Bonjour,
L'an dernier mon ex m'a quitté , j'étais a l'autre bout de la France donc loin de ma famille. Mon papa a pris une décision: 10 h de route aller 10h de route retour pour me sauver car j'allais passer a l'acte dans pas longtemps.
J'ai été hospitalisée en HP et diagnostiquer maniaco depressive.
Je faisais des crises a repétition, je pleurais tout le temps, et même le diable sortait de mon corps. Je hurlais je devenais rouge et mes muscles se crispaient. Je pouvais devenir très violente envers mon ex conjoint car j'avais découvert une photo d'une femme nue dans son portable !
Je suis sous traitement depuis Mars 2017 avec des hauts (euphorie) (c'est plutôt super quand on est dans cet état) et puis les bas ...(rien envie de faire, pleures, perdus, n'arrive plus a aller au travail, beaucoup de questionnement ...etc)
Là a l'heure ou j'écris je ne suis pas tout a fait bien, je suis dans une phase descendante depuis 1 mois et demi 2 mois a peut pres, on m'a modifié mon traitement et depuis je ne suis pas bien, je me sent fatigué , mal , triste alors que j'ai tout pour etre heureuse !
Je suis suivie toutes les semaines par deux infirmiers psycho , et tous les mois par un psychiatre .
Il ne faut rien lacher ! Nous ne sommes pas tout seul ! Et dit toi une seule chose que je me dis tous les jours, c'est qu'on a en nous une force immense comparé aux autres non malades !
Céline ,
Afin de pouvoir peut-être t' aider ,dis moi exactement ce que tu prends comme médicaments ? Est-tu sous AD ? Je pense que non !!! Car Les antidépresseurs permettent d' avoir le moral généralement qui remontent.
Ils faut qu' ils soient pris au bon dosage sinon nous partons en phase UP. C'est ce qui m' ai arrivé. Ensuite l' antidépresseur doit être ôté doucement tout en prenant un régulateur de l' humeur qui stabilise et ton humeur et tes pensées.
Viennent ensuite les antipsychotiques qui selon les malades sont prescrits ou NON. Et bien sûr pour beaucoup d' entre nous les anxiolitiques qui aident pour les périodes de paniques et d' angoisses.
Vendredi , il faut absolument que tu décrives ce que tu ressens à ta psychiatre ,et l' état mental dans lequel tu te trouves , elle ne pourras t' aider qu' avec un bon diagnostic.
Il existe suffisamment de médicaments aujourd'hui pour soulager toutes les phases des bipolaires ,enfin les aider quoi !!! Car même avec tous ces médicaments la route n' est pas toujours droite...Mais crois moi que si tu es battante et pour toi et ton entourage ,et que tu suis scrupuleusement ton traitement ,tu t' en sortira ...Tu iras mieux ,ce ne sera pas rose tous les jours ,mais tu arriveras à gérer les moments de faiblesses , à prendre sur toi , et tu verras que le monde est beaucoup plus beau et qu'il mérite que nous nous battons.
Crois bien qu' avant d' être stabilisé , le chemin est parsemé d' embûches mais une fois que tu as trouvé un bon équilibre , il est beaucoup plus facile de vivre pour toi et les autres.
Si tu veux en parler en "intimité" plutôt que sur le site , je peux te donner mon email
Bises Franck
Bonjour Jessica,
Tu as énormément de chance d’avoir un papa attentionné auprès de toi , je t’envie !
De mon côté il fait la sourde oreille... Je lui ai envoyé lorsque je sentais venir la descente, un message lui disant qu’il me manquait. Depuis pas grand chose, et voilà. Je n’ai jamais eu et n’aurais jamais de lien avec... Alors qu’il a eu des problèmes d’ordres psychologiques, il pourrait se dire MERDE! Ma fille a un mal-être... Je dois la voir, la rassurer, la réconforter........etc. Mais je peux rêver !!!!!!! Il restera dans son monde, dans sa bulle, égoïste qu’il est !!!!! C’est juste inacceptable pour moi !
J’ai envie que ça s’arrête, j’en ai marre de cette spirale... Je lis que ces phases dépressives reviennent inlassablement et pour moi il est hors de question que ça me suive plus encore...
Bonjour Jessica ,
Comme dit Céline , tu as de la chance d' avoir un père compréhensif et protecteur.
