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Difficulté d'accepter mon diagnostic en tant que bipolaire

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onclejunior
(@onclejunior)
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Bonsoir à tous,

J'ai été diagnostiqué en tant que bipolaire type I à la suite d'un épisode maniaque. Cette épisode est lié au fait que j'ai pris du Paroxétine 30mg (antidépressant) pour la première fois. La dose était sûrement trop puissante.

Cela fait maintenant depuis Juin 2020 que je suis en arrêt maladie, je l'ai été également de Août 2019 à Janvier 2020 et de Février 2020 à Mai 2020.

Ce que j'ai du mal à comprendre c'est que depuis mon épisode maniaque en Avril 2019 qui est lié à un surdosage de Paroxétine, je n'ai depuis pas eu de phase maniaque. Je suis seulement en dépression la majeure partie du temps ou dans un état "normale".

Mon traitement est aujourd'hui de Quetiapine 400mg.

Merci pour vos réponses


   
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bipbipbessie
(@bipbipbessie)
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Bonjour : )

Nos histoires se ressemblent un peu , suite à une dépression en hiver 2018 ( provoqué par les deuils de 2 proches) j'ai accepté de prendre un anti dépresseur.

Cela a provoqué très rapidement chez moi une hypomanie (je disais tout ce que je pensais en face, me sentait très à l'aise, en confiance, je depensais beaucoup, j'ai quitté un travail en juillet 2018 que j'avais depuis plus de 3ans...) j'ai rencontré un psychiatre pour la première fois qui m'a diagnostiqué une hypomanie, donc bipolarité très vite.

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Car quand on prend un antidépresseur et qu'on devient maniaque le diagnostic est fiable, sans appel pour les professionnels de santé.

Dans mon cas cela est vrai, je n'ai pas voulu me soigner pendant un an. En hiver dépression au printemps je revivais et devenait en été insupportable (j'ai quitté un autre boulot en juin 2019) puis rebelote depression en hiver 2019/2020 j'ai accepté de prendre du lithium ce qui a était très moyen pour moi.

Je dois y aller mais bonne journée onvlejunior : )


   
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NooN
 NooN
(@noon)
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Salut à toutes et tous,

Juste une remarque, si la bipolarité est induite par un AD. Elle est alors considéré comme type III selon les dernières classifications DSM-5.

Quitte à être redondant par rapport à @bipbipbessie :  le BP I est la forme "pure" et surtout avec l'intensité la plus forte, donc la plus visible et facilement "diagnosticable". Etant BP II donc hypomaniaque, ma psy m'a diagnostiqué en 10mn, alors avec un BP I, y'a t-il même besoin de parler ?

Pour le type de cycles rencontrés : le type d'épisode inaugural (maniaque dans ton cas, @onclejunior) augure des suivants. Il est tout a fait possible d'avoir de la dépression avec quasiment aucune phase maniaque. L'inverse existe aussi.

Il n'y a pas de loi.

J'ai envie de dire crument, ne te casses pas la tête sur le sujet. Il y a la théorie, les statistiques et la pratique (ce que tu ressens). Point. Il y a autant de bipolarités qu'il y a de bipolaires.

Le plus important étant d'être capable de sentir la crise venir et de faire ce qu'il faut pour aider ta médication. Elle seule ne suffira pas à long terme.

Jette un œil sur la pièce jointe de "l'encéphale". Christian Gay est un grand de la bipo avec Marc Masson par exemple. Renseigne-toi à fond, pose des questions à ta/ton psy, sans te poser de limites.

Si la phase maniaque te manque, c'est autre chose   😉

NooN

PS : ton sujet est l'acceptation de la maladie. Je ne vois pas de trace de cette question dans ton post. Pourtant, cette question est centrale. Ce n'est vraiment pas une sinécure, peut-être même le point le plus difficile du diagnostique. Elle conditionne même la qualité du pronostique. N'hésite pas à dire ce qui te bloque ici, on est dans la même galère (trop luxe une galère, plutôt un radeau ou une coque de noix).


   
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NooN
 NooN
(@noon)
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Petite remarque complémentaire, rien ne te dis que tu n'auras pas d'autres épisodes maniaques. C'est un peu tôt pour se prononcer.

Je ne te le souhaites pas, moi-même j'ai peur de rechuter comme quasiment tous les malades. Vu que ça c'est "correctement" passé, je me dis que je ne dois pas complètement malade (petit déni ??). Erreur, c'est MA version de la maladie. La prochaine fois sera peut-être la perte de ma famille. Donc je me soigne comme je peux.

