Dicrimination au Tr...
 
Notifications
Retirer tout

Dicrimination au Travail

19 Posts
7 Utilisateurs
1 Likes
1,995 Vu
Chloé
(@kloklow)
New Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 4
Début du sujet  

Bonjour,
J’ai été diagnostiquée bipolaire type 2 récemment (2 mois), je n’ai aucun mal à en parler à mes collègues qui sont souvent très compréhensif par contre je rencontre des problème avec ma hiérarchie (je leur est parler de problème de santé mais n’ai pas précisé bipolaire j’ai trop peur que ça empire le tout) :
Mon trouble est devenu handicapant en commençant a travailler (j’ai 25ans) j’ai eu beaucoup d’arrêt pendants les deux première année de travail, quasiment un mois sur deux.
Aujourd’hui mes chefs m’ont fait comprendre qu’ils ne pouvaient pas me donner de « vrai » travail car je ne suis pas stable que je peux partir n’importe quand en arrêt maladie.
Ils se justifie de non augmentation ou autre par le fait que mon travail soit de très bonne qualité mais que je ne suis pas assez présente pour qu’il puisse juger de mon travail. Paradoxal n’est ce pas ?
Mon n+2 m’a même demander quand est ce que mes médicament seront efficace à 100%.
Après cet entretien j’ai fait une crise hypomaniaque suivie comme d’habitude d’une déprime.
Je ne sais plus quoi faire pour faire valoir mes compétences je sais que même bien suivie je peux refaire des rechutes et alors qu’ils ne me donneront j’aimais un travail digne de ce nom j’ai l’impression d’être mise au placard.
J’ai penser a faire une demande d’handicap pour faire valoir mes droits mais je ne sais pas si ça empirera les choses.
Ah aussi je suis une femme dans un monde d’homme et souvent mysogine.

Si vous avez des conseil pour moi je suis prenante, je n’arrive pas a accepter que ma carrière soit déjà foutue, je me suis battue pour en arriver jusque la malgré la maladie.


   
Citation
Marc ☀️
(@marco314)
Eminent Member
Inscription: Il y a 7 ans
Posts: 32
 

Coucou,

Tu travailles dans quelle type de société, quel est ton niveau d'études, quel est ton poste ?

Dans un premier temps je te dirai que c'est déjà bien de travailler, d'avoir pu conserver ton job malgré tes absences. Tu as été diagnostiquée bipolaire très récement, il va falloir te stabiliser tranquilement, avoir le moins de stress possible.

L'un des grand problème du bipolaire est de garder son travail. Une voie est d'accepter de faire un travail en dessous de ses capacités, que tu gères bien et qui ne te stresses pas (bis)... et le pendant est de ne pas avoir trop d'ambition, ne surtout pas prendre de poste à responsabilité qui te fasses craquer et qui sait te faire mettre dehors. Oui, je sais, ça ne va pas te faire plaisir, tu vas hurler en ton fort intérieur, mais la sagesse veux que tu acceptes le handicap important de ta maladie et que tu fasses au mieux.

Il vaut mieux ne pas être déclarée travailleur handicapé si tu arrives à t'en sortir. Tu peux en parler à la médecine du travail. Si avec le traitement tu arrives à te stabiliser, à ne plus manquer, dans le futur tu verras.

Pour l'instant, 2 mois n'est pas suffisant pour être stabilisée, donne toi au moins 1 an pour voir. Tu es jeune, prends des décisions sages pour préserver ta santé, ta vie. Le reste est secondaire. Garde toujours en mémoire de rechercher le moins de stress, c'est ce qui nois stabilise.

Courage.

Annonce

   
RépondreCitation
Chloé
(@kloklow)
New Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 4
Début du sujet  

Je travail chez renault mais dans un service un peu appart un peu en dehors du reste de la boîte. 