Moi je ne parles plus à mes parents depuis trois ans ,mon père m' a transmis notre maladie ,et nous nous comprenons plus , ce ne sont que des querelles de famille ,alors pour l' instant je préfère rester comme je suis que plutôt vivre des reproches et des injures.
La bipolarité est une maladie fatiguante , car tu passes d' une phase UP à une phase DOWN ,Oui tu as raison de dire que tu aimes être en phase UP ,mais tu verras qu' à la longue cette phase te détruit.
Maintenant pour ce qui est des phases Down , c'est beaucoup plus difficile à gérer ,
mentalement et physiquement ,la réussite c'est ton traitement ,le bon dosage , et tu arriveras à te stabiliser crois moi.
A+ Franck
Merci Franck, effectivement je suis sous Alprazolam + Citalopram + Lamictal. Régulateur d’humeur et AD. Mais ils n’agissent en rien. Je ressens toujours ces angoisses omniprésentes en moi et la peur d’affronter l’extérieur... C’est hyper handicapant. Si ça ne change pas dans la semaine, je pense au pire. Le fait de se sentir diminuée, léthargique, affaiblie, nulle, faignante..........(et j’en passe...) m’est insupportable aux yeux de mes proches, de ceux que je côtoie... je déteste me sentir observée et jugée. Je ne me sens pas forte...
Je ne peux plus me forcer à paraître... j’en peux plus.
Céline,
C'est très compliqué pour une personne "non bipolaire" de croire et d' accepter notre maladie ; C'est une maladie mentale qui ne se voit pas , et ce que tu ressens encore moins. Comment veux tu croire et admettre ce que nous pensons nous les "autres bipos".
S'il fait la sourde oreille ,c'est qu' il n' est pas prêt à accepter ta maladie , et il ne veut pas la comprendre; C'est dommage car s' il se renseignait un peu ,il te comprendrait mieux et pourrait t' aider plutôt que de te laisser sur le banc de touche.
Je sais c'est affreux à vivre que d' avoir des parents avec qui nous ne pouvons dialoguer et entretenir des liens familiaux , je sais de quoi je parles ,je n' ai plus de rapports avec les miens. Effectivement c'est inacceptable .
Céline , je ne veux pas te faire peur , mais moi qui suis stabilisé depuis six années , oui les périodes dépréssives vont et viennent , en ce qui me concerne ,elles arrivent en novembre et repartent en Avril.
Nous devons vivre avec malheureusement
Franck
Céline ,
C'est pas normal qu' avec un régulateur tu sois dans cet état. L' AD est fait pour que le moral remonte si bien sûr il est donné à la dose nécéssaire ..Je ne suis pas médecin mais à mon avis la dose de ton AD n' est pas suffisante.
Moi , généralement sauf cette année car j' ai voulu passer l' hiver sans AD ,j' ai vécu quatre mois de dépression mineure , avec les mêmes symptômes que tu décris.
Je ne referais pas la même bêtise cette année même si mon coté "MEC" doit en prendre un coup.
Je sais par quoi tu passes ,et de tous les symptômes dont tu souffres ,il me semble que le traitement que tu suis n'est pas suffisant. C'est très compliqué de trouver le bon dosage , mais si ta psychiatre fait bien son travail , et si toi tu supportes les médicaments que tu prends , il suffit simplement d' ajuster le bon dosage.
A+ Franck
Bonjour,
Je viens de lire tous les messages du post et je me retrouve un peu dans ce que vous dites .
Comme toi Franck, je pense que c'est mon père qui nous a "refilé" la maladie à mes frères/soeurs e et il est dans le déni le plus total en dépit de ça j'ai longtemps cherché son soutien malgré la souffrance qu'il m'a infligé... mais comme toi Céline il fait la sourde oreille. Pareillement égoïste. J'ai laissé tombé. J'ai plus ou moins suivi le conseil de ma psy, ça ne sert à rien de s'accrocher à une personne même de sa famille et surtout de sa famille qui nous ignore. Ma mère est décédée j'avais 14 ans je me suis retrouvée seule avec lui et j'ai vécu un enfer toute mon adolescence. J'ai pu garder mes souffrances pendant un temps et depuis 2 ans ça m'est revenu comme un boomerang c est là que j'ai eu mes premières crises violentes et que les premières thérapies ont révélé que j'avais été maltraitée whaooouu le mot qui change tout et qui explique la maladie en plus du terrain héréditaire. Le fait de comprendre le pourquoi du comment ça m'aide. Le soutien des autres c'est bien c'est une béquille mais il faut d'abord compter sur soi même, déjà avoir la force d'aller en thérapie de raconter son histoire et d'accepter de prendre un traitement c'est être fort. Je suis d'accord avec Jessica nous avons une force énorme comparé aux autres non bipo.