Absorbe le choc et protège-toi (stress, amis toxiques, addiction, etc.). Il te faudra du temps, pour sûr.


   
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bipbipbessie
(@bipbipbessie)
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"Juste une remarque, si la bipolarité est induite par un AD. Elle est alors considéré comme type III selon les dernières classifications DSM-5." Bipolarité de type 3? Ah oui, je ne savais pas que cela existait.

Car moi maintenant c'est type1, peut être cela peut à tout moment évoluer en type 1 pour tout bipolaire.

"Il n'y a pas de loi."

c'est bien vrai cela NooN

Pour l'acceptation, perso je l'accepte depuis que j'ai vécu une manie avec bouffée délirante cette année, après cela je sais aujourd'hui que mon cerveau ne fonctionne pas "normalement". Paradoxalement (car c'est une expérience étrange pas désagréable la manie,mais dure car calmée à l'hôpital donc avec beaucoup de médocs lourds) cela m'a beaucoup aidé à accepter que je suis malade, pas d'une maladie grave mais chiante quand même et qu'il faut que je prenne un traitement pour être "stable" ...

Bon aprèm à vous : )


   
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bipbipbessie
(@bipbipbessie)
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Merci pour la pièce jointe, L'Encéphale : )


   
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onclejunior
(@onclejunior)
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@noon Merci pour ta réponse et pour le PDF.

Ce qui me dérange dans mon diagnostic c'est que la prise d'antidépressants était liée au fait que je détestais mon job, c'est pour cela que j'ai été absent de nombreuses fois. Je voulais démissionner mais contraint financièrement j'attendais d'abord de trouver un autre poste. Donc je me dis si j'avais eu un job qui me passionnait, comme mon ancien stage, je n'aurai jamais eu d'épisode maniaque.

C'est ce lien directe entre épisode maniaque et bipolarité que j'ai du mal à accepter. Avant ce job, j'avais des jours où j'allais moins bien mais jamais pour une période aussi longue que depuis mon épisode maniaque.


   
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NooN
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(@noon)
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Salut @onclejunior

Avec des "si", tu peux malheureusement tout imaginer. Je suis le premier concerné. Comme toi, je me dit que le travail en est responsable. En réalité, j'ai "découvert" mes problèmes cardiaques sous-jacents "par hasard" et c'est la raison principale pour laquelle j'ai décompensé. Le travail n'est pas seul, je pense plus à un catalyseur (stress). Mais de toute façon qu'importe maintenant ?

Tu as changé ? Moi aussi. De vison de moi-même et de ma relation avec les autres. Et encore sur bien d'autres points importants. Pour moi, l'entrée dans la maladie a été une baffe. Et encore, je m'estime "chanceux".

Posté par: @onclejunior

C'est ce lien directe entre épisode maniaque et bipolarité que j'ai du mal à accepter.

Tout le problème de l'acceptation. On la sous-estime mais elle conditionne beaucoup de choses. C'est pas facile, il faut laisser le temps faire. Je n'y suis pas encore. C'était il y a 1an 1/2 mais c'était hier.

A+


   
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NooN
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(@noon)
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Salut @bipbipbessie

Si vous le souhaitez, j'ai d'autres docs dispo du même type.

Posté par: @bipbipbessie

mon cerveau ne fonctionne pas "normalement"

On est devenu des équilibristes aujourd'hui. D'où le fait que l'on doit avoir un cadre le plus stricte possible, histoire de ne pas avoir envie de sauter sur la corde.

A+


   
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bipbipbessie
(@bipbipbessie)
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@noon oui complétement d'accord des équilibriste c'est joli : )

Oui pour les documents, c'est tjrs intéressant

 


   
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onclejunior
(@onclejunior)
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@noon Arrives-tu à travailler maintenant?


   
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onclejunior
(@onclejunior)
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Posté par: @noon

Il est tout a fait possible d'avoir de la dépression avec quasiment aucune phase maniaque. L'inverse existe aussi.

Dans ce cas là pourquoi le terme bipolaire serait pertinent? Si je ne possède qu'un seul pôle, la dépression et un état plus au moins stable mais pas de phase manique.


   
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CleaDaria
(@cleadaria)
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Posté par: @onclejunior

Bonsoir à tous,

J'ai été diagnostiqué en tant que bipolaire type I à la suite d'un épisode maniaque. Cette épisode est lié au fait que j'ai pris du Paroxétine 30mg (antidépressant) pour la première fois. La dose était sûrement trop puissante.

