Bonsoir, diagnostiquée il y 3 mois, je prends du dopamlde 1200mg. La decouverte fut fortuite je pensais faire un burnout. Le second en 27 ans d'activité comme infirmière. Et apparemment c'est l'antidepresseur qui aurait provoqué un virage manique. Bref, après 3 semaines d'hospitalisation, je suis sortie avec dopamide, serseta et theralene. Apres 4 mois d'arret, je reprends la semaine dans 8 jours et je vois mon psy la semaine prochaine. Celui ci ne m'a rien explqué de la maladie et du traitement. J'étais tellement shootee que j'ai juste pris mon bon de sortie. Je voulais vous demander si c'est le dopamide qui provoque des douleurs musculaires, une envie de rien faire. Je faisais beaucoup de sport et là je me sens comme une petite vieille. Pire encore j'ai honte d'en paler mais je me suis réveillée 4 fois mouillée et je perds mes cheveux par poignée. Bref je suis dégoûtée. Est ce que d'autres personnes ont vecu la même chose.
Merci pour vos réponses
Je ne connais pas la dopamine, c comme la depakote?
apparemment ce traitement ne te convient pas du tout. Tu te mouille tu perds tes cheveux.
si j’étais toi j’en parlerais rapidement à mon psy pour changer de molécule. Tu ne peux pas retourner au travail dans cet état.
concernant la chute des cheveux j’ai eu ça avec le lithium.
et si c’est bien la depakote que tu prends moi ça me rendait neurasthénique.
bref! Parles en a ton psy.
bon courage.
Bonjour,
Pour la perte de cheveux et l'action du Dopamide (?), je ne peux pas me prononcer.
Je voulais vous demander si c'est le dopamide qui provoque des douleurs musculaires, une envie de rien faire.
Perso, le théralène me donnait des douleurs musculaires pendant l'effort (vélo éliptique). Pour l'envie de ne rien faire, les sensations du genre ont beaucoup variées depuis ma sortie de HP, malgré un traitement constant, pris régulièrement. Je me rappelle d'une sacrée apathie qui est arrivée 7-8 mois après le début de ma crise. Et l'envie de ne rien faire peut venir si je déprime, quand l'hiver approche par exemple.
Si ça peut vous aider.
Pour la maladie, on peut vous en dire plus, selon nos expériences propres. Posez vos questions, y'a aucun souci ici.
@malette, oui je vais en parler à mon psy. Je ressens des effets secondaires trops gênants
@noon en fait il evoque la possibilité d'une bipolarité sans l'affirmer. Ce qui c'est passé pour moi c'est que je suis infirmière dans un centre hospitalier, qu'avec le coviď j'alternai nuits et jours non stop quasi. Je ne prenais plus le temps de manger et 3 heures de sommeil me suffisaient. De plus j' apprenais le diagnostic d'Alzheimer de ma mère. Difficultés scolaires de ma fille qui est en première scientifique, petit ami policier plus ou moins en depression. J'en pouvais plus. J'ai fini par etre crevée et suis allée voir la médecine du travail qui m'a cassée en me disant que je m'organisait mal. En fat je voulais un 80 pour cent qui m'a été refusé. De ce fait je suis allée chez mon medecin traitant qui m,a mise en arret et m'a prescrit un antidépresseurs. Donc je ne sais pas si c'est le manque de sommeil qui a fait que mon cerveau s'est mis à deconner:interactivité. .. ou la substance médicamenteuse. Je n'ai pas d'addiction ni jamais eu d'idées suicidaire.
Mimi59, bonjour, tu veux parler de dépamide ? A mon avis, c'est ça, tu te trompes . Je suis infirmière aussi et bipolaire aussi . L'abilify me réussit bien, faut trouver le médoc le moins nocif ... Courage, la route est parfois longue . Là, je suis à la dose max, et j'alterne up et down très vite . Comme si , ça allait s'équilibrer, c'est mon ressenti . Une phase mixte surement .
Salut Mimi,
Je me permets de te tutoyer, ça sera plus simple et ça ne fait pas mal. De toute façon je vais parler de ma gueule car je pense que nous sommes proches. Histoire que tu aies une autre expérience, un point de vue autre.
En tout premier lieu, aucun diagnostic ainsi qu'aucun avis tranché ne peuvent être pris au sérieux ici. Les conseilleurs ne sont pas les payeurs de surcroit. On l'oublie trop souvent.