Céline je te souhaite beaucoup de courage en cette phase compliquée mais ne lâches rien.
J'espère ne pas vous avoir choqué en vous racontant brièvement mon histoire.
Bien à vous.
Si seulement je pouvais me réveiller sans être mal ou si ce dernier m’achevait, je pourrais m’endormir sans avoir mal....
Je m’enfonce avec ses chaînes qui prennent toute possession de mon être. Je suis sous son emprise je ne suis plus moi....
Pourquoi lui ais-je succombé ? alors que tout me paraissait si bien ? Comment arrive t’il à m’atteindre ? Moi qui étais pleine de volonté, de joie, de projets, de partages... J’étais dans un bain de lumière ! Tout était simple et coulait de source.
Je suis sa chose... je suis passée de l’autre côté sombre et obscure, sans volonté, sans voix, sans partage, repliée, recroquevillée, enfermée dans mon nid chaud où je pense être à l’abri. Ce n’est que noirceur, douleur, malheur et peur qui se dégagent en moi...
Mais je ne peux plus penser en mal !! Ce n’est pas moi !? Je veux croire en mon autre moi ! Mais...
Je suis dans le noir...
Il ne suffirait d’un petit rayon pour que la lumière réapparaisse.
Encore bonjour Céline!
Sans vouloir te paraître agressive (personne n'aime ça!!!) je ne comprends pas pourquoi tu te refuses à ne pas aller à ce repas. Bon,c'est peut-être les 60 ans de quelqu'un d'important et là je comprendrais... mais même dans ce cas, vu l'état dans lequel tu es clairement, t'infliger ça ne sera pas bon pour toi! Qu'est-ce-qui est le mieux, simuler une gastro ou une grippe, ou craquer devant tout le monde et là, te retrouver dans une situation difficile à gérer?
Comme l'a dit quelqu'un plus haut, si tu entres en hospit' de ton propre chef, tu peux sortir quand tu veux, aller t'aérer, rester un maximum maîtresse de la situation, alors que si tu arrives là-bas sirènes hurlantes, va falloir attendre un moment avant de retrouver ta liberté de choisir. Et je pense même que pour te's proches (surtout tes enfants), ce serait moins traumatisant de voir sa maman préparer gentiment sa valise et partir, comme pour des vacances, que de se faire amener par des pompiers ou des infirmiers en urgence!
De plus, tu en parles beaucoup dans tes posts de l'hospitalisation, je pense donc que tu est prête, que tu en as envie mais que tu n'oses pas! Tu parles aussi de ton mari qui ne comprend pas de te voir toute la journée au lit... mais si tu étais hospitalisée, il n'aurait pas cette image de toi sous les yeux, et ça protègerait peut-être un peu plus votre amour...
J'espère que ce message n'est pas trop "secouant" (moi je sors d'une période un chouïa "up") mais mon conseil reste fort: ne t'invente pas des responsabilités que tu n'as pas, ne vas pas te mettre en danger au milieu de personnes qui vont t'en demander trop, qui risquent de te déstabiliser et d'aggraver encore tes symptômes.
Dis toi juste que quand toi tu vas à un repas, s'il manque quelqu'un, tu n'en fais pas tout un plat, non? Alors ils n'en feront pas non plus, t'inquiète! Mieux vaut être absente que faire une scène... Enfin, c'est ma façon de voir, car je vis sous le regard de mes parents et ça me fait l'effet d'une loupe grossissante et je trouve ça insupportable.
Malgré tout, je suis sure que tu feras au mieux et que tu vas trouver un moyen de t'arranger!
Allez, patience pour ton traitement, il faut plusieurs semaines quand ça va vraiment mal, mais ça finit toujours par fonctionner!
Amicalement,
A.
Ton texte est magnifique malgré le gouffre que tu décris. Ton image m'a effrayée...
Tu as du talent et tu sais écrire, tu peux faire passer les heures ainsi, à vider ton sac, des fois ça aide à patienter...
Courage!
Je viens de lire tes lignes Anna et comme je sens ton courage...
Je suis navrée pour ton passé difficile ...