Cela fait maintenant depuis Juin 2020 que je suis en arrêt maladie, je l'ai été également de Août 2019 à Janvier 2020 et de Février 2020 à Mai 2020.

Ce que j'ai du mal à comprendre c'est que depuis mon épisode maniaque en Avril 2019 qui est lié à un surdosage de Paroxétine, je n'ai depuis pas eu de phase maniaque. Je suis seulement en dépression la majeure partie du temps ou dans un état "normale".

Mon traitement est aujourd'hui de Quetiapine 400mg.

Merci pour vos réponses

Bonjour,

Il m'est arrivé la même chose qu'à toi avec la paroxetine/ deroxat. Ça a été ma plus forte phase maniaque et comme jamais je n'aurais imaginé que j'étais bipolaire, je ne l'ai pas accepté et ai refusé de prendre un thymorégulateur. Se sont alors succédées des dépressions suivies de la prise d'autres anti-dépresseurs, suivie de mini-phases maniaques (moins violentes que sous paroxetine). J'ai perdu 6 ans de ma vie, jusqu'à accepter le diagnostic, puis accepter le Lamictal, puis ne pas supporter le Lamictal, refaire un up et un énorme down, puis accepter la quietapine que je supporte bien, couplée à du laroxyl que je garde jusqu'à être complètement rétablie de la dernière dépression. 
Sans doute que tu ne fais plus de up grâce à la quietapine, mais peut-être as-tu besoin d'un antidépresseur ou de baisser la dose de quietapine ?

En tous cas, je voulais répondre à ta question pour t'éviter de perdre plusieurs années comme je l'ai fait.


   
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NooN
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(@noon)
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Salut à toi @bipbipbessie

Désolé pour mon retour tardif.

Je te mets une doc°, un peu au hasard. Si tu as un sujet précis, n'hésite pas à me le dire histoire de te donner des choses plus pertinentes.

Je ne peux joindre qu'un fichier par mail. Ci-joint, la HAS résume en grande partie la prise en charge de la maladie.

NooN


   
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NooN
 NooN
(@noon)
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Salut à toi @onclejunior

Vu que dans certains cas les phases maniaques sont presque inexistantes, j'avais justement indiqué "quasiment". Sinon, c'est une dépression unipolaire, on est d'accord. Comme je le disais, il n'y a pas de loi. Même si tu ne fera qu'une seule manie dans ta vie, les stats (DSM5 aux USA & CIM10 en Europe) et la psychiatrie d'aujourd'hui te considèrent comme bipolaire, pas plus, pas moins.

Je l'ai confirmé avec 2 psy, une phase hypo et c'est suffisant pour diagnostiquer la bipolarité. Même si la littérature indique qu'il faut un phase dépression majeure en plus, contrairement à la manie qui suffit d'elle même (pas besoin de chercher la dépression, elle viendra). Ayant eu une phase hypo, je suis tombé en dépression "automatiquement". Saches qu'un dépressif unipolaire doit toujours être vu comme un bipolaire potentiel. Idem pour un toxico (la fameuse comorbidité).

D'un autre côté, je n'ai "expérimenté" que l'hypo, mais j'imagine bien où mène la vraie manie pure. Comment ne pas s'effondrer psychologiquement et physiquement ? En dépression bien-sûr ? Rappelle-toi de l'énergie que tu avais lors de ta crise. Quand elle part, c'est le grand vide, la fosse.

De mon point de vue, être maniaque/hypo, c'est être cocaïnomane. Comme on le dit, il y a toujours une descente. Faut bien récupérer non ?

La manie est le miroir exact de la dépression.

A+


   
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NooN
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(@noon)
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@onclejunior

Posté par: @onclejunior

@noon Arrives-tu à travailler maintenant?

Pour le travail, ça va mieux aujourd'hui. Je n'aurais pas pu y retourner pendant au moins 6 mois, j'étais beaucoup trop sensible et fragile. Les 4 mois à mi-temps après les 6 d'arrêt m'ont laissé le temps de remonter la pente. J'étais tellement "mauvais" à ma reprise...

Pour le travail, j'ai "l'avantage" d'avoir déclenché tard, ce qui m'a permis d'avoir ma structure travail et celle de mes relations sociales d'avant la chute. J'imagine bien les conséquences de cette maladie sur les adolescents ou jeunes adultes. C'est cruel en regardant dans le rétroviseur. Je pense d'ailleurs à mes 2 filles qui ont 10x plus de chance de contracter cette maladie que la population générale.