Mon histoire propre. J'ai décompensé il y a deux ans, à 43 ans. Comment ça s'est passé, très synthétiquement. J'étais largué sur un gros projet, ma direction m'a complètement laissée me démerder. Dans ma vie privée, ça chiottait à ce moment. Je fumais cigarette et cannabis depuis longtemps pour "peut-être" compenser mon mal-être au travail (technico-commercial par "obligation"). Puis est arrivé un souci médical avec l'arrivée d'une bouchure (ischémie) de la jambe, qui a trainé pendant un an. 150m puis stop, on attend une minute et on repart pour 100m et rebelote. Et là, après avoir découvert que c'était au final vasculaire et pas à cause du nerf sciatique ce fut la claque. Aller-retour plus un p'tit coup de ceinturon et de matifouet. J'imaginais l'état de mon coeur inconsciemment. J'arrête la clope du jour au lendemain, consommateur depuis 25 ans, étant en plus gros pouf de canapé sédentaire. Pour le cannabis (15 ans quotidien), ce fut plus tard car cela aurait été un échec de faire les deux en même temps.
Qu'est-ce que je veux dire ? Toutes mes compensations psychologiques ont atteint leurs limites. D'où cette fameuse décompensation qui m'a menée en HP et au diagnostic préalable (ma psy m'a diag au premier RdV, en 5mn, c'était "bruyant" comme on le dit dans le monde psy). Je savais que ça n'allait plus (irritabilité, agressivité, hypersexualité, etc.), mais je n'aurais jamais imaginé être malade bipo. Quésako bordel ?
En cherchant, je pense que Henri Laborit décrit bien la chose.
Attention, je n'ai pas vu la vidéo et ne suis en rien un expert de quoi que ce soit. Je connais les grandes lignes et ai été le rat, à mon humble avis, qui n'avait aucune issue. C'est ma conclusion, selon mes recherches.
D'où cette impression de proximité entre toi et moi sur cette situation bloquée de toutes parts. As-tu été dans la roue ?
Ceci n'est qu'une supputation, soyons d'accord. Je ne te souhaite pas cette merde, car c'en est une belle. Parle-en à un psy.
Qu'en penses-tu ?
A+
@ver00, oui par deformation professionnel je dis toujours dopamide en pensant à dopamine mais c'est bien à depamide qu'il s'agit. Là je sais pas si c'est le traitement qui m'epuise ou un syndrome depressif lié a mon arret peut etre trop long. 4 mois. Je bosse en hematologie. Je souhaiterais un 80% mais le medecin du travail a demandé à ce que mon medecin traitant fasse la demande d'un mi temps thérapeutique pour une durée de 3 mois.. tout le monde bosse, je ne vois quasi personne et le lien social me manque. J'aime mon travail. 27 ans d'hemato c'est pas rien. J'ai 5 collegues qui sont parties ces derniers mois. Un medecin en burn out et un qui a démissionné. Donc il va y avoir du changement. Comment vis tu ta maladie par rapport au travail?
@noon, j'ai trouvé la video tres interessante et parlante. Je te remercie pour ce partage. Moi j'ai pas eu de grosses caractéristiques de la maladie. Vie normale jusqu'à mon divorce. J'ai été mariée pendant 11 ans. J'ai une fille de 17 ans. Quelque temps apres mon divorce j'ai eu une relation d'un an avec un homme de 12 ans mon cadet et l'inverse du bcbg qu'était mon mari. J'avais envie de me demaquer, c'est surement un signe quand j'y pense. Ensuite j'ai jamais eu de relations stables. On me repporochait d'etre égoïste alors que je suis l'inverce et d'etre centree sur moi. Je ne pique pas de coleres mais quand je suis fermée, faut pas m'embêter. L'autre signe c'est que parfois je pars dans tous les sens. Plein de projets mais je lache vite l'affaire. Je ne suis pas depensiaire à claquer mon argent. Je n'ai eu que 2 episodes en 49 ans d'existence d'ou mes interogations...
Pour te dire, je n'ai jamais eu quoi que ce soit qui pouvait faire penser à la maladie. Du moins, pour ma femme et moi (20 ans de couple).