Je suis BAC + 3

En effet j'ai beaucoup de mal a accepté que je doive renoncer à toutes mes ambitions, je remarque pourtant bien que dès que je m'investi trop ou me plonge trop dans un boulot je deviens très efficace travail très vite jusqu'au moment ou tout retombe comme un soufflet j'ai bien compris que c'était tout le problème de ce trouble mais je souffre du fait de ne pas pouvoir l'expliquer au gens.

Comme tu dis je débute et je dois prendre le temps mais c'est tellement difficiles de ne pas pouvoir dire à tout le monde que je n'y suis pour rien et que je me bat de toute mes forces pour être "comme tout le monde"

Enfin bref ca passera avec le temps, je suis TDA également d'où vient ce combat contre les injustices !

Merci beaucoup pour ta réponse qui m'aide énormément car je comprend que j'ai encore pas mal de chemin a faire vers l'acceptation.


   
RépondreCitation
Kenji
(@kenji)
Active Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 5
 

Salut, vos témoignages me parlent. Suite à de longs mois de dépression, une entreprise m'a contacté durant mon arrêt maladie, en étant au chômage la psychiatre et la psychologue que je consultent ont vu d'un bon oeil que je m'investisse dans un nouveau travail. Le problème est le stress de l'emploi que je n'ai pas su gérer...m'a provoqué plusieurs phases hypomaniaques. Mon responsable et mes collègues se sont vite rendus compte que j'étais soit "normal", attentioné sur ce que je faisais et duscret et soit je n'arrivais plus à me contrôler, expensif tout en travaillaint bcp plus et en faisant soit disant pas mal d'erreurs etc.. Jusqu'à ce qu'un jour mon responsable me demande des compte en me disant, on est ok pour tes rdv médicaux, mais je veux savoir pourquoi tu as des variations de performances et des sauts d'humeur et si c'était dû à mes Médicaments. Au fure et à mesure, l'interrogatoire s'est soldé en je sais que tu vois un psy et qu'est ce que tu as. J'ai lâché le morceau tout en me sentant touché dans mon intimité et en répondant que comptes tu faire. Rien n'a été changé dans ma charge de travail pire j'ai accumulé plus de stress, et ai fini en phase dépressive, je suis actuellement en arrêt maladie et j'ai bcp de mal à me lever du lit.


   
RépondreCitation
Chloé
(@kloklow)
New Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 4
Début du sujet  

Moi les médocs et l'hygiène de vie on réduit le temps de mes dépressions j'en suis a 2 mois sans arrêt une petite victoire ! Mais bon aujourd'hui je n'ai aucune concentration ...


   
Kenji reacted
RépondreCitation
gwenaelle
(@infbipo)
Trusted Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 94
 

Bonjour Chloé! Je comprends ta démarche de vouloir dire à tout le monde au travail que tu es malade, que tu es victime d'une maladie chronique, rompre avec la solitude.... une sorte de coming out du bipolaire. J'ai moi-même eu cette démarche. Les retours que j'en ai eu ne sont pas forcément positifs. Si au début les collègues ont semblé empathique, avec le temps (plusieurs mois) une sorte de "fait chier la bipo" s'est installé. Concernant la hiérarchie, j'ai juste déposé un dossier de reconnaissance de travailleur handicapé auprès de la MDPH...... ça fait tout de suite plus sérieux et empêche la mise au placard. J'ai trouvé du soutien auprès de la médecine du travail.


   
RépondreCitation
 Anonyme
Inscription: Il y a 54 ans
Posts: 0
 

Je pense qu'il faut rester prudent car être bipolaire ça fait peur car toutes les maladies psychiatrique ont mauvaise presse. Quand mon employeur a eu des doutes sur mon humeur, ils ont tout fait pour que je ne fasse plus partie de la société et la médecine du travail m'a enfoncé, j'ai été licencié. alors méfiez-vous si vous travaillez gardez le pour vous.