A+


   
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onclejunior
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@vdaria

Je suis d'accord sur le fait d'accepter le fait d'être bipolaire. Mais je trouve déplorable qu'il n' y est pas de recherche appronfondi sur les personnes qui font expérience d'un épisode manique à la suite de la prise d'antidépressants.
Cela permettrait de rassurer des personnes. Car dire oui vous avez eu un épisode manique vous êtres bipolaire type I, est trop simplet à mon sens.


   
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onclejunior
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Début du sujet  

@noon

Tu as la chance d'avoir tes filles. Malheureusement ma famille ne comprend pas ce qu'est bipolaire. La meilleure chose pour moi est de parler avec des personnes bipolaires. Même avec mes amis qui sont au courant que j'ai été dans un hôpital psychiatrique, peu de personnes viennent prendre de mes nouvelles. Et je ne suis pas du genre à aller les voir et me plaindre.
Désolé de m'être ouvert sur ma vie personnelle mais j'avais besoin de m'ouvrir.


   
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CleaDaria
(@cleadaria)
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@noon

Bonjour noon,

Tu parles de troubles cardiaques. J'ai moi aussi découvert à l'occasion d'un ECG nécessaire avant de prendre du Dogmatil que j'avais un bloc de branche complet gauche. Je suis plus ou moins persuadée que ce bloc de branche est dû à la grande quantité d'antidépresseurs et de anxiolytiques que j'ai pris. Je me demandais si par hasard ta pathologie cardiaque était la même.
Merci !


   
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NooN
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(@noon)
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Salut à toi @onclejunior

Posté par: @onclejunior

Désolé de m'être ouvert sur ma vie personnelle mais j'avais besoin de m'ouvrir.

Alors là, tu n'as pas à être désolé. Je n'ai jamais écris sur un forum autre que celui-ci, et je me suis déjà épanché naïvement ici, et l'ai regretté. Mais dans le fond, les gendarmes ne vont pas débarquer lundi pour me mettre les bracelets ? Quelle est l'incidence de mes écrits sur la vie du forum. Je n'en sais rien. Qui se dit que je me la raconte ou que je suis un c** ? Je ne sais pas et ce n'est pas plus mal. Sois ce que tu es. Parler est une part importante de l'acceptation. Par contre, le retour "attendu" des autres n'est évidemment pas à la hauteur de ce que tu attends, justement. Il y a l'avant et l'après, un bouleversement en somme.

Je dirais même qu'il y a une double peine. Tu penses ne plus te connaitre et ce sentiment est le même avec tes proches envers toi. En réalité, il ne peuvent très difficilement te comprendre. Je me rappellerais toujours du jour où j'ai "coursé" ma  femme pour qu'elle me donne mes anxio qu'elle avait caché de peur que je fasse une bétise avec. Et je t'épargne les détails, elle n'était pas seule dans la pièce. Je ne te dis pas quand j'entends parler de manque de volonté, de fragilité psychologique dans le suicide. Ça me fais rire jaune, très jaune.

Le monde est tel qui l'est, l'homme aussi. Au final, on ne vit que pour soi, sois-en sûr. Tes amis peuvent voir en nous le miroir d'une maladie qu'ils pourraient avoir, un effroi. Il ne peuvent pas envisager cette possibilité. Je peux comprendre que parler de nos atteintes est anxiogène pour des bien-portants. D'accord, la seule certitude est qu'on terminera tous dans un trou. Ou une urne, bref, on terminera poussière, tu connais la suite.

NooN

 


   
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NooN
 NooN
(@noon)
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Salut à toi @vdaria

En réalité, c'est la partie cardio qui m'a fait décompenser. Je marchais 100m et ma jambe devenait du béton. Sténose hyperserrée pour être technique, pose d'un stent dans l'artère illiaque. Dans la foulée, par "curiosité", scan cardiaque et coronaro avec pose d'un autre stent. J'ai un autre coronaire fermé non traitable, pas top le pronostic.

De ce que je peux te dire par diverses lectures.

Environ 40% des bipolaires ont des problèmes cardio-vasculaires. Ces problèmes seraient peut-être dus, par le dérèglement de la gestion du stress, l'utilisation de thymorégulateurs ou neuroleptiques, les comorbidités (tabac, alcool...), le manque d'activité, etc.

Je ne peux être sûr de rien sur l'origine. Je fais des apnées du sommeil, ma mère est stentée, j'étais fumeur pendant 25 ans... Ce dont je suis certain est que les médicaments ne sont pas responsables, je ne prenais rien avant, il y a 1an 1/2.

A+


   
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