Encore aujourd'hui, je me pose des questions sur mon passé. Si tu as vécu un brun out, tu connais donc la dépression et aujourd'hui la manie, qui est l'inverse exact de la dépression (mégalo, excitation, libido, etc.). La manie concerne la bipolarité "pure" (type 1), l'hypomanie une version de l'excitation "light" (type 2) et le type 3 qui correspond à l'induction de la manie par des anti-dépresseurs.
Cette maladie est extrêmement complexe a diagnostiquer car elle varie énormément en symptômes de personne à personne. Sauf si tu débarques chez le psy en mode maniaque/hypo. Là, c'est un diagnostique évident pour lui (mon cas). On ne débarque chez le psy que pour une dépression, quand ça va mal. Quand on est trop bien, ben on est bien. Pourquoi consulter ?
On te considère cliniquement comme bipolaire si :
* tu traverses un épisode maniaque caractérisé (tu peux demander le rapport d'hospitalisation en direct ou par ton médecin traitant. On ne peut pas te le refuser). Pas la "peine" de subir une dépression, la manie se suffit à elle même pour le diag.
* tu traverses un épisode hypomaniaque ET un épisode de dépression majeur (majeur car caractérisé, rien à voir avec la sévérité). diag posé.
Perso, je trouve ça pas top qu'on ne t'ait rien expliqué. Évidemment, y'a internet et tout le monde est psychiatre grâce à lui, mais quand même. Le psy doit être à l'écoute de tes difficultés et effets secondaires de ton traitement. Sinon, tu risques d'arrêter, comment avoir confiance ? Au pire, tu changes et moult ici l'on fait pour cette raison et d'autres.
Bref, après 3 semaines d'hospitalisation, je suis sortie avec dopamide, serseta et theralene.
Si tu as vraiment traversé un épisode maniaque, tu devrais n'avoir aucun doute. Enfin, quand on ne fait pas de déni. Il y a une cassure on ne peut plus nette avec le toi d'avant. C'est comme le nez au milieu de la figure. Quand je me suis fait emmener, je ne doutais déjà pas du diag mais ça m'a mis le doigt sur la sévérité de ma cassure et donné encore plus envie de suivre mon traitement (+psy).
Demande le rapport. On n'hospitalise pas quelqu'un pendant 3 semaines pour le fun.
A+
@noon, je sais que je n'ai pas été hospitalisée pour le fun. Ca a commencé par une grosse depression. En accord avec mon medecin traitant, je voulais etre hospitalisée dans le privé mais ca n'a pas pu se faire car plus d'un mois d'attente. En attendant j'étais sous antidépresseur brintellix et c'est là que j'ai commencer à me sentir comme une boule de feu, remplie de trop d'énergie. Le jour ou j'ai été hospitalisée. Il faisait beau et je suis allée marcher. J'ai fait 26 km alors que normalement c'est pas mon truc. Il s'est mis à pleuvoir. J'ai chuté car en hypoglycémie. C'est con mais j'avais une sucette sur moi et donc avec la pluie plein de de poudre de sucette dans les cheveux. La chute avait causé une grosse bosse sur ma tête et un passant à appelé les pompier. Des que je suis arrivée à l'hopital, on m'a dit que c'etait de la drogue. Et ni une ni deux urgences psy avec contentions et tout le toutim. Souvenir horrible. Apres je ne remets pas en doute le diagnostic qui me parait concordant avec tes explications. Je te remercie d'ailleurs.
Bien sûr, je plaisante concernant le fun d'une hospitalisation. Jamais je ne remettrais en cause le séjour de quelqu'un. J'imagine bien le choc que tu as subi à cause de la contention. Heureusement que j'avais "conscience" du malaise en cours, ce qui m'a évité d'y avoir droit.
Pour le diag type 3, tu trouveras peu d'infos, de toute façon la finalité est la même. N'hésite surtout pas à écrire si tu cherches des infos ou que tu souhaites en parler simplement.
26 bornes, c'est conséquent quoiqu'il en soit...
A te lire
@ver00, oui par deformation professionnel je dis toujours dopamide en pensant à dopamine mais c'est bien à depamide qu'il s'agit. Là je sais pas si c'est le traitement qui m'epuise ou un syndrome depressif lié a mon arret peut etre trop long. 4 mois. Je bosse en hematologie. Je souhaiterais un 80% mais le medecin du travail a demandé à ce que mon medecin traitant fasse la demande d'un mi temps thérapeutique pour une durée de 3 mois.. tout le monde bosse, je ne vois quasi personne et le lien social me manque. J'aime mon travail. 27 ans d'hemato c'est pas rien. J'ai 5 collegues qui sont parties ces derniers mois. Un medecin en burn out et un qui a démissionné. Donc il va y avoir du changement. Comment vis tu ta maladie par rapport au travail?