   
RépondreCitation
gwenaelle
(@infbipo)
Trusted Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 94
 

A 200% avec Armelle! Faut chercher du soutien ailleurs


   
RépondreCitation
 Anonyme
Inscription: Il y a 54 ans
Posts: 0
 

C’est claire Gwenaëlle. Je trouve que ce forum est un bon soutien. Bonne soirée 


   
RépondreCitation
Marie
(@auraliza)
Estimable Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 229
 

Entièrement d accord!!! Les gens qui souffrent de maladie bipolaire sont victimes de discrimination, il faut mieux légarder pour soi. Les gens te donnent l.impression qu’ils comprennent mais en fin de compte tu es stigmatisée et tu’ es la malade de service.....j ai appris à me taire, à me maîtriser et à ne’ rien montrer.....c est très dur on est très seul mais je ne fais plus trop confiance à l.empathie supposée de l être humain....


   
RépondreCitation
Al
 Al
(@aragm33)
Eminent Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 31
 

Bonjour, ce thème m'interpelle car je suis en arrêt maladie depuis 3 mois pour dépression mais je fais tout pour cacher les raisons à mon entreprise chez qui je travaille depuis 3 ans. Cela faisait 7 ans que je n'avais pas fait de dépression, mais en même temps mon psy m'a fait arrêter l'AD que je prenais pour ne prendre que du lithium. Le personnel m'a toujours connue au taquet, toujours entreprenante, très investie et ils ne comprennent pas pourquoi je suis en arrêt maladie "pour des crises d'angoisse". Une autre employée qui avait annoncé qu'elle était bipolaire s'était vue moquée par la responsable du personnel qui disait qu'elle allait rajouter des questions à ses séances de recrutement de l'ordre de "êtes-vous dépressif?" "êtes-vous bipolaire?". Cette attitude m'a complètement refroidie, notamment en voyant les autres rigoler à leur tour. La maladie psychiatrique est un tabou. Je n'en parle à ma famille directe et mes meilleurs amis. La France de l'entreprise n'est pas prête à accueillir des malades de la tête car ils ne sont pas rentables et trop compliqués à gérer dans un effectif. On ne les aime pas parce qu'ils sont imprévisibles. Tu aurais un cancer, là, tu aurais beaucoup plus d'empathie. C'est limite si ton patron ne t'amène pas aux séances de chimio.
Je déconseille personnellement le statut handicapé si jamais tu as sur le dos des prêts, des crédits ou si tu les envisages. Les assurances de prêt vont t'appliquer plein de restrictions.

J'envisage de changer de travail pour aller sur quelque chose qui limite le stress.

Bon courage à toi.


   
RépondreCitation
Marie
(@auraliza)
Estimable Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 229
 

Ce qu a dit ton drh est lamentable mais malheureusement symptomatique de notre société qui ne reconnaît pas les maladies mentales. Je crois que nous devons apprendre à nous protéger des regards extérieurs et en dire’ le moins possible..... c’est ma politique, j’ai pu constater l.incomprehension, le scepticisme même chez les menbres de ma’ propre famille. Au mieux on m.a écoutée poliment, au pire, on me dit que je devrais me donner un bon coup de’ pied aux fesses....

ce qui m.interpelle, c’est cette généralisation de la maladie, comme si être bipolaire était à la mode, on en voit partout. Il m.est souvent arrivé dans les discussions d entendre que untel était bipolaire, tout le monde connaît quelque un qui est bipolaire....lorsqu’on parlait de psychose maniaco-dépressive, c était moins courant, assez rare d entendre parler de cette maladie. Alors est ce qu il n y a pas des diagnostics erronés posés à tout bout de champ, je me’ demande....


   
RépondreCitation
Al
 Al
(@aragm33)
Eminent Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 31
 

Ce n'est pas une mode: ils existaient avant mais on ne les diagnostiquaient pas. Déjà que pour notre époque, il faut 7 ans en moyenne pour être diagnostiqué bipolaire...Imagine avant ! Cela s'appelait "un mauvais caractère".
2e facteur qui me fait penser qu'il y aura de plus en plus de bipolaires: le monde hyperconnecté stressant et hyper exigeant en terme de performances. Je suis persuadé qu'à la vitesse à laquelle on va, ça va déclencher des bipolaires en sommeil.


