médecine. J’ai TOUJOURS regretté de ne pas y retourner , j’ai eu mes résultats plus rares et j’etais Même plutôt bien classé je l’aindonc Encore plus mal vécu. Depuis je vis ça comme l’échec de ma vie , moi qui avait toujours tout réussi.  Je suis maintenant dans une formation pour un métier dans le paramédical mais il ne me passionne pas plus que ça et j’ai l’impression d’etre au bas de l’échelle moi qui ai toujours visé l’excellence. Et je ne le supporte pas , donc je n’arrive pas à aller mieux, ça a été la cause de nombreuse tentatives de suicide et d’hospitalisation. Je prends actuellement du lithium, et j’ai l’impression de passer mon temps à essayer d’aller mieux mais de ne jamais vraiment le sentir bien . Avez vous déjà fait face à l’echec ? Comment l’avez vous surmonté ?


   
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Nath
 Nath
(@modocool)
Noble Member Admin
Inscription: Il y a 5 ans
Posts: 2279
 

Bonjour,

Tu es encore jeune 😉

Alors pourquoi ne pas retourner en fac et reprendre tes études de médecine ?


   
Fantomette reacted
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Fantomette
(@fantomette)
Noble Member
Inscription: Il y a 5 ans
Posts: 2103
 

Salut Claire, 

As-tu l impression d être en échec face à toi ou au regard d un groupe, d une société ?

Quand tu as un but, c'est de travailler en cette direction et non pour le but...et prendre du plaisir à y travailler.

J avoue avoir du mal avec l échec, mais analyse les raisons du pourquoi de cet échec, ce qui permet d avoir plus d atouts face à de nouveaux challenges.

Savoir qu on a fait de son mieux pour atteindre un but est en soi, non pas un échec, mais une réussite.

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Et faire de son mieux n 'est pas forcément trop en faire, dans tout, il doit y avoir une phase de récupération, cela contribuera, peut-être, à une réussite prochaine.

Donc voilà, une partie est finie, analyse, récupère, et rejoue.

Ne pas rester collé sur le passé, en d autres termes qu analyse, avancer, continuer et ne rien regretter, tout ce qui est acquis est acquis, peu importe ta place sur le podium.

Ne pas attendre de reconnaissance de quiconque,  persévérer et être bienveillante envers toi.

"Ce qui ne tue pas, rend plus fort"

 


   
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DrDestroy
(@drdestroy)
Eminent Member
Inscription: Il y a 5 ans
Posts: 22
 

Salut Claire,

Je suis une vieille croûte mais une partie de ce que tu écris à un certain écho chez moi.

Le cursus scolaire, durant lequel il m'était insupportable de ne pas être le premier.
Une phase qui s'est quasi inversée en Première S ou j'ai radicalement changé de comportement. "On ne te reconnais plus" me disait-on.  Je voulais être généticien à l'époque...

Jusqu'à récemment, j'occupais un poste de cadre supérieur dans une grosse multinationale Américaine, j'ai bourlingué dans divers pays Européens, j'avais une grosse Audi de fonction, un gros salaire, un train de vie confortable et une ambition démesurée.  J'étais devenu l'exemple à suivre pour la famille même si en réalité, cela était le produit d'une longue phase hypomaniaque. J'ai été très con durant cette phase, considérant tous ceux qui n'y arrivaient pas comme des looser, des faibles, des nuls, des parasites...et le disant haut et fort aux concernés...

Et la chute a été rude puisqu’aujourd’hui j'ai tout perdu. Non seulement le confort matériel mais aussi femme, famille et amis. Et ma santé. Cette durant la chute que j'ai appris ma bipolarité. 

L'échec, je l'ai pris en pleine tête. Il faut du temps pour l'accepter, comprendre.
La France n'a pas la culture de l'échec comme l'a les US. Chez nous on ostracise celui qui échoue, chez nos amis Américains on considère cela comme une expérience qui va justement permettre de mieux réussir.

C'est tout à fait normal d'être révolté et en colère face à l'échec. Mais ça ne doit pas durer. Il faut en tirer des enseignements qui permettront de te remettre en selle.

Dans mon cas, j'ai mis plusieurs années pour accepter l'échec total sur tous les plans de ma vie. En comprenant pourquoi j'en étais arrivé là. Mais il est vrai qu'accepter ne signifie pas surmonter. Je ne sais toujours pas quoi faire de ma vie...

Dans ton cas, tu as déjà identifié les risques, les comportements à éviter pour renouer avec le succès. Tu as la chance d'être jeune et de pouvoir reprendre des études longues dans un domaine qui te passionne. 

Tu risques de nourrir un ressentiment à ton encontre si tu ne te donnes pas la chance de reprendre médecine. Enfin, j'écris cela car je fonctionne ainsi, ce n'est pas une généralité. Et quand bien même tu n'y arriverais pas, tu ne pourras pas te reprocher de ne pas l'avoir tenté.

Enfin, prévoir un plan B au cas où. Ne pas se retrouver condamner à opter pour une voie par défaut dans l'urgence. Perso, il n'y a rien moins qui m'angoisse que de voguer à vue. Peut-être serais tu plus sereine en sachant qu'en cas de difficulté avec une seconde tentative en médecine, tu as une autre option intéressante.

En réalité, pour surmonter l'échec, il faut sans doute l'accepter, comprendre, en tirer des leçons et reconstruire des projets.

 

 

 


   
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ikzat
(@ikzat)
Trusted Member
Inscription: Il y a 5 ans
Posts: 67
 

Bonjour Claire,

J’ai vécu un gros échec amoureux qui a provoqué un grand désarroi. Et j’ai vécu deux longues dépressions à la suite de crises maniaques. À présent, j’ai le sentiment d’avoir bien surmonté cela.

Je pense qu’il faut d’abord dissocier la dépression du sentiment d’échec. La dépression est selon moi un mécanisme par lequel le cerveau se protège d’émotions et de pensées trop violentes. Ma psychiatre dit qu’il faut être patient et qu’elle finit toujours par passer. Il faut se détacher des événements passés et se concentrer uniquement sur les éléments vitaux : as-tu un logement décent pour vivre ? As-tu de quoi te nourrir ? Si oui, il faut chercher à oublier tout le reste et attendre que la dépression s’estompe pour faire de nouveaux projets.

Voilà en résumé ce que j’ai appris de mes propres dépressions. 

 


   
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