Vois-tu encore ton père ? Moi si je ne fais pas signe, j’ai rien à l’horizon ! Ma psy aussi m’avait suggéré de laisser tomber mon doux rêve d’un « papa protecteur ». C’est compliqué non ?! On n’a qu’un père !
On sent la force qui se dégage en toi et tu as toute mon admiration.
Il faut croire d’abord en soi tu as raison , je ne dois rien lâcher
La vague est si haute !! Il va falloir m’armer de patience et être solide..
Merci à toi Anna, amicalement
Je rejoins Alice et ton texte au dessus est très beau. Si tu aimes écrire comme ça tu dois continuer, c'est tellement libérateur de mettre des mots sur ce qui ne va pas.
Et oui c'est très difficile de chercher et de penser trouver le réconfort dans ce qui ne l'est pas...Je comprends. En ce qui me concerne, il vit loin de moi hors métropole ce qui facilite les choses je dois l'avouer, donc je ne le vois pas mais maintenant depuis que je sais et que je comprends ce par quoi il m'a fait passer, je ne cherche plus le contact. Je me protège et je me sens mieux même si au début, je tentais le contact mais j'ai compris qu'avec ses réactions c'est bien plus de douleurs et je n'ai pas besoin de ça pour me pousser plus dans ma chute. On m'a appris qu'il s'agissait d'une relation toxique donc que du négatif, ça ne m'aidera jamais bien au contraire.
Le temps c'est le maître mot pour que les choses aillent. Ne néglige aucun moyen de te faire te sentir bien. Si tu as envie d'écrire, écris comme tu sais bien le faire lâches tout ce que tu as, si tu as besoin de parler ici n'hésites pas non plus . Parler ici de ce qui n'allait pas c'est déjà très bien et très courageux. C'est une bonne voie.
Beaucoup de courage on est tous avec toi Céline !!!
Bonsoir Alice,
Merci de ton soutien c’est gentil mais comme tu le dis ce repas est vraiment important et je ne peux pas être absente.
Je sais à l’avance que je vais morfler mais je ne peux faire autrement... Il va me falloir sortir de mon « nid » et affronter l’extérieur, les gens, les bruits. Une chose qui me fait du bien est l’alcool qui m’anesthésie mais au vu du traitement que j’ai.... Et puis merde!! Si un cocktail de mélanges pouvait m’apporter un soupçon de regain ?? Ou bien le contraire......??
Je verrais bien en jouant du tac o tac !
Désolée pour la noirceur de mon texte que j’ai dû écrire entre 3 som...😴 J’en avais envie. Mais pas pour effrayer ! Pardon.. Oui tu as raison ça aide à patienter et peut-être les ferais-je lire à mon psy ?? Par contre je n’y arrive pas avec mon conjoint ?? La honte... la peur... toujours.
Bien à toi,
Je suis sous prazepam , aripiprazole 15mg et quetiapine 100 mg
Avant j'atais a 350 mg de Quetiapine
Merci Franck pour ce message,
Oui mes parents m'aident de plus en plus car ils m'ont accompagné dans ce mal etre et ils ont dé couvert avec moi ma maladie mais ne savent pas trop comment la gerer.
J'ai refait ma vie avec quelqu'un de très bien qui m'aide énormement tous les jours !
Mais ils ne peuvent malheureusement pas se mettre a ma place...
Moi je suis en train de me libéré en chantant avec la musique a fond dans la baraque !!!! J'aime ca meme en voiture , ca me soulage et me fait du bien ! Je chante en criant avec le son a fond ou alors je danse ^^
Aujourd'hui je me suis forcé a bouger, et j'ai été faire du jardinage il faisait si beau !!
Ou alors quand je suis avec ma petite soeur je lache tout je hurle de bonheur je fais la fofolle et ca la fait rire, le plus beau sourire de ma journée qui m'illumine !
Bonjour à tous,
Bon bah après rdv chez le psychiatre il confirme bien la bipolarité. Mon conjoint était présent pour donner son avis et pour en savoir un peu plus. Par contre le psy n’a pas donné de conseils sur les différents comportements à avoir. Je me sens toujours pas comprise complètement et me sens seule..côté couple. J’ai son soutien matériellement parlant mais psychologiquement il ne s’y penche pas du tout. Je ne lui jette pas la pierre mais constate que le creux se fosse.. Je n’arrive pas à lui parler de cette frustration. Il me dirait encore qu’il n’est pas psy et qu’il est fatigué...