   
RépondreCitation
Marie
(@auraliza)
Estimable Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 229
 

Tu as probablement raison, il devient’ difficile vu les critères’ hyper exigeants de notre société d avoir et de conserver une bonne estime de soi....fais tu un travail thérapeutique en parallèle?  En ce qui me concerne j ai essayé l identifiés les racines du mal mais ça n a servi à rien....


   
RépondreCitation
gwenaelle
(@infbipo)
Trusted Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 94
 

Bonjour Marie, Al. Je ne pense pas qu'une psychothérapie en parallèle ne serve à rien. C'est juste qu'il ne faut pas attendre qu'elle remplace les médicaments.


   
RépondreCitation
Marie
(@auraliza)
Estimable Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 229
 

Bonjour gwenaelle

Merci pour ta réponse, quelle sorte de thérapie suis tu? Psychanalyse ou thérapie comportementale? Mon psychiatre ne s occupe que de me donner des médicaments et il évacue la séance en 5mn alors je vais essayer d aller voir le psychologue à l hopital de jour. Je crois que j ai besoin de parler, de me vider car je camoufle autant que je peux ma maladie a mon entourage qui ne le supporte pas. Je me sens bien seule et c est la raison pour laquelle je viens sur ce site.


   
RépondreCitation
Marie
(@auraliza)
Estimable Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 229
 

Bonjour gwenaelle

Merci pour ta réponse, quelle sorte de thérapie suis tu? Psychanalyse ou thérapie comportementale? Mon psychiatre ne s occupe que de me donner des médicaments et il évacue la séance en 5mn alors je vais essayer d aller voir le psychologue à l hopital de jour. Je crois que j ai besoin de parler, de me vider car je camoufle autant que je peux ma maladie a mon entourage qui ne le supporte pas. Je me sens bien seule et c est la raison pour laquelle je viens sur ce site.


   
RépondreCitation
gwenaelle
(@infbipo)
Trusted Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 94
 

En fait je suis extrêmement privilégiée car les entretiens de ma psychiatre (qui est du coup aussi ma psychothérapeute) ne durent pas moins de 30 minutes. 30 minutes pendant lesquelles on échange. La fréquence est depuis quelques mois de 1 fois par mois car je vais bien, le traitement est au top. Mais avant les médicaments, elle me voyait une fois par semaine, puis elle m'a hospitalisée (avec mon accord). Après l'hospit' (2 mois) rebelotte une fois par semaine tout en continuant d'augmenter les neuroleptiques pour arriver à des doses efficaces. Puis au bout de 7 mois, les entretiens ont été espacés toutes les deux semaines. Dès que j'ai peur ou que je gère pas les enfants, je peux l'appeler à son cabinet. Sinon, elle m'oriente sur l'UMP. En général quand je les appelle, ils me demandent de prendre un anxiolytique en plus et de rester au téléphone jusqu'à ce que la crise passe. Et après une bonne nuit, ça rempart comme sur des roulettes. Et tout ça sans verser un centime: ALD, donc prise en charge à 100% par la sécurité sociale sans avancer les frais. Quand je vois comment t'es prise en charge en Martinique, je suis pas rassurée. Tu peux pas faire un petit séjour en France? 


   
RépondreCitation
Marie
(@auraliza)
Estimable Member
Inscription: Il y a 6 ans
Posts: 229
 

Oui ici en martinique pour les psy c est vraiment n importe quoi.....80€ la séance hebdomadaire je ne peux pas me payer ça. Le problème c est que le psy que j amis en France est décédé , il avait 80 ans quand je suis partie et continuait à travailler. En plus mon mari ayant un cancer, on est carrément confronté à la’ medecine d ici et c est pas franchement top!!! Tu as beaucoup de chance d avoir une psy telle que la tienn, elle t aidera à t en sortir j en suis sure.


   
RépondreCitation
Annonce
Annonce
Annonce