Je viens de passer une période de stagnation, très pénible car je mangeais beaucoup et mon travail me semblait de plus en plus épuisant ... Il me reste 6 ans à faire , et je pensais ne pas y arriver . Mais j'ai eu un déclic, j'ai passé les 103 kilos, et là, j'ai dit stop , depuis, je vais dans le bon sens, mon esprit est plus puissant que mon estomac, du coup , je suis satisfaite et tout va mieux .... J'ai même frôlé l'euphorie de contentement ! Je suis donc passée de moi même à la dose max d'abilify ! Ce qui est super, c'est que je reste heureuse sans disjoncter . Si, je pouvais être toujours comme ça , ce serait l'idéal ... Tout semble couler de source, même la parole, comme si j'avais ce qu'on appelle le troisième œil . Je voudrais que le temps reste comme ça pour moi . J'espère, je souhaite. Mon travail est devenu plus intéressant à mes yeux, j'ai l'impression de soigner le corps et l'esprit conjointement . Enfin, au bout de 19 ans de bipolarité, je trouve mon bien être, " là, tout n'est qu'ordre et beauté, luxe, calme et volupté " . Je te souhaite ce qui m'arrive, et sache que ce n'est pas impossible, tout ce qui n'est pas impossible, reste possible !
Coucou ver00. Dis moi tu es suivie par un psychiatre?
Cc, oui, bien sur, demain, je vais lui demander, si j'ai bien fait d'augmenter mon abilify et combien de temps je peux rester à cette dose . De toute façon, pour moi , l'essentiel est d'avoir réussi à enrayer rapidement mon up, tout en continuant à bosser . J'ai aussi vu mon MT qui est ma nièce, je lui ai expliqué tout .
Le fait de perdre des kilos, me contente trop, et me ferait glisser en up . J'ai perdu 9 kilos déjà , en 2 semaines, c'est trop, faut que je ralentisse un peu . L'esprit est fort, il peut maitriser le corps, si on le veut vraiment et les traitements n'y peuvent rien .
Oui je me demandais parce que tu montes seule ton traitement. Moi j’oserai pas ^^
Le fait de perdre des kilos, me contente trop, et me ferait glisser en up . J'ai perdu 9 kilos déjà , en 2 semaines, c'est trop, faut que je ralentisse un peu . L'esprit est fort, il peut maitriser le corps, si on le veut vraiment et les traitements n'y peuvent rien .
Wahou, tu peux vraiment être fiere de toi. Tes commentaires positifs et ta sérénité me donne du courage. Je suis contente d'avoir decouver ce forum car je me sentais seule au monde et que je ne compte pas en parler à mon entourage. C'est peut être idiot mais j'ai peur d'etre stigmatisee.
@ver00, je suis envieuse de ton optimisme qui fais chaud au coeur. J'ai vraiment hate de reprendre le travail parce que j'ai faim en permanence. Tu peux vraiment etre fiere de toi de mincir car c'est loin d'etre evident. Chapeau bas. Je vois le psy mercredi et j'espère vraiment qu'il va changer mon traitement. Il y a 5 ans j'avais eu du xeroquel mais j'etais trop trop ralentie. J'en ai pris pendant un an. Puis la psy a demissinnee et je suis restée sans suivi psy jusqu'à ce que j'en trouve un en ville qui m'a dit texto que j'avais pas besoin de medocs et que la bipolarité etc, c'etait des conneries. J'allais le voir toutes les semaines mais j'ai arrêté au bout de quelques temps parce qu'il donnait rendez vous à 5, 6 personnes à la même heure et qu'il m'arrivait de sortir à minuit. J'habite dans le 59 et il y a tres peu de psy... c'est difficile d'avoir des discours de specialistes aux antipodes. moi je veux juste un traitement qui ne m'epuise pas, qui ne me fait pas m'oublier la nuit et qui ne me fait pas perdre mes cheveux. Je les perds par poignée, c'est une horreur.
Oui je me demandais parce que tu montes seule ton traitement. Moi j’oserai pas ^^
Bah, en fait, j'ai tellement peur de délirer encore au boulot, que je fais le max, pour que ça n'arrive plus !