Je commence à rebouger dans la maison, nettoyage, hier soir à m’occuper des enfants ce qui me fait penser un peu à autre chose , leur permettre d’avoir leur maman auprès d’eux et passer du moment ensemble. Je culpabilisais d’être une mère absente...
La moindre chose que j’effectue me fatigue dans les heures qui suivent je ne suis pas encore dans le bon, j’ai encore nos affaires à préparer mais suis K.O. J’appréhende le week-end avec la famille... ça va être dur de paraître bien... :(:
bien à vous,
celine
bonjour céline,
le médecin aurait au moins pu vous donner des conseils et le numéro de groupes de parole pour les malades et pour les familles.c'est son boulot!!!je serait toi,je l'appelerais pour le prévenir que vous revenez tous les 2 encore une fois et qu'il s'organise pour vous accorder plus de temps.
c'est très important que ton mari voie d'autres familles,pour qu'il se fasse une de ce qui l'attend qu'il comprenne un peu et qu'il sache qu'il peut avoir le soutien d'autres personnes. en plus, s'il ne te dorlotte pas déjà maintenant ,je crois que tu peux dire au revoir à ton mariage,comme beaucoup d'entre nous,parce que ça nous tombe dessus et que personne ne nous conseille.
il a les psychlogues aussi ceux qui écoutent et conseillent et ceux qui font de la thérapie comportementale.
essayez de mettre toutes les chances de votre côté.
sérieusement,ton mari ne peut pas se rendre compte comme ça de ce que tu as et de ce que tu vis et que maintenant,tu es personne fragile,et aussi qu'il risque d'en baver.
le médecin a normalement tous les renseignements,assos psy etc...
bon courage pour ce week-end!
Ça y est repas terminé et j’ai dû mettre le paquet sur le maquillage...pour masquer les cernes et la tête fade ! Je suis achess de chez achess, plus de jambes et de fortes pressions dans la tête. Un point aussi négatif ce sont les pertes de mémoires et de concentration énormes. Je n’ai pas eu beaucoup de discussions mais ai pris sur moi en étant souriante, je sentais les regards et me plongeais avec mon fils et ses jeux de table, pour faire moins godiche... Je ne me suis pas sentie à l’aise et surtout pas à ma place. J’imaginais mon homme avec une autre femme plus stable et épanouie , intelligente que moi. J’en ai marre d’être dans cet état. Je pense sombre...et me sens atrocement seule avec mon mal. Je suis fatiguée de ces douleurs mentales qui me bouffent mon énergie. Je me sens vide de la tête aux pieds... Je suis zéro !!!
Marie Lou, tu as raison dans tes suggestions concernant un groupe de paroles etc... et concernant mon conjoint, depuis qu’on est rentré c’est chacun sa pièce. Il ne vient pas au dialogue. Hier j’ai tiré la tronche car je ne comprends pas sa non-démarche vers moi. Il a dit certaines phrases du style : avec tout ce que je fais et m’occupe autour c’est comme ça que tu me remercies?? C’est bon faut pas exagérer !! Je fais tout pour toi !!!
Je sais que mon couple ne durera pas dans ces conditions... c’est perdu d’avance... Il se lasse je le vois ... J’ai l’impression d’être une petite fille pommée ...!! Je ne me sens plus du tout femme battante mais plutôt abattue !!!! Qu’est-ce que c’est long.......... Je trouve que les médocs ne font pas d’effets plus que ça...
Toujours négative 😥 Sorry...
Je comprends tout à fait ce que tu dis, je l'ai vécu et je trouvais que mon mari n'en faisait pas assez. Je suis désolée d'avoir à dire cela maintenant, mais tu sais, tu as la chance d'avoir un compagnon à tes côtés. Si un jour tu te retrouves seule, comme c'est mon cas aujourd'hui, les périodes de dépression sont un gouffre sans fond et l'envie d'en finir te semble tellement justifiée car plus personne ne t'attend.
Appuye toi sur lui, ouvre les yeux, il tient à toi, essayez peut-être de communiquer, voir le psychiatre ensembles ou un conseiller conjugal. ça n'est pas facile ni bénin pour un conjoint. Pour lui aussi c'est pas facile. Enfin, c'est sans doute, ce que j'aurais dû faire, qu'est-ce que je regrette aujourd'hui....
Courage à toi.
Bises
